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magouille et compagnie - Page 1684

  • Promotion de la GPA : les Juristes pour l'enfance interpellent France 2

    L’argent public ne doit pas servir à la promotion de pratiques illégales qui marchandisent les corps des femmes et des enfants !

    L’Association Juristes pour l’enfance écrit à France 2 et au Conseil supérieur de l'audiovisuel pour demander le retrait d'un projet d'émission de promotion de la GPA annoncée sur twitter comme « une émission positive à laquelle il n’y aura pas de personnes s’opposant à la GPA »! 

    Vous pouvez vous aussi contacter France 2 :

    Vous pouvez contacter le CSA sur le formulaire prévu pour signaler un programme : http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-pour-signaler-un-programme

    Chaque voix compte, alors exprimons-nous ! Pour les enfants et les femmes victimes de la GPA, d’avance, merci !

    Lettre adressée par l’association Juristes pour l’enfance à France 2

    Monsieur le Directeur,

    Vous n’êtes pas sans ignorer que la Gestation Pour Autrui est illégale en France et pénalement punissable.

    Cette forme d’esclavage moderne du ventre des femmes ravale l’enfant à l’état d’objet que les adultes commandent, achètent ou rendent à loisir.

    Votre chaîne projette une fois de plus de réaliser, de l’aveu même de vos journalistes de l’émission « Mille et unes vies », un reportage présentant la GPA  exclusivement sous ses aspects positifs. Récidive en l’occurrence puisque, en moins de 21 mois, vous avez déjà diffusé pas moins de 4 émissions avec le même parti pris !

    L’émission concernée ose annoncer sur twitter « une émission positive à laquelle il n’y aura pas de personnes s’opposant à la GPA » pour chercher des intervenants : comment se fait-il que l’argent public soit ainsi utilisé à des fins illégales et idéologiques contraires aux principes de non disponibilité du corps humain et de dignité de la personne jalousement protégés par notre droit ?

    Juristes Pour l’Enfance proteste énergiquement contre cette propagande militante et vous demande de bien vouloir mettre fin à ce projet d’émission, pour le respect des femmes et des enfants.

    Nous vous informons que nous saisissons le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la même demande.

    Avec par avance tous nos remerciements pour la dignité des femmes et des enfants que, nous l’espérons, vous aurez à cœur de sauvegarder sur la chaine dont vous avez la responsabilité,

    Recevez, monsieur le directeur, l’assurance de notre bien cordiale considération

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Fabius s’assoit sur son devoir de réserve et attaque Trump et Marine Le Pen

    Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, était ce matin l’invité de RTL. Le prétexte : la parution – il y a deux mois ! – de son livre sur ses années au quai d’Orsay. En fait, au jour de l’investiture du 45e président des Etats-Unis, Fabius voulait se payer Donald Trump et en profiter pour se payer également Marine Le Pen. Et il l’a fait, au mépris non seulement de toute diplomatie mais aussi du devoir de réserve qu’exigent ses hautes fonctions, évoquant, face à une Elisabeth Martichoux plus que complaisante, « une présidence hautement risquée » quand on voit les « objectifs de politique intérieure et extérieure » de Trump ! Et de quoi je me mêle ?

    L’accord sur le nucléaire iranien ? Ce serait catastrophique si les Américains venaient à le remettre en cause. L’accord sur le climat ? Les déclarations de Trump sont « très très choquantes ». Et ne parlons pas de son « flirt éventuel avec monsieur Poutine » (sic) !

    « Vous avez eu l’occasion de le rencontrer ? », lui demande tout de même la journaliste. « Non, jamais », concède Fabius…

    Et Marine Le Pen, qui s’est félicitée de son élection, vous en pensez quoi Monsieur Fabius ? « Je ne veux pas me situer par rapport à tel ou tel candidat à l’élection présidentielle », répond-il d’abord, avant d’ajouter :

    « Je pense simplement que la politique de la France, ce n’est peut pas être simplement : “Bravo Poutine ! Bravo l’Iran !“ »

    Heureusement que, selon l’article 58 de la Constitution, le Conseil constitutionnel que Fabius est supposé présider jusqu’en 2025, « veille à la régularité de l’élection du président de la République »…

    http://fr.novopress.info/

  • Marie-Christine Arnautu: Libérons l’école et l’université des idéologues !


    Depuis le Parlement européen de Strasbourg, Marie-Christine Arnautu dénonce ces pédagogues prétentieux qui nivellent l’enseignement par le bas et prônent une fausse égalité opposée à l’excellence.

    Source: Marie-Christine Arnautu

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Sortie de classe dans une mosquée tenue par l'UOIF

    Alain Avello, secrétaire départemental du Front national de Loire-Atlantique et vice-président du groupe FN au conseil régional des Pays de la Loire, dénonce :

    "En décembre dernier, des élèves de terminale ES du lycée Jules Verne de Nantes ont accompli, à l’initiative de leurs professeurs, une visite de la mosquée nantaise Assalam, apprenait-on récemment. Ces jeunes gens, après s’être préalablement déchaussés, se sont vus exposer par l’imam, en salle de prière, les préceptes de l’Islam.

    Ah ! Les sorties scolaires !… Elles ont connu une véritable inflation, à mesure qu’en classe, on transmettait toujours moins de savoir, au point de conduire de pauvres élèves là où décidément ils auraient mieux fait de ne jamais se retrouver. Car en l’espèce, l’imam faisant momentanément fonction d’enseignant, c’est à la reconnaissance d’une religion qu’on les a contraints, quand l’École de la République, si elle ne doit méconnaître le fait religieux, ne saurait en proposer qu’une approche objective et distanciée.

    Parvenus à ce point de confusion quant à des principes pourtant élémentaires, il n’est presque plus étonnant que les enseignants et les autorités de l’établissement nantais aient pu pousser l’inconséquence jusqu’à faire le choix d’une mosquée affiliée à l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), bien connue pourtant pour entretenir des liens avec des organisations islamistes radicales. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration : ce sont les chiffres qui en parlent le mieux

    Nicolas Dupont-Aignan l'a compris : dans sa tribune publiée par Valeurs Actuelles, il n'aborde par l'immigration sous l'angle moraliste, philosophique (voire théologique !), mais sur les faits :

    6a00d83451619c69e201bb096ea887970d-250wi.jpg"[...] En 2016 nous dit le ministère de l'Intérieur, l'immigration légale se traduit par l'entrée de 227 550 personnes sur notre sol, une hausse de 4,6% par rapport à l'année précédente. C'est presque autant que la population de Bordeaux en une seule année ! On apprend aussi que l'immigration déclarée au titre du travail représente 10% de l'effectif, environ 38% étant dus à l'immigration familiale (regroupement familial et mariage avec un conjoint étranger) soit plus de 88 000 personnes, tandis que les étudiants (dont une minorité quitte le pays à la fin de leurs études) pèsent 77 000 entrées. Enfin, les entrées pour motif humanitaire (qui se concrétisent par l'octroi du droit d'asile dans peu de cas) s'élèvent à plus de 32 000, soit 15% du total.

    Mais au-delà de ce constat, Il faut rappeler que les demandes d’asile sont en forte progression : 85 244 demandes, en hausse de 6,4 %. Or, ils ne sont que 26 351 à avoir obtenu le droit de séjourner en France (taux en hausse de 35 % !). Ce qui implique donc qu’environ 59 000 auraient dû être reconduits à la frontière. Mais seules un peu plus de 10 000 reconduites sont effectuées chaque année : ce sont donc probablement 47 000 personnes qui sont restées clandestinement sur le territoire.

    A ces entrées légales s'ajoutent évidemment l'immigration illégale, impossible à quantifier par nature, ainsi que celles des ressortissants clandestins ou irréguliers de l'Union européenne, en provenance pour une large part de l'est du continent. Enfin, s'ajoute donc le solde de tous les ressortissants étrangers (déboutés du droit d'asile et autres), grossissant année après année, censés quitter le territoire national mais ne s'exécutant pas et n'ayant pas grand chose à craindre d'autorités publiques qui ne pratiquent, au plus, que quelques milliers de reconduites à la frontière par an (moins de 13 000 en 2016 !).

    Or, rapportés à la démographie nationale, ces chiffres correspondent clairement à une dynamique de remplacement : pour mémoire, la plupart des entrants ont entre 20 et 30 ans, et si l’on comptabilise seulement les 227 550 entrées officielles et les 47 000 « réfugiés » restés clandestinement, on arrive à 274 550 personnes en 2016. A comparer aux 750 000 personnes par génération annuelle que nous avons sur les 20-30 ans ! Nos entrées annuelles légales et semi-clandestines représentent ainsi l’équivalent de 36 % d’une génération annuelle."

    Ce qui permet à Nicolas Dupont-Aignan de valider l'idée (qui n'est plus une thèse) du grand remplacement.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le forum de Davos contre le « populisme »

    Chard-Davos.jpg

    8782-20170120.jpgMardi, s’est ouvert à Davos, en Suisse, le traditionnel forum économique du même nom, rassemblant chaque année tout ce que notre monde compte de milliardaires et autres mondialistes pour débattre des grands problèmes de notre planète. Avec pour invité d’honneur cette année, le dictateur maoïste chinois Xi Jinping, grand persécuteur – entre autres – de chrétiens. Et pour préoccupation majeure, la lutte contre… le « populisme » !

    Certes, parmi la vingtaine de risques relevés par quelque 750 experts internationaux du monde de l’entreprise et des universités dans leur rapport Global Risks 2017, publié en prélude au Forum économique mondial, arrivent en tête « les inégalités économiques, les divisions sociales et le réchauffement climatique ». Mais derrière le thème du forum de cette année, « Leadership réceptif et responsable », les organisateurs ne cachaient pas que leur intention était de définir une stratégie pour les multinationales visant à contrer la montée du populisme dans le monde.

    Ainsi, le rapport Global Risks 2017 n’hésite-t-il pas à pointer du doigt le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie,en soulignant que les campagnes électorales de ces trois pays « ont mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations »…

    Un souci majeur pour les milliardaires de Davos, qui soulignent « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et dénoncent des dérives médiatiques contre lesquelles il faudra trouver une réponse. Ainsi, souligne Global Risks 2017, « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme ».

    Une « mondialisation plus inclusive », évoquée dans son message d’ouverture du Forum par le dictateur rouge chinois qui, il est vrai, peut s’enorgueillir d’avoir une certaine expérience dès lors qu’il s’agit de museler les peuples.

    Franck Deletraz

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 20 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/

  • Délit d'entrave à l'avortement : point culminant d’un comportement absolument totalitaire

    La proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse revient à l'Assemblée nationale le 26 janvier

    Jean-Frédéric Poisson vient de déposer un amendement de suppression. Il explique :

    "Cet amendement vise au respect de la liberté d’expression et à la suppression de la possibilité d’extension aux moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse.

    Ce gouvernement a fait de l’avortement un droit fondamental, a supprimé la notion de détresse comme condition pour y avoir recours, et enfin le délai de réflexion obligatoire avant de poser un acte aussi peu anodin. Il voudrait maintenant faire taire ceux qui tentent d’apporter une voix moins idéologue sur un sujet si difficile, ceux qui rappellent que l’avortement est toujours un drame, ceux qui voudraient aider les femmes à étudier toutes les autres possibilités qui s’offrent à elle.

    Il s’agit du point culminant d’un comportement absolument totalitaire. Ce texte est grave parce que le sujet est grave, mais également parce qu’il est liberticide.

    Il convient de rappeler que la liberté d’expression est reconnue dans le bloc de constitutionalité. A son article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » Or, il existe une différence de nature entre le délit d’entrave tel qu’il est formulé dans la loi Neiertz de 1993 et cette proposition d’extension à l’information numérique. On ne peut pas considérer que les sites visés par cette proposition de loi exercent un acte violent contre les internautes qui les consultent tandis que la loi de 1993 s’opposait légitimement à la pratique d’acte violent contre les personnes ayant recours à l’avortement ou le pratiquant.

    Les limites légitimes à la liberté d’expression ne peuvent être invoquées dans le cas des sites visés par cette loi dans la mesure où l’on n’y trouve pas d’appel à la haine ou de déclaration diffamatoires.

    Les auteurs de cette proposition de loi considèrent que la démarche de ces sites ne relève pas de la liberté d’expression car ils présenteraient « des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur ». Or, il s’agit là d’un procès d’intention et d’un critère non opérationnel en terme juridique. Cette proposition de loi prétend donner aux pouvoirs publics la possibilité de déterminer ce qui doit être considéré comme vrai ou comme faux.

    Par ailleurs, la fiabilité des informations sur l’avortement souhaitée par les auteurs de la proposition de loi ne peut être garantie sans la pluralité des sources d’information.

    Pour toutes ces raisons, il convient de supprimer cet article unique."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réformes sociétales : enjeu secondaire ? Non enjeu majeur !

    Dans la situation difficile qui est la nôtre, où tant de nos concitoyens peinent pour joindre les deux bouts, où la terreur islamiste vient encore de sévir, à Berlin cette fois-ci, le gouvernement socialiste n’a rien trouvé de plus urgent que d’essayer de faire passer une loi instituant un « délit d’entrave numérique à l’IVG », alors même qu’existe déjà la loi Neiertz de 1993 visant le même but. L’opposition politique à ce projet ubuesque a été faible, tout comme a été peu dénoncé un autre projet de loi, intitulé « Égalité et citoyenneté », qui, après avoir été rejeté en seconde lecture au Sénat le 19 décembre, a dû être adopté à l’Assemblée trois jours plus tard.

    Les socialistes, sachant qu’ils risquent fort d’être évincés du pouvoir en mai prochain, tentent de faire passer des lois « sociétales » en tablant sur le fait que la droite, comme à son habitude, n’y reviendra pas : ces sujets étant loin d’être accessoires, on aimerait l’entendre et connaître ses intentions !

    En effet, le projet « Égalité et citoyenneté » est un véritable fourre-tout où l’on retrouve l’essentiel des revendications du gauchisme culturel : insertion de la notion de genre dans le code de procédure pénale, interdiction des agissements sexistes et de la fessée aux enfants, aggravation de la répression des comportements discriminatoires, pénalisation du négationnisme, etc.

    Inflation de lois répressives

    Ces deux projets sont symptomatiques d’une absurde inflation normative, la loi, de plus en plus complexe, prétendant imposer avec un arsenal répressif sans précédent le comportement « moralement correct », alors même que l’État dispose déjà d’un pouvoir outrancier en la matière, sans parler de la possibilité donnée à certaines associations de se porter partie civile au moindre « dérapage » de pensée non conforme. En matière de liberté d’opinion, le Rubicon a été franchi depuis longtemps et l’on attend d’un candidat de droite l’engagement ferme d’abolir d’un coup l’ensemble de ces lois liberticides, mesure qui aurait un impact symbolique puissant sans coûter un centime à l’État – au contraire, la cessation immédiate du soutien de toutes les associations gauchistes subventionnées permettrait même quelque économie.

    La droite est mal à l’aise sur ces sujets qu’elle juge électoralement peu « porteurs » : là-dessus, les différents candidats, de François Fillon à Marine Le Pen en passant par Nicolas Dupont-Aignan, se rejoignent plus ou moins. Longtemps, la droite au gouvernement a limité son discours politique à l’économie, laissant à la gauche le monopole du pouvoir culturel. Aujourd’hui, tout le monde comprend que l’économie ne suffit plus, que les questions de souveraineté et plus encore d’identité, en lien avec l’immigration massive et la présence d’un islam de plus en plus revendicatif, sont devenues les préoccupations majeures des Français. Penser, dans ce contexte, que les questions dites de « société » sont un enjeu secondaire qui intéresse peu révèle une grave erreur de perspective, et ce pour plusieurs raisons.

    D’abord parce que la déconstruction de l’anthropologie traditionnelle qui s’opère avec la théorie du genre, le « mariage pour tous », la manipulation du vivant, etc., est l’un des aspects de l’anxiété d’une population qui se sent menacée dans son existence et son identité, et que l’on prive ainsi de ses repères les plus ancestraux. Il demeure, enfoui au plus profond de chacun, un bon sens naturel qui peut assez facilement émerger à nouveau et même se traduire rapidement électoralement.

    L’exemple de l’avortement

    En effet – et c’est la seconde raison -, sur ces questions de société, nos politiques pensent que ne sont « populaires » que les revendications qui vont dans le sens de la déconstruction, du recul incessant des limites, de la satisfaction sans discernement de tous les désirs, bref tout ce que la gauche nomme le « Progrès ». Mais, faute de fermes convictions, la droite a abdiqué sur ce terrain avant même de livrer bataille, comme si elle était au fond persuadée de la légitimité des doléances de la gauche. Mais celles-ci ne sont « populaires » qu’en proportion de l’invraisemblable propagande qui s’exerce en leur faveur, qu’en raison du déséquilibre flagrant dans les médias qui militent tous dans le même sens. Ce sont des sujets sur lesquels n’existe aucun débat, seulement et toujours le même son de cloche, ceux qui tiennent un autre discours étant bannis du système ou ridiculisés.

    L’exemple de l’avortement est significatif. Alors qu’aucune parole contradictoire n’est audible, que la liberté d’expression n’existe pas dans les grands médias pour les défenseurs de la vie, on en arrive au stade où dire la vérité sur l’IVG devient un délit passible des tribunaux ! Pourtant, si les Français étaient honnêtement informés (*), beaucoup réviseraient leur position et l’opinion pourrait basculer, c’est bien ce qui inquiète tant ses partisans et c’est pourquoi leur seul recours est de verrouiller le débat.
    Il y a un mouvement de fond qui se dessine marqué par un réveil des peuples et le retour à des fondamentaux plus classiques trop longtemps proscrits : ce serait une erreur stratégique de penser que les questions de société sont étrangères à ce mouvement.

    Enfin, il y a une troisième raison qui est celle de l’honneur de tout responsable politique : sa vocation fondamentale est le service du bien commun, ses préoccupations ne sauraient être qu’électorales et faire fi de la vérité, même lorsque celle-ci n’est pas facile à expliquer. Et n’est-ce pas son rôle que de le faire, même à contre-courant ?

    Christophe Geffroy 14/01/2017

    (*) Droit et prévention de l’avortement en Europe, sous la direction de Grégor Puppinck (LEH Édition, 2016, 270 pages, 20 €) est une mine remarquable qui apporte de forts arguments contre l’avortement. À lire.
    Paru dans www.lanef.net, éditorial janvier 2017

    Christophe Geffroy, né le 14 janvier 1959, Marié – enfants. Directeur fondateur de la revue La Nef, mensuel catholique (1990). Ecole Centrale de Nantes, Institut de Sciences-Politiques (Paris), cadre dans l’industrie automobile.

    Source : Magistro.fr

    http://www.polemia.com/reformes-societales-enjeu-secondaire-non-enjeu-majeur/

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