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France et politique française - Page 2892

  • « Désislamiser l’Europe » à Béziers samedi 4 mars prochain

    Le JT du 24 février de TV Libertés présente l'évènement du samedi 4 mars à Béziers : Désislamiser l'Europe

    Pourquoi désislamiser ?

    Parce que, depuis des dizaines d’années, sous couvert d’activités religieuses, des individus et des organisations opérant en Europe, soutenus par des puissances étrangères rassemblées au sein de la première organisation politico-religieuse du monde (l’OCI : Organisation de la Coopération Islamique) ont engagé un processus de subversion visant à transformer l’organisation de nos sociétés selon les règles de la charia.

    Pour s'inscrire et prendre connaissance de la liste des intervenants, c'est ici

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 2017, en toute simplicité #5 : « Marine, c'est la souveraineté ! »

  • Malika Sorel : « Dans les banlieues, cessons de reculer »

    Un fort intéressant entretien d'Alexis Feertchak du Figaro avec Malika Sorel, qui y déploie sa lucidité et sa fermeté ordinaires. Celles qui manquent justement aux élites politiques ou médiatiques qui structurent le Système, bien plus, d'alleurs, pour ce ui est des premières, qu'elles ne gouvernent la France.  LFAR  

    Après le viol présumé de Théo à Aulnay-sous-Bois, des émeutes urbaines ont éclaté en Seine-Saint-Denis. Dans quelle mesure peut-on dire que cette dégradation du climat sécuritaire est l'illustration d'une crise sociale et politique ? 

    Ce qui est frappant, c'est le climat d'hystérie qui s'empare de plus en plus souvent de notre société. Chacun, ou presque, a son mot à dire sur ce qui s'est produit et voudrait imposer aux enquêteurs et même à la Justice la qualification des faits ainsi que la sentence. Les juges sont placés sous une pression inacceptable dans une démocratie. 

    Alors sommes-nous dans la traduction d'une crise sociale et politique ? Une crise politique, assurément car c'est bien l'ordre établi et tous ceux qui l'incarnent de près ou de loin qui se trouvent un jour ou l'autre contestés, et parfois placés dans l'incapacité d'exercer leur mission. Des guet-apens sont tendus à des pompiers. Des policiers tombent dans des embuscades ou sont attaqués car leur surveillance dérange. Un nombre croissant d'enseignants refusent d'exercer leur mission en certains lieux. De même en va-t-il pour des médecins et bien d'autres professions. 

    Quant à la crise sociale, tout dépend de ce que vous mettez dans le terme « social. Si vous l'entendez au sens qui a cours depuis le début des années quatre-vingt, alors non, nous ne sommes pas dans la simple traduction d'une crise sociale. Le problème est beaucoup plus profond, et surtout multidimensionnel. L'État, qu'il ait été piloté par la droite ou par la gauche, a consenti de lourdes dépenses dont le contenu n'a pas été suffisamment porté à la connaissance de l'opinion publique. L'État devrait communiquer davantage afin que l'on cesse de l'accuser de n'avoir pas assez investi. Ces accusations répétées - de toutes parts - nourrissent le ressentiment et parfois même la haine à l'égard des institutions et de leurs représentants.  

    N'y a-t-il pas aussi une dimension culturelle voire religieuse à cette crise des banlieues ?

    C'était le cas en 2005. Pourtant les médias ont persisté à répéter que tout ce qui se produisait était lié à la mort effroyable des deux jeunes dans un transformateur. Gilles Kepel a mis en évidence que l'embrasement des banlieues avait eu pour origine le lancement non intentionnel d'une grenade à proximité d'un lieu qui présentait l'aspect extérieur d'un entrepôt. Les policiers ignoraient que ce bâtiment était utilisé comme lieu de culte. Sur place, l'information a été aussitôt propagée que la mosquée avait été visée délibérément, et qu'il s'agissait d'une attaque de l'État contre l'islam et les musulmans. Il convient de s'interroger sur les groupes de pression et d'influence qui trouvent intérêt à diviser la société selon la croyance, l'ethnie ou la « race ». 

    Il est prématuré de tirer des conclusions sur ce qui se produit aujourd'hui et qui se propage à travers un nombre croissant de territoires. Nous sommes en présence d'une population sous le choc de ce qui vient d'arriver et qui se retrouve très vraisemblablement instrumentalisée. Il appartient à nos services de renseignement d'identifier au plus vite quelles sont les forces qui s'activent en sous-main et qui ont intérêt à ce que la police ne puisse plus pénétrer certains quartiers, ou même que la situation échappe à tout contrôle.  

    Peut-on comparer la situation actuelle aux émeutes de banlieue en 2005 ?

    Depuis 2005, la situation s'est fortement dégradée. Le niveau de violence a considérablement augmenté. Cela était prévisible puisque le fond du sujet n'a jamais été véritablement abordé. On a persisté dans le déni du réel et dans la manipulation des masses. Pourtant, comme le montrent ses propos consignés dansUn président ne devrait pas dire ça, François Hollande n'ignore rien de la gravité de la situation. Évoquant la marche pour Charlie, il fait état de « ces trois France qui semblent parfaitement irréconciliables » et s'interroge : « comment on peut éviter la partition ? … Car c'est quand même ça qui est en train de se produire : la partition ». En 2005, il n'aurait pas employé le terme de « partition » qui est extrêmement lourd. Quel est le bilan de François Hollande dans ce registre ? C'est celui de sa tentative de refondation des politiques d'intégration, que j'ai contribué à torpiller car elle menait tout droit à la disparition à terme de l'identité française. Nul n'a le droit de créer les conditions de l'enterrement de l'identité du peuple français. Chaque peuple a droit au respect de son identité, a fortiori sur son propre territoire. J'ai eu l'occasion d'analyser longuement les différents rapports pour Le Figaro

    Malheureusement, les choses n'en sont pas restées là, puisque nous avons eu droit ensuite à un certain nombre de réformes scolaires ainsi qu'à l'adoption de la loi « Égalité et Citoyenneté » qui partent toujours de la même approche et qui recèlent un degré non négligeable de toxicité pour notre avenir à tous. Et l'on en arrive à présent à ce qu'un postulant à la fonction suprême ose asséner qu’ « il n'y a pas de culture française »  !  

    Comment jugez-vous la réaction des autorités politiques à ce nouvel accès de violence ? 

    Il y a eu de bonnes et de mauvaises réactions. Lorsqu'une enquête est en cours, on ne doit pas tenter d'interférer. Chacun se doit de laisser la Justice suivre son cours. Aussi, la visite du président de la République à l'hôpital n'aurait pas dû se produire car non seulement elle jette du sel sur les plaies, mais elle est de surcroît perçue comme un parti pris. Il avait lui-même reproché au président Nicolas Sarkozy de réagir trop souvent, et lui, que fait-il ? Ensuite, certains politiques de premier plan se sont mis à relayer l'appel au calme lancé par la famille. On croit rêver ! Ce faisant, le politique se démet lui-même de son autorité.

    Autre point : qu'une première manifestation ait été autorisée, car il est naturel que des citoyens éprouvent le besoin de marcher ensemble, on peut le comprendre. Mais nous n'en sommes plus là. D'autant que nous sommes en état d'urgence. Comment expliquer que le pouvoir expose ainsi son incapacité à faire appliquer la loi ? C'est préjudiciable pour tous, car toute faiblesse de l'État peut être interprétée comme une invitation à défier encore davantage les institutions. Or, la population a besoin d'être protégée. La sécurité est le premier des besoins. 

    Le refus réitéré par le gouvernement de la délivrance d'un récépissé de contrôle d'identité est une très bonne décision. Cette demande part du principe que nos policiers sont suspects. Cette mise en cause récurrente de la police nationale est catastrophique. Il ne faut pas venir ensuite s'étonner de la dégradation de la situation de la sécurité en France. 

    Que faire ?

    Cesser de démissionner et de reculer en pensant que c'est la meilleure façon d'acheter la paix. Nous le voyons, c'est l'inverse qui se produit. Il faut retrouver le chemin de la raison. En revenir au traitement des individus, et des individus seuls. Considérer chaque être humain sur la base de ce qu'il est en tant qu'être humain, et donc tourner le dos à l'approche communautaire qui pourrait conduire à terme à la partition évoquée par le Président François Hollande. Travailler à retisser le lien de confiance entre notre société, l'école et le corps enseignant. Le chantier est exigeant, mais il est décisif pour l'avenir de notre société. Beaucoup peut encore être fait dans ce domaine. L'espoir est de mise. Responsabiliser les parents, mais aussi les accompagner dans leur mission car l'éducation n'est pas toujours tâche aisée, loin s'en faut ! Dans mes écrits, j'émets un grand nombre de propositions et recommandations. Simplement, il faut être bien conscient que rien ne sera possible sans prendre en compte le fait que la France n'est plus en capacité d'accueillir de nouveaux flux migratoires. Et ce n'est pas qu'une simple question d'ordre socio-économique.  

    Repris de La Semaine de Magistro du 19.01. Paru sur Figarovoxle 14.02.2017

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • « La foudre médiatique a frappé une famille traditionnelle »

    Entretien avec Christian Vanneste

    Monde-et-Vie-Vanneste-Macron-251x350.jpgChristian Vanneste a été député UMP de la 10e circonscription du Nord à Tourcoing. Il est aujourd'hui président du RPF et animateur d'un think-tank, la droite libre. Il a toujours défendu les valeurs chrétiennes et cela lui a valu un effrayant lynchage médiatique.

    Que pensez-vous de la tentative de lynchage de François Fillon ?

    Le lynchage médiatique subi par François Fillon est d'une gravité exceptionnelle. Les médias sont parvenus à faire d'un comportement légal qui n'a rien d'exceptionnel un objet d'opprobre comme s'il s'agissait d'une tur-i pitude d'une rare hypocrisie. En fait, François i Fillon qui a derrière lui une longue carrière où les cumuls et la détention de pouvoirs exécutifs locaux et nationaux a été fréquente, a utilisé avec une trop grande souplesse les rémunérations, qui, de toute façon, étaient mises à sa disposition. Il l'a fait au profit de sa famille, sans doute avec le sentiment que l'importance de ses charges, le sérieux de son travail légitimaient une aisance matérielle qui n'est même pas celle d'un grand sportif. D'autres ont avec l'argent public un comportement réellement indélicat. Ils ont cependant été réélus. D'autres encore ont considéré que des maîtresses, des petits amis devaient bénéficier des largesses de la République. Cela a été le cas de Présidents de la République ou encore d'un ministre qui employait dans son cabinet à la fois son épouse et son "amant" comme on dit maintenant. Certains sont poursuivis, comme le Maire de la ville la plus endettée de France,'qui se permet de faire la leçon à François Fillon. D'autres enfin passent à travers les gouttes comme par hasard parce qu'ils sont du bon côté des médias, n est frappant que la foudre médiatique ait frappé une famille traditionnelle. Quel bonheur pour un journal gauchiste de faire couler goutte à goutte l'acide des révélations et du dénigrement sur un élu conservateur. Beaucoup de ses électeurs accordent une grande importance à l'honnêteté et ne se rendent pas compte qu'il n'y a aucun rapport entre le fait que François Fillon ne soit pas insensible à l'aisance de sa famille, qui n'est pas scandaleuse, et sa capacité de redresser le pays. Richelieu, non plus, n'était pas désintéressé, il a été l'un de nos plus grands hommes d'État. La partialité, la hargne, l'absence totale de prise en compte de l'intérêt supérieur du pays sont une signature, celle de l'idéologie qui depuis 1968 mine notre pays en raison de la place démesurée qu'elle occupe dans le microcosme médiatico-politique qui conduit la France à sa perte.

    Quel a été le rôle de la presse dans le lynchage que vous avez subi vous-même ?

    À deux reprises j'ai été victime du même acharnement. Je n'ai pas été, comme beaucoup, un parlementaire invisible et paresseux. J'ai beaucoup travaillé sur de multiples sujets. J'ai déposé de nombreuses Propositions de Loi, posé des questions au gouvernement, rédigé une quantité d'amendements, participé à des Commissions, des Missions, des groupes de travail, rendu des rapports. Mes sujets de prédilection étaient le Référendum d'Initiative Populaire, la TVA sociale, le Travail d'Intérêt Général. Mes centres d'intérêt étaient l'industrie, textile en particulier, l'identité nationale et l'abrogation du droit du sol comme critère de la nationalité, la justice pénale, la famille, la bioéthique, la liberté de l'enseignement, la suppression départements, la diminution de la dépense publique etc. Tous ces travaux ont été balayés et remplacés par un mot repris systématiquement par la presse et qui prétendait "essentialiser" mon action. Je suis devenu pour la presse idéologique, sectaire et paresseuse, mais pas seulement pour elle, le "député homophobe" Entre parenthèses, cette essentialisation d'une personne est le mécanisme même du racisme. Cela témoigne de l'inconscient chargé de ces militants qui trahissent le métier de journaliste. Ils sont hélas nombreux et sont souvent suivis avec conformisme par les autres. Cette "prouesse" journalistique a été réalisée à partir d'une intervention de quelques minutes, une question "sur l'article" posée de mon banc un soir de décembre 2004. J'ai eu le malheur de répéter mes propos à la presse. Non seulement j'ai subi pendant les mois qui ont suivi un harcèlement de tous les instants, des manifestations évidemment reprises par les médias, des commentaires assassins, des insultes, mais comme l'immunité ne me protégeait plus en dehors de l'hémicycle j'ai dû aller me défendre devant les tribunaux. Que le travail d'un député qui est chargé d'élaborer la Loi puis; donner heu à des poursuites judiciaires où les1 associations, la justice et la presse constituent un triangle infernal est à l'évidence un scandale démocratique. Mon argumentation pour refuser l'inscription de réorientation sexuelle" dans le texte de loi portant création de la Halde s'inspirait de Voltaire et de Kant. Elle a conduit la Cour de cassation à me donner gain de cause. Je n'ai donc pas été condamné et j'ai obtenu récemment la condamnation de Frédéric Mitterrand qui avait prétendu que je l'avais été. Le mal était cependant fait. En 2007 je n'étais plus en odeur de sainteté à l'UMP. En 2012, intervenant comme Président de Famille et Liberté, dans une vidéo de Liberté Politique, dont l'objet était mon action pour interdire l'accès des mineurs à la pornographie sur Internet, j'ai répondu à une question sur l'approbation du mariage unisexe par une majorité de Français. J'ai souligné l'incroyable pouvoir médiatique du lobby "gay" et sa capacité d'accréditer des mensonges en donnant l'exemple de la déportation des homosexuels en France durant la Seconde Guerre mondiale, en dehors des trois départements annexés. Cette fois, le lynchage auquel l'UMP s'associa sans vergogne, fut mortel. Ce fut un concert de vociférations indignées. Les interviews étaient des réquisitoires. Serge Klarsfeld calma la meute en rappelant à cette foule d'ignares paresseux ou d'adversaires malveillants, tout simplement que je disais la vérité. C'était trop tard. J'avais peut-être raison sur ce point, mais j'étais quand même homophobe. Aucun plumitif n'a réfléchi sur l'absurdité de ce terme qui devrait désigner une peur pathologique, un trouble mental et qui, comme en URSS jadis, sert à criminaliser la déviance. Il y a des journalistes pour revendiquer la liberté de la presse les jours pairs et se transformer en commissaires politiques le lendemain. Je ne fus pas exclu de l'UMP car les statuts ne le permettaient pas. On me retira l'investiture pour complaire au groupe de pression si important à la veille des élections présidentielles. On investit à ma place le petit ambitieux que j'avais désigné pour me succéder et qui n'hésita pas à me trahir. Dépossédé de mon mandat, je dus affronter une série de procès. Je les gagnais tous. Je n'ai jamais été condamné et j'ai obtenu la condamnation de mes diffamateurs. La presse n'en parla pas. Elle avait désinformé à 100 %, mais elle avait gagné. Parmi les condamnés à la suite de mes plaintes ne figure pas L'Express. Le dossier avait été perdu le temps de la prescription... et c'est l'État qui a été condamné pour cette faute. La manipulation avait réussi. Ma voix s'était tue. À l'époque, François Fillon ne m'avait pas soutenu. Au contraire. En le soutenant aujourd'hui qu'il est victime d'une manœuvre analogue, je crois simplement privilégier l'intérêt supérieur de mon pays et ne donner aucune place à la rancœur.

    Faudrait-il, selon vous, que François Fillon se retire ?

    La France est une grande malade. C'est un pays dont l'Histoire et la culture sont d'une richesse exceptionnelle. Elle est malheureusement sous la coupe d'une oligarchie politique dont le niveau intellectuel et moral s'est effondré. Un microcosme médiatique nourri d'une idéologie à la fois intellectuellement nulle et terriblement destructrice rend notre nation stupide et moutonnière. Tout élan vers le redressement, le patriotisme, la fierté nationale est inhibé à la source. Dans la situation actuelle, François Fillon incarne en gaulliste l'espérance d'un renouveau. Les gauchistes font tout pour l'étouffer afin que Marine Le Pen soit seule à représenter ce renouveau possible au second tour de l'élection présidentielle et qu'elle soit, comme d'habitude, battue. Il faut donc que. François Fillon poursuive le combat. Il en va de l'intérêt supérieur du pays. François Fillon a formulé un diagnostic pessimiste, mais lucide, sur l'état de notre pays, endetté, écrasé sous la dépense publique et le poids d'un État obèse et impuissant. Ses propositions sont réalistes. Elles demandent des efforts. Ce sont les seules qui peuvent redresser le pays. Sa politique ne se limitera pas à l'économie. Sa volonté de réaffirmer l'identité de la Nation française, de limiter l'immigration, de restaurer la politique familiale, de lutter contre le terrorisme, et de retrouver des relations positives avec la Russie constituent un ensemble cohérent capable de nous arracher à la pente du déclin. Or, comme d'habitude, la pression médiatique, les coups tordus de certains médias en particulier, tentent de briser le sursaut. Le vrai débat est celui du patriotisme et du mondialisme. Je souhaite pour ma part qu'au second tour de l'élection présidentielle, il n'y ait plus que des candidats patriotes dont le plus réaliste et le moins démagogue sorte vainqueur. Le constat de l'échec européen se fera alors dans le consensus. L'hypothèse d'une remise en cause brutale est non seulement utopique, elle est dangereuse économiquement, et suicidaire politiquement car elle fera peur et favorisera la victoire de la gauche si celle-ci est présente au second tour malgré son bilan calamiteux.

    Propos recueillis par Alain Hasso monde&vie 23 février 2017

  • 2017, en toute simplicité #6 : « Avec Marine, construisons l'Europe des Nations ! »

  • Marine Le Pen a eu raison de ne pas répondre à la convocation de la police

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    Face aux deux impératifs que constituent le libre fonctionnement de notre démocratie et l’exercice de la justice, il était important de choisir.

    Convoquée par la police dans le cadre de la procédure diligentée par la justice au sujet des assistants du Front national au Parlement européen, Marine Le Pen a refusé de déférer. La candidate à l’élection présidentielle a, en effet, considéré que « cette période [la campagne électorale] ne permettait ni la neutralité ni la sérénité nécessaires au fonctionnement correct de la justice ».

    Cette décision, courageuse, ne peut qu’être approuvée. En effet, l’immixtion de l’appareil judiciaire dans le processus démocratique que connaît actuellement notre pays, notamment du fait de l’affaire Fillon, démontre l’incompatibilité évidente qui existe entre les déroulements simultanés de ces deux processus. D’abord parce que, au nom du principe de la séparation des pouvoirs, il apparaît comme extrêmement choquant que le juge puisse devenir l’arbitre d’une consultation électorale majeure comme l’est une élection présidentielle.

    En effet, la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et de l’autorité judiciaire est un des marqueurs fondamentaux de notre démocratie représentative. Elle est, en théorie au moins, l’assurance qu’aucun d’entre eux ne prendra le pas sur l’autre, et que l’exercice de la démocratie sera ainsi protégé d’un retour à l’absolutisme sous quelque forme que ce soit. Force est, cependant, d’admettre que l’actuelle organisation de notre système judiciaire, qui voit le rattachement des magistrats du parquet au ministre de la Justice – donc à l’exécutif -, n’est pas sans poser de sérieuses questions.

    De ce fait les procédures qui sont à ce jour conduites contre Marine Le Pen et François Fillon peuvent-elles faire l’objet de suspicions légitimes, puisque aucune forme de connivence entre le pouvoir en place et la justice ne peut être formellement écartée.

    Par ailleurs, cette confusion des genres, qui jusque-là ne porte préjudice qu’à une partie bien ciblée de la classe politique – par ailleurs longtemps considérée comme favorite dans la course à l’Élysée -, est largement entretenue par des médias qui sont tout sauf indépendants. Idéologiquement et financièrement inféodés au pouvoir en place, la presse, à quelques exceptions près, a fait le choix d’intervenir systématiquement comme témoin à charge. Usant de la faculté qui est la leur, au nom d’une information qui fait souvent fi de la présomption d’innocence, les médias, par la fréquence de leurs interventions et les orientations délibérées de leurs communications, portent intentionnellement préjudice à des acteurs politiques soigneusement choisis.

    Le temps de l’élection n’est donc pas le temps du procès pénal. Si la justice avait voulu faire son travail, elle n’avait qu’à le faire plus tôt. En effet, les affaires qui sont aujourd’hui dévoilées sont connues depuis longtemps et auraient pu faire l’objet d’investigations bien en amont de la campagne présidentielle. Par ailleurs, la nature des affaires soulevées, qui relèvent de la pratique politique, ne requiert en rien des actes d’enquête urgents. Ainsi, la précipitation judiciaire observée dans le cas de l’affaire Penelope, ainsi que les convocations policières à grand spectacle organisées à l’attention de la présidente du Front national, ne peuvent que susciter des interrogations quant aux buts réellement poursuivis.

    Face aux deux impératifs que constituent le libre fonctionnement de notre démocratie et l’exercice de la justice, il était donc important de choisir. Marine Le Pen s’est déterminée. François Fillon aurait été bien inspiré d’en faire autant.

    http://www.bvoltaire.fr/olivierdamien/marine-pen-a-raison-de-ne-repondre-a-convocation-de-police,316086

  • 2017, en toute simplicité #8 : « Les idées de Marine sont Majoritaires ! » | Marine Le Pen

  • Banlieues : qui a allumé le feu ?

    Sous prétexte de calmer le jeu, la passivité et la complaisance affichée du pouvoir envers la « cause » des banlieues en général et de Théo en particulier ne font que conforter les émeutiers. Pendant que la guérilla urbaine s’étend, le PS, s’appuie sur la bien-pensance et rêve de présidentielles.

    À feu et pas encore trop à sang, mais pour combien de temps ? Les banlieues dites « populaires » en novlangue (comprendre à fort taux de population immigrée ou d'origine immigrée) sont la proie d'émeutes de plus en plus violentes. L'étincelle qui a mis le feu aux poudres, c'est l'arrestation musclée de Théo, 22 ans, le 2 février à Aulnay-sous-Bois. Interpellation durant laquelle le « jeune » raconte avoir subi un viol à coups de matraque par l'un des policiers, déchirure à l'anus et 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT) à l'appui de son récit.

    S'en suivent plusieurs journées de manifestations à Aulnay puis à Bobigny, « en marge » desquelles pillages, destructions, affrontements violents avec la police se succèdent et font tache d'huile en Seine-Saint-Denis. Les habitants n'attendent évidemment pas les conclusions de l'IGPN, la police des polices, pour se lancer dans leur vendetta, pas plus que la presse, d'ailleurs, qui relaie com-plaisamment la version de Théo. « Je me mets contre le mur, tranquillement, et là un des policiers vient et m'assène un coup », explique-t-il. « Je l'ai vu avec sa matraque il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. »

    Une guerre civile de basse intensité

    Plus étonnant (?), le silence du ministre de l'Intérieur (rappelons à nos lecteurs qu'il se nomme Bruno Le Roux) et la visite de François Hollande au chevet du blessé pour appeler au calme. Appel, appuyé par celui de Théo, qui ne sera pas entendu.

    La présence du « président » auprès de la victime atteste aux yeux de tous la culpabilité de la police, qui a apprécié le déplacement d'un Hollande, absent au chevet des flics brûlés vifs dans leur voiture à Viry-Châtillon.

    D'ailleurs, les bœufs-carotte, pourtant réputés intraitables, concluent à une blessure involontaire de la part du flic matraqueur. Celui-ci décrira l'interpellation du trafiquant de drogue, très violent « Il se débattait, portait des coups de poing à tout va… » Un peu plus loin, il explique qu'« il continuait de piétiner le gardien de la paix D qui se trouvait toujours dos contre sol » et que c'est à ce moment qu'il assène à Théo des coups de matraque dans les jambes, ne s'expliquant pas la provenance de sa blessure à l'anus.

    Anus qui va donc servir d'étendard aux casseurs d'Île-de-France et de province, qui régulièrement font reculer la police sous le nombre et la violence de leurs assauts, lesquels s'apparentent bien souvent à de la guérilla urbaine. Car si les émeutes sont encore inorganisées, malgré les tentatives de l'ultra-gauche d'infiltrer et de coordonner le mouvement, elles ne sont qu'un nouvel épisode de cette guerre civile de basse intensité qui voit s'affronter les « territoires perdus de la République » et les forces de l'ordre.

    L'anus de Théo

    Les jeunes considèrent d'ailleurs ces dernières comme une simple bande rivale qu'il convient de chasser de son territoire, à coups de cocktails Molotov et de « Allahu Akbar », souvent entendus dans les vidéos prises sur le vif et qui témoignent que la dimension ethnico-religieuse se mêle à la simple délinquance dans ces affrontements.

    Le « pouvoir », lui, gère la situation à sa manière. Il minimise et temporise. Parle de « quelques dizaines de casseurs », alors que les rapports de police font état de centaines d'émeutiers. « S'il y a des manifestations, il n'y a pas l'autorisation de casser », tance Hollande le 14 février. Un truisme que n'aurait pas renié Macron. L'explication semble évidente le PS est tétanisé à l'idée de déplaire à son électoral fétiche, minorités ethniques, bobos et gauchistes. Il s'en voudrait à mort d'encourir les foudres de la bien-pensance journalistique - qui ne découvre la vraie nature des « jeunes » que quand leurs voitures brûlent - et artistique, qui signe des appels indécents de complaisance communautariste dans Libé ou réclame justice pour Théo aux Victoires de la Musique. Alors, il demande aux associations antiracistes comment éteindre le feu qu'elles ont alimenté.

    L'effet Penelopegate est passé par là, la bulle Macron semble se dégonfler et Hamon peut envisager l'impossible, une qualification au second tour, donc une très probable victoire à la présidentielle. L’Élysée vaut bien de laisser brûler une ou deux banlieues... au risque de répéter le scénario de 2005.

    Richard Dalleau monde&vie 23 février 2017

  • "Le véritable contre-pouvoir, c'est Internet, les réseaux sociaux, c'est vous"

    En meeting dans la Drôme ce vendredi, Marine Le Pen s'en est pris directement aux médias :

    "le véritable contre-pouvoir, ce n'est plus la presse". "Le véritable contre-pouvoir, c'est Internet, les réseaux sociaux, c'est vous (…) Les médias ne se comportent plus comme des contre-pouvoirs mais comme les petits fayots du système".

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 2017, en toute simplicité #10 : « Avec Marine, rendons le pouvoir au peuple ! »