
S’accrocher au pouvoir ne date pas d’hier, et Georges Clemenceau ne dirait pas le contraire, qui a longtemps hanté de sa présence les palais du pouvoir. Sauf que ni Élisabeth Borne – nommée ministre de l’Éducation et dont la principale motivation sera sans doute l’enseignement de la lutte contre l’extrême droite ! –, ni Gérald Darmanin – qui va peut-être lui aussi continuer sa traque des identitaires français ! –, et encore moins Manuel Valls ne sauraient se comparer au vieux Vendéen. Car, en acceptant, en novembre 1917, le poste de président du Conseil, avec comme condition d’être aussi ministre de la Guerre, Clemenceau est parvenu à insuffler un sursaut de volonté aux armées françaises, tout en fédérant les Forces de l’Entente derrière un unique commandant en chef – le maréchal Foch –, ce qui a permis d’accélérer la fin d’une guerre qui durait. Voilà pourquoi Clemenceau reste dans les mémoires comme le Père la Victoire, là où nos politiciens contemporains sont plutôt des pères et mères la déroute !
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