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PARIS (NOVOpress/Bulletin de réinformation) - Le 28 juin 1973, il y a donc exactement 40 ans, le mouvement nationaliste Ordre Nouveau était dissous sur décret du gouvernement. Les circonstances de cette dissolution ne sont pas sans rappeler l’actuelle « affaire Méric », dont la mort a servi de prétexte à l’actuel gouvernement pour dissoudre un certain nombre d’organisations nationalistes, alors que les antifas sont les agresseurs.
Le 21 juin 1973, Ordre Nouveau tenait meeting au Palais de la Mutualité, ceinturé pour la circonstance par les forces de l’ordre. Les hommes de main de la Ligue communiste, une organisation paramilitaire dirigée par Alain Krivine, se lancèrent alors à l’assaut du Palais.
A la fin de la soirée, on releva plus de quatre-vingt blessés parmi les policiers. Bien qu’Ordre Nouveau ne fût strictement pour rien dans ces violences, le ministre de l’Intérieur de l’époque, le gaulliste Raymond Marcellin décida la dissolution de l’organisation. Dans ce cas, pour faire bonne mesure, Marcellin dissoudra également la Ligue communiste, laquelle se reconstituera très officiellement deux mois plus tard sous le nom de « Ligue communiste révolutionnaire » (LCR), avec toujours à sa tête les Krivine, Habel, Weber, Franck, Bensaïd…
(Photos)
Une quarantaine de véhicules ont défilé dans les rues de Marseille et sur le Vieux Port pour demander la libération de Nicolas, prisonnier politique embastillé « pour l’exemple ». Plusieurs milliers de tracts ont été distribués aux passants. Compte tenu du silence des media, beaucoup ignoraient qui était Nicolas et pourquoi il était en prison. Information reçue 5/5 par de nombreux marseillais qui ont manifesté leur solidarité.
Il y en a des choses qui se passent sous le radar médiatique. Tenez, par exemple, le mouvement des veilleurs. J’en ignorais tout, jusqu’à un matin de cette semaine, j’ai oublié lequel, où en traversant comme à mon habitude la Place Vendôme pour rejoindre mon bureau, j’ai observé une poignée d’hommes et de femmes debout devant la Chancellerie. Tous regardaient dans la même direction et semblaient attendre on ne sait trop quoi. Quelque chose d’indicible les unissait et pourtant ils étaient à distance les uns des autres et ne se parlaient pas. Etonnée, j’ai tapé "Place Vendôme" sur Twitter en arrivant au bureau et j’ai découvert que c’était des veilleurs. Si j’ai bien compris, ils s’inscrivent dans la lignée de la Manifestation pour tous, mais protestent également contre la condamnation de l’un des leurs, prénommé "Nicolas". Toujours sur Twitter, j’ai découvert que ce mouvement ne se se limitait pas à la Place Vendôme. Il y avait d’autres Veilleurs, devant le Palais de justice, sur le trottoir en face de l’Elysée, Place de la République…Mieux, les veilleurs s’organisaient aussi en province et même en Europe. J’ai donc cherché sur Google des articles. Il y en avait dans la presse quotidienne régionale, mais rien au niveau national, et rien donc, concernant Paris. Que les habitants des régions me pardonnent, je ne suis pas responsable de l’excessive centralisation de notre pays et ne m’y associe d’ailleurs aucunement. Mais c’est ainsi. Si la presse nationale ne relaie pas ce qui se passe à Paris, la capitale devient alors sourde et muette. Surtout si même le Parisien se tait.
20 veilleurs, 10 cars de police
Mercredi soir, j’ai entrainé avec moi un copain sur la place. Tu vas voir, lui dis-je, toi le subversif, le rebelle, l’insoumis, le provocateur, tu vas aimer. Il ignorait tout de l’affaire bien qu’il passe ses journées à s’informer sur Internet, au point qu’il en sait plus que moi sur l’actualité et sur tout d’ailleurs alors qu’il n’est pas journaliste. Nous étions en voiture. Un policier en mobylette nous a interdit l’accès à la place. Il faut dire qu’une colonne de cars de CRS (ou de gendarmes, je ne les différencie pas) commençait à l’investir et que notre minuscule véhicule s’était faufilé avec insolence dans le convoi. Nous faisions désordre. Surtout que mon subversif camarade faisait de grands gestes aux conducteurs des camions, tantôt pour les sommer de se pousser, tantôt pour se foutre ouvertement de leur gueule. L’animal est ingérable et je commençais à avoir des sueurs froides. "Je veux voir ça me lance-t-il, tout en se garant d’un coup de volant enthousiaste dans une place miraculeusement libre rue St Honoré. Et nous voici bondissant du véhicule pour nous jeter au coeur de l’événement. Les CRS commençaient à descendre des cars, équipés en robocop, certains étaient allongés sous un camion, visiblement embarrassés par une panne. Subversif Premier, remonté comme un coucou suisse par cette adrénaline de terrain de guerre, a commencé à interpeler les forces de l’ordre avec son ironie habituelle sur le thème classique "vous n’auriez pas mieux à faire ailleurs". Fort heureusement, avec sa queue de cheval et son look globalement étrange, ils l’ont pris pour un SDF aviné et ne lui ont opposé qu’un souverain mépris. "Ah ben il est en forme celui-là" ai-je même saisi au vol, ce qui ne m’a rassurée qu’à moitié sur l’issue de notre équipée sauvage. Il est vrai qu’ ils n’étaient pas venus pour lui, mais pour les Veilleurs, dont à l’évidence mon camarade agité ne pouvait faire partie. Ceux-là avaient investi la place. Ils se tenaient debout, espacés les uns des autres de quelques mètres. Bien alignés. Silencieux. Immobiles. Ils étaient à peine une vingtaine. Face à eux, dix cars de CRS. Quelques touristes italiens se sont approchés d’un CRS pour savoir de quoi il retournait. Je n’ai pas entendu sa réponse. Il régnait une ambiance étrange. Tant de policiers sur équipés pour si peu d’hommes et de femmes debout et silencieux. Et au nom de quelle loi ? Les réponses officielles ne sont guère convaincantes. J’ignore la suite. Attrapant mon provocateur ami par la manche, je l’ai sommé d’arrêter ses âneries et nous sommes partis. Doté d’un instinct très sûr du rapport de force, je crois qu’il avait compris tout seul qu’il ne fallait pas chauffer davantage les policiers.
Une marée silencieuse
Les veilleurs étaient encore là jeudi et vendredi Place Vendôme. C’est comme une marée. Ils sont quelques uns le matin, plus nombreux à midi, puis la vague reflue et ils reviennent le soir. Toujours debout, silencieux, immobiles. C’est incroyable comme leur attitude attire l’attention. Quand tout le monde marche du fameux pas pressé du parisien, ils s’arrêtent. Au milieu du bruit et de la fureur de la capitale, ils se taisent. Absolument. Non seulement ils ne parlent pas (et encore moins ne crient), mais ils n’arborent ni pancarte, ni tee shirt siglé, ni quelque message écrit que ce soit. C’est le silence absolu. Ils sont juste là, immobiles, troublants de détermination. Ne cherchez pas d’articles de presse sur les Veilleurs de la Place Vendôme ou d’ailleurs à Paris. Il n’y en a pas. La cause n’est pas juste, médiatiquement parlant. Le silence et l’immobilité ne font pas de bons sujets. Ils n’ont pas de leaders (en tout cas à ma connaissance) pour organiser des conférences de presse. Sans image et sans discours, il n’y a pas de sujet possible pour les journalistes. En ce sens, les veilleurs sont profondément subversifs. Si un artiste les croise, quelque part à Paris, je l’invite à s’arrêter et à regarder. C’est un spectacle fascinant. Il suffirait que leur cause soit à la mode pour que les médias du monde entier les observent avec émerveillement. Seulement voilà, on ne regarde jamais que ce que l’on veut bien voir.
La chaîne de télévision ZDF s’est avérée avoir payé des personnalités culturelles allemandes pour afficher leur soutien aux participants du groupe Pussy Riot. La direction de la chaîne a essayé de retirer de l’Internet l’enregistrement de l’émission où cette prestation fut effectuée.
Le jour du verdict des participants à la « prière punk » dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou, la chaîne de télévision allemande ZDF a fait éclater une bombe. L’émission Aspects a montré une interview de 15 minutes de cinq personnalités culturelles allemandes avec quelque chose de vraiment très original pour la tradition de pensée unique du journalisme occidental : en Russie il se passe des choses horribles !
La grand-mère du rock allemand Nina Hagen, il est vrai, avait oublié qu’une telle action pour la liberté était passible de trois ans d’emprisonnement en Allemagne, selon l’article 167 du code pénal allemand. L’actrice Anna Thalbach, elle, fit une déclaration politique sur la dépendance de l’Allemagne au gaz russe.
« Tant que nous sommes dépendants des Russes, nous serons les derniers dont ils tiendront compte de l’opinion. Je ne pense pas que les Allemands peuvent leur dire : “Ça ne va pas. Au nom de quoi les condamne-t-on ?” Les Russes, sûrement, seraient morts de rire », a déclaré Anna Thalbach.
Mais les créateurs de cette émission, eux, ne furent pas « morts de rire » quand la même Thalbach révéla dans un autre programme de la même chaîne qu’elle avait touché une grosse somme d’argent de la part de cette chaîne pour cette déclaration de soutien aux Pussy Riot.
La chaîne de télévision ZDF a réagi instantanément. Le réseau fut nettoyé des extraits de ce scandaleux épisode de l’émission Aspects. Formellement pour cause de violation des droits d’auteurs. De telles violations n’embarrassent pourtant guère la chaîne quand il s’agit des autres épisodes de l’émission. Ceci a été suivi d’un communiqué officiel selon lequel la chaîne n’avait pas donné d’argent à l’actrice.
Les représentants d’Anna Thalbach elle-même se sont mis à affirmer que l’actrice avait plaisanté. À vrai dire, c’est un peu difficile de croire à une plaisanterie. Cela sonne péniblement vrai.
« J’ai juste dit que j’espérais qu’elles surmonteraient l’épreuve avec résolution. De toute façon je trouve cela absurde quand les acteurs se mettent à parler de politique », a déclaré Anna Thalbach.
La politique, semble-t-il, est le mot clef de cette histoire de soutiens achetés.
Et en Allemagne on n’a pas fait que simplement écrire sur les Pussy Riot. On en a même fait une pièce de théâtre. Et on a eu l’impression que c’était une cause commune dans toute la société allemande. Pourtant les partisans allemands des Pussy Riot ont réussi à rassembler sur l’Internet en tout et pour tout moins de 500 euros pour les soutenir. Quelle cause nationale ! La seule interview d’Anna Thalbach a probablement coûté plus cher. Cette histoire de corruption est décidément une honte pour le journalisme allemand.
Malheureusement, nous n’avons pas réussi à contacter les autres participants à cette émission remarquable d’Aspects pour leur demander si la compagnie ZDF leur avait, à eux aussi, remis de dodues enveloppes après l’enregistrement. De toute façon, même s’ils avaient répondu « oui », leurs agents auraient sans doute pareillement plaidé un sens de l’humour très particulier.
Ivan Blagoy, le 25 juin 2013
Ivan Blagoy est le directeur du bureau allemand de Perviy Kanal, chaîne de télévision russe.
Vous avez dit justice ? On est en droit, si j’ose dire, de poser la question quand on sait les résultats que peuvent offrir certains jugements. Pourtant celui qui vient d’être rendu ce jeudi 27 juin 2013 n’a pas été fait à la va-vite comme pour notre pauvre Nicolas. Non il s’agit d’un jugement avec convocation deux mois après les faits reprochés, puis avec un bon mois de réflexion pour les attendus.
Le prévenu n’en menait pas large, bien que son avocat ait été brillant pour défendre sa cause. Sans minimiser les talents de la défense, faut dire qu’à part les trois chefs d’accusation, le dossier du juge était bien vide. Alors ! pourquoi cette inquiétude ? Pensez, faisant foin des arguments opposés, le Procureur, dans son ire républicaine contre les affreux nervis de LMPT (traduisez La Manif Pour Tous) avait requis pas moins de six mois fermes. Il faut reconnaitre que les griefs sous-jacents contre l’ignoble inculpé de 26 ans ne manquent pas.
Car enfin, un homme marié à une femme, père de deux enfants fruit de leur amour, catholique croyant pratiquant, diplômé de philosophie à l’IPC, détenteur d’un Master II en sciences sociales, ne peut qu’être un Français de la pire espèce, suspect dès lors au regard des gens « normaux » comme le Président. Les séides de la force publique lui avaient donné un avant goût de l’attention qu’on lui portait. Menotté par quatre malabars de la BAC (forme nationalisée du SAC), passé à tabac entre deux cars, jeté sans ménagement dans une cellule d’où on ne le sort qu’au bout de quatre heures pour interrogatoire et lui signifier sa garde à vue. Tant de zèle déployé lui valait d’être inquiet de la suite. Elle est énorme !
Le jour « J » le juge a prononcé son verdict tant redouté :
Nullité de la garde à vue. Bon !
Aucune incidence sur le casier judiciaire. Fort bien !
Deux mois de prison avec sursis. Pardon ?
250 euros d’amende. Quoi ?
Comme dirait un des frères de l’acquitté-coupable-mais-pas-vraiment, « tu n’as rien fait, mais ne t’avise pas de recommencer !... »
Je fais mienne l’exclamation de Monsieur Sacha Guitry quand il fut jeté arbitrairement en prison « …. C’est cela la justice ? C’est ça la démocratie républicaine ? C’est ça l’intelligence Française…. ? »
Il serait temps que nous commencions à orner le mur des salauds, pour cela je propose qu’on prenne comme support la muraille de Chine dans un premier temps.
François Dejouy http://www.actionfrancaise.net
La démocratie, en France, en Europe, dans le monde arabe, a fait naitre de grands espoirs, dont celui d'une liberté d'opinion et d'expression. Mais le pouvoir reprend d'une main ce qu'il donne d'une autre : légitimé par le peuple, il prétend s'en affranchir, et toute ses décisions deviennent expression de la souveraineté du peuple – et donc incontestables : qui les conteste devient ennemi de la démocratie.
Le sophisme est énorme qui voit des institutions se réfugier derrière la lettre des codes légaux pour mieux nier l'esprit des lois, et ne pas hésiter à brimer les libertés qu'elles sont censées servir et défendre. En France, en Suède, en Turquie, le peuple se révolte et la réponse est la même : une police qui provoque, un pouvoir qui autorise un usage immodéré de la force. Le Conseil de l'Europe s'en émeut, et la France fait partie des pays où les droits de l'homme sont menacés. Le Parti socialiste se réjouit de la libération des Femen (http://www.parti-socialiste.fr/communiques/liberation-des-femen-europeennes) mais le PS entend bien garder Nicolas en prison. Il fait la leçon au Premier ministre Erdogan, qui "refuse d'écouter le peuple turc" et "fait le choix de l'épreuve de force" (http://www.parti-socialiste.fr/communiques/place-taksim-ergodan-choisit-la-crise) mais le PS appelle à réduire au silence les “groupuscules” qui ne veulent pas du mariage gay. Le PS "appelle au dialogue pour que les aspirations démocratiques qui s'expriment dans la rue soient entendues", mais c'est en Turquie : en France, l'ordre socialiste doit régner, la liberté d'expression peut aller prendre ses quartiers ailleurs et la rue ne sera pas écoutée. Le conseil de l'Europe appelle au respect de la démocratie, et demande que les gouvernements apaisent plus qu'ils n'attisent, défendent plus qu'ils n'attaquent. Nous ne pouvons que souscrire à des vœux si raisonnables, et espérer que le gouvernement et son parti entendront les voix européennes à défaut d'écouter les voix françaises.
ONLR !
Alors qu’un visuel des Hommen critiquant Hervé Mariton crée la polémique sur Twitter, Nouvelles de France a interrogé Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français. Extraits :
"Hervé Mariton a été le fer de lance politique de l’opposition au mariage gay. Il a donc une responsabilité très grande dans la suite de la mobilisation. En annonçant qu’il célébrera des mariages, il devait bien sûr s’attendre à des réactions. La déception que nous ressentons est proportionnelle à son engagement durant tout le débat. Il donne un signe fort d’abandon, et les Hommen le font remarquer. Notre devise est « On Ne Lâche Rien ». C’est exigeant mais c’est le prix à payer pour la victoire de nos idées. Dès lors qu’on lâche à moitié, c’est qu’on lâche tout. Je rends hommage aux Hommen d’appuyer là où cela fait mal. Ils lèvent les tabous. Ils savaient qu’ils susciteraient des réactions. Ils ont osé. Bravo. Je comprends que cela crée un débat, en revanche, je ne comprends pas la violence de certaines réactions. Décidément, notre pays est bien malade et le « politiquement correct » a fait bien des dégâts… et pas seulement chez nos opposants !
[...] Cette loi n’est pas légitime, il ne faut pas l’appliquer. La désobéissance civile s’impose. Nous demandons à nos hommes politiques d’être des modèles et d’aller au bout de leurs convictions. C’est la seule chose qui permettra que le peuple ait à nouveau confiance en ses élus. C’est aux actes que l’on peut juger celui pour qui l’on va voter, pas aux paroles. Ne soyons pas dans la compromission. [Lire la suite]"
"Papa, Maman, je suis Hommen !
Il y a maintenant un an et un mois, un homme a été élu Président de la République. Cet homme avait un programme. Notre erreur fut de ne pas avoir examiné ses propositions suffisamment attentivement et de n’avoir pas réagi lorsqu’il était encore temps. En effet, dans son programme, il s’engageait à légaliser le mariage pour personnes de même sexe ainsi que l’adoption pour les personnes de même sexe. Il annonçait un premier pas dans la destruction de la famille.
Cet homme, François Hollande a tenu parole. Il a tenu parole contre vents et marées, contre une opposition chaque jour croissante. Il s’est entêté dans cette proposition sans se douter qu’il réveillait une jeunesse qui s’était endormie, il s’est entêté sans se douter un seul instant que nos parents, eux mêmes endormis et silencieux depuis mai 68, malgré un sursaut en 1984 pour défendre l’école privée, allaient se lever fièrement, allaient nous être un soutiens précieux, afin que nous, la jeunesse nouvellement décomplexée de France, prenions notre avenir en main.
Alors certes, tous ne se fit pas en une semaine. Il fallut que M. Hollande nous ignore pendant des mois et des mois, qu’il envoie M. Valls nous réprimer, pour que ce réveil soit profondément encré en nous.
M. Hollande en méprisant plusieurs manifestations d’une importance jamais atteinte sous la gauche, en affichant un certain dédain face à une pétition signée par pas moins de 700 000 citoyens français, en accélérant un calendrier législatif afin de court-circuiter l’opposition et en multipliant les arrestations arbitraires, les gardes à vues, les gazages de femme, enfants, personnes âgées, a certes divisé la France mais a aussi réuni toutes les générations. Oui M. Hollande vous nous avez soudé face à votre projet de loi.
Dans cette union, chacun a du trouver sa place pour contester à sa manière votre projet de loi destructeur pour la famille. Mon choix a été celui de manifester sous l’apparence des Hommen. Ce choix vous a tout d’abord inquiétés. En effet, que peuvent faire quelques jeunes, torse nu, avec un pantalon de couleur, un masque et un slogan tagué sur le torse si ce n’est s’attirer des ennuis. Pour moi, ce choix se fit plutôt simplement. Ce code vestimentaire que l’on s’impose est nécessaire car il nous permet de parler en notre nom propre mais surtout au nom de chaque jeune, de chaque personne du peuple qui se reconnaît dans notre discours. Ce qui m’a attiré est cette universalité représentée. Mais on ne réalise vraiment ce que cela implique que lorsque l’on effectue sa première action, lorsque quelques minutes avant l’action le rythme cardiaque augmente, on pense à tout ce que l’on risque, tout ce pour quoi nous nous battons…
Cette motivation qu’est la défense de la famille, de l’enfant nous pousse alors à nous dépasser, à éteindre la petite voix qui survient et qui nous dit : « fuis ! Il est encore temps, tu risque gros, quelqu’un d’autre pourra bien s’en charger à ta place ».
Et c’est cette préoccupation de la famille, du plus petit que soit, qui nous pousse alors à nous jeter sur un terrain de tennis ou pour ma part à voltiger au bout d’une corde sous un pont afin d’accrocher une bannière symbolique de notre combat.
Le risque présent dans ces moments est alors dominé par un sentiment de justice. Et ce sentiment est renforcé à chaque nouvelle action, à chaque nouvel événement.
Alors certes, Papa, Maman, vous vous inquiétez et ca n’est pas forcément à tort, mais sachez que votre fils se bat pour une noble cause, et que petit à petit il se construit pour devenir un Homme solide pour la société française. Et son masque de Hommen est là pour vous rappeler qu’il n’est pas seul. Derrière ce masque se trouve chaque jeune qui s’est levé fièrement pour combattre cette loi injuste.
C’est pour cela que je vous dis aujourd’hui, Papa, Maman, je suis Hommen mais n’ayez pas peur, ayez confiance en cette génération nouvelle qui se lève et qui ne lâche rien. Cette jeunesse est belle, elle est solide et elle ira très loin dans la défense de ses idées.Elle est le fer de lance de l’espérance !!
Votre fils qui vous aime".
Hilarant. A mourir de rire... Convenez qu'il aurait pu s'agir là d'un « coup du roi » ! Un Copé et un Désir au même tableau... Vous avez dit « démocratie » ? Ne riez pas, sortez vos mouchoirs !
« A l'UMP, nous apprenons la démocratie, c'est assez nouveau ». L'aveu tombait le dimanche 2 juin sur le plateau de Dimanche+. De la part du chantre des valeurs républicaines Copé, aux prises avec les frasques de la « primaire » pour l'élection « démocratique » du candidat UMP à la prochaine élection municipale...
N'était-ce pas tendre le bâton aux chevaliers blancs de la « démocratie », et se faire battre comme plâtre ?
Le chevalier en chef ne s'est pas fait attendre !
« L'UMP, comme elle l'avait montré au moment de son congrès, a un problème avec la culture démocratique » De qui ce verdict sans appel ?
De Jean-Philippe Désir, celui que tous appellent Harlem... secrétaire général du parti de la « démocratie » incarnée !
Celui là même qui fut élu à la suite d'une procédure qualifiée de « nord-coréenne » par certains de ses amis... alors qu'il déclarait peu avant : « Je souhaite qu'il y ait un vote (des militants) ouvert aux différents candidats, car la "légitimité du futur premier secrétaire, elle doit procéder de ce rassemblement des socialistes qui se seront exprimés par un vote démocratique ».
La suite vous la connaissez : Jean-Philippe Désir – nous vous épargnerons le rappel de sa « carrière » et les terribles difficultés de stationnement qu'il a connu... - a été « désigné » comme au bon vieux temps des soviets !
Il suffisait alors de prendre la mesure de la joie des militants socialistes :
"Je suis triste de prendre conscience aujourd'hui que ma voix de militante ne vaut rien dans ce parti", commente une militante.
"Déception!", "C'est tout sauf un parti démocratique"
Source :
Vous avez dit « démocratie » ? De grâce, ne trépassez pas de rire !
Léon Areva http://www.lesmanantsduroi.com