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  • Pour une défense vraiment nationale

    Le quatrième Livre blanc de la défense française  (depuis 1972) doit être publié mi-avril. Il dresse le panorama des moyens militaires  dont  notre nation doit se doter  pour faire face aux menaces auxquelles elle est  confrontée et assurer normalement la défense de ses intérêts  et  de ses engagements. Notre outil de défense, avait été très sérieusement abîmé sous les présidences Mitterrand, Chirac,  Sarkozy , notre armée étant alors souvent mise au service d’intérêts bien peu nationaux…. En juin  2008 déjà, un collectif baptisé « Surcouf », regroupant sous le sceau de l’anonymat des généraux et des officiers des trois armes, avaient  dénoncé les évolutions actées dans  le  « Livre blanc » du gouvernement Sarkozy.  Alors que les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45% en dix ans, la France réduisait encore  son effort de défense au plus mauvais moment, notait  ce collectif, comme l’illustre la fonte drastique des effectifs de nos armées, le report de la décision sur un second porte-avions…

      Une France sarkozyste qui renonçait à jouer son rôle de puissance certes moyenne, mais indépendante et au rayonnement international, même si  le courage, le professionnalisme, les hautes vertus de nos soldats engagés notamment au Mali parviennent à  cacher la paupérisation dramatique de notre outil militaire… A ce sujet,  le quotidien Les Echos notait ainsi comme d’autres  ainsi  que si «  l’opération au Mali est un succès, elle n’en a pas moins mis en évidence certaines lacunes de l’armée française, qui manque en particulier de moyens de ravitaillement en vol et d’avions de surveillance sans pilote (drones). Si les trajectoires budgétaires annoncées sont poursuivies, ces manques seront difficiles à combler ».

     Sur France 2,  le 28 mars le chef de l’Etat a tenté de balayer les rumeurs  alarmantes publiées dans la presse  et résumées par  Patricia Adam,  présidente socialiste de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale.  Selon Mme Adam,   « Le scénario (élaboré par le ministère des Finances)   vise à tuer le ministère de la défense, assurait-t-elle. Dès 2015, si on le suit, il ne lui restera que la sécurité nationale (la gendarmerie), les forces spéciales et la dissuasion. Toutes les forces conventionnelles auront disparu. »

     M.  Hollande s’est voulu rassurant: « il faut maintenir » l’effort de défense,« J’ai pu apprécier la qualité de notre outil », «je sais ce que c’est l’indépendance nationale » a  expliqué  notre gouverneur de province sous l’égide  Bruxelles qui n’a pas voulu sortir la France du commandement intégré  de l’Otan comme l’avait voulu Nicolas Sarkozy.  Pour asseoir son propos, le président de la  République à assurer que   « nous dépenserons en 2014 le même montant qu’en 2013 » et que, « après, ce sera la même chose ».

    Le scénario retenu est le suivant résume le blog Secret Défense : «en 2014 et 2015, les crédits actuels, soit 31,4 milliards, seront reconduits – c’est le zéro valeur, ce qui signifie qu’ils seront néanmoins rognés par l’inflation. En 2016 et 2017, nous passerons en zéro volume, c’est à dire 31,4 milliards plus l’inflation. Enfin, pour les deux dernières années de la loi de programmation, il y aura une hausse de 1% par an, en plus de l’inflation (…). La défense devient ainsi un ministère prioritaire, dont le budget est de facto sanctuarisé. »

     Mais « sanctuariser » notre  l’effort de dépense entre 1,5 et 1,6 % du PIB est il suffisant alors même qu’il était encore de 2,5% du PIB en 2002, dans un monde qui de l’aveu même du chef de l’Etat a vu ces dernières années  l’émergence de nouvelles menaces ? Cette évolution est-elle légitime au moment ou l’Inde, la Chine, la Russie, les Etats-Unis, les pays arabes ont augmenté considérablement leurs dépenses militaires ?

      La France qui a déjà perdu beaucoup de son crédit en ralliant le giron de l’Otan,  sera-t-elle encore (un peu) audible sur le plan diplomatique, si elle ne peut s’appuyer sur les instruments de la puissance ?

     Le site du  magazine Challenges  rappelait que « Le contrat opérationnel  fixé à l’armée de terre par le Livre blanc de 2008 prévoyait une force projetable (susceptible d’être envoyée à tout moment sur des conflits) de 30 000 hommes pour une durée d’un an, contre 50.000 en 1994. » Or cet « objectif était déjà hors de portée avec les coupes budgétaires récentes et les trous capacitaires. »

     «A l’avenir, constate Bruno Gollnisch serons nous encore en capacité de   déployer nos forces,  en toute autonomie  sans avoir recours à quelque pays si nos intérêts stratégiques, économiques, géopolitiques sont en jeu ?

     Une  France atlantisée  qui serai donc  soumise encore plus  au bon vouloir du grand frère américain pour quémander qui une aide militaire, qui  un soutien logistique,  en espérant que les intérêts de l’oncle Sam coïncide avec les nôtres, ce qui en Afrique comme ailleurs n’est pas toujours, loin s’en faut, le cas…

     Officier supérieur (de réserve)  de la  Marine nationale,  Bruno Gollnisch pointe également les dangers grandissants qui pèsent en matière de liberté des mers, sur le commerce maritime français et européen. Cela   nécessite  de garder une flotte digne de ce nom,  des moyens militaires pour  protéger notre espace et nos routes maritimes.

    « Car la France note le président de l’AEMN  ce sont aussi les ressources d’un territoire qui a ses prolongements dans ce qui nous reste de l’acquis de nos marins, pionniers, découvreurs : les confettis d’un ancien empire répartis encore sur tous les océans : Atlantique, Indien, Pacifique, Mers Australes.

    «  Le  domaine maritime de la France   qui, en vertu de la Convention de l’ONU de Montego Bay sur le droit de la mer, évènement majeur mais méconnu, est le troisième du monde. A l’heure où l’avenir de l’humanité se joue davantage dans les mers que dans l’espace, le devoir d’un Etat français digne de ce nom est aussi de ne pas priver les Français de ce formidable atout. »

    http://www.gollnisch.com

  • La parité ? Oui ! Mais c’est dès le berceau !

    PARIS (NOVOpress) – L’égalité homme-femme, à tous les niveaux, est l’un des combats pour lequel Najat Belkacem, ministre des Droits de la femme s’est engagée. Ce combat rejoint celui qu’elle mène en faveur du « genre » : hommes et femmes sont strictement égaux, et choisissent d’une certaine façon leur nature. Cependant, dans la pratique, les poncifs ont la vie dure !

     

    La ministre a d’ailleurs rencontré, le 8 mars dernier, journée de la femme, des mères de famille lui expliquant la difficulté au quotidien de vivre la parité. Pour une femme, cette parité consiste souvent à assumer à la fois leurs fonctions salariales, et leurs devoirs familiaux : car si les femmes sont prêtes à se mettre au travail, pour les hommes c’est un peu plus compliqué d’accepter de faire le ménage, changer les couches des petits, faire les devoirs avec eux, et se mettre à la popotte… Chose d’autant plus difficile depuis qu’une certaine étude a été faite sur les capacités limitées de séduction des mâles s’adonnant régulièrement aux tâches ménagères. Etude d’ailleurs fortement controversée selon la ministre.

    Ainsi, malgré les maints efforts des féministes et des engagements du gouvernement pour la parité, il semble que l’humanité ne soit pas encore délivrée de ces rôles attitrés et figés qu’on lui a donnés. Pour libérer l’humanité de ces poncifs, la ministre des Droits de la femme, et avec elle le gouvernement, ont décidé de mettre en place différents moyens.

    Tout le monde a notamment entendu parler de cette éventualité de rendre le congé paternité obligatoire lors d’une nouvelle naissance dans la famille, de façon à ce que le père soit autant disponibles pour accueillir le nouveau-né dans le monde. L’on a également entendu parlé du débat récent autour de l’appellation « école maternelle » qui sous-entendrait que s’occuper des jeunes enfants seraient l’attribut exclusif des femmes, ce qui est bien sûr anti-égalitaire. La ministre envisage également d’autres méthodes pédagogiques pour aider les foyers à vivre leur quotidien dans une parité parfaite, et sans aucune distinction entre des rôles prétendus féminins ou masculins. Voici quelques moyens parmi d’autres pour tenter de changer peu à peu les mentalités, encore marquées malgré tout par la société patriarcale :

    - Le jour du mariage, en même temps que le livret de famille, le nouveau couple recevrait un petit guide pédagogique pour les aider à organiser le quotidien de leur future famille :  par exemple, jour 1 de la semaine, parent 1 s’occupe de conduire et d’aller chercher les enfants à l’école, puis des devoirs, du bain des enfants… bref, tout ce qui touche à l’enfant ; de son côté, parent 2 gère les tâches ménagères et la popotte. Jour 2 de la semaine, on inverse ! Ce livret proposerait plusieurs façon de gérer cette parité : soit on change les rôles un jour sur l’autre, soit une semaine sur l’autre, ou de différentes autres manières. Bien entendu dans ce livret, les mots « père » et « mère » ne seraient jamais employés, car il ne faut pas d’une façon ou d’une autre faire référence au genre puisque quoiqu’il arrive, toutes les tâches sont neutres. A ce sujet, la ministre se plaint d’ailleurs des termes « parent 1 » et « Parent 2 » : car le chiffre 1 arrive avant le chiffre 2 , ce qui sous-entend donc que le parent 1 a plus d’importance que le parent 2, ou du moins plus d’autorité, et cela fait donc référence implicitement au modèle de société patriarcale auquel on cherche à échapper à tout prix. La ministre préconise donc l’emploi de « Parent 1 » et « Parent A » : 1er chiffre, et 1ère lettre de l’alphabet. Ainsi, les deux parents sont à stricte égalité.

    - Cependant cette éducation strictement égalitaire doit se faire dès le berceau. En effet, les différences sexuelles sont en réalité culturelles : la femme est plus portée vers l’enfant car on a pris l’habitude dés son enfance de lui offrir des poupées, tandis que le garçon recevait des voiture. L’enfant n’a donc pas le choix : il se conforme à un modèle imposé dés l’enfance. Pour éviter cela, la ministre préconise que pour chaque naissance, les parents de l’enfant reçoive un pack naissance, avec notamment des jouets pour l’enfant : un jouet dit « masculin » et l’autre dit « féminin ». De cette façon, l’enfant aurait toutes les cartes en main pour choisir librement sa nature, ou changer quand il le souhaiterait. De cette façon, si l’Etat montre l’exemple, cela encouragerait également les parents eux-mêmes et l’entourage à considérer l’enfant non pas en fonction de son sexe, mais de façon indifférenciée.

    - Ce changement des mentalités se ferait aussi -et surtout- à l’école. Pour éviter encore une fois qu’un enfant soit traité de différentes manières en fonction de son sexe, la ministre préconise de mettre en place un uniforme dés l’école primaire, uniforme identique pour les filles ou les garçons, de telle sorte que les enfants soient tous traités de la même façon. De même pour que dans le quotidien scolaire il n’y ait pas de différence entre les enfants, il faudrait changer l’aménagement des sanitaires : les toilettes seraient les mêmes pour tout le monde, et pas de côté fille et de côté garçon ! De différentes autres façons, la ministre espère véhiculer grâce à l’école cette parité et ce choix du genre, grâce aux activités pédagogiques mises en place par les enseignants. Par exemple, lors de la journée de la femme, chaque enfant pourrait venir habillé en « féminin », et se choisir un prénom féminin.

    De la même manière, en ce moment est à l’étude le choix d’un pronom personnel neutre, de façon à désigner les personnes de façon indifférenciée.

    Angelina Piscicola http://fr.novopress.info

  • Il faut les chasser tous, tout de suite !

    Une fois n’est pas coutume. Frédérique Espagnac, la porte-parole du Parti socialiste, a raison. Oui, depuis le 24 mars, il y a bien, comme elle semble le craindre, une « radicalisation » des opposants au mariage homosexuel.

    Qu’elle la juge « inquiétante », je ne pourrais pas lui donner tort. C’est en effet son champion qui est en ligne de mire de la « poignée » de manifestants, comme les présentait, avec quel mépris, le ministre du Redressement productif…

    Mais qu’elle se rassure, si les opposants, plus seulement au mariage gay mais bien au-delà, si ces opposants donc « n’hésitent plus à opter pour une stratégie de la tension » et à « mener une guérilla contre les ministres », ils ne sont pas pour autant des supporters de l’ancienne majorité. Ils sont – et c’est en cela que notre socialiste peut et doit se faire du souci – des opposants à tout un système, à sa politique clientéliste, à ses lobbies, à ses arrangements avec la loi, à ses combines, à ses petites magouilles, à ses reniements, à ses mensonges, à ses lâchetés, à ses abandons… [...]

    Robert Ménard - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

     
  • Violences policières à la Manif pour Tous : la jeunesse d’Action Française en première ligne pour défendre les familles !

    Communiqué du Secrétariat Général des Jeunes d’Action Française.

    Ce communiqué fait écho au communiqué d’Olivier Perceval, Secrétaire Général du Centre Royaliste d’Action Française au sujet des affrontements ayant eu lieu lors de la Manif pour tous, dimanche 24 mars 2013, avenue de la Grande Armée.

    La jeunesse d’AF s’était mobilisée ce dimanche pour ce qui nous semblait être une marche bon enfant, familiale et festive. Nous avions prévu des tentes et des duvets pour camper dans Paris et continuer la lutte.

    Imaginez quelle fut notre surprise lorsque des amis arrivèrent à notre hauteur pour nous apprendre que de jeunes enfants, des familles entières, des étudiants et nombre de nos anciens avaient été aspergés de gaz lacrymogène par les forces de la ripoublique. Nous nous sommes alors dirigés vers l’Arc de Triomphe et le haut de l’avenue afin de protéger les manifestants des violences policières en faisant barrage de nos corps, un groupe restant au milieu de la manifestation pour maintenir le campement.

    Plus tard, nous tenions le pavé avenue des Champs-Elysées contre les mercenaires du régime, rejoints par de nombreux militants et sympathisants trentenaires, quadras, quinquagénaires et au-delà ! Nous avons eu l’occasion de déployer nos tentes pendant la soirée.

    A l’issue de ces affrontements, nous comptons enbcore 7 militants en garde à vue...

    Honneur à ceux qui sont dans les geôles de la république, le combat continue !

    Antoine Desonay, Secrétaire Général des Jeunes d’Action Française - AFE


    Manif pour tous, l' Action française en... par AFprod2

    http://www.actionfrancaise.net

  • L'Appel de France Jeunesse Civitas

    "Ô mon Dieu, donnez-nous enfin le chef de guerre, vaillant comme un archange et qui sache prier, pareil aux chevaliers qui sur le mont naguère terrassaient les Anglais. Qu'il soit chef de bataille et chef de prière." 
Charles Péguy
    Mobilisations devant le Sénat contre la loi Taubira
    - Les jeudi 4 et vendredi 5 avril, rdv devant le Sénat, place Pierre Dux / Square Francis Poulenc (face à l'entrée principale du Sénat), dès 19h. Manifestations statiques. Discours suivi de la récitation du chapelet.
    - Les samedi 6 et dimanche 7 avril, rdv Place Paul Claudel (devant Théâtre de l'Odéon) à 15h. Nous marcherons tout autour du Sénat. 
Le samedi 6 avril fera office de rendez-vous national. Des cars s'organisent de province (infos ici)). 
Discours suivi d'un chemin de croix autour du Sénat.
    CIVITAS organisera de tels rassemblements tant que le Sénat discutera de ce projet de loi. Les autres rendez-vous seront communiqués le 7 avril en fonction du calendrier sénatorial.
    En les circonstances particulières que nous connaissons, certains pourraient être tentés de se demander si le temps est bien à la prière. Je conseille à tous de méditer ces mots du Cardinal Pie (discours pour la solennité de la réception des reliques de Saint Emilien) :
    "Mes frères, il y avait à Nantes, ce qui s'y est vu souvent, un évêque homme de foi et homme de courage : le saint chrême, en inondant sa tête et ses mains, n'avait point éteint dans ses veines l'ardeur naturelle de sang breton. Autour de cet évêque nantais, il y avait ce qu'on y trouverait encore, ce qu'on y trouvera toujours, toute une phalange chevaleresque de loyaux chrétiens et de valeureux guerriers. Emilien, c'est le nom de l'évêque, met d'abord son peuple en prière. Mais bientôt il se relève, car sa prière elle-même le pousse à l'action. Quand la patrie est en danger, tout citoyen est soldat. Or, à l'heure solennelle qui venait de sonner, ce qui était menacé, c'était la patrie des âmes en même temps que celle des corps, c'était le règne de Dieu en même temps que le royaume des Francs."
    Tout est dit.
    Si un printemps français doit arriver, ce sera par cette voie.
    Tous au Sénat !
    Alain Escada, 
président de CIVITAS
    www.francejeunessecivitas.com    -   www.civitas-institut.com
    
Réservez également déjà vos places pour le Congrès de la France catholique qui se tiendra les 27 et 28 avril à Paris et qui abordera tous les problèmes qui intéressent l'organisation de la Cité et de la société familiale et professionnelle. Alors que notre société subit avec une violence croissante le choc des forces de la subversion, il est temps de nous organiser pour la suite. Résister, riposter, reconstruire, voilà ce que nous voulons, et nous le voulons de façon franchement catholique et sans compromission !

  • Printemps Français multiplie les fronts contre le gouvernement

    Depuis dimanche, les opérations de harcèlement des représentants du pouvoir se sont multipliées. Le Printemps Français les accompagne. 
    - un collectif d’avocats s’est constitué pour recueillir les plaintes des manifestants victimes de violences policières du dimanche 24 mars : une mère de famille renversée par un car de CRS, volontairement selon les témoins, a déjà porté plainte. D’autres plaintes vont suivre.
    - le groupe des « hemen » a interpellé le Préfet de police de Paris devant ses bureaux de l’Ile de la Cité, torses nus badigeonnés de slogans.
    - Erwan Binet, rapporteur du projet de loi à l’Assemblée, a été accueilli et fêté à l’université de Saint Quentin en Yvelines et Christiane Taubira a reçu le même hommage à Lyon : tous les deux ont dû filer à l’anglaise par peur de la non-violence des manifestants pacifiques…
    - pour sa première journée, le « camping pour tous » du jardin du Luxembourg, devant le Sénat, a rassemblé des dizaines de jeunes, encadrés par une centaine de policiers. Les premières tentes ont été immédiatement démontées par les forces de l’ordre, qui avaient pour consigne d’empêcher l’accès au jardin à la presse. Un pique nique sur le même mode est prévu chaque jour pendant l’examen du texte au Sénat.
    - A Nantes, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant la préfecture pour protester contre les violences policières de ce dimanche à Paris.
    - 6500 manifestants se sont rassemblés devant France Télévision à Paris au moment de l’intervention télévisée de François Hollande du jeudi 28 mars. Face à la police, une rangée de jeunes filles brandissait des fleurs ! Mais elles n’ont pas empêché les forces de l’ordre de brutaliser des manifestants… Le pouvoir a peur !

    Vous aussi, dans toutes les régions, faites-nous part de vos initiatives pour faire reculer le gouvernement et retirer le projet Taubira !

    On en lâche rien !

    http://printempsfrancais.fr/

  • François Hollande et la guerre : Honni soit qui Mali pense !

        Quand un grand ponte de l’establishment doit descendre dans l’arène se colleter avec ses acolytes c’est qu’il y a de l’eau dans l’essence, dit-on par ici. Le citoyen Dominique de Villepin, ex-commis de la ploutocratie de Paris, particulièrement guerrière ces temps-ci, a publiquement pris parti contre l’aventure militaire française au Mali. L’ex-ministre Dominique de Villepin, héritier de l’ère Raffarin, rentier de l’ère Chirac et prostré de l’ère Sarkozy, s’est commis d’un écrit plein de finesse et d’hypocrisie. Son propos, tout de fil blanc cousu, va comme suit: Ne refaites pas les erreurs du passé et apprenez de vos billevesées, bande de demeurés –… Non, la guerre ce n’est pas la France déclame-t-il.
        Tout cela coule de source ma foi. L’impérialisme français arrogant, revanchard et pédant, après avoir été complice dans la destruction de la Serbie, du Kosovo, de l’Afghanistan, de Djibouti, de la Côte d’Ivoire, de la Libye, de la Syrie, de la Somalie, s’attaque aujourd’hui au Mali… pensant probablement que, la proie étant plus démunie, le chacal (ou le Rafale!) en aura vite fini.
        Dominique sait d’expérience l’engrenage de la dépendance à la souffrance (des peuples néo-colonisés) et il le dit d’un air déconfit : « Tirons les leçons de la décennie des guerres perdues, en Afghanistan, en Irak, en Libye. Jamais ces guerres n’ont bâti un État solide et démocratique. Au contraire, elles favorisent les séparatismes, les États faillis, la loi d’airain des milices armées. Jamais ces guerres n’ont permis de venir à bout de terroristes essaimant dans la région. Au contraire, elles légitiment les plus radicaux. Jamais ces guerres n’ont permis la paix régionale. Au contraire, l’intervention occidentale permet à chacun de se défausser de ses responsabilités. Pire encore, ces guerres sont un engrenage. Chacune crée les conditions de la suivante. Elles sont les batailles d’une seule et même guerre qui fait tache d’huile, de l’Irak vers la Libye et la Syrie, de la Libye vers le Mali en inondant le Sahara d’armes de contrebande. Il faut en finir.» (1).
        Que de sagesse ! Notez que monsieur de Villepin ne dit pas que les impérialistes français devraient s’abstenir de s’immiscer dans les affaires intérieures de leurs néo-colonies d’Afrique; en effet, ce n’est pas ce que l’ex-candidat à la candidature suprême préconise. Il dit simplement que l’espionnage, le magouillage, la manipulation des pions dans la région, quelques strapontins et quelques valises diplomatiques bien garnies sont plus payantes que force ni que rage.
        La recette militaire a été essayée sans succès, elle n’a donné que révoltés enragés, destruction des infrastructures, famine chez les futurs esclaves salariés à bientôt exploiter, moins d’affaires, moins de ressources minières à exproprier  et moins de marchés à s’emparer. Pourquoi ne pas tenter la solution toute de diplomatie emberlificotée ?
    Lisez plutôt : «Il faut aussi une dynamique régionale, en mobilisant l’acteur central qu’est l’Algérie et la CEDEAO en faveur d’un plan de stabilisation du Sahel. Il faut enfin une dynamique politique pour négocier en isolant les islamistes en ralliant les Touaregs à une solution raisonnable. (…) Telle est la responsabilité de la France devant l’histoire.» (2). Autrement dit, faire faire la guerre de la «mère patrie» par les soldats des néo-colonies. Africains contre africains pour le bien des métropolitains.
        Les pontifes français sont prompts à charger leur nation des missions du trublion que personne pourtant ne souhaite leur voir assumer. Bien entendu quelques «mécréants» diront que les intérêts de la France au Mali sont plus immédiats, plus sonnants et trébuchants et plus pressants que le ponte ne veut bien l’avouer. Ces éternels palabres africains où le maître doit à la fin, de toute façon, donner de la cravache et du goupillon, ne garantissent nullement que les pillards pourront conclure leur larcin.
         « L’intervention française, baptisée « Opération Serval », du nom d’un félin africain, a été décidée après que les islamistes d’Ansar Edine eurent pris plusieurs positions dans le sud du pays, notamment la région de Komma, et menacé de prendre la capitale Bamako, et donc d’avoir un contrôle total du pays (ce qui aurait placé cette organisation – qui est sous le contrôle dont on ne sait qui dans la région – en position de force pour les négociations de la cession du butin de radiation. NDLR). »
        « Une situation qui posait un problème à la France, non pas pour les raisons «humanitaire» si chères à Bernard Kouchner et autres BHL de ce monde, mais plus vraisemblablement parce que la société Areva, groupe industriel français spécialisé dans les métiers du nucléaire, en particulier l’extraction de minerai d’uranium, bataille depuis plusieurs années pour obtenir l’exploitation de quelques 5,000 tonnes de minerai qui se trouvent à Faléa, une commune de 21 villages et 17,000 habitants, située dans une région isolée à 350 kilomètres de Bamako, capitale du Mali. » (3).
        Ah si tous ces politiciens, ces militaires et ces terroristes-djihadistes à leur solde – le problème avec les mercenaires djihadistes c’est qu’ils se vendent au plus offrant et que comme les soldats ils sont sans foi ni loi – seule l’odeur de l’argent les fait changer de camp; si tous ces gens avaient entendu le chaman du Nord Mali que nous avons interviewé récemment : « Mes frères, déclara le sorcier malien, croyez-vous que le nouveau Président puissant, ce monsieur Hollande de France, tirera leçon des massacres afghan et irakien et syrien et libyen ? Aucunement, et nous les attendons bientôt avec leurs armées et leur équipement de mort, venir engraisser les ploutocrates obséquieux qui tiennent lieu de Président-polichinelle à Bamako notre capitale, entouré de son armée de pacotille en guenille, toujours prête à faire feu sur les paysans maliens, à violer les femmes et à recruter leurs enfants-soldats. »
        Et le vieux marabout de conclure assis dans sa case de l’Azawad envahi : « Que tous ces preux demeurent chez eux parmi les leurs en pleurs et qu’ils laissent le malien palabrer avec le malien, le noir discuter avec le blanc, le Touareg avec le Bambara, le Bobo et le Dogon. Qu’ils laissent le chrétien africain négocier avec le musulman africain et qu’ils nous laissent en paix. Tous ces étrangers ont assez saccagé nos contrées pour ne pas insister et blesser davantage notre fierté. Dites au Président à Paris, fils de colonialistes proscrits, ce monsieur Hollande «socialiste», de ne plus s’en faire : nous Maliens nous saurons régler cette affaire sans détruire la terre-mère qui nous appartient. » (4).

    La France hors du Mali !
    L’Afrique aux Africains !

    Robert Bibeau http://www.esprit-europeen.fr

    Source : http://www.mecanopolis.org/

    Notes :
    (1) Non, la guerre, ce n’est pas la France. 12.01.2013. http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Villepin-Non-la-guerre-ce-n-est-pas-la-France-585627
    (2) Non, la guerre ce n’est pas la France. 12.01.2013. http://www.lejdd.fr/International/Afrique/Actualite/Villepin-Non-la-guerre-ce-n-est-pas-la-France-585627
    (3) Spencer Delane. L’intervention militaire française au Mali. Mécanopolis. 13.01.2013. http://www.mecanopolis.org/?p=26739
    (4) Légende du nouvel an au Mali 5.01.2013. http://www.partisadi.net/2013/01/legende-du-nouvel-an-au-mali/

  • La rage socialiste et la colère héroïque du ventre français

    Donnez-moi une livre de chair

    William S.

    Comme je le disais récemment, il ne faut pas compter sur le social, sur le sozial, comme disait Céline, pour motiver les foules. Les peuples se font tondre partout et ils ne réagissent plus. La dette publique fabriquée par les Shylock de Chypre et de Bruxelles, de Wall Street et d’ailleurs hypnotise le public mais ne l’éclaire pas. Le fait que Christine Lagarde (JMLP se demandait si elle est Française, peut-on savoir ?), dont le français n’est pas sa langue de travail (ce qui explique qu’elle s’exprime aussi mal dans sa langue maternelle à l’Assemblée) passe pour un grand ministre après avoir augmenté notre dette de 500 milliards et fait réduire la part de la France de 6 à 3,6 % de la production industrielle mondiale (en cinq ans !) devrait nous éclairer à ce propos. Et dans le cas de Lagarde comme dans celui des socialistes en guerre un peu partout dans le tiers-monde, surtout ici, il n’y a pas que l’incompétence qui soit en cause. Il y a aussi une mauvaise volonté mondialiste évidente, une volonté de mal faire et de nuire à son peuple, ce qui est la garantie d’un pouvoir moderne, libéré, libérateur, etc. Nous verrons lorsque l’euro s’écroulera et qu’on aura la satisfaction de voir les forces vives, pardon, les capitaux se réfugier comme par enchantement à Wall Street et que nous devrons nous battre dans la rue pour avoir du dollar, pourtant une monnaie aussi zombie que le président post-historique des Etats-Unis aux abois...

    La caste mondialisée assise sur ses jets privés et ses femmes de ménage, ses tableaux de maître et ses villas aux îles Moustique, en veut à nos libertés et à notre argent, ce qui va souvent avec. C’est dommage mais c’est comme ça, lisez l’Evangile : « Celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et possédons son héritage. » (Matt.,21,38)

    Le social se tait mais la vie bouge encore et les têtards frétillent, malgré le clonage et les technobiologies, le transhumain, le recyclage des génomes et la fabrique à la chaîne MTV des monstres idiots-visuels. On a donc un million et demi de personnes qui viennent s’agiter joyeusement pour la vie dans la rue et la police socialiste, aux ordres comme toujours, asperge de gaz les femmes et les enfants d’abord, se sent menacée, voit poindre un six février 36, pardon 34, au-dessous. Aux ordres du Bilderbergs dont il est un familier, l’actuel ministre de l’Intérieur n’hésitera pas. Sous le petit-bourgeois et rond-de-cuir tout heureux de bouffer à la table de Rockefeller sommeillera toujours le bourreau républicain en quête de vendéens à écharper.

    J’ai fait référence à la livre de chair d’une pièce célèbre, qui permet justement de jouer à la fois, grâce à sa polysémie, sur l’obsession abortive de l’époque et le besoin effarant de la dette (du péché, donc, debout) pour terroriser les populations et le maintenir sous l’éteignoir. Car au final quand on nous prend trop d’argent, c’est toujours de la chair et du sang. Ici non plus Léon Bloy ne s’était pas trompé : l’argent c’est le sang du pauvre. Et on plumera le pauvre et le moyen bien plus que Depardieu ou bien Arnault, de cela on peut être assuré. On a bien vite tourné, et ce n’est pas un hasard, l’épisode malencontreux des 75 %. Et les petits épargnants transformés en oligarques à partir de cent mille euros à Chypre ne seront pas épargnés. La nouvelle garde stalinienne d’un mondialisme démonique et pandémique criera partout au koulak. Et l’on nous ruinera pour sauver leur euro.

    Tant que les gens se croiront coupables, on les tiendra : c’est l’unique truc que la société techno-libertaire et néo-satanique a pu retirer de la religion, cette idée de la culpabilité invisible, immatérielle, omniprésente. On a tort de fumer, de boire et de manger, on a tort d’avoir un passé, un présent, un futur, on est raciste, on est sexiste, on est bon pour la "cage aux phobes" et les poubelles de l’histoire, etc.

    Tant que les Français ne comprendront pas que la dette n’est pas liée à leur santé, à leur âge, à leur vie quotidienne, à leurs excès en somme (vous nous coûtez trop cher, vous êtes de trop sur cette terre, heureusement que l’immigré remboursera vos dettes, d’ailleurs laissez-lui votre place) mais aux banques qui l’ont fabriquée ex nihilo à partir de la loi Pompidou de 74 et de la crise de 2007 (Michel Rocard l’a avoué en ricanant dans une interview incroyable), ils ne se révolteront pas. Mais pour la famille c’est différent.

    La France s’est fâchée avec la famille après la Révolution, et la famille est revenue après la Libération. Un beau symbole ! La famille c’est l’exception française en quelque sorte, avec les indices de fécondité les meilleurs d’Europe, les bébés anti-déprime de la presse féminine et les photos devant le château familial loué pour l’occasion à la belle saison. Ici le cirque monstrueux des médias qui repose aussi sur la criminalisation de tout contrevenant ne marche pas. Les journalistes qui ont fait élire le pouvoir en place avec les islamistes et les minorités raciales et sexuelles qui s’éclatent comme disait Philippe Muray avant de mourir, pourront hurler après la France moisie ringarde vieillie etc., ils ne pourront pas empêcher une marée humaine venue des entrailles du pays de se révolter. Le ventre a son héroïsme a dit Victor Hugo. Ce n’est pas la première fois que les femmes montent sur les barricades, on dit même que c’est un symbole médiéval, la révolte des femmes.

    Les socialistes doivent encore durer cinq ans. Cela va être long. Cela va être très, très long ! S’en rendent-ils compte seulement ? Plus personne ne veut d’eux, cela va être long, pire encore qu’en 81-82 et on a vu comme ils ont fini en 2002. Leur nullité prend des proportions eschatologiques. Leur rage va se muer en dépression, répression, en provocations (attendez-y vous), en tyrannie médiatique et autres, même si la volonté du peuple gronde. Quand ils utiliseront contre les Français une partie de la police conditionnée et lessivée, et notre armée privatisée et chargée des sales boulots de l’OTAN et des "agences", nous pourrons leur rappeler cette phrase d’un film célèbre : nous ne sommes pas des indiens, vous ne pouvez pas tous nous tuer. Et il nous faudra alors sortir de l’abysse de la BCE de Goldman taxes, et de notre réserve, fédérale, ou pas.

    On verra : ils finiront peut-être par réveiller l’Histoire, à force de vilenies, les socialistes et leurs commanditaires. Face à la rage écumante de l’élite la colère du peuple gronde.

    Le ventre aussi a son héroïsme

    Victor Hugo

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • Fraude fiscale: « l’extension du tabou sur la finance fantôme »

    Était-il louable de maintenir en fonction le ministre du Budget, en dehors même du principe légitime de la présomption d’innocence, alors que ce dernier, tout en en affirmant dans ces discours officiels qu’il entendait faire cracher les mauvais payeurs et que les Français devaient se serrer la ceinture,   était accusé par le site  Mediapart  depuis plusieurs mois de détenir des comptes bancaires à l’étranger afin de s’y livrer à du « blanchiment de fraude fiscale » ?  Cette question le chef de l’Etat et son Premier ministre auraient été inspirés de se la poser il y déjà bien longtemps, avant l’ouverture d’une enquête par  le parquet de Paris cette semaine, bref, avant qu’ils  décident  de se priver le 19 mars des services de Jérôme Cahuzac. D’autant que cette mise à pied tardive accrédite de facto toutes les mauvaises rumeurs,  voire les convictions des journalistes ayant mené les investigations qu’ils estiment accablantes pour l’ex ministre du Budget, car apportant la preuve que ce dernier aurait menti.

     Autre question centrale, le  gouvernement savait-il depuis un mois et demi que le ministre du budget détenait comme Mediapart l’affirme et comme M. Cahuzac le dément formellement, ses fameux  comptes bancaires dits « offshore » à Singapour et en Suisse ?  C’est en effet à cette date que le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a refusé de rendre public la réponse des autorités  helvétiques à sa demande de précisions sur la réalité de la possession par  son  ami et  collègue socialiste de ce compte suisse…

     Nous le savons, le gouvernement  cherche de l’argent…principalement  dans la poche des classes moyennes qui n’en  peuvent, plutôt que de s’attaquer réellement à la fraude sociale qui coûte à l’Etat et partant,  aux contribuables, plusieurs dizaines de milliards d’euros; plutôt que d’en finir avec la folle politique d’immigration de peuplement  (73 milliards d’euros pris chaque année dans la poche des Français). Pour ne rien dire des gras et gros  fromages républicains, divers  et variés, servant à  caser et nourrir  les copains, les élus, les associations amies,  à Paris comme en province…

     Mais pour en revenir à la fraude fiscale proprement dite, les croisades verbales initiées en leur temps par le PS, et notamment en s’en souvient par  Arnaud Montebourg, alors député,  contre les paradis fiscaux,  ne sont plus guère  d’actualité depuis l’arrivée de M Hollande à l’Elysée qui là aussi, met ses pas dans ceux de Nicolas Sarkozy. Il est urgent de ne rien faire et vive la sociale !

     Grand reporter à La Croix , Antoine Peillon a publié au Seuil il ya  tout juste un an  une enquête remarquable,  « Ces 600 milliards  qui manquent à la France » consacrée à se sujet. Dans son livre, il s’arrête longuement sur l’affaire Bettencourt et  principalement  sur  la manière dont la banque suisse UBS jouerait  « un rôle leader  dans l’évasion fiscale en France » des (très) grosses fortunes… avec une impunité qui laisse songeur.

     M. Peillon  tire la sonnette d’alarme sur des pratiques qui ont de lourdes conséquences pour tous les Européens.

     « Pour les spécialistes, affirme-t-il,  l’évasion fiscale pèse très lourd sur les finances publiques : les avoirs dissimulés au fisc français sont presque de l’ordre de toute la recette fiscale annuelle du pays. Ils représentent même presque cinq fois le produit de l’impôt sur le revenu en 2010. » « La recette fiscale totale (recettes nettes du budget général) de la France en 2010, est de 267,2 milliards d’euros. Celle de l’impôt sur le revenu est de 54, 7 milliards d’euros, toujours en 2010 »

     « Or les avoirs français placés sur des comptes non  déclarés en Suisse ne dorment pas (…), ils produisent de substantiels dividendes, grâce à leur placement presque systématique dans des fonds d’investissements  domicilies principalement au Luxembourg. »

     « Cette masse considérable d’avoirs et de dividendes  non déclarés, qui avoisine 10% de la richesse privée des nations européennes, fausse lourdement les comptes internationaux de toute la zone euro. « Selon  le Boston Consulting Group »et le très jeune économiste parisien  « Gabriel Zucman (prix de la fondation Eni Enrico Mattei en 2011),  en 2010, pas moins de 2275 milliards d’euros n’entrent pas ainsi dans les comptes de l’Europe, ce qui génère des distorsions importantes dans les statistiques mondiales et dégrade  gravement la qualité des politiques économiques de l’Union européenne et des Etats ».

      M. Zicman dénonce le fait que « pour l’Europe, cela produit l’idée absurde que cette région est pauvre, endettée vis-à-vis de pays émergents comme la Chine, alors qu’elle est encore la plus riche de la planète ! Si la richesse manquante, revenait à sa source on améliorerait beaucoup l’impôt et cela contribuerait à résoudre de façon substantielle les problèmes de financements publics. Cela fait partie des solutions à la fameuse dette publique ! »

      Il  évoque ainsi  « le rapport  annuel sur la corruption dans le monde  publié par l’association Transparency International (le 1er décembre 2011),  (qui) estimait que les difficultés économiques de la zone euro sont  en partie liées à l’incapacité de pouvoirs publics à lutter contre la corruption et l’évasion fiscale qui comptent  parmi les causes principales de la crise. »

     Même s’il s’agit de relativiser ce jugement en ce que la zone euro nous apparaît plus largement et pour  bien  d’autres raisons  comme une zone économique non viable,  l’auteur n’utilise pas la langue de  bois pour souligner pus largement  les pratiques des partis dits de gouvernement.

     « Le gouvernement  expliquait-il, évite la cruelle épreuve du contrôle fiscal et, pis encore, d’enquêtes plus poussées sur d’éventuels compte offshore à celles et ceux qui paient, en liquide si possible, leur cotisation au parti politique  qui à l’heur d’être au pouvoir. (…) ».

     « Cette sorte d’immunité, éventuellement couverte par le secret défense, s’est progressivement révélée si constante, si puissante, voire si risquée à dévoiler que j’en arrivais parfois à douter que je vivais dans une République digne de ce nom. Au profit de qui ? Oui, à qui profite l’évasion fiscale, en France ? A qui profitent les 590 milliards d’euros d’avoir placés à l’abri du fisc, en Suisse, au Luxembourg, à Singapour, dans les îles Caïmans et autres paradis fiscaux, et les au moins 30 milliards d’euros qui manquent, en conséquence, chaque année, aux finances publiques ?  Au-delà même de ces « Français fortunés qui utilisent quelque 150 000 comptes non déclarés en Suisse selon le ministère de  l’Economie et des Finances (…). »

     « Ce sont les mêmes qui, pourtant,  poursuit-il, ont vu aussi leur charge fiscale allégée de 77, 7 milliards d’euros entre 2000 et 2010, du fait de la réduction de l’impôt sur le revenu (selon le rapport d’information du député UMP Gilles Carrez du 30 juin 2010) pour les plus hautes tranches, l’évaporation de l’impôt sur la solidarité sur la fortune (environ 2 milliards d’euros de manque à gagner pour les finances publiques en année pleine à partir de 2012), la mise en œuvre du fameux  bouclier fiscal  après 2007 (plus de 600 millions d’euros soustraits au fisc chaque année), la réduction des droits de succession et de donation (quelques 2, 3 milliards d’euros chaque année) ; Sur la base de calculs peu contestables, le journaliste Samuel Laurent a même estimé à 71 milliards d’euros les cadeaux fiscaux du quinquennat de Nicolas Sarkozy.»

     Si l’on peut tout à  fait  juger comme Bruno Gollnisch  qu’une fiscalité écrasante (confiscatoire), trop lourde, génère de nombreux effets pervers et s’avère au final contre-productive, comment ne pas être d’accord avec Antoine Peillon quand il relève, qu’au-delà même de la question du poids de l’imposition, «c’est surtout l’immunité judiciaire presque totale dont bénéficient les évadés fiscaux  de haut vol qui pose la plus grave question.»

     « Lors des G20 les appels rituels à la rigueur budgétaire, à la réduction de la dette et…à la liquidation des paradis fiscaux » sont de mise. « Mais chaque fois j’ai constaté que la diplomatie imposait, in fine, l’extension du tabou sur la finance fantôme.»

     «Ainsi, à la veille du G 20 de Londres, par exemple, Jersey, Guernesey et l’île de Man disparaissaient, comme par enchantement, de la  liste grise  des territoires fiscalement « non coopératifs » établie par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ; de même depuis 2010 (…) l’organisation internationale Tax Justice Network s’étonnaient que le Liechtenstein, le Luxembourg, la Suisse, l’Etat américain du Delaware ou la City de Londres ne figurent plus dans les listes noires ou grises de l’OCDE, alors que ce réseau d’associations indéniablement compétent en matière de paradis fiscaux considère toujours ces pays comme des centres offshore (entités juridiques créées dans un autre pays que celui où se déroule l’activité génératrice d’une richesse, afin d’optimiser la fiscalité ou la gestion financière de ces capitaux)  toxiques ».

     « De même,  le Comité catholique contre la faim et le développement-Terre solidaire (CCFD) dénonce  (…) l’impact humanitaire dramatique de l’évasion fiscale qui prive, selon cette association, les pays en voie de développement de 600 à 800 milliards d’euros,  soit près de dix fois l’aide  au développement octroyés par l’ensemble des pays riches »…

     « La lecture du mémoire Gabriel Zucman m’a convaincu écrit encore  Antoine Peillon, que la fraude et l’évasion fiscales sont un facteur majeur de la crise économique du monde ». « Il y était  démontré, scientifiquement, que 8% de la richesse financière des ménages du monde entier sont détenus dans des paradis fiscaux (soit 6000 milliards d’euros en 2011))  et qu’ « un tiers de cette richesse mondiale manquante est géré en Suisse.»

     Facteur majeur peut être, principal certainement pas.  Mais cette enquête révèle au plus haut point les duplicités de ce  monde de la finance internationale et mondialisée, qui au-delà des cas particuliers traités ici, constate le président de l’AEMN,  asservit les peuples et les nations. Et ce  sans que les partis euromondialistes au pouvoir ne combattent vraiment, et pour cause, ce Système qui les protège et les nourrit si bien…

    http://fr.aemn.eu

  • La signification occulte de la faucille et du marteau

    faucille-marteau

    La faucille et le marteau sont des symboles maçonniques présents dans le « tableau de loge » dès le premier degré d’initiation, celui d’Apprenti.

    La lecture au niveau initiatique est très différente de celle au niveau exotérique qui évoque un hymne à la construction sociale et au travail des ouvriers et des paysans.

    Le marteau est un instrument qui, métaphoriquement, aide le maçon à construire le Temple [de Salomon] – le Grand Œuvre – en même temps que d’autres outils comme l’équerre, le compas, le fil à plomb et la truelle ; il symbolise le pouvoir, la force, l’impérialisme, avec la même signification que le poing fermé.

    La faucille, par contre, est l’emblème de la philosophie, entendue comme succédané absolu de la religion, c’est-à-dire la gnose des initiés.

    L’ensemble est conforme à un programme : le Pouvoir (Haute Finance [juive]) fondé sur la gnose de la Contre-Eglise [maçonnique] pour le Gouvernement Mondial de l’Humanité.

    Epiphanius – Maçonnerie et sociétés secrètes (2005)

    Source : Bibliothèque de combat

    http://cmick23r.wordpress.com/