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magouille et compagnie - Page 1650

  • Entre cabinet noir et pouvoir de l'ombre - Journal du vendredi 24 mars 2017

  • Front National - Marion explose Christian Estrosie [20/03/2017]

  • « Dans les banlieues, cessons de reculer »

    Malika Sorel-Sutter, essayiste. Ancien membre du Collège du Haut Conseil à l’Intégration. Ingénieur de l’Ecole Polytechnique d’Alger. Troisième cycle de gestion de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris (Major de promotion).

    FIGAROVOX – Après le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois, des émeutes urbaines ont éclaté en Seine-Saint-Denis. Dans quelle mesure peut-on dire que cette dégradation du climat sécuritaire est l’illustration d’une crise sociale et politique ?

    Ce qui est frappant, c’est le climat d’hystérie qui s’empare de plus en plus souvent de notre société. Chacun, ou presque, a son mot à dire sur ce qui s’est produit et voudrait imposer aux enquêteurs et même à la Justice la qualification des faits ainsi que la sentence. Les juges sont placés sous une pression inacceptable dans une démocratie.


    Alors sommes-nous dans la traduction d’une crise sociale et politique ? Une crise politique, assurément car c’est bien l’ordre établi et tous ceux qui l’incarnent de près ou de loin qui se trouvent un jour ou l’autre contestés, et parfois placés dans l’incapacité d’exercer leur mission. Des guet-apens sont tendus à des pompiers. Des policiers tombent dans des embuscades ou sont attaqués car leur surveillance dérange. Un nombre croissant d’enseignants refusent d’exercer leur mission en certains lieux. De même en va-t-il pour des médecins et bien d’autres professions.

    Quant à la crise sociale, tout dépend de ce que vous mettez dans le terme “social. Si vous l’entendez au sens qui a cours depuis le début des années quatre-vingt, alors non, nous ne sommes pas dans la simple traduction d’une crise sociale. Le problème est beaucoup plus profond, et surtout multidimensionnel. L’État, qu’il ait été piloté par la droite ou par la gauche, a consenti de lourdes dépenses dont le contenu n’a pas été suffisamment porté à la connaissance de l’opinion publique. L’État devrait communiquer davantage afin que l’on cesse de l’accuser de n’avoir pas assez investi. Ces accusations répétées – de toutes parts – nourrissent le ressentiment et parfois même la haine à l’égard des institutions et de leurs représentants.

    N’y a-t-il pas aussi une dimension culturelle voire religieuse à cette crise des banlieues ?

    C’était le cas en 2005. Pourtant les médias ont persisté à répéter que tout ce qui se produisait était lié à la mort effroyable des deux jeunes dans un transformateur. Gilles Kepel a mis en évidence que l’embrasement des banlieues avait eu pour origine le lancement non intentionnel d’une grenade à proximité d’un lieu qui présentait l’aspect extérieur d’un entrepôt. Les policiers ignoraient que ce bâtiment était utilisé comme lieu de culte. Sur place, l’information a été aussitôt propagée que la mosquée avait été visée délibérément, et qu’il s’agissait d’une attaque de l’État contre l’islam et les musulmans. Il convient de s’interroger sur les groupes de pression et d’influence qui trouvent intérêt à diviser la société selon la croyance, l’ethnie ou la “race”.
    Il est prématuré de tirer des conclusions sur ce qui se produit aujourd’hui et qui se propage à travers un nombre croissant de territoires. Nous sommes en présence d’une population sous le choc de ce qui vient d’arriver et qui se retrouve très vraisemblablement instrumentalisée. Il appartient à nos services de renseignement d’identifier au plus vite quelles sont les forces qui s’activent en sous-main et qui ont intérêt à ce que la police ne puisse plus pénétrer certains quartiers, ou même que la situation échappe à tout contrôle.

    Peut-on comparer la situation actuelle aux émeutes de banlieue en 2005 ?

    Depuis 2005, la situation s’est fortement dégradée. Le niveau de violence a considérablement augmenté. Cela était prévisible puisque le fond du sujet n’a jamais été véritablement abordé. On a persisté dans le déni du réel et dans la manipulation des masses. Pourtant, comme le montrent ses propos consignés dans Un président ne devrait pas dire ça, François Hollande n’ignore rien de la gravité de la situation. Évoquant la marche pour Charlie, il fait état de “ces trois France qui semblent parfaitement irréconciliables” et s’interroge : “comment on peut éviter la partition ? … Car c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition”. En 2005, il n’aurait pas employé le terme de “partition” qui est extrêmement lourd. Quel est le bilan de François Hollande dans ce registre ? C’est celui de sa tentative de refondation des politiques d’intégration, que j’ai contribué à torpiller car elle menait tout droit à la disparition à terme de l’identité française. Nul n’a le droit de créer les conditions de l’enterrement de l’identité du peuple français. Chaque peuple a droit au respect de son identité, a fortiori sur son propre territoire. J’ai eu l’occasion d’analyser longuement les différents rapports pour Le Figaro.

    Malheureusement, les choses n’en sont pas restées là, puisque nous avons eu droit ensuite à un certain nombre de réformes scolaires ainsi qu’à l’adoption de la loi “Égalité et Citoyenneté” qui partent toujours de la même approche et qui recèlent un degré non négligeable de toxicité pour notre avenir à tous. Et l’on en arrive à présent à ce qu’un postulant à la fonction suprême ose asséner qu’ «il n’y a pas de culture française» !

    Comment jugez-vous la réaction des autorités politiques à ce nouvel accès de violence ?

    Il y a eu de bonnes et de mauvaises réactions. Lorsqu’une enquête est en cours, on ne doit pas tenter d’interférer. Chacun se doit de laisser la Justice suivre son cours. Aussi, la visite du président de la République à l’hôpital n’aurait pas dû se produire car non seulement elle jette du sel sur les plaies, mais elle est de surcroît perçue comme un parti pris. Il avait lui-même reproché au président Nicolas Sarkozy de réagir trop souvent, et lui, que fait-il ? Ensuite, certains politiques de premier plan se sont mis à relayer l’appel au calme lancé par la famille. On croit rêver ! Ce faisant, le politique se démet lui-même de son autorité.

    Autre point : qu’une première manifestation ait été autorisée, car il est naturel que des citoyens éprouvent le besoin de marcher ensemble, on peut le comprendre. Mais nous n’en sommes plus là. D’autant que nous sommes en état d’urgence. Comment expliquer que le pouvoir expose ainsi son incapacité à faire appliquer la loi ? C’est préjudiciable pour tous, car toute faiblesse de l’État peut être interprétée comme une invitation à défier encore davantage les institutions. Or, la population a besoin d’être protégée. La sécurité est le premier des besoins.
    Le refus réitéré par le gouvernement de la délivrance d’un récépissé de contrôle d’identité est une très bonne décision. Cette demande part du principe que nos policiers sont suspects. Cette mise en cause récurrente de la police nationale est catastrophique. Il ne faut pas venir ensuite s’étonner de la dégradation de la situation de la sécurité en France.

    Que faire ?

    Cesser de démissionner et de reculer en pensant que c’est la meilleure façon d’acheter la paix. Nous le voyons, c’est l’inverse qui se produit. Il faut retrouver le chemin de la raison. En revenir au traitement des individus, et des individus seuls. Considérer chaque être humain sur la base de ce qu’il est en tant qu’être humain, et donc tourner le dos à l’approche communautaire qui pourrait conduire à terme à la partition évoquée par le Président François Hollande. Travailler à retisser le lien de confiance entre notre société, l’école et le corps enseignant. Le chantier est exigeant, mais il est décisif pour l’avenir de notre société. Beaucoup peut encore être fait dans ce domaine. L’espoir est de mise. Responsabiliser les parents, mais aussi les accompagner dans leur mission car l’éducation n’est pas toujours tâche aisée, loin s’en faut ! Dans mes écrits, j’émets un grand nombre de propositions et recommandations. Simplement, il faut être bien conscient que rien ne sera possible sans prendre en compte le fait que la France n’est plus en capacité d’accueillir de nouveaux flux migratoires. Et ce n’est pas qu’une simple question d’ordre socio-économique.

    Malika Sorel-Sutter Paru sur Figarovox, 14 février 2017

    Source : Magistro.fr

    https://www.polemia.com/dans-les-banlieues-cessons-de-reculer/

  • Vers un coup d’Etat oligarchique en France ?

    On s’achemine vers un événement pas très rassurant. Le système est devenu tyrannique et voudrait coffrer les gens qui ne lisent pas Le Monde. Le trio satanique OTAN-BCE-Bruxelles veut imposer son Macron comme hier son Juppé. Candidat du triangle magique Rothschild-Drahi-Soros, le vendeur d’Alstom est l’enclume rêvée où le marteau du capital mondialisé aplatira ce qui reste de France libre.

    La nouvelle caste cruelle qui se met en place sous le label d’européen ou de libéral-libertaire n’a plus peur des obstacles.

    Guy Debord :

    « Il faut conclure qu’une relève est imminente et inéluctable dans la caste cooptée qui gère la domination, et notamment dirige la protection de cette domination. En une telle matière, la nouveauté, bien sûr, ne sera jamais exposée sur la scène du spectacle. Elle apparaît seulement comme la foudre, qu’on ne reconnaît qu’à ses coups. Cette relève, qui va décisivement parachever l’œuvre des temps spectaculaires, s’opère discrètement, et quoique concernant des gens déjà installés tous dans la sphère même du pouvoir, conspirativement. Elle sélectionnera ceux qui y prendront part sur cette exigence principale : qu’ils sachent clairement de quels obstacles ils sont délivrés, et de quoi ils sont capables. »

    Les obstacles dont on est délivrés, ce sont clairement les élections.

    Il y a d’un côté le candidat de l’oligarchie. Celle-ci rétribue bien les traîtres et les sadiques qui organisent la division, l’invasion et la guerre pour tous – sauf pour la bourse et pour l’élite. Voyez Rasmussen (Otan) ou Barroso (Bruxelles) qui ont fini à deux millions de dollars par an chez Goldman Sachs. Ces sommes d’ailleurs sont des gouttes d’eau dans l’océan de dettes et de liquidités. Le reptilien Draghi vient de Goldman Sachs comme on sait ; après avoir ruiné son pays l’Italie, Mario se prépare à anéantir l’épargne européenne.

    De l’autre côté, il y a la candidature populaire. Le candidat populiste est celui insulté qui plaît au peuple : Poutine en Russie, Trump en Amérique, Marine ou Fillon en France. Fillon a déplu parce qu’il incarne un légitimisme paisible façon Charles X, la russophilie abhorrée, une réalité familiale (cinq enfants – les couples fantômes les excitent plus) et un catholicisme qui les rend fous, à gauche comme à Bruxelles. Marine incarne ce que l’on sait, une rage vieille de trente ans, et on se doute que la conjugaison de ces deux forces destinées à se battre pourrait dynamiter cet affreux système orwellien de guerre eurasienne et de terreur médiatique. Si seulement on pouvait avoir droit à un ticket comme on dit en Amérique Fillon-Marine !

    Guy Debord ajoutait (nous étions en 1988, en plein triomphe du mitterrandisme et de son obscène culte idolâtrique) :

    « À ce résultat, on mesurera, plutôt que le bonheur général, la force redoutable des réseaux de la tyrannie. Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’on fait croire encore, dans quelques pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisée à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien. »

    Justement on ne peut plus mentir. Plein de gens qui n’avaient pas accès à une information dégagée des ordres et contraintes de la caste dirigeante ont pu, grâce à Internet, se faire une idée plus nette de ceux qui la dirigent, et voter pour Donald Trump – quelle que soit sa maladresse, mais ce n’est pas la question, puisqu’ils veulent toujours lui faire la peau.

    Le temps heureux de la désinformation facile est terminé, malgré les orientations de Google et Facebook.

    Notre théorie de la vérification peut enfin calculer leur pratique de la conspiration. Aujourd’hui on peut apprendre et cela les rends fous. L’Otan organise sa chasse aux sorcières et se retrouve en guerre contre ceux qui s’informent au lieu de bêler méchamment. Le renforcement de l’Otan montre le tournant fasciste européen, la volonté de cette oligarchie de se défendre même militairement contre la protestation. Son utilisation est aussi intérieure qu’antirusse.

    En attendant, préparez-vous à des heures chaudes. La France de souche et bien élevée, comme dit la journaliste chrétienne Gabrielle Cluzel, n’était plus habituée à trop bouger. Elle se laissait marcher sur les pieds – et demandait pardon encore !

    Par contre la France des banques et des voyous (Chatelet), des discothèques et des bureaucrates, des nuits debout et des attentats rentables, est devenue folle et violente, et ne veut plus reculer. Voyez ce qui s’est passé en Ukraine. La violence, la mort, la guerre, le début de la guerre mondiale avec le coup d’Etat de la place Maidan filmé par les drones de CNN. Ne croyez pas que cela ne vous arrivera pas. Après le ricanement, ils essaieront la tuerie.

    Quant à ce système je lui conseille de se tempérer. Il s’en prend en ce moment à trop de gens à la fois.

    Bibliographie

    • Bonnal – Mitterrand le grand initié (disponible ici)
    • Chatelet – Vivre et penser comme des porcs
    • Debord – Commentaires sur la Société du Spectacle
    • Estulin – Les Bilderbergs

    http://www.voxnr.com/8799/vers-un-coup-detat-oligarchique-en-france

  • Terrorisme musulman : l’irresponsabilité politique de Macron

    Dans le numéro 41 de sa revue de propagande Al Masra, Al-Qaïda dans la péninsule arabique évoque la prise de position d’Emmanuel Macron sur la colonisation“crime contre l’humanité”. Christophe Billan, le président de Sens commun, réagit dans Valeurs Actuelles :

    6a00d83451619c69e201b8d26dbf15970c-250wi.png"Cet organe de propagande se contente de rapporter les faits évoquant le profil et les propos d’Emmanuel Macron ainsi que ceux de François Fillon du reste. Toutefois, cette évocation met en lumière deux points fondamentaux : l’irresponsabilité politique de Macron et ses véritables motivations. Irresponsabilité car l’outrance de ses propos entretient des fantasmes qui contribuent d’une part à fragiliser l’unité du pays d’autre part à mettre en danger nos ressortissants et nos intérêts. Irresponsabilité également car les perpétuelles contorsions démagogiques du leader « d’en marche » atteignent aujourd’hui un paroxysme en alimentant une propagande terroriste qui menace la France mais aussi la stabilité des pays arabes. Irresponsabilité enfin parce que l’histoire est une discipline sérieuse. La colonisation est un processus complexe qui recouvre des réalités non homogènes.

    Mettre sur un même plan l’action du Maréchal Lyautey au Maroc et les crimes de la shoah est immoral. Faire référence à un projet génocidaire sans considérer l’évolution démographique des pays du Maghreb durant cette période est indécent. Cette absurdité révoltante transparait aujourd’hui dans un organe de propagande terroriste qui pointe du reste la véritable motivation d’Emmanuel Macron : la présence en France d’une communauté d’origine algérienne estimée à plus d’un million d’individus.

    Ce clientélisme électoral fondé sur des caricatures est simplement abject. Sa démagogie devient propagande et j’observe qu’elle alimente celle des terroristes qui menacent notre pays. Macron c’est un peu le portrait de Dorian Gray : au-delà des apparences, on perçoit peu à peu son vrai visage et il est inquiétant. [...]

    Lors de son discours à Berlin, Emmanuel Macron a félicité Mme Merkel pour son courage. Il estimait en effet que l’accueil d’un million de migrants était une véritable « aubaine économique ». Ce déni de réalité au profit de considérations économiques étroites, parfaitement résumées par Christophe Guilluy, pose un vrai problème pour l’avenir. On voit apparaitre progressivement le libéralisme hors sol de Macron qui repose sur l’émergence d’un marché global toujours plus dérégulé. Cette vision considère les Etats, les peuples et la politique comme des vestiges encombrants. [...]

    [S]a tribune dans le Figaro met en lumières les contours d’une société qui fait froid dans le dos. Il y assume désormais la notion de « multiculturalisme » et très vite il revendiquera celle de « communautarisme ». Une fois encore Macron s’inscrit dans une logique de séduction destinée à abuser les Français. Il faut être très clair avec les termes employés. Le multiculturalisme dont il se réclame ce n’est pas l’unité dans la diversité mais l’agrégation de communautés repliées sur leurs avantages et leur identité dans un espace donné. Ce processus est en total contradiction avec les notions de Peuples et de Nation. La nation parvient, au terme d’un processus historique de plusieurs siècles, à fédérer des singularités autour de principes assumés et d’une vision commune. Le multiculturalisme qu’Emmanuel Macron appelle de ses vœux est une déconstruction de notre héritage et un véritable danger pour l’avenir puisque l’unité dans la diversité devient impossible.

    Le repli d’une communauté sur ses avantages la conduit inexorablement à considérer les autres groupes comme un concurrent voire comme un adversaire. L’Etat s’épuise alors à réguler des intérêts toujours plus contradictoires. Voilà à la fois la réalité et l’impasse du multiculturalisme vanté par certains. J’observe d’ailleurs que Thierry Tuot, le conseiller d’Etat à l’origine du rapport sur une nouvelle intégration, qui assume pleinement les contours d’une société bâtie sur le communautarisme, évolue dans le premier cercle d’Emmanuel Macron. En 2012, Terra Nova conseillait à la gauche de remplacer son socle électoral populaire par le vote communautaire. Son directeur est également un proche d’Emmanuel Macron. Nous sommes loin de la rupture annoncée mais bien dans une continuité délétère avec le quinquennat en cours. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Stoppons Macron ! #07 Gabriel Robin sur l'ISF

  • Lycéens français blessés : qu’attendait le ministre de l’Éducation pour agir ?

    Ce qui est arrivé ce 22 mars à Londres aux jeunes de Concarneau révèle, une fois de plus, un nouveau pan de l’irresponsabilité de nos gouvernants.

    Il y eut Paris en janvier et novembre 2015, Bruxelles en mars 2016, Berlin en décembre dernier et, hier, Londres.

    Les cibles des attaques terroristes sont claires : les capitales européennes, les centres historiques.

    Si des touristes particuliers prennent leurs responsabilités en choisissant de visiter le Louvre, les marchés de Noël berlinois ou Westminster, il n’en va pas de même quand il s’agit de voyages scolaires. À ce niveau, les responsabilités s’empilent : professeurs organisateurs, chefs d’établissement, recteurs et, au sommet de la pyramide, ministre de l’Éducation nationale.

    Dans l’état d’alerte terroriste que connaît actuellement le monde occidental, et particulièrement l’Europe, ce ministère qui aime se défausser sur ses agents serait bien inspiré de se ressaisir enfin et d’interdire les séjours ou voyages dans les capitales et les centres historiques.

    Après Bruxelles, Mme Vallaud-Belkacem avait bruyamment interdit ou suspendu les voyages « en Belgique ». Mesure ponctuelle, médiatisée à outrance. Mais rien sur le long terme. Rien sur les autres destinations.

    Était-il si difficile de reconnaître que ce n’était pas que la Belgique qui était visée ?

    Au niveau local, de nombreux professeurs, en accord avec leurs chefs d’établissement, ont décidé d’être plus responsables que leur ministre en suspendant les sorties qu’ils organisaient habituellement à Londres, Rome ou Berlin. Quelques élèves ou parents protestent, mais il suffit de leur expliquer que c’est par principe de précaution, pour protéger leurs enfants. Ils comprennent très bien.

    Ce qui est arrivé ce 22 mars à Londres aux jeunes de Concarneau révèle, une fois de plus, un nouveau pan de l’irresponsabilité de nos gouvernants. Non seulement incapables d’empêcher les causes du mal qu’ils ont laissé grandir, ils n’ont même pas le courage d’appliquer le principe de précaution qui permettrait d’en limiter les terribles conséquences sur nos jeunes.

    « On a vu la voiture percuter un groupe. À 20 secondes, c’était nous », a décrit Kilian, l’un des jeunes Concarnois. Malheureusement, deux de ses camarades grièvement blessés ne peuvent pas en dire autant.

    http://www.bvoltaire.fr/lyceens-francais-blesses-quattendait-ministre-de-leducation-agir/

  • Mosquées radicales : Joachim Véliocas invité de radio Méridien Zéro

  • Plus c’est c.., plus ça passe?

    Une attaque à la voiture  en plein cœur de Londres hier à fait cinq morts et des dizaines de blessés (dont trois jeunes Français), selon un mode opératoire encouragé par l’Etat islamique et calqué sur le massacre au camion fou lancé dans la foule à Nice le 14 juillet dernier. L’assaillant, un jamaïcain converti à l’islam, déjà  condamné pour financement du terrorisme, a été abattu après être descendu de son véhicule pour  poignarder  à mort un policier. Un an jour pour jour après les attentats de Bruxelles, l’attaque commise  dans cette ville-monde, cosmopolite de longue date mais dont le visage a été radicalement  transformé par les très importants flux  migratoires de ces dernières  décennies, prend une résonance particulière. Les sociologues ont pointé l’exil continu des catégories populaires autochtones fuyant Londres,  ce qui a facilité l’élection du nouveau maire Sadiq Khan,  évolution d’une capitale qui, à l’instar de nombreuses autres villes anglaises, voit des  quartiers entiers désormais régis par la charia, soumis au communautarisme. Toutes choses qui ne manquent pas d’inquiéter nos voisins britanniques, comme elles  inquiètent les Français et tous les Européens victimes de cette conséquence directe  du mondialisme. 

    La priorité pour nos élites reste bien d’enrayer la montée du populisme et  pour se faire les incarnations les plus caricaturales de la folle idéologie  immigrationniste ne manquent jamais de donner de la voix… sans même s’apercevoir du caractère contre-productif de leurs diatribes. Mardi 21 mars, sur BFM TV, l’influent Julien Dray, conseiller de Hollande,  ex trotskyste, membre fondateur de SOS racisme, affilié  au Grand Orient,  atteignait en quelques minutes le  Point Godwin en évoquant le débat présidentiel de la veille sur TF1. Cet  acheteur compulsif d’objets de luxe de Paris à Tel-Aviv – on se souvient d’investigations accablantes sur son train de vie – a déployé une  balourdise  pachydermique qu’il imagine certainement encore être de la finesse : « Il faut démontrer a-t-il dit,  que (la) politique (de Marine Le Pen, NDLR)  est dangereuse. Il ne faut pas la laisser pérorer en donnant le sentiment qu’elle s’est banalisée. Elle n’est pas banale. Elle a été, si vous me permettez l’expression et sans référence historique parce qu’on va me dire ça y est vous ressortez… elle a été totalement nationale-socialiste. »  Plus c’est con, plus ça passe?

    François Hollande lui, à en croire l’Obs, s’inquiète surtout de débat télévisés qui confrontent directement les politiciens du Système avec leurs détracteurs. « Si j’avais été candidat, aurait-il dit,  jamais je n’aurais accepté d’y participer ! Ce genre de confrontation favorise toujours les plus démagogiques et les plus populistes (sic). Il va donc jouer en faveur de Marine Le Pen. Il y a un réel danger ». Selon Le Canard enchaîné de ce mercredi, le président socialiste insiste :  « ça va installer Le Pen » lui donner  un gain de  « visibilité » et de « crédibilité » avant le second  tour.

    Le  débat sur TF1 lundi soir a été jugé sévèrement  par  la presse allemande, dont les dirigeants progressistes  ont fait de M. Macron, l’un de leur vassal favori. « Vu d’Allemagne, le débat (de lundi soir)  semble d’abord se résumer à un duel : celui entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, d’abord parce que ces deux-là sont aujourd’hui les mieux placés dans les sondages. D’un côté la phrase choc de la candidate du Front National, je ne veux pas être la vice-chancelière de madame Merkel, a retenu l’attention, comme de l’autre le positionnement pro-européen du candidat d’En Marche! (…). Pour la Südeutsche Zeitung, les vainqueurs, ce sont les extrêmes. Marine Le Pen, la populiste europhobe, a servi à son électorat un discours clair contre les étrangers et les islamistes (…). Emmanuel Macron semble pourtant avoir laissé plusieurs titres de la presse allemande sur leur faim. Emmanuel Macron avait beaucoup à perdre, analyse la FAZ, mais il a réussi à se maintenir en place. Le quotidien de Francfort ajoute cependant :  il n’était pas évident de rester attentif à ce que disait Macron. Il veut renouveler les visages et les habitudes mais il ne propose pas d’idées. Même sévérité de la part de la Südeutsche Zeitung :  Macron s’est montré nerveux .  Il parle beaucoup. Mais après plus de trois heures d’émission, il n’y a eu aucun moment, aucune idée avec laquelle Macron a dominé le débat. Et la SZ de conclure : Même quand il parle beaucoup, on ne retient aucune idée concrète ».

    Aucune idée concrète ? Cela  convient tout à fait aux pontes du gouvernement qui se rallient à cette machine à recycler les tenants d’une vieille politique démonétisée qu’incarne le mouvement En Marche !. Tout  dernièrement ce sont les Secrétaires d’Etat  Barbara Pompili (Biodiversité) et  Thierry Braillard (Sports),  qui ont fait allégeance au candidat de MM. Minc et Attali,  avant le ralliement attendu  du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian  « qui  nourrit (déjà)  Macron de fiches sur les affaires de défense, glisse un proche du ministre ».

    Invité hier de  Radio Classique,  le député socialiste du Finistère Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche!,  a indiqué qu’« Emmanuel Macron poursuit l’objectif de devancer Marine Le Pen au premier tour de l’élection présidentielle.  Il faut créer une dynamique qui nous place au premier tour en tête, pour ne pas donner le visage de l’extrême droite à l’Europe et au monde entier. C’est pourquoi nous voulons amplifier notre dynamique, non pas seulement comme objectif électoral mais comme objectif d’hygiène démocratique » (sic). Une hygiène, qu’elle soit démocratique ou intellectuelle,  qui laisse à désirer chez M. Ferrand, lui qui s’est ridiculisé dernièrement en recyclant de vieux fantasmes malpropres sur l’existence d’un  complot russe  contre la candidature de M. Macron. Et dire, constate Bruno Gollnisch,   que ce sont les mêmes qui nous accusent de complotisme quand nous pointons, et là de manière autrement plus prosaïque, étayée et évidente,  la collusion d’intérêts étrangers, l’ensemble des soutiens dont disposent les adversaires euroatlantistes d’une France souveraine, libre et enracinée. 

    https://gollnisch.com/2017/03/23/plus-cest-c-plus-ca-passe/