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magouille et compagnie - Page 2304

  • Halte à la répression policière et judiciaire

    A l'appel d'un collectif d'avocats :

    "Depuis plusieurs semaines, la politique pénale des commissariats et du parquet de Paris semblent se cantonner à arrêter les manifestants hostiles au mariage unisexe et à la théorie du genre. Contrôles d’identité abusifs, gardes à vue arbitraires, passages à tabac de jeunes manifestants par des policiers en civil se comptent par centaines.

    50 gardes à vues le 25 mais, 174 sur la seule esplanade des Invalides ( pour seulement 14 poursuites) 93 arrestations devant le lycée Buffon, la France devient progressivement un etat totalitaire.

    L’Etat française qui prétend faire la morale à la Turquie et à la Tunisie ferait mieux de balayer devant sa porte et respecter les libertés fondamentales qu’il bafoue allègrement à l’encontre de ses opposants politiques.

    Les avocats soucieux des libertés fondamentales et des droits de la défense dénoncent ces arrestations arbitraires et appellent à un rassemblement pacifique et invite toutes les victimes et associations engagées dans ce mouvement à se joindre à cette manifestation, dans le calme et la dignité.

    Place du Trocadéro vendredi 7 juin à partir de 19h30 sur le parvis des droits de l’homme pour dénoncer dans le calme et la dignité ces atteintes intolérables. Pour tout contact : pressecarp@gmail.com

    Michel Janva http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • CEDH : Lillian Ladele, officier d'état civil, aurait dû accepter d'enregistrer des unions homosexuelles

    Lillian Ladele, officier d'état civil britannique, vient de voir rejeter par la Cour européenne des droits de l'homme sa demande de faire entendre par la Grande chambre sa plainte contre ses employeurs qui entendaient la forcer à célébrer des unions civiles homosexuelles.
    La CEDH rend ainsi définitif, en fermant la porte à dernière possibilité d'appel de Mme Ladele, l'arrêt de chambre qui en janvier dernier a décidé que la jeune femme n'avait pas subi de discrimination antichrétienne ni de méconnaissance de son droit à l'objection de conscience.
    C'est un véritablement harcèlement au travail qu'a subi cette employée de la municipalité d'Islington à Londres où elle était chargée depuis 2002 d'enregistrer des actes civils : naissance, décès et mariages civils qui concernent en Angleterre ceux qui ne se marient pas religieusement. En 2005, avec l'entrée en vigueur d'un partenariat civil ouvert aux couples homosexuels, aligné sur le mariage civil en ce qui concerne l'enregistrement, Lillian Ladele s'était organisée de manière à ne pas avoir à participer à ce style d'unions.
    Si d'autres municipalités britanniques ont admis que des employés puissent se soustraire, ainsi, pour des motifs de conscience, à l'enregistrement d'unions gays, il n'en a pas ainsi à Islington où, sous l'impulsion de collègues homosexuels qui se sentaient « discriminés », les collègues de Mme Ladèle l'ont accusée d'alourdir leur tâche de manière intolérable. Si bien que son employeur a fini par lui proposer un avenant à son contrat, fondé sur la politique avancée de « non-discrimination » de la commune. Les négociations furent longues, Lillian Ladèle ne voulait pas céder, et elle finit par renoncer à son poste. Mais non sans se plaindre devant la justice du « harcèlement » subi. Dans un premier temps elle obtint gain de cause devant un tribunal du travail de Londres. Mais elle devait perdre ensuite à tous les échelons judiciaires, en terminant par cet arrêt de chambre de la CEDH.
    En rejetant la demande d'appel formulée par Mme Ladele, la Cour solennise l'idée que les droits de chrétiens doivent pouvoir céder le pas devant les droits de personnes « protégées » face à la discrimination, comme les homosexuels.
    « La Cour reconnaît généralement aux autorités nationales une ample  marge d’appréciation lorsqu’il s’agit de droits conventionnels qui se trouvent en compétition (…). La Cour considère que les autorités nationales, à savoir l’employeur représentant l’autorité locale, qui a mis en place la procédure disciplinaire, ainsi que les cours locales qui ont rejeté la plainte pour discrimination de la demanderesse, n’ont pas outrepassé la marge d’appréciation qui leur est reconnue. »
    Pourquoi ? Parce que la non-discrimination à l’égard des homosexuels peut prendre le pas sur la non-discrimination à l’égard des chrétiens.

  • Françaises contre Femen, acte 2

    « Il y a quelques semaines, des militantes du RF Paris parvenaient à envahir le local de la milice neo-féministe mais surtout anti-chrétienne « Femen » (video ici).

    Il y a dix jours, plus d’une vingtaine de militantes du Renouveau Français, qui avaient rendez-vous avec le collectif « Antigones » devant ce même local, se sont vues interdire les abords du 35 rue Léon par un déploiement disproportionné de « forces de l’ordre »…

    Les jeunes militantes ont refusé d’en rester là et trois jours plus tard se sont rendues devant la cathédrale Notre-Dame pour défendre ce que les hystériques à demi nues veulent détruire : la Femme, la France et l’Eglise ! » (source)

    http://www.contre-info.com/

  • Béatrice Bourges contre Frigide Barjot : le combat des dames

    Alors que Frigide Barjot vient d'envoyer quelqu'un au Maroc pour défendre le droit des homosexuels dans ce pays, alors qu'elle revendique, avec ses amis de l'UMP, la nécessité d'un Contrat d'Union Civile pour les homosexuels, qui aurait tous les effets du mariage sauf l'adoption plénière, il importe de revenir sur ce qui est en jeu dans la Loi Taubira, à laquelle il ne manque plus pour l'instant que l'onction du Conseil Constitutionnel pour être promulguée.
    Les circonvolutions de Frigide décrivent assez bien le champ de ce qui est en question au fond : je dirais, la mare aux canards. À cet égard, elle a cette propriété que l'on s'accorde à reconnaître à la grenouille qui annonce la pluie par ses coassements. Plus on l'entend coasser, plus le problème est imminent. Aussi bien doit-on aujourd'hui réfléchir avec elle et sur le Contrat d'Union Civile et sur le droit des personnes homosexuelles.
    Il y a eu le PACS, il y a le CUC (1)... Les deux systèmes procèdent du même individualisme viscéral et de la même idée simple : un couple a besoin avant tout de reconnaissance sociale. Les homosexuels en manquent, on doit leur en donner, « puisqu'ils s'aiment ». Il faut donc inventer un système qui ne soit pas le mariage, qui ne donne pas droit à l'adoption (l'enfant n'est pas un objet, il a lui-même droit à un père et une mère), mais qui permette à la société de reconnaître les amours homosexuelles. Et voilà le CUC, drôlement nommé. Vous êtes deux personnes homosexuelles ? Vous vous aimez ? Cet amour, vous l'avez - socialement - dans le CUC...
    Béatrice Bourges, Aude Mirkovic et Elizabeth Montfort, dans leur dernier ouvrage, si précieux et si précis, L'effet dominos (2) expliquent bien la nocivité de tels contrats, fondés uniquement sur une reconnaissance sociale de l'affect : « Non, le mariage n'est pas la reconnaissance sociale du couple (...) Si c'était cela, au nom de la non-discrimination, toutes les personnes qui s'aiment devraient avoir le droit de se marier, qu'elles soient deux ou plusieurs ». Ce modèle de contrat, sanctionnant l'affect, est merveilleusement souple. Il permettrait que deux personnes, que trois personnes, que quatre personnes puissent contracter une union, donnant à chacune des droits sur les autres. La dimension naturelle induite par la possibilité de l'union féconde des deux sexes est totalement oubliée. La parentalité serait, dans cette perspective à envisager également de façon purement contractuelle : Lionel Labosse, « enseignant », a signé une tribune en ce sens au mois de mai dernier dans le très sérieux journal Le Monde : « Le mariage monogame est biphobe et ceux qui ne réclament que cela le sont aussi, en dépit de leurs tours de passe-passe rhétoriques. Un contrat universel à trois ou quatre constituerait un cadre idéal pour ce que l'on appelle l'homoparentalité » (cité par B. Bourges et al.).
    Vous ne savez peut-être pas ce que sont les biphobes? Vous êtes comme moi. J'ai consulté Wikipédia et j'y ai trouvé cette définition admirable : « La biphobie est le fait d'avoir une attitude de peur, discrimination, ou haine des bisexueIs, des pansexuels où des omnisexuels ». Et on peut lire en outre cette petite précision : « La biphobie se rencontre indifféremment dans les communautés hétérosexuelles ou homosexuelles ». Les homosexuels en effet jalousent souvent leurs camarades bisexuels, qu'ils soupçonnent de vouloir le beurre et l'argent du beurre, la respectabilité et la paternité d'un côté, les aventures de l'autre. Mais cette fois, vous vous demandez peut-être ce que sont les pansexuels ? Voici Wikipédia : « La pansexualité (on utilise parfois le terme omnisexualité) est une orientation sexuelle caractérisant des personnes potentiellement attirées sexuellement et/ou sentimentalement par d'autres personnes, indifféremment du sexe anatomique ou du genre de celles-ci ». On trouve là aussi une petite note digne d'intérêt, qui contribue à mettre cette querelle sémantique à son véritable niveau : « La notion de pan-sexualité n'a pas été utilisée seulement pour parler des humains. Le primatologue Frans de Waal l'a utilisée pour décrire le comportement des bonobos ». Voilà donc une autre manière de comprendre et d'exaucer Dame Nature !
    Si nous en restons à l'idée que c'est l'affect qui fait le contrat, il est clair qu'il y a du pain sur la planche. Les partisans du PACS ou du CUC devraient comprendre que lorsque l'on sépare totalement la réalité sociale de la réalité naturelle, lorsque l'on scinde totalement reconnaissance sociale et complémentarité naturelle l'une de l'autre, lorsque l'on veut considérer tous les couples à égalité, alors que manifestement tous les couples ne sont pas égaux devant la biologie, on va vers de véritables catastrophes sociales. Lucien Labosse décrit cette catastrophe, sans qu'on ait besoin de forcer le trait à sa place : « Pourquoi, dans une société démocratique ne devrait-on pas laisser les personnes organiser leur vie privée par le biais de contrats, au lieu de les obliger à rentrer dans des institutions standards comme le mariage et le pacs ? Un contrat universel rendrait possible des unions dans lesquelles chacun des contractants serait à égalité avec chacun des autres ». Béatrice Bourges (toujours elle) note que aux Pays-Bas, on a reconnu le mariage des personnes de même sexe dès 2001 et l'union civile entre trois personnes en 2005. Dans cet acte de permissivité maximale, il y aurait, paradoxalement, une formidable légitimité donnée aux pratiques polygames de la communauté musulmane en France et en Europe. Une loi est-elle nécessaire pour cela ? Un peu de logique peut suffire. Au Brésil, l'année dernière, l'union civile d'un homme et deux femmes a été reconnue devant notaire à Tupa. Objectif affiché par l'avocat des contractants : protéger les droits des partenaires en cas de décès ou de séparation. L'argument est choc. Il me semble que si l'on accepte cette logique de l'union civile, on va y venir très vite en France. Pourquoi ? Au nom d'innombrables victimes de polygamies non déclarées et mal gérées par exemple...
    C'est donc la logique de l'union civile qu'il faut rejeter avec la dernière énergie, si nous ne voulons pas que le Monde, notre humanité éduquée se transforme en un vaste lupanar, où les bonobos eux-mêmes auraient du mal à retrouver leurs petits... La régression civilisationnelle qui s'annonce à travers cette idée - révolutionnaire, merci 1789 - du Contrat universel serait sans doute sans exemple dans l'histoire de l'Humanité. Oh ! Il n'y aurait pas besoin d'ailleurs d'en venir au Contrat universel du camarade Lucien Labosse. L'utopie garde ses droits d'utopie ! Un système à options serait déjà profondément subversif. Il suffirait de reconnaître à égalité d'une part l'institution du mariage, qui nous vient du fond de notre culture chrétienne (3) et qui a permis un progrès culturel considérable de l'humanité, et d'autre part le contrat, polymorphe, adaptable à toute volonté, reconnaissant tout affect d'une reconnaissance vraiment sociale. Ce serait déjà une belle pagaille. D'ailleurs, on y va...
    Reste la deuxième question posée par Frigide Barjot, celle du droit des homosexuels. Là encore Béatrice Bourges apparaît autrement armée. Il suffit de consulter son petit livre : elle soutient, avec toute raison que les homosexuels n'ont aucun droit en tant qu'homosexuels. Le droit est le droit des personnes. Il n'est ni homo ni hétérosexuel. Frigide envoie ses ambassadeurs de la Manif pour tous version consensuelle adresser un message au roi du Maroc à propos du droit des homosexuels. La démarche est étrange. Il est étrange d'abord qu'en tant que Français aujourd'hui, ayant à gérer le bazar made in France, l'on se sente concerné par le Maroc. Mais surtout la seule question à poser n'est pas celle du droit des homosexuels, mais celle du droit des personnes, tout simplement. Au nom du droit des personnes, il n'est pas possible qu'un État légifère sur les comportements privés des uns et des autres, du moment bien sûr qu'il respecte la liberté d'autrui. Certes le droit du Maroc, issu pour partie de la charia, en dispose autrement dans un certain nombre de domaines. On peut regretter par exemple que le droit à la conversion religieuse qui constitue l'article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 ne soit respecté ni au Maroc ni d'ailleurs dans aucun pays officiellement musulman. Dans le domaine de la liberté sexuelle, il me semble que quelques-unes de nos élites qui possèdent de grandes villas au Maroc, sont bien placées pour savoir que la plupart du temps le législateur ferme les yeux. Mais alors pourquoi revendiquer le droit des homosexuels... au Maroc ? Pour démontrer que l'on peut être opposé au mariage pour tous et néanmoins réclamer des droits pour les homosexuels, être attentif à la communauté homosexuelle et à ses revendications communautaires. Mais justement, un État qui prétendrait donner des droits à la vie privée des homosexuels pratiquerait une forme de discrimination dommageable. Comme s'il jugeait (en bonus ou en malus qu'importe) des citoyens en fonction de leurs mœurs...
    Le propre d'un État de droit ? C'est de ne pas faire acception de personne. Mais justement, direz-vous, les homosexuels déplorent une inégalité face au mariage puisqu'ils n'y ont pas accès. 
Erreur ! Homosexuels et hétérosexuels peuvent s'engager dans le mariage et aussi avoir des enfants. L’État n'exclut personne du mariage au titre de son orientation sexuelle : tout cela relève de la vie privée ! Plutôt que de parler d'un hypothétique droit des homosexuels, prenons garde au droit des personnes et d'abord à leur dignité en tant que personnes.
    Abbé G. de Tanoüarn monde & vie 21 mai 2013
    1) L’union civile ouvre droit néanmoins (dans l'état actuel du droit français) à l'adoption simple, c'est-à-dire à l'adoption dans laquelle l'enfant connaît l'identité de son père et de sa mère naturels.
    2) Béatrice Bourges, Aude Markovic et Elizabeth Montfort, De la théorie du genre au mariage de même sexe, L'effet dominos, éd. Peuple libre 2013,128 pp. 8 euros
    3) je ne dis pas judéo-chrétienne, car les juifs des temps bibliques reconnaissaient la polygamie. On pourrait dire néanmoins « biblique » car depuis Adam et Eve, le modèle n'a pas changé. En ce sens, il n'est pas spécifiquement chrétien.

  • La primaire pour la désignation du candidat UMP à la mairie de Paris tourne au fiasco

     

    La primaire pour la désignation du candidat UMP à la mairie de Paris tourne au fiasco

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Cette élection primaire se transforme en pugilat. Les Parisiens sont appelés jusqu’à ce soir à désigner le candidat de l’UMP pour les prochaines élections municipales. Ils doivent départager l’ancien ministre Nathalie Kosciusko‑Morizet, présentée comme la grande favorite du scrutin, et Jean‑François Legaret, Franck Margain et Pierre‑Yves Bournazel.

     

     

    Cette élection n’a, semble‑t‑il suscité d’engouement que chez les opposants au mariage homosexuel qui entendent sanctionner l’abstention de Nathalie Kosciusko‑Morizet à l’occasion du vote de la loi Taubira. Ils privilégient les candidatures de Jean‑François Legaret et de Franck Margain, qui ont tous deux participé aux manifestations contre la loi Taubira.

     

    Les défenseurs de la famille traditionnelle font aujourd’hui figure de faiseurs de rois.

     

    Le scrutin se déroule dans un étrange climat de suspicion

     

    Dès vendredi, le quotidien gratuit Métro annonçait avoir réussi à déjouer les sécurités du système de vote électronique. Ses journalistes ont fait voter une même personne plusieurs fois. Immédiatement, Pierre‑Yves Bournazel a réagi publiquement pour demander l’interruption du scrutin.

     

    Antoine Rufenacht, ancien maire du Havre et président du conseil supérieur de la primaire, a opposé une fin de non‑recevoir à Bournazel.

     

    Pour calmer les esprits, il a toutefois accepté d’organiser une réunion samedi soir entre les différents candidats. Présents en personne à l’exception de Nathalie Kosciusko‑Morizet, tous ont accepté que le scrutin se poursuive.

     

    Cela veut‑il dire que tous les esprits sont calmés ?

     

    C’est loin d’être le cas. A l’issue de la réunion de samedi, les candidats à la primaire ont également accepté de ne pas intervenir dans les médias jusqu’à la clôture du scrutin, ce soir. Les perdants ne devraient pas manquer de dénoncer des fraudes dès l’annonce des résultats. La démonstration de la faillibilité du système de vote, qui s’ajoute aux nombreuses difficultés techniques rencontrées par les votants, leur donnera du grain à moudre. Pendant ce temps, un boulevard s’ouvre pour la candidate socialiste, Anne Hidalgo.

     

    Crédit photo : Fondapol, via Flickr (cc).http://fr.novopress.info

  • L'AF Bordeaux contre Manuel Valls

    Notre Manuel Gaz national logeait la nuit dernière à l'hôtel de la préfecture de Bordeaux ! Les militants d'AF se sont rendus en nombre réveiller le ministre qui a une fois de plus utilisé sa police politique pour gazer les jeunes gens à bout portant sans raison aucune ! Loins de se démonter, la foule d'une soixantaine de personnes a fait face aux CRS et flics en civil, véritables gardiens du "désordre établi et institué" ! Il est 5h45 du matin !

    "Manuel les croissants !" Mais personne ne viendra, Manuel ne descend même pas nous saluer, ce qui provoquera les plus vives réactions : "Il a pas d'organe - il a pas d'organe !"

    Au bout d'une heure, les manifestants se dispersent échappant aux arrestations et en entonnant des chants camelots !

     http://afe-bordeaux.blogspot.fr/2013/05/laction-francaise-bordeaux-avec-le.html

    Quelques photos !

     

  • De la fraude à l’escroquerie intellectuelle

    La gauche s’apprête à porter un nouveau coup aux familles  françaises, à la natalité des  familles de souche,   par une réforme du quotient  familial.  Bruno Gollnisch rappelait dans l’entretien accordé à La Gazette  que  « ce gouvernement met aussi  clairement en danger la politique familiale du pays, en remettant en cause le fondement du mariage ». Il notait aussi que « la droite n’a quasiment jamais abrogé une loi faite par la gauche. Pourtant, la gauche ne s’est pas gênée pour détricoter une des trop rares bonnes initiatives de Nicolas Sarkozy, c’est-à-dire la défiscalisation des heures supplémentaires. » Mais l’UMP est-elle encore audible  alors qu’elle donne aux Français le triste spectacle de ses divisions, de ses mensonges, de son double-langage,  de ses haines intestines, voire de son amateurisme sidérant, ce qui ne manque pas de sel de la part d’un parti qui conteste au FN sa capacité à gouverner ?

    Le site Numérama, relayé par  de très nombreux médias a ainsi expliqué, preuve à l’appui,  que l’organisation du vote  pour désigner le ou la candidate de l’UMP à Paris aux municipales de  2014 était digne d’une  histoire des Pieds nickelés.  Les possibilités de fraudes  multiples y sont ainsi  très simples alors que   d’autres électeurs, faute du bon logiciel ou du bon ordinateur,  ne peuvent participer à ce scrutin !

    Mercredi dernier,   Numérama publiait une enquête  démontrant  également   qu’il était « impossible d’obtenir (dans cette primaire)  la moindre information précise sur les garanties de sécurisation du processus électoral, que le rapport d’audit préalable obligatoire n’avait toujours pas été examiné par la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL)  à deux jours du scrutin, que l’UMP se reposait sur une délibération de la CNIL (de 2010) qui déconseille pourtant explicitement de recourir au vote par internet pour des élections politiques, ou enfin que les fraudes étaient largement facilitées par le choix du mode de contrôle de l’identité des électeurs. »

    Certes, cela n’empêche pas aujourd’hui la CNIL, en  contradiction formelle avec ses récents  avertissements,   «  de proposer au contraire d’accompagner les partis dans l’organisation de leurs primaires. La CNIL invite dès aujourd’hui l’ensemble des formations politiques désireuses de procéder à l’organisation de primaires à prendre contact avec ses services… »

    Antoine Rufenacht, président du Conseil supérieur (sic)  de la primaire UMP à Paris,  a donc traîné son embarras et ses explications ridicules sur l’air de Tout va très bien  madame la marquise, au moment ou « les accusations de fraudes (commençaient) à tomber,  notamment de la part de  Jean-François Legaret, le maire du 1er arrondissement de Paris et l’un des adversaires de Nathalie Kosciusko-Morizet dans ces primaires. »

    Précisons au passage que Marine Le Pen a fait justice, dans un entretien paru hier  dans Le  Parisien Dimanche, des allégations du  Canard enchaîné selon lesquelles des militants du FN auraient été incités à s’inscrire à cette primaire  pour faire battre NKM. Affirmations ridicules a-t-elle souligné  puisque  «Nous n’avons évidemment aucun intérêt à ce que Nathalie Kosciusko-Morizet ne soit pas la candidate de l’UMP aux municipales à Paris. La bobo de gauche, pour nous, c’est l’idéal !».

    De la fraude à l’escroquerie  intellectuelle il n’y a qu’un pas, et il est vite franchi dans les « hautes sphères de l’UMP ». Illustration, les médias ont fait grand cas de la « saillie » de Stéphane Bern, invité samedi  de l’émission Salut les Terriens !, de Thierry Ardisson sur Canal+.  Le journaliste et présentateur  spécialiste des têtes couronnées  s’est payé sur le plateau celle de  Geoffroy Didier, Secrétaire général-adjoint de l’UMP , cofondateur du courant de l’UMP la Droite forte  avec son ami  Guillaume Peltier.

    M.  Bern a critiqué l’opposition de M. Didier au mariage entre personnes de même sexe  au motif que ce dernier, a-t-il assuré,  était homosexuel. Le chroniqueur en veut comme preuve les affirmations du  délicat amateur de boxe  Frédéric Mitterrand dans un dîner en ville à laquelle ils participaient tous les trois. « Tout le monde sait qu’il (Geoffroy Didier , NDLR)  est homo, mais il dit qu’il est hétéro ! » a-t-il insisté malgré les molles dénégations de ce  dernier. Nous rappelions dernièrement que le complice de Guillaume Peltier est membre du club de sarkozystes de gauche, La Diagonale, favorable au mariage homosexuel et au droit de vote des immigrés.

    Stéphane Bern , que l’on avait connu moins prosélyte, feint ici de croire que si l’on est homosexuel (et nous nous moquons de savoir si  Geoffroy Didier l’est ou  non, cela révéle de sa vie privée)  on est forcément favorable au mariage et à l’adoption entre  personnes  du même sexe. Ce qui est un raccourci assez stupide puisque cette revendication là est également extrêmement minoritaire chez les homosexuels et n’est en fait  portée que par les activistes du lobby LGBT.

    Plus signifiantM.  Bern a surtout confirmé ce que Bruno Gollnisch  comme d’autres, ont relevé, à savoir la duplicité de Jean-François Copé, notamment sur la loi Taubira. Il a ainsi fait état sur le plateau  de l’émission de M. Ardisson  d’un  autre dîner auquel il était présent  avec le journaliste engagé  Marc-Olivier Fogiel, le  militant de gauche- producteur de cinéma-acteur  Dominique Besnehard et Jean-François Copé.  Le président de l’UMP aurait assuré à ses voisins de table qu’il était favorable au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels  mais, que pour des raisons politiques, il avait décidé de mentir sur  ses opinions véritables, et même de défiler  aux côtés des opposants au mariage pour tous.

    Un bel exemple de double langage.  D’un côté  un discours privé entre gens  éclairés, membres de la Caste  appartenant à la société  de connivenceCe qui explique comme le relevait plus haut Bruno Gollnisch que la « droite » n’abroge jamais les « lois sociétales » de la gauche, voire les promulgue à sa place. De l’autre un discours grand public pour flatter sa clientèle électorale  et attraper le gogo.

    Parions que les « cocus » des politiques menées par les  dirigeants de  l’UMP,  les électeurs de ce  peuple de droite qui ouvrent  les yeux sur la réalité des options défendues par l’Etat-major  de la  droite courbe euromondialiste auront à cœur de renverser la table. Déjà un sondage Harris interactive publié le 28 mai crédite le FN de 18% aux élections européennes de 2014. Une bonne base de départ pour virer en tête l’année prochaine comme l’espère et le prédit Marine.

    http://www.gollnisch.com/

  • "Oui, Monsieur le Président de la République, nous sommes des résistants"

    Excellente tribune de Ludovine de la Rochère qui commence avec ces mots :

    "Monsieur le Président de la République,

    Que cela vous plaise ou non, nous continuerons de nous considérer comme des résistants et des veilleurs dans notre beau pays, la France, berceau des droits de l'homme et patrie des libertés.

    Alors que vous êtes le Président de tous les Français, depuis des mois que nous nous adressons à vous, vous ne nous avez ni vus ni entendus. Maintenant, vous prétendez nous interdire d’utiliser certains mots de notre langue française !"

    pour s'achever ainsi :

    "Monsieur le Président de la République, retrouvez de la modération dans les instructions données aux forces de police. Osez tendre la main aux gens qui ne pensent pas comme vous. Entendez le peuple de France. Respectez la démocratie en acceptant un débat à la hauteur des enjeux.

    Nous, le peuple, nous sommes profondément heurtés par le mépris et l’arrogance dont vous faites preuve à notre encontre.

    Vous disiez fort justement, voici quelques jours, qu’ « on ne construit rien de solide en ignorant le réel. » C’est précisément ce que des millions de Français ne cessent de vous dire depuis des mois !

    Car le réel, en ce qui concerne l’humain, c’est qu’un enfant ne peut naître que d’un homme et d’une femme. C’est tout simplement pour cela que seul le mariage homme-femme est possible. Quant au « mariage » de deux hommes ou de deux femmes, il n’est pas fondé sur le réel, mais sur l’irréalité, qui n’est qu’illusion et mensonge.

    Monsieur le Président de la République, c’est à cause de votre refus obstiné de nous entendre que nous sommes effectivement entrés en résistance. Une résistance pacifique, mais déterminée. Une résistance qui durera autant d’années que nécessaire. Une résistance en faveur de la famille, des enfants, des générations à venir. Ils sont notre avenir et c’est pourquoi vous devriez en être vous-même le premier protecteur !

    Croyez, Monsieur le Président de la République, que lorsqu'un peuple a pris conscience qu'il lutte pour une juste cause, il triomphe toujours."

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Règlement de comptes ? par Louis-Joseph Delanglade

    La politique étant de nos jours ravalée au rang de la communication, l’annonce du placement de Mme Lagarde sous le statut de témoin assisté puis de la mise en examen pour escroquerie en bande organisée de M. Estoup, l’un des trois juges du tribunal arbitral qui a octroyé 403 millions d’euros (dont 45 pour préjudice moral !) à M. Tapie, fait presque oublier « l’affaire Cahuzac ».

     

    On se rappelle qu’en 2007 M. Tapie avait, avec d’autres personnalités classées à gauche (comme MM. Séguéla et Allègre), soutenu M. Sarkozy, jetant un peu plus le trouble dans la campagne de Mme Royal. Et même si, dans le meilleur des cas pour lui, on peut considérer que M. Tapie avait été quelque peu floué par le Crédit Lyonnais, il est tentant de considérer l’arbitrage rendu comme un retour d’ascenseur. Certains ne s’en privent pas. Sans doute pour mieux marquer son territoire au centre (notamment contre M. Borloo, premier et éphémère ministre de l’Economie et des Finances de M. Sarkozy), M. Bayrou a frappé vite et fort, accusant explicitement le sommet de l’Etat (c’est-à-dire, implicitement, M. Sarkozy) de malversation.

     

     

    Lui aussi maître en communication et soucieux de garder le beau rôle, M. Tapie vient d’affirmer que « si on découvre la moindre entourloupe […] ou quoi que ce soit d’anormal, alors, dans la seconde, à [son] initiative, [il] annule l’arbitrage ». Le risque est minime car, dans les faits, vu l’imbroglio juridique dans lequel on pourrait se trouver, il semble très peu probable, en tout cas très compliqué, que quoi que ce soit puisse vraiment bouger à court et moyen terme.

     

     

    Resterait la question « morale ». Est-ce un scandale ? Oui, bien sûr, si les faits sont avérés. Un de plus. Mais faudrait-il s’en étonner ? Non, bien sûr, la nature humaine étant ce qu’elle est. Que s’indignent ceux qui ont foi en une impossible République vertueuse et exemplaire ! Cette approche n’est pas la nôtre. Y a-t-il eu magouille ? Peut-être, mais vrai ou faux, qu’importe ? Ce qui compte, c’est que ce soit vraisemblable.

     

     

    On ne compte plus les innombrables affaires qui semblent consubstantielles à notre république parlementaire. Aux yeux du pays, une fois de plus, la res publica apparaît comme aux mains de clans qui se la disputent. Tous les coups (surtout les coups bas) sont bons. Ceux qui dénoncent aujourd’hui ont été mouillés hier, ou le seront demain, et leur indignation relève de l’opportunisme politicien le plus méprisable. Les fraudes et manipulations ont toujours existé, y compris sous l’Ancien Régime – mais l’Etat royal ne pouvait pas être leur objet. Ce qui est grave, ce n’est pas que les politiciens factieux aient les dents longues, c’est que l’Etat est leur terrain de chasse : c’est là l’insupportable rançon de la démocratie à la française.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • À Cannes, une nouvelle fois, le Système nous fait son cinéma

    Steven Spielberg, le roi de la fiction, présidait le jury.
    Le cinéma est un art trompeur par excellence. Car l’image subjugue le public comme cela fut perceptible dès la première projection de L’Entrée en gare de La Ciotat, au tout début du cinéma. Cet effet n’a pas diminué, bien au contraire, avec l’explosion des techniques cinématographiques et des « effets spéciaux » en tout genre. M.G.

    Un instrument de sidération

    Le cinéma ne nous montre en réalité qu’un artifice, qui ne correspond pas à la vraie vie. C’est pourquoi le cinéma constitue un divertissement, dans tous les sens du terme.
    Au cinéma la police met toujours hors d’état de nuire les méchants. Au cinéma les bons sont gentils et les méchants vraiment mauvais. Au cinéma les savants et les informaticiens sont en général incarnés par des acteurs afro-américains et les immigrants sont toujours sympas. Au cinéma les Français sont des beaufs débiles sauf s’ils aident des immigrés en situation irrégulière.
    Le cinéma représente pour cette raison même un instrument de sidération que les différents pouvoirs et régimes n’ont pas hésité à utiliser pour promouvoir leur idéologie ou leur doctrine.

    Cannes et La Vie d’Adèle où le sacre de l’oligarchie

    Le Festival de Cannes vient de nous en apporter une nouvelle preuve en donnant la Palme d’or au film d’Abdellatif Kechiche La Vie d’Adèle, film édifiant portant sur les états d’âme d’une jeune lesbienne.
    « Un choc émotionnel, érotique et politique », s’esbaudit Le Monde du 25 mai dernier et avec lui toute l’oligarchie médiatique qui nous gouverne.
    Le film ne nous montre-t-il pas ce qui se passe « dans l’esprit d’une adolescente qui découvre son homosexualité, qui comprend qu’elle n’a plus sa place dans la meute grégaire des adolescents », écrit le commentateur de service, qui considère donc que les hétérosexuels sont « grégaires », soit dit en passant.
    Que ce film manifestement barbant (3 heures, rien de moins, et comme il ne s’agit que des chapitres 1 et 2, il faut s’attendre au pire) consacré à ce passionnant sujet soit couronné à Cannes alors que des centaines de milliers de Français manifestent dans les rues depuis des mois contre la loi Taubira en dit long sur la profondeur du gouffre qui sépare l’oligarchie médiatique et friquée qui domine les écrans – et par conséquent le pays – du reste de la population.
    Mais la France d’en bas n’était pas invitée à Cannes. Seulement celle qui roule en Porsche ou en Ferrari.

    Un festival contrefait : l’alliance obscène du fric et des cultureux

    Tout le monde a vu et revu le déroulement contrefait de ce festival : cet étalage indécent de tenues de soirée, de belles nanas ou de mondaines au bras d’acteurs bronzés (jusqu’à leur prochain divorce), de personnalités entourées d’un service d’ordre omniprésent mais discret (mais plus efficace que dans nos banlieues) et de nombrilisme médiatique, sous le bombardement des flashs.
    Tout y passe dans le registre du convenu : notamment la « surprise » et « l’émotion » des acteurs qui ne s’attendaient pas, bien sûr, à leur nomination. Et tout le monde de s’embrasser sous l’œil attendri des caméras. Et tout ce microcosme de s’auto-congratuler.
    Cannes représente en effet l’alliance obscène du fric, des « cultureux » et du spectacle puisque le cinéma est une industrie comme une autre et qui pollue, d’ailleurs, comme les autres.

    La guerre des étoiles

    Steven Spielberg présidait le jury.
    Comme il est symbolique que le jury qui a nominé un tel film ait été présidé par celui qui a porté à l’écran tant de fictions spectaculaires, véritables rouleaux compresseurs cinématographiques au service de la puissance et de l’idéologie américaine !
    Cannes ne célèbre que la fiction, en effet, car le festival promeut une vue du monde particulière. Comme le déclarait pour s’en réjouir le vice-président américain Joe Biden, les arts et la culture « modifient les attitudes des gens ». Dans le sens voulu par les commanditaires, évidemment.
    Le cinéma a pour cette raison été largement utilisé depuis longtemps pour promouvoir partout dans le monde la vue du monde yankee et les intérêts stratégiques américains.
    C’est pourquoi on nous inonde de films où les méchants sont incarnés par des Russes, des Chinois, des Européens de souche (évidemment fascistes) ou des Iraniens. C’est pourquoi ces films promeuvent en permanence la dissolution de tout ce qui caractérise une société : ils mettent toujours en scène des marginaux en révolte et si possible solitaires : car il faut promouvoir une société d’individus. C’est pourquoi ils rabaissent tout.
    En permanence le Système nous fait son cinéma.
    Michel Geoffroy, 30/05/2013 http://www.polemia.com