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lobby - Page 2352

  • Aberrant : « Occuper Wall Street » noyauté par le Comité Présidentiel d'Obama

    Il se proclame site Internet officiel de Occupons Wall Street. Ce mouvement américain qu'ailleurs on a baptisé "Indignés", ou « Printemps arabe » où s'agglutinent les derniers en date des mercenaires gauchistes du Mondialisme occulte. En réalité des dizaines d'autres sites peuvent se prévaloir de la même qualité et Occupywallst.org n'est que le porte-parole le plus voyant du Système. Le 11 octobre il annonçait triomphalement le ralliement de l'American Teachers Fédération (ATF, 1,4 million d'adhérents), le plus important syndicat d'enseignants et le plus à gauche, soutien indéfectible d'Obama à la caisse de campagne duquel en 2008 il avait remis 1,9 million de $.
    Témoignage supplémentaire de l'investissement d'un appareil, dont on saisit encore mal les contours. La récupération effectuée ces dernières semaines par l'agit-prop gaucho-trotskyste et l'habile intervention réussie par l'organisation ploutocratique qui manipule Obama, confortent ceux qui pensent qu'à moins d'une intervention massive mais peu probable des mouvements indépendants conservateurs, Occupons Wall Street est déjà intégré à la stratégie de campagne présidentielle menée par l'aile dure du parti Démocrate. Le samedi 16 octobre, en même temps que des manifestations similaires se déroulaient, paraît-il, dans 1 500 villes du monde, à l'appel du raciste africain-américain Al Sharpton et de la famille King, des milliers de Noirs se réunissaient au pied du nouveau mémorial Martin Luther King à Washington. Contre le chômage, contre les riches, mais aussi contre le rejet par le sénat US du Plan Emploi d'Obama. Et surtout en soutien à Obama lui-même. Surréaliste alors qu'il a placé à la tête du Conseil de la Création d'Emplois Joffrey Immelt, le Pdg de General Electric, le géant américain qui a délocalisé les 2/3 de ses collaborateurs et 82 % de ses profits.
    Récemment ATF a soutenu ce Plan Emploi dont il a été démontré qu'il s'agit d une machine de guerre dirigée non contre la ploutocratie mais contre les classes moyennes américaines. Or on se souvient que l'actuel président fut il y a quelques années un adepte des thèses marxistes redistributions, qu'il ne les a jamais répudiées et que son projet a toujours de prendre l'argent, non pas aux très riches dont il est l'agent, mais à ces classes moyennes, pour le redistribuer aux pauvres. La Fédération Unie des Enseignants, chapitre new yorkais de l'ATF bénéficia dans le Plan Santé d'Obama des plus importantes dérogations. Et ses affiliés seront parmi les rares à pouvoir régler des cotisations qui à partir de 2014 deviendront si lourdes qu'elles seront inaccessibles à de très nombreux Américains aux revenus équivalents. L'ascenseur commence à être renvoyé, les dérogations ayant été prévues uniquement pour les personnels appartenant à des syndicats extrémistes et marxistes.
    En se ralliant, ATF a déchaîné sur le site Occupywallst.org. un flot de protestations bien illustrées par celle-ci : « Pour OWS, accepter le parrainage des patrons des Syndicats (qui, n'est-ce-pas, sont également ceux contre lesquels OWS a commencé sa protestation) fait perdre tout sa crédibilité à ce mouvement ».
    OBAMA PREND LES AMÉRICAINS POUR DES IMBÉCILES
    Le 6 septembre, au cours d'une conférence de presse tenue à la Maison-Blanche, Obama, déclarait qu'il ressentait de la sympathie pour les manifestants rassemblés depuis deux semaines à Wall Street. « Le peuple américain comprend que tout le monde ne respecte pas les règles. Wall Street en est un exemple ». On reste sidéré devant un tel degré d'inconscience. Plusieurs jours auparavant l'universitaire Cornell West, l'un des leaders africains-américains les plus radicaux, proche des Black Panthers et admirateur de Malcolm X, après avoir été un enthousiaste partisan du sénateur de l'Illinois dans la course à la présidence, s'était exprimé, justement, devant le même auditoire. Prenant ses distances avec le président : « Par les temps qui courent, poursuivit celui-ci, des quantités de gens font les choses correctement et ne sont pas récompensés et des quantités d'autres agissent mal et le sont. Je pense, ajouta-t-il, que tous sont frustrés et que les contestataires expriment une frustration encore plus grande sur le fonctionnement de notre système financier ». David Plouffe, d'ailleurs, qui dirigea la campagne présidentielle d'Obama en 2008 et a remplacé l'éminence grise David Axelrod à la Maison-Blanche,   vend la mèche : « Le président, clame-t-il à qui veut l'entendre, se bat pour les mêmes réformes que « Occupy Wall Stree  »». Précisant : « Si vous vous sentez concernés par Wall Street et notre Système financier, le président se tient au côté des consommateurs et des classes moyennes ». Depuis quatre ans, toute la politique menée par l'Administration Obama vise à casser l'hégémonie de la classe moyenne américaine, celle qu'on appelait encore il n'y a pas si longtemps « la majorité silencieuse ». Prend-il les Américains pour des imbéciles ? Sans doute puisqu'il ajoute : « Les protestations que vous entendez, les gens les tiennent dans leur salon ou leur cuisine à travers tous les États-Unis. Ils sont très frustrés par une économie qui ne récompense pas ceux qui travaillent dur et prennent des responsabilités, là où Wall Street et l'homme de la rue semblent ne pas jouer selon les mêmes règles. La question qui se pose est la réforme de Wall Street, celle que le Président a passée. Par exemple la plupart des Républicains du Congrès et, je crois, tous les (candidats) Républicains veulent revenir sur cette réforme... Ils souscrivent tous à la même politique économique qui a conduit à la Grande Dépression. Ils veulent laisser Wall Street faire elle-même ses propres règles. D'énormes réductions fiscales pour les riches et pour les grosses corporations multinationales. Ne pas investir dans l'éducation et dans la reconstruction du pays ». Comment peut-on sur une grande chaîne de télévision - ABC -, à une heure d'écoute maximum - 7h du matin -, dans une des plus célèbres émissions des États Unis - Good Morning America - débiter face à un des journalistes les plus célèbres du pays - Georges Stephanopoulos, ancien directeur de la Communication de Bill Clinton - autant de platitudes et d'inepties. Plouffe ne peut ignorer qu'il y a parmi les Républicains un candidat du nom de Ron Paul. Depuis des décennies il n'a pas attendu Obama et OWS pour combattre Wall Street, les milliardaires de la finance, et les corporations multinationales. Il est même le seul à réclamer la suppression de la Réserve Fédérale et à dénoncer ses directeurs tout-puissants Greenspan et Bernanke.
    INDIGNÉS, OWS, ETC. UNE MACHINATION GLOBALE
    À New York, plusieurs centaines de gauchistes défilèrent devant les résidences de centaines de milliardaires qui prétendent vouloir payer plus de taxes. Ce sont les mêmes gauchistes que l'on voit dans les rassemblements de Davos, de l'OMC, des G.20 et des G.8. Qui braillent. Cassent. Et pillent. On ne les voit jamais lors des conciliabules du Bilderberg et de la Trilatérale parce qu'il leur faudrait s'y affronter aux Rothschilds et aux Rockefeller, ainsi qu'à leurs factotums, les Soros, les Murdoch, les Oppenheimer, et tous ceux, milliardaires à fondations en tête, qui les financent et les nourrissent.
    C'est donc un signe symptomatique que les seuls à réclamer dans les rues la dissolution de la Réserve Fédérale sont les partisans de Ron Paul et certains membres des Tea Parties. Or la FED est au cœur de la crise systémique financière mondiale. Un imposteur, ancien président de la Réserve Fédérale du Texas, surgit de nulle part, se revendiquant des Tea Parties, a même été placé ces derniers temps en tête des candidats républicains par un gigantesque battage médiatique. Il a la faveur des conseillers d'Obama, dont il défend la politique économique, tout en attaquant violemment, pour donner le change, les frondeurs de Wall Street. Surtout, il tire à boulets rouges sur Ron Paul qu'il traite « d'idiot » dans un livre qui vient d'être publié. Admirateur de Greenspan, Herman Cain, qui est Africain-Américain, défend vigoureusement son bilan et celui du FED. Dans l'hypothèse d'une présidentielle Obama-Cain, le premier ne ferait qu'une bouchée du second, la majorité des républicains blancs restant chez eux.
    L'immense mouvement de soi-disant révolte démocratique mondiale n'est qu'une vaste machination. Ses ramifications s'étendent peu à peu à la planète entière. À partir de l'Amérique qui reste le point stratégiquement sensible de cette toile.
    Jim REEVES. RIVAROL du 28 OCTOBRE 2011

  • Pour la sénatrice Michèle Meunier (PS) la famille hétéro-parentale relève du “fantasme”

    PARIS (NOVOpress Breizh) – Le projet de loi sur le mariage homosexuel « sort la famille du fantasme “une maman, un papa et un enfant” ». C’est ce qu’a déclaré – le plus sérieusement du monde –  jeudi au Sénat Michelle Meunier (ci-dessus), sénatrice de Loire-Atlantique et rapporteur du projet, qui a dénoncé au passage la famille « hétéro-patriarcale-blanche ». Une intervention qui a le mérite de mettre en évidence les fondements idéologiques de ce  projet.

    « Notre démarche s’inscrit dans un mouvement international et invite à la tolérance ; la France, patrie des droits humains, s’honore à rattraper son retard. [...] Ce texte s’inscrit dans la devise de notre République. Il permet aux couples homosexuels de faire famille. Assumons-le. Il sort la famille du fantasme « une maman, un papa et un enfant (sic) ». L’élue de Loire-Atlantique, qui avait entamé son intervention en affirmant « nous vivons là un grand moment et entrons, à notre manière, dans l’histoire de France (resic) »  n’a pas fait dans la nuance lors de la séance d’ouverture, devant de Sénat, du débat sur le projet de « mariage pour tous ».

    Et cette proche de Jean-Marc Ayrault de poursuivre  - sous les sifflets de l’opposition  : « car cette famille-là n’a jamais été universelle. De tout temps, des parents ont mis au monde des enfants qu’ils n’ont pas pu ou voulu assumer. De tout temps, des enfants sont nés sans père. De tout temps, des enfants ont été élevés par d’autres personnes que leurs père et mère. Ce qui pose problème, c’est cette famille idéalisée, « hétéro-patriarcale-blanche » de préférence  de plus en plus éloignée des réalités. La loi doit s’adapter. » 

    Une opinion partagée par Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne (EELV) : « Protéger l’enfant ? Tout le monde est pour ! Il lui faut un père et une mère ? Pure idéologie de même que cette conception d’une famille traditionnelle ».

    On savait déjà que pour la gauche « sociétale » la délinquance et l’immigration sont des « fantasmes », c’est-à-dire, selon la définition donnée de ce mot, « des visions illusoires produites par une lésion du sens optique ou par un trouble des facultés mentales ». Aujourd’hui c’est la famille hétéro-parentale qui à son tour en est un, surtout – circonstance aggravante –  s’il s’agit d’une famille  « hétéro-patriarcale-blanche ». On n’arrête pas le progrès.

    http://fr.novopress.info

  • Génocide du Rwanda : un matraquage médiatique ne fait pas une vérité historique

    Chaque année à l’approche du 6 avril, date anniversaire du début du génocide du Rwanda (6 avril 1994), les médias répètent les mêmes poncifs tout en se faisant, volontairement ou non, la caisse de résonance des thèses de Kigali.

    Nous aurons ainsi droit à des émissions de télévision annonçant des « révélations embarrassantes » pour la France, à une campagne de promotion à la limite de la complaisance pour un livre qui n’apporte rien de nouveau et à une avalanche de déclarations aussi creuses qu’orientées. Tout ceci n’est qu’enfumage.

    Le fond du problème est que la thèse fondant la « légitimité » du régime de Kigali, à savoir celle du génocide « programmé » et « planifié » par les « extrémistes » hutu, a volé en éclats devant le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda). Ce tribunal créé par le Conseil de sécurité de l’ONU et siégeant à Arusha depuis 1995 a en effet, dans tous ses jugements concernant les « principaux responsables du génocide », que ce soit en première instance ou en appel, clairement établi qu’il n’y avait pas eu « entente » pour le commettre[1]. Si ce génocide n’était pas programmé c’est donc qu’il fut spontané et ce qui le provoqua fut l’assassinat du président Habyarimana. [...]

    Bernard Lugan - La suite sur Afrique réelle

    http://www.actionfrancaise.net

  • Devant le Sénat avec Civitas, on ne lâche rien!

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    Jeudi soir 4 avril, Civitas a rassemblé des défenseurs de la famille pour témoigner d’une sainte colère vis à vis du projet de loi Taubira et de l’autisme du président de la république et de son gouvernement.

    Après un discours offensif d’Alain Escada, le rassemblement s’est déroulé dans une ambiance priante autour de l’abbé de Cacqueray qui a mené la récitation du rosaire et les méditations concernant le salut de la France confrontée aux lois iniques.

    Vers 20h c’était plus de 500 personnes qui participaient à ce témoignage public de Foi, à l’occasion de cette bataille menée contre ce projet de loi dénaturant le mariage et la parenté.

    Au total ce sont près de 700 personnes qui a un moment ou l’autre se sont jointes au rendez-vous de Civitas.

    Dès ce soir 19H rue de Tournon devant le Sénat on y retourne, on ne lâche rien !

    http://fr.altermedia.info

     

  • Pour comprendre les enjeux de la future loi sur le mariage pour tous et la théorie du gender

    Voici la conférence particulièrement complète d'un juriste-magistrat et essayiste, Patrice André: http://www.youtube.com/watch?v=sxydtWn4WJw&feature=yo... 

    Dans le cadre de la loi sur la refondation de l'école (réforme Peillon) un amendement à été déposé et voté (le 20 mars) pour rendre obligatoire l'éducation à la théorie du genre dès 6 ans. Voyez ici la député PS défendre cet amendement: http://www.theoriedugenre.fr/spip.php?article14 

    Une pétition est lancée pour demander le retrait de cet amendement http://www.theoriedugenre.fr/spip.php?article25

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Europe orwellienne : la novlangue tisse sa toile

     

    Europe orwellienne : la novlangue tisse sa toile

    BRUXELLES (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - L’oligarchie mondialiste et métisseuse continue sa propagande pro‑immigrationniste avec le soutien des médias du système. En 2008 déjà, Astrid Thors, la ministre finlandaise en charge de l’immigration, souhaitait que ses services changent de vocabulaire. Elle demandait que l’on bannisse les termes « d’immigré », de « réfugié », de « demandeur d’asile » etc. pour les remplacer par celui de « client ».

     

     

    Aujourd’hui c’est l’Associated Press News agency qui a décidé d’abandonner le terme « d’immigrant illégal ». Un choix salué par le Commissaire européen aux Affaires intérieures, la politicienne suédoise Cécilia Malmstrom. Elle affirme sur son compte twitter que : « L’Union européenne devrait suivre. Je travaille à éliminer le terme d’immigrant illégal de tous les documents de la Commission.

    http://fr.novopress.info/

  • Le financement de Notre-Dame des Landes

    Le contrat de partenariat permet à une collectivité publique de confier à une entreprise la mission globale de financer, concevoir tout ou partie, construire, maintenir et gérer des ouvrages ou des équipements publics et services concourant aux missions de service public de l’administration, dans un cadre de longue durée et contre un paiement effectué par la personne publique et étalé dans le temps. Françoise Verschère, conseillère générale de Loire-Atlantique, explique les conséquences du recours à ce type de financement pour l’aéroport de Notre-Dame des Landes.


    Public-privé - Françoise Verchère par legrandreinventaire

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le climat, alibi du stunami migratoire (2009)

    Quelles que soient l'issue et les conséquences du sommet sur le climat qui s'ouvrira à Copenhague le 7 décembre, ceux qui exploitent le réchauffement supposé de la Terre à des fins politiques ou, plutôt, idéologiques, peuvent déjà se frotter les mains ; ils auront réussi une formidable entreprise de sidération et de culpabilisation des Occidentaux. Considérés comme les uniques fossoyeurs de la planète bleue par leur consumérisme débridé, générateur de la quasi-totalité du gaz carbonique rejeté (ce qui exonère le 1,4 milliard de Chinois, le milliard d'Indiens ou encore les 200 millions de Brésiliens tout aussi consommateurs), et leurs folles manipulations financières. « Un milliard d'affamés », tel était le 15 octobre le gigantesque titre barrant la une de Libération, qui précisait qu'« un Terrien sur six souffre de malnutrition » et qu'« un enfant meurt de faim toutes les six secondes », « une aggravation notamment due à la crise ». Chiffres ressassés le lendemain à Rome par le directeur de l'agence des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO). Evoquant la « crise sans précédent », due à la fois « au marasme économique et au réchauffement climatique », Jacques Diouf soutenait qu'elle avait fait 642 millions de victimes dans la région Asie-Pacifique, 265 millions dans l'Afrique subsaharienne, 53 millions dans l'Amérique latine et 42 millions dans le croissant allant du Proche-Orient au Maghreb.
    Comme, dans les pays développés, 15 millions de personnes seulement souffrent de la faim, il est facile de voir où est notre ardente obligation. Il urge d'aider nos prochains les plus lointains. D'abord en « contrôlant les naissances dans les pays occidentaux » et eux seuls (alors que la natalité y est déjà négative !) puisque, comme le répète dans la dernière livraison de Terra Eco le Vert Yves Cochet dont le credo est complaisamment répercuté par tous les media, « la naissance d'un Européen équivaut, en terme d'impact, à celle de 10 Congolais » (M. Cochet ne dit pas à combien de Pygmées équivaut la naissance d'un petit Congolais de la nomenklature locale. Il ne dit pas non plus qui servira de locomotive économique et donc financera l'aide au Tiers-Monde du moment que les donateurs potentiels auront été éliminés sur ses bons conseils). Ensuite en accueillant chez nous avec enthousiasme et générosité les forçats de la faim et les naufragés de la crise.

    Or, le 24 septembre, un rapport des Nations Unies établi par le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires et le Centre de surveillance des déplacements internes affirmait que si le nombre de réfugiés obligés de fuir les conflits, les guerres et la violence s'était élevé en 2008 à 4,6 millions de personnes dans le monde, 36 millions d'autres avaient été chassées de leurs foyers par des catastrophes naturelles, le réchauffement climatique pouvant être tenu « d'ores et déjà responsable de 20 millions de réfugiés ». Et il s'agit là d'une simple avant-garde selon Craig Johnstone, Haut-Commissaire adjoint de l'ONU pour les réfugiés, qui prétend que « les prévisions les plus optimistes évaluent à 250 millions le nombre de personnes qui seront forcées d'être déplacées d'ici 2050 à cause de conditions météorologiques, extrêmes, de la baisse des réserves d'eau et d'une dégradation des terres agricoles » (1).
    Dans un autre rapport sensationnel émanant cette fois de sa Division de la Population, la même ONU nous avait informés dès le 4 janvier 2000 que, « pour faire  face au taux de vieillissement alarmant » de sa population et « maintenir l'équilibre actuel moyen de quatre à cinq actifs pour un retraité », l'Europe "devra" importer d'ici à 2025 quelque « 159 millions d'immigrés », dont 80 pour l'Allemagne, 26 pour l'Espagne et l'Italie - et 23 seulement pour la France, compte tenu du fait que l'Hexagone a l'honneur et le désavantage d'abriter sur son sol la plus forte densité d'allogènes (et donc de musulmans) du continent.
    Les Onusiens ont-ils jugé que l'Europe tardait un peu trop à obéir au Diktat de l'an 2000 malgré le déferlement migratoire qui la frappe ? Après l'argument ô combien fallacieux des retraites à payer (comme si le taux de chômage des immigrés et surtout de leur progéniture permettait l'ombre d'un tel espoir !), ce sont donc les caprices du climat qui sont instrumentalisés pour nous faire accepter l'invasion. Et les « nouveaux collabos » s'activent pour hâter lé mouvement. Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner ne préconisait-il pas lors du dernier sommet France-Océanie l'élaboration d'un « statut des réfugiés climatiques » ? Porte ouverte à tous les tsunamis humains qui risquent fort de submerger les pays encore viables mais, après tout, ceux-ci n'auraient que ce qu'ils méritent puisque, vérité sans cesse martelée par les nouveaux évangélistes, ils sont seuls responsables et coupables des dérèglements de la planète.
    Et nul n'ose dénoncer cette monstrueuse entreprise de désinformation ! Surtout pas Nicolas Sarkozy qui, dans son interview au Figaro, porte aux nues ses « ministres d'ouverture », donc Kouchner, et, interrogé sur les réflexions que lui « inspire l'évolution des questions d'immigration en France », se contente de répondre à côté ; « Eric Besson a eu raison d'être déterminé, Cette situation, de non-droit [à Calais] était intolérable, Il nous reste encore une question à traiter, celle des deux ordres de juridiction administrative et judiciaire qui ont à se prononcer sur la rétention des étrangers en situation irrégulière. A mes yeux, il n'en faut qu'un. Et s'il faut une réforme de la Constitution pour cela, nous la ferons. »
    C'est un peu court, jeune homme, au regard du cataclysme qui nous attend. Car la seule réforme de la Constitution qui vaudrait, c'est au contraire l'interdiction formelle de toute immigration, subie ou choisie, si l'on veut éviter la triste fin du « Camp des Saints ».

    <  galic@rivarol.com  > Rivarol du 27 octobre 2009

    (1) En première ligne, les Maldives qui risquent de disparaître sous les eaux et dont le gouvernement a tenu le 17 octobre un très médiatique conseil des ministres sous-marin afin de « faire comprendre au monde que si rien n'est fait contre le changement climatique, voilà quel sera l'avenir des Maldives », Mais qui, depuis des décennies, a tout misé sur le tourisme, ce qui entraîne une continuelle noria d'avions et accroît donc la production de CO² sinon les autorités de l'archipel ?

  • Tyrannie médiatique : le point de vue de Robert

    Conférence à Troyes de Robert Ménard : la mauvaise foi sidérante des journalistes.

     

    Pour Benjamin Dormann (Ils ont acheté la presse) ou pour Claude Lorne (Les médias en servitude), les médias sont contrôlés par des puissances politico-financières, le mélange des genres étant la règle chez les habitués des dîners du Siècle. Pour Jean-Yves Le Gallou (La Tyrannie médiatique), le fonctionnement des médias – et leurs dogmes idéologiques – repose sur la sainte alliance du capitalisme financier et du gauchisme de salles de rédaction.

     

    Journaliste, écrivain, fondateur de l’association Reporters sans frontières, Robert Ménard, animateur du site Boulevard Voltaire décrit comme « le cercle des empêcheurs de penser en rond », a une vision plus sommaire (ou encore plus radicale) des choses : pour lui, la responsabilité des journalistes est pleine et entière. C’est eux la source unique du totalitarisme médiatique.

     

    Robert Ménard a entrepris une tournée en France à travers des cercles dissidents. Voici le compte rendu d’une conférence qu’il a tenue à Troyes le 19 mars à l’invitation de Jean-Louis Chaton, président du Comité d’action pour le respect du droit (CARED) : une occasion pour Polémia d’enrichir le débat en donnant le point de vue de Robert Ménard.

    Soulignant qu’il s’agit de sa première visite à Troyes, Robert Ménard introduit son exposé en expliquant qu’il est atterré par l’attitude de ses confrères journalistes. Il juge leur mauvaise foi sidérante, d’autant plus pour lui qui a passé sa vie à défendre la liberté d’expression. Et de citer le sondage suivant : 74% des Français ne se reconnaissent pas dans la presse (écrite comme audiovisuelle). Il souligne donc le différentiel important entre ce que vivent les gens au quotidien et ce qui en est transcrit dans les médias. Les journalistes ont de longue date une très mauvaise image auprès des Français, qui en parlent très négativement. Robert Ménard s’interroge alors sur les causes de cette image. Lorsqu’on interroge les journalistes sur les raisons de ce désamour, ils brandissent, d’après lui, toujours les mêmes excuses :

     

    Propriétaires, hommes politiques, annonceurs : les fausses excuses

     

    - Les propriétaires de médias : ces derniers influeraient sur les rédactions… EXCUSE, dit Robert Ménard en prenant l’exemple de TF1 et France Télévisions : propriétaires très différents et pourtant journaux interchangeables, avec même hiérarchie des titres, même développement de ceux-ci, même protocole…
    - Les hommes politiques : ceux-ci pèseraient sur les relations avec les journalistes… EXCUSE, dit Robert Ménard en expliquant que le rapport de forces est compliqué ; pour lui, le couple François Hollande / Valérie Trierweiler est l’illustration symptomatique de la direction du pays par la caste journalistico-politique. Il déplore que le journaliste n’est plus aujourd’hui un contre-pouvoir, c’est même l’inverse : il qualifie les rapports entre journalistes et politiques d’incestueux.
    - Les annonceurs : ces derniers, de par les revenus publicitaires importants, ne pourraient plus être critiqués… EXCUSE, dit Robert Ménard en citant l’exemple de critiques violentes qu’il a adressées, à l’époque où il travaillait à RTL, à l’encontre de certains de ses annonceurs. Or la cause de son départ n’est autre que… ses propres confrères journalistes !

     

    Les journalistes pensent tous de la même manière

     

    Pour conclure sur les causes de cette mauvaise image des journalistes, Robert Ménard avance ses propres explications. Pour lui, le problème de la presse n’est autre que les journalistes eux-mêmes qui « chassent en meute ». La mauvaise qualité de l’information, c’est LEUR faute. Ils sont tous issus des mêmes milieux. Et de prendre l’exemple d’une des plus grandes écoles de presse en France, dans laquelle on a organisé un vote secret avant la présidentielle de 2012 avec les candidats en lice. Résultat : aucune voix pour Nicolas Dupont-Aignan, aucune voix pour Marine Le Pen et aucune voix non plus pour Nicolas Sarkozy ! « Il existe bien quelques journalistes de droite, mais ils n’osent pas le dire », lui expliquera le directeur de cette grande école. Voilà la vraie raison : les journalistes pensent tous de la même manière.

     

    Robert Ménard explique que l’idéologie dominante est ce dont on ne parle jamais (par exemple, pour 95% de ses confrères, l’immigration est une bonne chose). Et si vous ne pensez pas comme le « camp du bien », vous êtes affecté d’office dans le camp du mal ! Robert Ménard illustre son propos en citant une anecdote survenue avec sa confrère Géraldine Muhlmann à une émission télé traitant de l’homosexualité : « Je n’ai pas envie que ma fille soit homosexuelle, cela me pèserait car elle en baverait toute sa vie », et d’ajouter : « mais si c’était le cas, je la défendrais deux fois plus et de toutes mes forces pour qu’elle vive librement et sans discrimination son homosexualité ». Rejoint par le comédien Gilles Lellouche, il enfonce le clou en ajoutant qu’il « aimerait même l’emmener à son bras à l’église le jour de son mariage ». Tollé dans les coulisses : Robert Ménard et Gilles Lellouche sont priés par Géraldine Muhlmann de faire des excuses lors de l’émission suivante. Robert Ménard refusera catégoriquement, quand son allié d’un jour obtempérera… « sinon ma carrière est foutue », dira Gilles Lellouche en off à Robert Ménard… Ce dernier sera alors l’objet de menaces en règle et d’insultes incessantes.

     

    Mieux vaut « Vive Mao ! » que « Vive Le Pen ! »

     

    D’autres exemples sont lancés par le conférencier :

     

    - Un « Vive Mao ! » vous affuble d’une nostalgie sympathique dans les salles de rédaction, quand un « Vive Le Pen ! » vous exclut de celles-ci…
    - Lors d’une émission de On refait le monde sur RTL, animée par Christophe Hondelatte, Robert Ménard lance lors d’un débat sur le Front national « J’approuve certaines propositions de Marine Le Pen », donnant alors l’exemple du mode de scrutin des législatives qui ne permet pas de représenter la voix exprimée par 15 à 20% du peuple lors de la présidentielle. La Société des journalistes obtient sa tête et son éviction de RTL. Lui et Mme Duverger, co-auteur de Vive Le Pen !, ont été « assassinés » suite à cette parution… par nombre de personnes n’ayant jamais lu le livre ! Le poids de la bien-pensance !

     

    Robert Ménard enchaîne : la presse pense pareil, vote pareil et traite l’info pareil. Or, celui-ci expose une conviction forte : le fait de ne pas parler des choses, ne pas écouter et donner davantage la parole à ceux qui pensent différemment produit l’effet inverse de l’objectif initial. Et de prendre de nouveaux exemples :

     

    - On ne doit plus dire Noirs et Arabes, mais Blacks et Magrébins ;
    - On ne donne plus les noms des délinquants à la télévision lorsqu’ils sont à consonance non européenne, pour « ne pas stigmatiser ». Or, pour Robert Ménard, cela aboutit à jeter la suspicion d’office sur la population qu’on souhaitait « préserver ».
    - Nos lois sont les plus dures qui existent dans les domaines du racisme, de l’antisémitisme et des lois mémorielles. Les problèmes qu’elles sont censées régler ont-ils régressé depuis toutes ces lois ou se sont-ils aggravés ? Ne pas parler des problèmes exacerbe ces problèmes.

     

    Le cercle de la bien-pensance

     

     

    Pour illustrer à nouveau ce cercle de la bien-pensance et de l’indignation sélective, Robert Ménard donne d’autres exemples :

     

    - Lors de l’affaire des caricatures de Mahomet, Robert Ménard défendit Charlie Hebdo. Droite, gauche, politiques et journalistes réunis se congratulent et soutiennent Charlie Hebdo et la liberté d’expression. Vient plus tard le procès d’Eric Zemmour, où Robert Ménard fut son témoin de moralité. Lors de ce procès, politiques et associations de gauche avaient déserté. Vient enfin le procès de Dieudonné où, là encore, Robert Ménard fut présent au nom de la liberté d’expression, précisant qu’il déteste pourtant les propos de l’humoriste. Il fut seul, et totalement seul, à le défendre. C’est le combat de sa vie : on n’interdit pas l’expression ; le peuple doit écouter toutes les sensibilités et se faire son point de vue.
    - Lorsqu’il animait une émission sur I-Télé, Robert Ménard invita Bernard Lugan, historien ayant souvent un éclairage de l’histoire différent de celui de certains confrères. Le directeur de la rédaction incendia Robert Ménard sans avoir lu Bernard Lugan ni même vu l’émission en question… car Bernard Lugan était qualifié de « raciste » par le cercle des bien-pensants, donc on ne devait pas l’inviter. Robert Ménard fut viré. Dans les salles de rédaction, le seul expert-historien fréquentable est Benjamin Stora : ils ne reçoivent que lui, l’auditeur ne peut avoir d’autre son de cloche. Pourtant, il y a matière à lui donner la contradiction, comme par exemple sur les massacres de Harkis survenus après le 19 mars 1962, fin de la Guerre d’Algérie, et dont il ne parle jamais.

     

    Au cours des questions diverses, le conférencier parle successivement :

     

    - du traitement de la vie privée des politiques par les médias : elle est systématiquement cachée ; il compare avec le Royaume-Uni, où on distille tout mais les informations erronées sont lourdement amendées. Robert Ménard est d’avis que la vie privée d’un chef d’Etat ne peut être considérée comme celle de n’importe qui ;
    - des relations entre presse, politique et justice : pour Robert Ménard, le problème n’est pas entre la droite et la gauche mais entre les puissants et le peuple. Il précise qu’il n’est pas complotiste : il pense que personne ne tire les ficelles mais observe que dans des clubs sélects comme Le Cercle ou l’Automobile Club se côtoient les grands magistrats, les grands politiques, les grands hommes d’affaires… c’est une image terrible pour notre société, et il soutient que les Français ne sont pas paranos. Sans « tomber dans le tous pourris », dit-il, « mais quand même… ».

     

    Enfin, Robert Ménard termine son brillant exposé en répondant à une question de la salle :

     

    « Les lecteurs/auditeurs ne sont-ils pas eux-mêmes fautifs de ne pas écrire aux rédactions ? »

     

    Il explique alors que :

     

    - d’une part, les réactions sont désormais libres grâce à l’Internet et cela le rend très optimiste ;
    - d’autre part, les journalistes ont en effet très peu de retour : le droit de réponse est vu comme une humiliation par les salles de rédaction, et il faut se battre « comme un chien » pour en obtenir…

     

    Robert Ménard conclut en arguant que la balle est dans notre camp : il suffit de soutenir les médias qui traitent différemment l’information… par nos audiences réelles.

     

    Compte rendu rédigé par le CARED  Polemia
    19/03/2013

     

    Voir aussi :

     

    La tyrannie médiatique
    Les médias en servitude

    Ils ont acheté la presse
    Les patrons de la presse nationale / Tous mauvais