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France et politique française - Page 1335

  • La fin des cathos de gauche

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    Jérôme Fourquet est le directeur du département opinion et stratégie d’entreprises chez le plus célèbre de nos sondeurs, L'IFOP. Il propose aujourd’hui une réflexion sur le glissement à droite des catholiques, nourrie de sondages mais alimenté aussi de ces innombrables détails qui font l’histoire.

    Le point de départ de Jérôme Fourquet, c'est sans doute le livre de Gaël Brustier sur la Manif pour tous intitulé significativement Le Mai 68 des conservateurs. Les Grandes Manifs de 2013 ont-elles constitué comme une révolution tranquille au cours de laquelle, malgré l'insuccès final, les catholiques, massivement représentés, auraient retrouvé leur fierté et leur identité sociale, perdue depuis longtemps, dans l'euphorie des Trente glorieuses ? Il fallait l'objectivité du sondeur pour vérifier ce diagnostic et, au besoin, le prolonger ou le moduler. Ce livre, À la droite de Dieu, offre une sorte d'inventaire chiffré des mutations droitières du catholicisme français, qui donnent une chance, dans notre pays à la droite tout entière…

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  • Le vaccin et la haine.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    L'avenir dira si le vaccin russe contre le COVID-19 est efficace, fiable et performant.
    Mais le scepticisme aussi automatique que dégoulinant de haine contre Poutine affiché par les scientifiques de mes fesses qui pullulent depuis six mois sur les plateaux de télévision et font la pluie et le beau temps dans les coulisses du pouvoir, le doute janséniste des éditorialistes politiques uniformément formatés par les écoles de propaganda-journalisme, le mépris goguenard de ces "consultants" venus d'on ne sait où pour le plaisir de "consulter" la courbe d'évolution hebdomadaire de leurs piges, est ignoble.
    La détestation de ce grand pays résistant à l'ordre mondial autant que les pressions des laboratoires font que, par idéologie autant que par cupidité, le monde occidental et l'Europe, sont parfaitement capables d'inclure ce vaccin, même s'il s'avérait salvateur, dans la liste des produits interdits à l'importation dans le cadre des sanctions imposées à la Russie depuis sa légitime récupération de sa terre de Crimée.
    Le Système en est là...
  • La République et la Question ouvrière 2/3

    II. Causes politiques

    À la nouvelle de l'atroce tuerie de Draveil, on crie un peu partout que c'est la guerre sociale. Ce n'est pas la guerre sociale, c'est la guerre civile. La cause première de ces massacres est politique. Si le travailleur et le soldat se sont rués l'un contre l'autre, c'est en vertu de la cause profonde qui égare à la fois l'ouvrier et le bourgeois, mais le bourgeois plus que l'ouvrier, celui-ci ne pouvant que s'agiter dans cette impasse, tandis que le bourgeois pourrait, s'il y voyait, découvrir une issue qui délivrerait tout le monde. On a mis sur les yeux de la bourgeoisie un obturateur.

    Une condition absurde et inhumaine ne peut que provoquer des actes déraisonnables et inhumains : l'ouvrier, qui n'a que son travail et son salaire, doit naturellement appliquer son effort à gagner beaucoup en travaillant peu, sans souci d'épuiser l'industrie qui l'emploie. Pourquoi se soucierait-il de l'avenir des choses, dans un monde qui ne se soucie pas de l'avenir des gens ? Tout dans sa destinée le ramène au présent : il en tire ce que le présent peut donner. Qu'il le pressure, c'est possible. Il est le premier pressuré.

    — Mais il n'en tue pas moins la poule aux œufs d'or, ce qui n'en est pas moins d'un pur idiot.

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  • Sur Valeurs Actuelles, « Le mot "féminicide" occulte les violences contre les hommes et les infanticides », par Charlotte d'Ornellas.

    Le mot "féminicide" a été martelé dans les médias et par les institutions mais que nous dit cette expression féministe pour décrire le meurtre d'une femme ?

    Qu'est-ce qui se cache derrière ce néologisme ? Pourquoi occulte-t-il les autres formes de violences intra-familiales, par Charlotte d'Ornellas.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La République et la Question ouvrière 1/3

    NOTICE des éditeurs : ces articles ont été publiées en quatre fois, dans l'Action française, du 30 juillet au 11 août 1908, en réaction aux événements de Draveil et Vigneux.

    Dans ces deux villes ouvrières de Seine-et-Oise, les ouvriers des sablières se mirent en grève en juin 1908, après qu'une première bagarre avec la gendarmerie eut éclaté le 2 juin, faisant un mort chez les grévistes et plusieurs blessés de part et d'autre. Les meneurs ayant été arrêtés, la Fédération du bâtiment décida d'une journée de grève générale le 30 juillet et appela toute la population à manifester. Le gouvernement Clemenceau envoya la troupe à Draveil ; elle y fut accueillie à coups de pierres et répondit par des coups de feu. Il y eut trois morts et plusieurs dizaines de blessés. Le 1er août, le pouvoir fit arrêter huit des principaux chefs de la Confédération générale du Travail (C.G.T.), considérés comme les instigateurs des troubles. Ils furent relâchés le 31 octobre suivant, aucun fait matériel de rébellion n'ayant été relevé contre eux, ni aucun fait de provocation.

    Le premier article, daté du 30 juillet, paraît le matin même des événements de Draveil. Le second, daté du 1er août, les commente à chaud ; le troisième, daté du 4 août, revient sur le drame et évoque la pendaison d'un buste de Marianne à la Bourse du travail, survenue la veille (on trouvera en note la reproduction d'une vignette de propagande exaltant ce fait d'armes des militants ouvriers royalistes). Enfin, le dernier article, daté du 11 août, prend quelque recul et tire la leçon politique des tragiques émeutes de Draveil.

    Source du texte : Dictionnaire Politique et Critique, fascicule 13, p. 263-269. La notice s'inspire de la même source, donc d'une rédaction de 1932. Les notes en sont également tirées, à l'exception de la vignette reproduite dans la note 2, ajoutée par nos soins.

    I. La Question ouvrière

    Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, en temps de calme ou les jours de crise, la bourgeoisie ne comprend pas la question ouvrière, et cela, faute de la voir.

    Quelques-uns apprennent par cœur un rudiment qui ne dit que des vérités : la Révolution a supprimé les organisations ouvrières et confisqué leur patrimoine, c'est depuis lors que l'ouvrier souffre et se révolte... Historique exact, conclusion parfaite et certaine. Mais le bourgeois qui récite cela en est-il moins tout possédé des passions et des préjugés de sa classe ? Comprend-il bien le mal dont il dit la raison ?

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  • La gestion douteuse de Christophe Castaner à Forcalquier épinglée dans un rapport

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    Dans un rapport de 42 pages, la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur pointe des « irrégularités » dans la gestion des comptes publics de la ville de  (Alpes-de-Haute-Provence) par son ancien maire, , et son successeur, Gérard Avril, durant la période courant de 2014 à 2018.

    Une série « d’erreurs et d’incohérences »

    Christophe Castaner, à la tête de cette commune de 5.000 habitants de 2001 à 2017, a été remplacé, lorsqu’il est devenu ministre, par son premier adjoint, Gérard Avril. Ils sont donc comptables des « irrégularités » citées par le rapport. Rendu public le 21 juillet, il mentionne notamment le « report systématique de congés non pris et des heures supplémentaires non récupérées ni monétisées » pour les agents municipaux de la ville, précisant que cela s’est fait « d’année en année, sans limitation dans le temps ».

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  • Paris : un homme sauvagement tabassé par deux « jeunes » aux cris de « Sale juif ! », « On va te crever ! »… « L’un m’étranglait, l’autre me rouait de coups »

    C’est un déferlement de violences gratuites, de menaces de mort, de coups, de strangulations, d’insultes antisémites, « Sale juif! Sale fils de p…! Sale race! T’es un homme mort! On va te crever! ». David, la victime, 29 ans — « encore sous le choc, sonné » —, dit avoir « l’impression d’avoir vécu un viol ». « C’était un mauvais film dont je ne voyais pas la fin ». Il a déposé plainte.

    Les faits remontent à jeudi dernier. « Je venais chercher ma fille de 7 mois chez mes parents, rue Archereau (XIXe), se souvient David. Ils la gardent pour les vacances. Deux jeunes hommes, parfaits inconnus, plutôt bien habillés, la vingtaine, ont surgi derrière moi quand je tapais le digicode. Ils se sont engouffrés avec moi dans l’ascenseur. Arrivés à l’étage de mes parents, ils m’ont sauté à la gorge alors que je sortais. J’ai essayé de crier. Je n’étais qu’à quelques mètres de la porte de leur appartement. Ils n’entendaient pas. Les portes sont épaisses ».

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  • La «Maison des médias libres» recalée à Paris : le bâtiment servira de centre d’hébergement pour migrants

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  • Cet immigrationnisme des élites qui ruine la France, par Philippe Fabry.

    Source : https://www.causeur.fr/

    La spirale immigrationniste est un pacte tacite entre les grands groupes français et la caste des énarques. 

    En France, deux tiers des habitants sont opposés à l’immigration de masse : les sondages parus à l’automne dernier montraient que cette proportion de la population estimait que l’intégration ne fonctionnait pas, et qu’il y avait trop d’étrangers en France. La proportion varie quelque peu, mais grosso modo, une nette majorité de la population est défavorable à l’immigration de masse, depuis des décennies. Pourtant, celle-ci se perpétue et, surtout, n’est pratiquement plus remise en question dans le débat public.

    Il arrive certes à des polémistes de soulever la question, mais elle n’est pas politiquement débattue, c’est-à-dire soumise à une consultation démocratique. Lorsqu’elle est évoquée, c’est pour des ajustements à la marge, jamais pour interroger le principe et demander leur avis aux autochtones. De fait, depuis la fin des années 1970, c’est entre 200 000 et 300 000 personnes qui pénètrent chaque année sur le territoire national, dont plus de 60 % viennent d’Afrique.

    Le tonneau des Danaïdes

    Dans un pays qui se prétend démocratique, la contradiction entre une politique constante, aux conséquences si lourdes, si profondes et si durables sur le corps social, et l’hostilité à celle-ci de la majorité de la population ne peut qu’interroger. Il ne s’agit en effet pas d’évolutions sociétales, comme le mariage homosexuel ou la suppression de la peine de mort, qui peuvent être adoptées en dépit des préventions de la majorité et bénéficient ensuite d’un effet cliquet. Il n’y a pas d’effet cliquet en matière d’immigration : c’est une volonté toujours renouvelée. D’où vient-elle ?

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  • ( Mai 68) Une pulsion totalitaire

    Ils jouent, mais ce ne sont pas des marrants. Mai 68, nous en parlons comme d’une farce. Il fallait ajouter sue la farce répand des fantasmes que l’on est obligé de caractériser comme des fantasmes totalitaires… ou en tous cas sanglants…

    Mai 68 est une chose sérieuse et morale. C'est Gérard Fromanger qui le dit, qui créa l'Atelier Populaire des Beaux-Arts. « Il n'y avait aucun laxisme, c'était en fait très ordonné ! très moral ! Il n’était pas question de désobéir au vote d'une assemblée générale » (Matériaux pour l'histoire de notre temps, 1988). Cette discipline, ce respect de l'ordre, cette morale de l'action, cette mystique de l'homme nouveau en train d'être inventé en URSS, en Chine, à Cuba, constituent l'armature - et même l'armure - de Mai 68. Si brève qu'ait été l'insurrection, elle a forgé une génération libérée qui a pris le pouvoir en Mai 81.

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