magouille et compagnie - Page 1685
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Quand Beauvau met le RAID au piquet pour... un livre sur le Bataclan
Cinq mois après la parution d'un livre-témoignage sur la nuit du Bataclan, le médecin chef du RAID, Matthieu Langlois, est convoqué devant le conseil de discipline. Le patron du service, lui, a déjà été limogé. Ambiance à l'Intérieur...Et pendant ce temps là, alors que l’état d’urgence se prolonge en France et que les services de renseignement britanniques et américains sentent poindre la menace, la Place Beauvau, elle, se concentre sur un livre. Oui, vous avez bien lu : un livre.Le témoignage publié par le médecin-chef du RAID, Matthieu Langlois, qui a raconté ce qui s’est vraiment passé au Bataclan, dans la nuit du 13 novembre 2015 (co-écrit avec notre collaborateur à Marianne, Frédéric Ploquin). Un livre dont le projet avait été validé (oralement) par le service de communication de l’Intérieur, avant que le manuscrit n’obtienne le feu vert du chef du RAID, Jean-Michel Fauvergue, à la veille de sa publication au mois d’octobre dernier (chez Albin Michel). Sauf que ces vérités n’ont pas plu à tout le monde et que le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve a aussitôt sommé le directeur général de la police (DGPN), Jean-Marc Falcone, de sévir. Ce qu’il a fait séance tenante en saisissant l’inspection générale de la police nationale.Jean-Michel Fauvergue limogéBernard Cazeneuve envolé pour Matignon, le bras armé n’a pas molli. Et le premier couperet est tombé cinq mois plus tard, le 6 mars. Comme une urgence à régler avant l’élection présidentielle, le DGPN a convoqué le patron du RAID pour lui dire qu’il était limogé. A cause de ce livre qu’il n’a pas su, ou pas voulu, censurer, comme on le lui avait demandé oralement. Parce qu’il n’a pas su empêcher le docteur Langlois de s’exprimer dans les médias, sachant que sa première interview, au Figaro Magazine, avait été accordée avec l’aval de la direction de la communication du ministère. Limogé, donc, en pleine crise terroriste et malgré des états de service largement honorables.Premier coup de fusil parti sans que Bruno Le Roux n’ait vraiment eu le temps de découvrir les tenants et aboutissants de ce dossier « sensible ». Ni de comprendre quels égos avaient été froissés par cet ouvrage au demeurant peu polémique et plutôt bon pour le moral d’une police au bord de l’épuisement et de la crise de nerfs, face à des hiérarques plus prompts à manier la matraque que la décoration –même après les coups durs.Le second coup de feu est à venir, puisque le médecin-chef, qui n’est pas policier mais employé de façon contractuelle par l’Intérieur, est convoqué le 23 mars devant le conseil de discipline, entre un voyage à Londres et un autre à Oslo, pour partager avec ses homologues étrangers le savoir-faire des médecins français en matière de tuerie de masse. Il comparaitra accompagné d’un avocat et épaulé par un syndicaliste, face à un conseil en service commandé. Un coup dur pour un service, le RAID, qui a beaucoup enduré depuis les attentats de 2015, mais qui fait face à sa mission - on l’a encore vu samedi dernier lors de l’attaque perpétrée dans l’enceinte de l’aéroport d’Orly. Une maladresse de plus à l’encontre d’une police que cette gauche aura décidément peu comprise – disons tout de suite que Matthias Fekl, ministre de l’Intérieur pour les deniers instants du quinquennat, n’y est strictement pour rien ! -
DÉFENSE : D'INQUIÉTANTES NOMINATIONS
Il se passe des choses très inquiétantes à Washington », écrivait, fin janvier, Dominique Merchet de L'Opinion où il tient le blog « Secret Défense » encore assez lu dans les Armées.
Dans une courte vidéo, avec la mine grave et le ton angoissé qui conviendraient à l'annonce d'une guerre nucléaire, Merchet nous alerte du pire. Trump a nommé Steve Bannon au conseil de sécurité nationale : un « idéologue d'extrême droite » dont « la qualification pour occuper le poste est égale à zéro ». C'est « comme si Sarkozy avait nommé Buisson au conseil national du renseignement », poursuit-il. Nous voilà rassurés.
L'Opinion, de Nicolas Beytout, c'est Bernard Arnaud, les Bettancourt et « quelques autres mililardaires », indique Mediapart. La rumeur signale Pierre Bergé et Xavier Niel qui démentent. Quoi qu'il en soit, L'Opinion est bien de cette presse au service de « l'Argent » qui n'en finit plus de s'étrangler depuis l'élection de Trump.
On lira ailleurs que Steve Bannon est un « idéologue très structuré » avec une « immense culture » et une capacité reconnue à « écouter, absorber et tirer des conclusions stratégiques ». Il dit de l'establishement : « Ces gens nous haïssent mais nous avons le peuple, c'est le pays légal contre le pays réel et moi je suis avec le pays réel ». À un responsable français : « Nous sommes à la fin des Lumières, vous avez lu Maurras ? » Steve Bannon a probablement lu L'avenir de l'intelligence...
Un peu plus tôt, Merchet avait déjà perdu son sang-froid à l'occasion de la nomination du général Mattis au poste de secrétaire à la Défense. Sans nier les éminentes et incontestables qualités de cet ancien des Marines aux allures de général Patton, il n'avait pu s'empêcher de signaler « ses propos d'adjudant-chef qui ont toujours du succès dans les casernes, moins dans les cercles diplomatiques ». Les adjudants-chefs qui lisent Secret Défense apprécieront. Ce mépris des cadres de maîtrise militaires, dont les colonels savent bien le rôle primordial, est emblématique.
Le général Flynn, ancien patron du renseignement, avait rallié Trump après avoir été mis à la retraite. Controversé dans l'armée, il se disait victime politique d'Obama. Sa nomination par Trump au conseil de sécurité a inquiété L'Opinion : « Un dingue », selon le général français que cite Merchet, ajoutant qu'il « n'est pas le plus brillant des intellectuels » et fustigeant ses « jugements sans nuances » sur l'Islam. Pire, Flynn est partisan d'un rapprochement avec la Russie. Une cible idéale pour l'establishment. Il a été contraint de démissionner.
La CIA a des comptes à régler avec Trump qui s'en méfie au point de l'avoir sortie du conseil de sécurité nationale. Elle a livré au Washington Post un entretien téléphonique où Flynn, avant l'investiture de Trump, aurait rassuré l'ambassadeur russe sur l'expulsion de ses diplomates par Obama qui les accusait de cyber-attaques contre Clinton. Cet entretien est inutile, il n'apprend rien aux Russes ; d'un professionnel du renseignement qui devrait se douter qu'on l'écoute, c'est une faute, mais une aubaine pour ceux qui veulent gêner Trump sur le dossier russe. Autre faute de Flynn, il nie avoir tenu ces propos au vice-président Pence, mis ainsi en difficulté devant la presse. Merchet peut être rassuré, Flynn n'aura pas duré 3 semaines au conseil de sécurité nationale d'où Trump l'a viré.
À Paris, tout cela donne des idées à Emmanuel Macron, candidat de l'Argent, qui s'invente une théorie du complot russe par cyber-attaques contre sa candidature. Mais attention monsieur Macron, malgré le zèle de la CIA, la ficelle, un peu grosse, n'a pas réussi à madame Clinton.
MATHIEU ÉPINAY
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Alban d'Arguin, auteur de "Eoliennes un scandale d'Etat", répond à Riposte laïque
Riposte laïque cliquez ici
Quel Français n’a-t-il pas constaté, ces dernières années, une prolifération des éoliennes, présentées par les écologistes et leurs soutiens comme la solution pour sortir du nucléaire. Est-ce une si bonne chose ? Quand on écoute les réponses aux questions que nous avons posées à Alban d’Arguin, auteur d’un « brûlot » sur cette question, on en doute…
Riposte Laïque : Avant que nous n’évoquions votre livre de 180 pages « Eoliennes un scandale d’Etat », paru aux Editions Synthèse nationale, pourriez-vous rapidement vous présenter à nos lecteurs ?
Alban d’Arguin : Je suis originaire de l’ouest de la France et, après une carrière bien remplie, j’ai décidé de « revenir plein d’usage et raison vivre entre mes parents le reste de mon âge » comme eut dit du Bellay. Avec mon épouse nous nous sommes installés en Vendée récemment pour restaurer une vieille demeure nous permettant d’accueillir une tribu familiale fournie et fourmillante aussi de petits enfants !
Riposte Laïque : Quel a été le détonateur qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Alban d’Arguin : C’est justement la découverte d’un projet éolien dans notre nouveau village qui m’a convaincu d’agir et d’instruire le dossier de l’énergie du vent en France. Et, de là, effaré de mes découvertes cachées aux Français, j’ai décidé de prendre la plume pour partager le résultat de mes recherches.
6.000 éoliennes en France, 15.000 à l’horizon 2020 !
Riposte Laïque : Quelle est la situation actuelle ? Combien y a-t-il d’éoliennes en France, et combien y en aura-t-il dans les années à venir ?
Alban d’Arguin : Il y a plus de 6000 éoliennes aujourd’hui en France, mais aussi un programme d’implantation considérable qui doit nous conduire à plus de 15 000 à horizon 2020. Si nous n’y prenons garde, la France des années 2020 sera bientôt hérissée d’éoliennes autant que de minarets, les deux étant, de mon point de vue, une illustration de la décadence dans laquelle nous baignons.
La facture des éoliennes, payée par les Français, s’élève à 11 milliards d’euros en 2016, plus la TVA…
Riposte Laïque : Et cela nous coûte vraiment cher, et occasionne de graves dégâts ?
Alban d’Arguin : Les dommages causés par l’éolien sont, selon moi, de trois natures : une atteinte au Beau, au Bien et au Vrai.
Elles défigurent les paysages de la belle France, voyez à titre d’exemple celles qui surplombent la ville de Coutances et sa cathédrale, si chère à Barbey d’Aurevilly ou celles qui dénaturent l’île de Beauté sur le Cap Corse.
Quant au mal qu’elles provoquent, et c’est le premier scandale d’Etat que je dénonce, c’est la souffrance physique à travers le syndrome éolien qui se propage pour tous les riverains. L’Académie de médecine a prescrit en 2006 qu’aucune éolienne ne soit implantée à moins de 1500 mètres d’une habitation. La France a refusé d’écouter et a choisi un périmètre de sauvegarde de seulement 500 mètres là où l’Allemagne est à 1500 mètres, le Royaume Uni entre 1800 et 2200 mètres selon les contrées, l’Espagne à 1500 mètres, les Etats Unis entre 1500 et 3000 mètres selon les Etats. Ceci engendre des pathologies redoutables et inadmissibles au nom du principe de précaution inscrit dans la constitution française. Mais les lobbies veillent !
Enfin, sur le plan du Vrai, là encore les méfaits sont considérables : économiquement, l’éolien est un eldorado financier dont le « business model » comme dirait les technocrates devrait être enseigné dans les écoles internationales de commerce : EDF est tenu d’acheter l’électricité produite par les consortiums éoliens (tous étrangers…) à un prix conventionnel 3 à 4 fois plus cher que celui auquel elle produirait elle-même cette électricité, et ceci avec une garantie de durée de 15 ans ! Le vent ne soufflant pas en permanence, une éolienne ne produit que 20 à 25% du temps ce qui désorganise le bouquet énergétique français (unique au monde) et accroît le besoin de recours alternatif à des énergies supplétives thermiques comme les centrales au charbon, au gaz ou au fuel, renchérissant les coûts. Tout cela n’est pas grave puisque les Français ne savent pas encore qu’ils sont les payeurs de ce scandale… La facture de l’éolien est une taxe appelée CSPE qui figure au verso de nos factures EDF et représente désormais plus de 25% du coût de notre consommation. Elle est estimée à 11 milliards d’euros pour 2016… Et cette taxe est elle-même soumise à la TVA ! Alors, non seulement l’éolien nous coûte très cher, mais il rapporte des sommes considérables aux investisseurs étrangers du fait du prix garanti ce qui permet d’alimenter une bulle financière, mais aussi un véritable système mafieux de corruption qui touche de nombreux élus et personnels de l’Etat comme l’a dénoncé avec vigueur le Service Central de Prévention de la Corruption dans un rapport au garde des sceaux et au président de la « Ripoublique française» dès 2014…
L’Union européenne, par dogmatisme anti-nucléaire, exige de la France davantage de pollution !
Riposte Laïque : Venons-en aux causes. Pourquoi notre beau pays s’est-il couvert, en quelques années, de ces magnifiques moulins à vent qui polluent nos paysages ?
Alban d’Arguin : Au nom d’un dogme, celui du réchauffement climatique anthropique, dont les mondialistes agitent avec une terreur millénariste et quasi mystique les conséquences qui justifient un plan de bataille supra national contraignant… Ainsi, la Commission Européenne, organisme démocratique comme on le sait tous (non élue !) a émis une directive dite des trois vingt, qui impose aux états de l’union d’avoir au moins 20% d’énergie d’origine renouvelable en 2020. Pourquoi ? Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, autrement dit de CO². Or, la France est le pays d’Europe le plus propre sur ce plan, puisque notre production d’énergie n’émet pratiquement pas de CO² : 80% de nucléaire et 14% d’hydraulique et le solde environ 6% d’électricité d’origine thermique, en variable d’ajustement pour les pointes de consommation. L’obligation tyrannique de l’Europe est donc en train de nous obliger à devenir un « Etat pollueur » puisque pour compenser la faible activité du vent nous devrons nous équiper de nouvelles centrales thermiques réactives comme l’ont fait les Allemands qui, sous l’influence des « Grunen », les verts, ont abandonné l’énergie nucléaire pour se jeter à corps perdu dans les éoliennes et ont dû accompagner ce déploiement de plus de 20 nouvelles centrales au charbon qui polluent toute l’Europe, car le nuage de CO² et de particules fines traverse les frontières.
L’écologie politique et les ONG sont d’excellents fromages…
Riposte Laïque : Vous évoquez, parmi les grands propagandistes de la cause éolienne, les gauchistes reconvertis en écologistes. Quel serait leur intérêt ?
Alban d’Arguin : L’écologie politique, qui n’a rien à voir avec la vraie écologie, est composée d’hommes et de femmes qui viennent souvent du trostkysme et des mouvements marxistes du 20e siècle. Leur désillusion à la chute du communisme les a amenés pour certains à recycler leur désir d’universalisme vers le mondialisme apatride et déraciné au nom de l’écologie. On constate que moins ils recueillent d’intention de vote dans notre système démocratique plus ils pèsent de leurs positions dogmatiques par le jeu des alliances et du chantage. L’écologie est un excellent fromage et regardez avec attention les « ONG » qui nourrissent très bien un certain nombre d’entre eux !
D’abord arrêter les éoliennes, puis les démonter et faire payer les investisseurs étrangers
Riposte Laïque : Avons-nous atteint une situation irréversible, vu le nombre, ou bien ce qui a été fait peut-il être défait, et pourra-t-on un jour se débarrasser de ces champs d’éoliennes ?
Alban d’Arguin : Le désespoir en politique est une sottise. Nous devons d’abord mettre fin au scandale de santé publique en engageant les actions judiciaires et politiques appropriées. En obtenant la limite minimum de 1500 mètres. Mettre fin au scandale financier, en arrêtant de subventionner les investisseurs étrangers ; alors vous verrez, ils partiront tous aussi vite qu’ils sont venus et les programmes seront gelés. Alors, notre problématique finale se résumera à faire démonter les mâts et les aérogénérateurs des éoliennes, aux frais des constructeurs et des propriétaires fonciers qui ont participé à cette gabegie. Quant aux tonnes de béton et d’acier (1100 tonnes par pylône !) ils resteront en terre, hélas.
Tout ce que touche l’Europe, elle le détruit…
Riposte Laïque : Nous sommes en pleine campagne présidentielle. Y a-t-il des candidats qui partagent votre point de vue, et vous donnent de l’espoir ?
Alban d’Arguin : Tout ce que touche l’Europe, elle le détruit… Voyez l’acier et le charbon disparus, voyez l’industrie navale en pré-disparition, voyez l’agriculture moribonde, la pêche à l’agonie. La voilà maintenant qui se mêle d’énergie, on peut donc tout craindre. Je vais donc répondre à votre question par l’élimination des candidats pro européens, que ce soit Fillon (celui du Grenelle de l’environnement) ou Macron, le joker de la finance apatride lancé en politique par Hollande comme on lancerait un nouveau produit de lessive dans la grande distribution ; il n’y a rien à attendre d’eux compte tenu de leur asservissement à la finance et à l’Europe. Mais ensuite, il faut aussi éliminer les candidats qui sont piégés par leurs accords officiels ou tacites avec les écologistes… Qui nous vaudraient des dizaines de milliers d’éoliennes en plus dans les années futures. Mon espoir irait vers les candidats qui portent la sortie de l’Europe, qui ne concèdent rien au dogmatisme sur le réchauffement climatique et rendraient un Etat fort à la France pour lui permettre de conserver son indépendance énergétique et dont nous aurons aussi besoin d’ailleurs pour en finir avec le délire « immigrationniste » et islamiste qui nous ronge.
Riposte Laïque : Je présume que vous n’avez pas trop d’invitations sur les grands médias. Et ailleurs ?
Alban d’Arguin : Pour les médias « mainstream » comme ils disent, certes non ! Pour les médias alternatifs et encore dotés d’une réelle objectivité, cela vient de plus en plus ! Le bouche à oreille est aussi en train de faire le reste, pour le plus grand plaisir de mon éditeur « Synthèse éditions » et son directeur fondateur Roland Hélie qui a su me convaincre d’écrire ce livre !
Riposte Laïque : Etes-vous également disponible pour des conférences, et sollicité en ce sens ?
Alban d’Arguin : Oui, et la liste s’allonge tant il y a de besoins de lutter contre les projets d’implantation éoliens partout !
Ainsi dès dimanche prochain 9 avril je serai chez mes amis de Poitiers à l’Hôtel de France, avenue de Paris à 15 heures pour une conférence débat et dédicace organisée par le « Cercle des chats bottés » de notre ami Jacques Soulis.
Riposte Laïque : Et ce livre, Alban, on se le procure comment ?
Alban d’Arguin : D’abord chez l’éditeur Synthèse éditions, 9 rue Parrot – CS 72809 75012 Paris (correspondance uniquement) ou sur internet à www.synthese-editions.com
Ensuite dans toutes les « bonnes librairies » et ensuite chez votre libraire habituel (il est diffusé dans toute la France) ou Amazon par défaut !
Propos recueillis par Pierre Cassen
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Pour Emmanuel Macron, tous les immigrés sont des Français !
La préférence étrangère atteint des sommets avec le discours d’Emmanuel Macron, en meeting à Marseille, prétendant donner des leçons de patriotisme, avant de conclure que lorsqu’il voit à Marseille des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Ivoiriens, des Sénégalais,…, il voit… des Français.
Brader la nationalité française, encourager le melting-pot, favoriser le cosmopolitisme, voilà le message d’Emmanuel Macron, le favori des mondialistes.
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Bistro Libertés avec Jean-Pax Méfret : Macron, cabinet noir et médias à la dérive
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Christian Estrosi prépare probablement son ralliement à Macron
Selon Nicolas Bay, suite à l'accueil d'Emmanuel Macron par Christian Estrosi à Nice :
"Il considère que Fillon est éliminé et prépare probablement, son ralliement à Macron. C'est un retour d'ascenseur offert à la gauche pour son élection à la présidence de la région Paca, il y a un an, avec le soutien du PS. Estrosi a peut-être aussi des arrière-pensées au-delà du second tour et des ambitions ministérielles."
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Stoppons Macron ! #15
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Comment l'alliance socialiste et islamiste a détruit la liberté d'expression
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L'AF Clermont-Ferrand perturbe la conférence européiste du pédophile Cohn-Bendit
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La famille vache à lait du socialisme
Voilà deux siècles que le pouvoir civil assène des coups mortifères à la famille française Ce ne sont pas le funeste épisode du mariage inverti et les lancinants débats sur la GPA qui sauraient nous le faire oublier !
Mais la morale n'est pas seule en cause, les coups sont d'abord économiques.
Pendant longtemps, la famille a été beaucoup plus qu'une simple unité biologique. C'était aussi une unité de production et une unité sociale assurant naturellement la survie et la sécurité de ses membres. Elle est apparue spontanément comme devant prendre en charge ses éléments les plus faibles les enfants, les vieillards ou les malades. Chacun bénéficiait de la protection et de l'entraide familiale en même temps qu'il contribuait aux activités économiques de cette même famille. Les liens sociaux y étaient donc très forts. Certes, une famille ne pouvait pas toujours faire face aux charges qui lui incombaient mais elle pouvait alors bénéficier du soutien d'autres communautés naturelles plus larges des institutions confessionnelles, des corporations, des compagnonnages ou, encore, des sociétés de secours mutuels. L'État, pour sa part, n'intervenait qu'à titre subsidiaire. Il n'était ni médecin, ni assureur, ni père de famille ou nourrice. Ses missions étaient avant tout régaliennes. Il veillait au maintien de l'ordre et à la collaboration efficace des différents corps intermédiaires. Ce schéma de société était considéré comme le fruit de la loi naturelle, volonté de la Providence, il avait d'ailleurs été éprouvé par une expérience multi-séculaire.
Dans ce contexte, les liens financiers entre l'État et la famille étaient encore très limités à la fin du XIXe siècle. La fiscalité était douce puisque la dépense publique dépassait à peine 10 % du PIB (contre 55 % aujourd'hui) et l'État - sauf exception - ne versait pas de prestations sociales aux familles, la sécurité sociale dans sa forme moderne n'existait pas. La famille, les corps intermédiaires et l'État semblaient être à leur place. La famille était la cellule-mère de la société et non l'inverse. Pourtant, rapidement, le rôle et l'autonomie de la famille se sont affaiblis, les corps intermédiaires se sont effacés au profit d'un État devenu Providence de plus en plus tutélaire et de plus en plus tentaculaire. Trois événements majeurs ont provoqué ce bouleversement
- les révolutions politiques qui ont condamné toutes formes de groupements considérés comme autant d'obstacles à la liberté de l'individu;
- la révolution industrielle qui a établi une coupure entre la vie de travail et la vie familiale, notamment en provoquant l'exode rural et en développant le salariat;
- les deux Guerres mondiales, car les familles y ont payé un très lourd tribut et que le chaos des guerres a justifié une tutelle très renforcée de l'État sur toutes les activités et de nouveaux prélèvements obligatoires importants. Or, par la suite, cette tutelle et ces prélèvements ont été maintenus et même accrus.
Il n'en demeure pas moins, que les corps intermédiaires ont eu la vitalité exceptionnelle de s'adapter aux évolutions et à ces bouleversements, grâce à des initiatives d'entrepreneurs issus du monde catholique. Au début de l'année 1932, la France comptait ainsi un nombre considérable de caisses d'allocations familiales (240) qui avaient été créées par des initiatives privées, sans aucune intervention des pouvoirs publics. Ces caisses mutualisées permettaient aux employeurs de verser des compléments de salaire à leurs employés en fonction du nombre d'enfants dont ils avaient la responsabilité. Mais ces initiatives n’ont pas résisté à l’État émergeant avec lequel elles entraient en concurrence. La loi Landry (radical-socialiste) du 11 mars 1932 a placé ces caisses sous la tutelle de l’État et a rendu l'affiliation des entreprises obligatoire. Puis, en 1945, toutes les caisses existantes ont été absorbées au sein de la Sécurité sociale où, désormais, la famille et la maternité sont gérées comme des « risques » (horreur !) au même titre que les accidents du travail, la vieillesse et la maladie.
Un milliard d'impôts supplémentaires
Si le pouvoir civil intervient tant dans le champ familial, il semble alors légitime de s'interroger le bien commun de la famille qui est le plus précieux de tous les biens, est-t-il compatible avec l'intérêt de l'État contemporain ? À l'évidence pas toujours, surtout, lorsque cet État est le fruit des révolutions politiques qui ont tant battu en brèche l’institution familiale.
En effet, dans ses rapports avec la famille, l’État-percepteur devient volontiers prédateur. Autrement dit, les pouvoirs publics rétrocèdent peu d'allocations aux familles avant de les avoir lourdement taxées. Depuis des décennies la France est placée en tête du palmarès des pays champions de la fiscalité, avec les effets que l'on connaît : découragement de l'initiative, recul de l'esprit d'entreprise et chômage endémique. Autant de perspectives qui ne sont pas favorables à la création et à l'épanouissement des familles. Entre les prélèvements sociaux et les impôts, un cadre travaille près des deux tiers de sa carrière pour payer des prélèvements obligatoires. Certes, il existe le « quotient familial » qui réduit l'imposition des foyers en fonction du nombre d’enfants, mais l'impôt sur le revenu ne représente que 7 % de l'ensemble des prélèvements et la plupart des autres impôts frappent les familles sans discernement. Au surplus, le quotient familial est remis en cause. Déjà en 1982, il a été plafonné ses bénéfices ont donc été réduits pour de nombreuses familles. Puis sous l'actuel gouvernement, ce plafond a été abaissé deux fois consécutivement en 2013 et en 2014 passant de 2 334 euros à 2 000 euros ; puis de 2 000 euros à 1500 euros. Au bout du compte, l'exonération fiscale ne peut donc plus excéder 1 500 euros par enfant. L'État prélève ainsi près d'1 milliard d'euros d'impôt supplémentaire sur les familles.
Et encore 760 millions
Quant à l'État-providence - qui a la haute main sur la Sécurité sociale -, il mute et se fait Léviathan lorsque sa politique consiste à dénaturer et même à détourner les finances familiales. En effet, à l'origine, les allocations familiales étaient strictement universelles, elles étaient servies à toutes les familles et leur montant dépendait du nombre d'enfants. Mais, à partir des années 1970, cette politique de l'universalité a reculé au profit d'une logique de « socialisation ». Les mécanismes de soutien à la famille se sont endettés et sont progressivement devenus des instruments de réduction des inégalités sociales. Ils intéressent désormais principalement les familles dont les parents n'ont pas d'emploi et les familles monoparentales. Un glissement s'est donc opéré d'une politique qui vise à favoriser le renouvellement des générations et à maintenir le niveau de vie des familles, vers une politique ciblée de redistribution verticale des revenus. Le gouvernement actuel a très nettement inscrit sa politique dans cette logique en modulant les allocations familiales stricto sensu. Ainsi, depuis le 1er juillet 2015, le montant des allocations a été divisé par deux - voire même par quatre - pour 13 million de familles issues des classes moyennes. Par cette seule mesure, ces familles sont désormais sevrées de 760 millions d'euros par an. La modulation des allocations familiales a également une autre cause encore moins avouable la branche famille de la Sécurité sociale - pendant longtemps excédentaire -est très régulièrement siphonnée pour financer les autres branches déficitaires de la Sécurité sociale ou plus généralement la politique
'sociale de l'État-Providence. La petite cagnotte des familles n'a évidemment pas manqué d'ouvrir les appétits, et l'imagination des pouvoirs publics pour s'en saisir n'a jamais connu de limite. Par exemple, durant de nombreuses années, la branche famille était mise à contribution pour financer au moins partiellement l'aide au logement (APL). Aujourd'hui encore, c'est elle qui doit financer la retraite des parents au foyer coût 4,8 milliards d'euros par an. Et il en va de même pour les majorations de pension accordées aux retraités qui ont eu trois enfants coût 4,7 milliards d'euros par an. En tout, donc, près de 10 milliards d'euros sont transférés chaque année de la branche famille à la branche retraite de la Sécurité sociale. Dans ces conditions, il n'est donc pas étonnant que cette branche de la Sécurité sociale - pourtant la seule dont les dépenses sont en baisse (42 milliards d'euros) - soit devenue elle-même déficitaire (depuis 2008) et qu'il faille procéder à des réductions budgétaires. Évidemment, ces sinistres tours de passe-passe sont l'affaire de quelques initiés de la haute-administration et s'opèrent loin du regard des profanes. Le Président Hollande n'aura pas à répondre de ces pratiques puisqu'il ne se représente pas. En revanche, son ancien ministre des Finances, Emmanuel Macron, ne semble pas manquer d'ambition.
Pierre Brionne monde&vie du 16 mars 2017