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magouille et compagnie - Page 1683

  • Appel aux candidats pour rétablir la liberté d’expression, par Frédéric Pichon

    En France il est permis de dire que « les immigrés sont une chance pour la France ». Il est aussi possible d’affirmer  que  » l’islam est une religion de paix ». Ce sont des opinions: il est normal qu’elles  puissent être exprimées. A une condition toutefois : que les opinons contraires aient un égal accès au débat public.

    Or ce n’est pas que le cas : quiconque affirmerait – mêmes avec des arguments solides – que les immigrés, majoritairement extra-européens, sont une catastrophe pour la sécurité, l’école, l’économie ou l’identité du pays et que l’islam est une religion de guerre prendrait le risque d’être poursuivi et d’être condamné par les tribunaux au titre de la loi Pleven. Et ce pour incitation à la haine ou à la discrimination a raison de la religion ou de l’origine.

    Cela rend impossible tout débat libre et serein sur la politique migratoire ou l’islamisation des banlieues. Cela rend impossible une approche  réelle des faits qui suppose une libre confrontation de opinions. Cela fragilise la démocratie dont le socle est la liberté  d’expressions contradictoires.

    En France, la parole était très libre, dans les années 1970, et certains proclamaient même qu’il était « interdit d’interdire ». C’était avant une accumulation de lois très restrictives, et les prérogatives exorbitantes accordées à des associations dites antiracistes, par ailleurs gavées de subventions publiques, pour ester en justice contre des particuliers.

    Philippe Nemo à la fin de son opuscule La Régression intellectuelle de la France, paru en 2011, suggère : « Si un jour le pays se ressaisit et se donne un gouvernement et un parlement connaissant la valeur vitale des libertés intellectuelles et le tort qu’une société se fait à elle-même en les diminuant, un des premiers projets de loi à déposer sur le bureau de l’Assemblée sera celui-ci :

    “Article unique. Les lois du 1er juillet 1972, 13 juillet 1990, 21 mai 2001, 30 décembre 2004, ainsi que l’article R.625-7 du Code pénal et l’article 475 du Code de procédure pénale sont abrogés.” »

    « Par cette réforme, la France pourra de nouveau se représenter son avenir. Et de ce seul fait, elle sera en meilleure position pour s’y préparer. » 

    Dans cet esprit, nous vous demandons si, une fois élu, vous rétabliriez la liberté d’expression en supprimant dans une première étape les délits d’opinion prévus par la loi du 1er juillet 1972 (appelée loi Pleven).

    Frédéric Pichon,
 avocat,
    Président du Collectif des Avocats Libres

    Appel repris du site de la Fondation Polémia

    http://fr.novopress.info/

  • Marine Le Pen est-elle devenue une cible de Georges Soros ?

    Un observateur politique américain du nom d’Alex Jones, bien connu pour son combat contre le nouvel ordre mondial, affirme que le milliardaire mondialiste George Soros, financier des campagnes contre Donald Trump, a également choisi de mener la guerre à Marine Le Pen.

    Le 15 Novembre 2016, Market Watch a signalé que le fonds Soros Fund Management LLC, de George Soros, a investi dans Alphabet Inc., la société mère de Google.

    Voilà des années que Soros augmente ses parts dans Google. .

    En parallèle, le 6 février 2017, Google News Lab a annoncé la création d’un nouveau projet « Fake News », présenté par CrossNews, comme un effort de collaboration entre journalistes, salles de rédaction et sociétés de médias sociaux.

    Dans un communiqué de presse daté du 6 février 2017, Google a annoncé de Paris un partenariat entre Google News Lab et First Draft pour aider «l’électorat français à comprendre à qui faire confiance dans le flux des médias sociaux durant les prochains mois ».

    First Draft est une société technologique, en partie financée par Google News Lab en juin 2015, dans le but de surveiller les informations en ligne afin de «sensibiliser et de relever les défis liés à la confiance et la vérité dans les nouvelles numériques».

    Le communiqué de presse de Google News Lab a également cité le projet CrossCheck, en collaboration avec Facebook’s Crowd Tangle qui commencerait par travailler avec des salles de rédaction à travers la France pour surveiller les nouvelles concernant… l’élection française.

    Le communiqué de presse de Google News Lab écrit à ce sujet : « A l’approche de l’élection présidentielle française, des journalistes de toute la France et d’ailleurs travailleront ensemble pour trouver et vérifier le contenu en ligne, qu’il s’agisse de photographies, de vidéos, de fils de commentaires et de sites d’actualités ».

    Les partenaires de CrossCheck utiliseront ces éléments collectifs dans leurs propres articles, émissions de télévision et contenus de médias sociaux.

    France News Lab a annoncé que les premiers partenaires incluaient l’AFP (Agence France-Presse), BuzzFeed News, France Médias Monde (via les Observateurs de France 24), France Télévisions, Global Voices, Libération, La Provence, Les Echos, La Voix du Nord, Le Monde (Les Décodeurs), Nice-Matin, Ouest-France, Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon, Rue89 Strasbourg, Storyful et StreetPress.

    Alex Jones, sur le site Infowars.com, écrit que David Brock , fondateur de Media Matters et père de « Fake News », travaille avec Google et Facebook pour mettre en œuvre une stratégie conçue pour interdire contrôler l’information planétaire et censurer les sites d’information dissidents.

    Infowars.com a également rapporté que dans un livre d’information écrit pour les donateurs potentiels et destiné à rester «confidentiel», Brock se vante d’avoir fait censures des médias en faveur de Donald Trump. Brock donne pour exemple une campagne menée par Media Matters et ses « trolls » rémunérés qui a effectivement bloqué, durant la dernière partie de la campagne présidentielle, les articles du journaliste Stone en faveur de Trump.

    Selon Alex Jones, cette méthode sera utilisée en France contre Marine Le Pen.

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-est-elle-devenue-une-cible-de-georges-soros/69549/

  • Le délit d’entrave numérique à l’IVG adopté - vendredi 17 janvier 2017

  • Non au traité de libre-échange du CETA !

    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    Les eurodéputés viennent de voter le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. La plupart des droits de douane seront abaissés et de très nombreuses mesures techniques sont prévues, telles que l’augmentation des quotas d’importation de viande canadienne vers l’Europe, la protection d’appellations européennes au Canada… Ce traité, a priori, ne paraît pas catastrophique. Mais en réalité, le diable nord-américain est entré dans la forteresse Europe ; c’est le début de la longue descente aux enfers vers la folle intégration économique du Canada, de l’Amérique et de l’Europe en passant par la petite porte ! Pensons à ce qui s’est passé, à la dérive progressive entre l’acceptation du principe de l’IVG en France, à ses premiers débuts, et la lamentable situation actuelle !

    Ce traité doit être rejeté et combattu pour son principe car le ver est dans le fruit ! Il est inadmissible qu’au nom de la liberté des échanges, des entreprises multinationales puissent attaquer demain ou après-demain des États en justice devant des tribunaux d’arbitrage privés ! On a vu ce que cela a donné avec l’affaire Tapie ! Le droit public souverain des États doit primer par principe non négociable sur les intérêts économiques des entreprises sans indemnisation d’aucune sorte.

    Maurice Allais estimait qu’une libéralisation totale des échanges et des mouvements de capitaux n’était souhaitable que dans le cadre d’ensembles régionaux regroupant des pays économiquement et politiquement associés, de développement économique et social comparable. Il stigmatisait la politique de libre-échange mondialiste poursuivi par Bruxelles, dénonçait la destruction de l’industrie et préconisait la préférence communautaire disparue peu de temps après Maastricht, suite à l’entrée sur scène de l’OMC.

    L’objectif de cette préférence communautaire serait de faire en sorte que, pour chaque produit ou groupe de produits, un pourcentage minimal de la consommation communautaire soit assuré par la production communautaire. La valeur moyenne de ce pourcentage, selon Maurice Allais, pourrait être de l’ordre de 80 %.

    Ce système serait donc extrêmement souple. En permettant d’assurer, pour chaque produit, 80 % de la consommation communautaire, cela permettrait d’éviter la disparition partielle ou totale de secteurs entiers d’activité.

    En permettant, pour chaque production, des importations de l’ordre de 20 % de la consommation communautaire, le système permettrait à la concurrence internationale de s’exercer efficacement.

    Un niveau moyen de protection de 20 % de chaque secteur ne serait nullement protectionniste au sens où l’entendent les partisans du libre-échange mondialiste. Aujourd’hui, le rapport de la valeur des importations extra-communautaires au produit intérieur brut marchand est d’environ 12 % ; aux États-Unis, il est de 15 %. C’est à ce chiffre qu’il convient de comparer le niveau moyen suggéré de 20 % dans chaque secteur, ce qui éviterait la fuite de « savoir-faire » et la perte d’emplois dans certains secteurs. C’est toute la différence qu’il y a entre le libéralisme intelligent et le stupide « laissez-faire », entre l’Europe ouverte et l’Europe offerte. Un système de contingents vendus aux enchères constituerait le seul moyen d’assurer une protection raisonnable. Les contingents, une fois fixés, et les licences d’importation correspondantes vendues aux enchères, l’économie de marché jouerait totalement dans le grand marché communautaire.

    Dans le secteur de l’agriculture, le système de la protection contingentaire serait identique à celui du reste de l’économie. On pourrait seulement dans ce secteur abaisser le pourcentage d’importations à 10 %, la consommation communautaire étant assurée pour 90 % par la production communautaire.

    En matière de protectionnisme, il faut agir avec le bon sens de la ménagère qui, selon la température extérieure, ferme hermétiquement, entrebâille ou bien ouvre largement ses fenêtres, et cela dans un espace économique suffisamment important afin de bénéficier des économies d’échelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Manifestation : Vos fraudes sont nos impôts ! - Bande annonce

  • De nouvelles informations compromettantes concernant Macron

    Il était déjà surprenant de constater le silence des médias assourdissant devant un scandale de détournement de fonds publics pour financer la campagne d’Emmanuel Macron. 
    Et pourtant, ce n’est pas tout. En creusant davantage, de nouvelles affaires compromettantes et à peine dévoilées par la presse ressortent. Le leader du mouvement « En marche ! » a par exemple refusé de dévoiler la liste de ses donateurs (source) et la raison semble plutôt évidente. 
    Lors d’un déplacement à Londres, il aurait levé plus de 10 millions de livres sterling à Londres à l’occasion d’un dîner organisé par un cadre de Goldman Sachs (source). Cela pose un problème de taille. 
    La banque d’affaires Goldman Sachs illustre à elle-seule toutes les dérives et excès de la spéculation financière. Elle s’est notamment fait connaître après avoir engrangé des milliards de dollars en misant sur la faillite personnelle des ménages pendant la crise des subprimes. 
    Autre exemple frappant, la banque d’affaires a également parié contre la monnaie unique après avoir maquillé les comptes de la Grèce. 
    Son objectif aujourd’hui est de placer le maximum de personnalités de son réseau au sein des administrations de Bruxelles. 
    La banque a ainsi recruté Manuel Barroso qui a été pendant 10 ans président de la Commission européenne. 
    Son embauche avait provoqué une vive polémique, des interrogations sur une étroite relation entre ce haut responsable politique européen et la banque d’affaires avant son entrée chez Goldman Sachs avaient été émises. 
    Aujourd’hui, elle semble avoir trouvé en l’ancien banquier de Rotschild devenu millionnaire après avoir aidé le suisse Nestlé à racheter une branche de Pfizer aux dépens du français Danone, son candidat idéal. 
    Il faudra certainement se tourner vers les médias étrangers pour être informé sur les réelles intentions d’Emmanuel Macron et ses véritables soutiens envers qui il sera redevable. 
    D’ailleurs, le lanceur d’alerte Julian Assange a affirmé à des médias russes qu’il détenait des informations très compromettantes sur le jeune candidat qu’il aurait recueillies dans les mails d’Hillary Clinton. Les deux personnalités politiques seraient en effet très proches et, drôle de coïncidence, la candidate déchue à la présidentielle américaine est souvent critiquée pour sa proximité très étroite avec Goldman Sachs. 

  • Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde

     

  • La République, née dans le sang, finira-t-elle dans le sang ?

    Lu sur Boulevard Voltaire :

    "Une disqualification du candidat de la droite dite classique, des émeutes fomentées par les nouveaux anarchistes, dont le drapeau n’est plus noir mais vire au vert coranique et au rouge sang révolutionnaire. La République tremble sur ses bases. Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir depuis des décennies et qui, selon les sondages, ne seraient pas au second tour des présidentielles. Une police contestée, une justice bafouée…

    Voici les ingrédients d’une recette chimique explosive. La République, née dans le sang, finira-t-elle dans le sang ?

    Au-delà de ces constats politiques, la France, un des plus vieux États-nations du monde, stable car doté d’institutions fortes, est en passe de vivre un de ses soubresauts dont elle a le secret depuis 1.500 ans. De ses pouvoirs régaliens, l’État a perdu sa légitimité de justice et d’ordre. Le quatrième pouvoir n’a jamais été autant discrédité. La parole politique ne porte plus. Même celle émanant de la principale force dite d’opposition.

    Reste l’article 16 de la Constitution de 1958 donnant les pleins pouvoirs au chef de l’État. Voilà le décor de la pièce qui semble s’annoncer. Rien ne naît de manière fortuite. La nature nous l’enseigne. Les « quatre causes » aristotéliciennes nous le prouvent.

    Sans la pénurie de pain, organisée par les Orléans, pas de Révolution française.

    Sans la visite de François Hollande au désormais célèbre Théo, pas de nuits d’émeutes.

    Les contradictions internes du système qui nous régit semblent exploser sous nos yeux. Il faut exacerber ces contradictions pour arriver au précipité chimique de l’explosion : la police, c’est l’injustice et le désordre. La justice, c’est l’iniquité et le laxisme. La police contre la justice. La justice contre la police.

    Les élites mondialisées laisseront-elles le Vieux Continent européen aux mains d’émules d’un Trump ou d’un Poutine « brexisés »? Quels sont leurs choix ? Que se trame-t-il dans les allées de Davos ?

    – Une confrontation Macron – Le Pen ? Une République ingouvernable quelle qu’en soit l’issue. Aucun des deux n’aura de majorité absolue au Parlement.

    – Le risque d’un renversement du régime ou un coup d’État constitutionnel organisé ? 

    Marine Le Pen, bien qu’ayant donné tous les gages de bonne conduite au système, ne peut être acceptable dans les allées du pouvoir mondial. Macron, gonflé à l’hélium médiatique, est trop incertain. Il est le candidat le plus inflammable de tous à l’approche de l’épreuve de vérité. Il ne repose que sur des sondages… Il est, pour nos élites, un pari plus risqué encore que Hillary Clinton. Bref, la formule chimique Fillon carbonisé, Macron gonflé à l’hélium, Le Pen aseptisé, duo police-justice annihilé égale : solution chimique instable.

    Pour arrêter ce processus démocratique au résultat hypothétique, voire accidentel, il ne reste à la République que le recours à l’article 16 qui fera passer l’état d’urgence actuel pour un gentil jeu de société entre amis. Et pour légitimer son recours, il faut un ingrédient : « émeutes en banlieue, saison 2 ». La saison tournée en 2005 s’est jouée sans armes à feu et sans mort… Ajoutez à cela un zeste d’attentats et servez chaud. C’est prêt. Avec l’article 16, le chef de l’État pourrait repousser sine die les élections de mai 2017."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Droite et gauche ? La guerre perpétuelle

    Une chatte n'y retrouverait pas ses petits. Dans les années trente la gauche unanime militait, Léon Blum en tête - « l'une des grandes figures du socialisme français » - pour l'accomplissement de nos devoirs à l'égard des « peuples inférieurs ». Le grand juif, qui par ailleurs plaidait pour l'inceste (voir Du mariage, 1907), mettait ses pas dans ceux de Jules Ferry(1), théoricien de la colonisation philanthropique, en déclarant devant la Chambre le 9 juillet 1925 : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie ». Imaginez que l'on pourrait de nos jours débiter semblables insanités est proprement inimaginable. Sauf à encourir la réprobation unanime et les foudres de lois généralement plus sévères en ce cas que pour tous les crimes de droit commun.

    Mais la gauche a évolué. Si l'inceste reste à la mode - on le voit à travers la production cinématographique et la télé-réalité -, le commerce avec l'Afrique sub-saharienne ne se pratique plus à base de verroteries contre bois d'ébène. À la suite des Chinois aussi communistes qu'avisés, les échanges prennent de nos jours l'allure d'un troc modernisé sous la dénomination "gagnants-gagnants", ressources naturelles contre infrastructures. Bref tout le monde est content et les «sorciers blancs » ne sont plus les bienvenus que dans l'étroit domaine de l'entraînement footballistique.

    Gauche souvent varie

    L'on voit par cet exemple que l'empire du bien, quoique monopolistique, n'en est pas pour autant monolithique. Les grands ancêtres, les constituants de 1791,1793 et 1795 arc-boutaient leur projet révolutionnaire sur une batterie de droits et devoirs dont on n'ose plus, ou à peine, parler aujourd'hui tel le droit de propriété patrimoniale. Un droit qui a fondu comme neige au soleil, rongé qu'il est par des fiscalités cannibales. Lesquelles réussissent presque aussi bien, et plus silencieusement que les confiscations brutales mises en œuvre par Lénine et la forte troupe de commissaires politiques rameutée en 1917 dans les bas-fonds de New York par Trotski pour exercer le pouvoir dans la radieuse Russie rouge. De façon très similaire, le « revenu universel » de M. Hamon, cette « chic idée », ne pourra être financée qu'aux moyens de prélèvements toujours accrus. Déshabiller Pierre pour vêtir Paul est un principe intangible de la gestion socialiste des Affaires directement inspiré d'Antoine de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Né en 1743, le grand homme fut guillotiné le 8 mai 1794 par des gens qui ne voulaient sans doute pas de témoins gênants. Pierre-André Coffinhal-Dubail, président du tribunal révolutionnaire, en prononçant la sentence de mort, s'était exclamé : « la République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ». C'était bien vu, ce pourquoi dans la République moderne il suffit que les foules se persuadent que les « riches paieront » et que la création monétaire suivra. Il est vrai que nous ne sommes plus très éloignés de la débilité profonde, mais nous ne sommes pas à ça près... Au demeurant des experts internationaux ont constaté un affaissement sensible du quotient intellectuel (QI) moyen des Hexagonaux(2). Rien de surprenant donc.

    Ce préliminaire pour dire que, dans les temps de confusion qui sont les nôtres, il devient bien difficile de savoir et de comprendre ce qui est à gauche (ou à droite) et ce qui ne l’est pas autrement que dans les grandes lignes et indépendamment de toute « fracture sociale » : le peuple est en effet devenu quelque peu réactionnaire, surtout ce qui demeure du monde rural. Le peuple, peu ou prou, suit les populistes, ces démagogues droitiers, et vote mal ; quant à la CGT, ancienne courroie de transmission du PCF, elle s'est spontanément et insidieusement droitisée!

    On sait que la gauche, incarnation du Progrès, est urbaine, jeune, nomade et branchée, qu'elle est enfin auréolée des couleurs de l'arc-en-ciel. Elle est gay friendly, ouverte et sans préjugés. En un mot elle abhorre les stéréotypes, qu'ils soient de genre ou raciaux, puisque les races n'existent pas(3), que le clair et le sombre sont interchangeables, que tous se valent et qu'un humain est avant tout un humain dans l'égalité la plus parfaite, « en dignité et en droits ». Nul n'est donc plus irremplaçable, l'ère des hommes providentiels est révolue ! Au cours de la campagne des "primaires" socialistes, il nous a été abondamment ressassé que "l'équipe", et elle seule, reste susceptible de l’emporter. Il faut jouer collectif, hors de la tribu point de salut. Ce pourquoi Trump est si détesté puisqu'il en est un démenti vivant, qu'il a fait cavalier seul et pour gagner, n'a fait équipe qu'avec lui-même (en tout cas il a parcouru la quasi-totalité de son cursus honorum hors Parti). Un loup solitaire, vous dis-je, un dynamiteur de système, bref : « un fou furieux fasciste » comme dît sur la station publique France Inter le 31 janvier 2017.

    Un complexe écheveau d’idées et de postures

    Nous essaierons à partir de là de patiemment démêler l'écheveau où s'entortillent les faux tenants et aboutissants de la gauche et de la droite. Les premiers se présentant comme la matérialisation exclusive du Bien (humanisme), c'est-à-dire l’anti-égoïsme, l’incarnation du socius (l'individu générique), opposé aux misérables individualistes ne vivant que pour soi (le bourgeois selon St Marx, version renouvelée de l'idiot des anciens Athéniens, celui qui ne s'intéresse pas à la vie de la Cité).

    Pour éviter de tomber dans les chausse-trappes sémantiques qui s'ouvrent à tout moment sous nos pieds, commençons par déblayer pratiquement le terrain ; très concrètement ce qui est à droite (par opposition à la gauche), ce sera par exemple tout ce qui déclenche des concerts de protestations dans les rues des grandes villes des États-Unis lorsque des cohortes de viragos ménopausées (rappelons qu'a contrario 53 % de l'électorat féminin s'est prononcé en faveur de Donald Trump) ou de migrants virulents dénoncent sous les yeux avides des caméras leur nouveau président. Tout autant caricaturaux (et vains, mais navrants) sont les commentaires déchaînés de notre intelligentzia médiatique contre le choix des électeurs et grands électeurs américains.

    Ainsi en partant d'un corpus assez restreint  mais parfaitement lumineux -, l'on peut se faire une idée assez précise de ce qu'est aujourd'hui la gauche, ce qu'elle admet comme politiquement correct (l'admis et l'admissible, ce qui ne doit jamais être border line)... et ce qui ne l'est pas, ce qui est haïssable parce qu’exorbitant de cette non-pensée dominante sourdement terroriste. De ce point de vue l'on aperçoit distinctement qu'être à gauche n'est pas du tout une question de "sensibilité" (ce qui ne veut d'ailleurs strictement rien dire), mais une question de ligne jaune, ou rouge et même de dead line. Des frontières invisibles à ne franchir sous aucun prétexte. Soit, dans le désordre (car il s'agit ici des multiples facettes d'une seule et unique surplombante interdiction), le sexisme, le racisme, la xénophobie, l'homophobie, toutes les mauvaises manières que s'est cru permis d'afficher M. Trump. Qualités très négatives servies dans l'emballage d'une insupportable grossièreté : celle qui lui est attribuée par décret médiatique et une vox populi uniquement représentative des minorités agissantes. Mais qu'importe ! Seul compte d'affirmer de façon péremptoire avec toute l'autorité de la chose jugée par les arbitres officiels des élégances et des bonnes mœurs. Gens du spectacle, actrices (de préférence aux acteurs), richissimes sportifs de haute volée, intellocrates décavés. Pour ces personnages exemplaires (qui ne succombent jamais à la débauche, l'alcool, la drogue, cela se saurait), le nouveau président des États-Unis est l'archétype de l'homme de droite, soit un personnage odieux qui n'a ni le bon goût ni la décence de se prosterner devant les idoles, et en particulier devant Mammon. Il est vrai qu'étant déjà riche à milliards, la vénalité ne sera pas assurément son plus grave défaut.

    La gauche mondialiste et ses fétiches

    Revenons sur la liste des fétiches que n'honorerait pas comme il se doit l’homme d'État américain. Primo, le féminisme (le matriarcat triomphant et la dictature qui l'accompagne)... Deusio, l'amour immodéré de l'Autre, l'Étranger paré de toutes les vertus et promesse de l'avenir, le migrant, acteur économique hypernomade aux dires de nos penseurs en mutation sociétale(4)… Tertio, le vrai tolérant, adepte profond de ta tolérance, ne voyant l'humain que dans son universalité (unité) et non dans ses différences, notamment sexuelles ; sous cet angle la notion archaïque de normalité (et les déviances associées) s'abolit ; ne demeure alors que le côté pathologique de l'inadapté (le réac) aux nouvelles normes ; celui que la société supporte à présent plus qu'elle ne le tolère tout en lui rabotant assidûment le droit d'expression : les délits d'opinion en effet se diversifient à mesure que les vaches sacrées se multiplient et tiennent le haut du pavé ; parce qu'offenser telle ou telle minorité proactive devient un crime de lèse-majesté donnant lieu à de nouvelles qualifications juridiques spécifiques vouées à être inscrites dans le marbre de la Loi...

    Donner son sentiment sur tel ou tel sujet tabou au regard des fétichismes en vogue, est vite regardé comme un délit d'entrave(5), une forme sournoise de révisionnisme : la Vérité établie par arrêté ministériel étant, à l'instar de la République, Une et Indivisible. Ne pas adhérer à ce dogme est plus qu'une faute, c'est un péché contre la Mémoire sélective, celle de ceux qui réécrivent l'histoire depuis deux siècles en jouant au bonneteau avec les soi-disant Valeurs de la démocratie, un coup à droite, un coup à gauche, passez muscade. Nous l'avons vu plus haut lorsqu'il s'agissait de hiérarchie anthropologique et de mission républicaine ; d'éveil des peuples premiers. Ce qu'a su si bien faire jusqu'à ce jour l'Amérique habitée par la mission messianique de diffuser la démocratie à coup de B52.

    Léon CAMUS. Rivarol du 2 février 2017

    1).« Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. [...] Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». Jules Ferry à la Chambre des députés le 28 juillet 1885.

    2).QI moyen : 98. À titre de comparaison : Hong Kong et Singapour: 108. Données issues d'une recherche menée entre 2002 et 2006 dans quelque 80 pays par les professeurs Richard Lyon (Royaume-Unis et Tatu Vanhanen (Finlande).

    3). Le généticien lyssenkiste, Albert Jacquard (1925-2013) s'est rendu célèbre en affirmant que « les races humaines n'existant pas » il faut se prononcer (sic) en faveur de la société multiraciale » ! Cf. Éloge de la différence, l981. Son collègue, André Langaney, considère pour sa part que « la notion de race est dépourvue de fondements et de réalité scientifique », les différences génétiques étant non repérantes. Dès lors, « toute tentative de classification en races humaines est soit impossible, soit totalement arbitraire... car dans l'espèce humaine, l'idée de "race" ne sert à rien ». 

    4). Michel Lussault, Géographe, cofondateur de la revue Tous Urbains. Professeur à l'université de Lyon, conseiller de Ségolène Royal, ministre de l’Environnement sur France Culture le 17 janvier 2017. Un acteur économique d'autant plus à bas coût, taillante et corvéable à merci qu'il vit dans l'illégalité.

    5). Arrivé par la porte du droit du travail (art. L. I 2328-1), le délit d'entrave se complétera bientôt, dans le domaine numérique, par un délit « d'entrave à l’IVG » passible de deux ans de prison et de 30 000 euros d'amende. L'Assemblée nationale l'a en effet adopté en deuxième lecture le 26 janvier 2017.

  • Jean-Claude Rolinat fait part à Emmanuel Macron de son indignation

    Monsieur Macron, candidat à l’élection présidentielle de la République française,

    Permettez-moi de vous faire part de mon indignation après votre dépôt de fleurs au monument aux morts des tueurs du FLN à Alger, - vous n’êtes pas un représentant d’un Etat, pas encore, ce qu’à Dieu ne plaise !-, et suite aux propos que vous avez tenus lors de votre visite dans cette capitale.

    Vous avez falsifié l’histoire en laissant entendre que la France aurait commis des crimes terribles et des actes barbares. Vous êtes un irresponsable : avec de tels propos, vous donnez du carburant à la haine anti-française qui s’exprime dans les « quartiers difficiles » et autres « zones sensibles », doux euphémismes pour désigner ces « territoires perdus de la République ». Avez-vous seulement entendu parler du massacre des harkis, des terribles mutilations infligées aux populations civiles, des milliers de disparitions de femmes, d’hommes et d’enfants à Oran lors de la proclamation de « l’indépendance » , en juillet 1962 ? Qu’avez-vous appris lors de votre cursus scolaire ? Des âneries « énarchiques » ?

    NON monsieur Macron, si la France est une ancienne puissance coloniale, – elle conserve encore des confettis éparpillés sur tous les océans du monde pour le plus grand bonheur de leurs populations -, elle n’a pas à rougir de son œuvre : ses explorateurs, ses administrateurs, ses médecins ont ouvert au monde moderne des contrées plongées dans l’obscurantisme, l’esclavagisme et, parfois, l’anthropophagie. Nos personnels de santé ont fait des miracles, faisant reculer massivement des épidémies. Nombre de ceux, encore vivants, qui ont subi «  la colonisation » ne s’en plaignent pas. Certains anciens regrettent même « le temps des Français ». Au lieu de jouer « les Christ sauveur »sur les tribunes, vous feriez mieux de vous DOCUMENTER !

    En tenant de pareils propos déconnectés de la VERITE, vous avez administré la preuve de votre insignifiance. Certes, je n’ai pas vos diplômes et je ne suis pas un « perdreau de l’année » : à l’époque où, sans doute, vous faisiez dans votre berceau la joie de vos parents, j’étais déjà, MOI, un élu local, confronté au suffrage populaire, ce qui n’est PAS encore votre cas. Mais, avant de prendre aussi fermement position sur des sujets aussi délicats, demandez conseil à votre maman qui a l’âge et l’expérience des années qui, hélas pour nous tous, s’enfuient.

    Je vous assure Monsieur Macron de mon plus courtois salut et vous souhaite pleine réussite pour votre mouvement «  En Marche », mais en MARCHE ARRIERE !

    Jean-Claude ROLINAT

    Ancien Conseiller municipal de Villeneuve la Garenne (92) de 1977 à 2002, troisième mandat de Premier adjoint au Maire de Jaulnes (77)  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/