L’intrusion au CHU Hôtel-Dieu de Nantes, dans la nuit du 21 au 22 janvier, d’un commando de délinquants pour libérer un trafiquant de drogue qui venait d’être interpellé pour refus d’obtempérer et était hospitalisé après une longue course-poursuite pour des douleurs au ventre a provoqué l’émoi.
Pourtant, elle n’étonne pas les policiers de terrain à Nantes, lassés du manque de moyens et de volonté politique pour lutter contre le trafic de drogue qui gangrène Nantes.
Depuis le début du mois de janvier, il y a eu ainsi, en lien direct avec le trafic de drogue, cinq fusillades aux Dervallières – un mort âgé de 15 ans et un blessé – et un enlèvement. L’homme qui avait été enlevé aux Dervallières puis retrouvé à Bellevue, libéré par les policiers, s’était montré peu loquace et demeure depuis rigoureusement introuvable.