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France et politique française - Page 2894

  • Marine Le Pen présente sa politique étrangère devant les corps diplomatiques de 50 pays dans le silence absolu des gros médias

    Si une preuve était encore nécessaire que l’élection à la présidence de Marine Le Pen est prise très au sérieux dans le monde, la présentation de son programme de politique étrangère le 23 février, l’a apportée. C’est devant un parterre d’une cinquantaine de représentants de pays étrangers et une foule de journalistes du monde entier qu’elle l’a développé durant une heure. Parmi les délégations de nombreux ambassadeurs de pays d’Asie notamment. Une démonstration que la presse française quasi-unanime a tout simplement boycotté, car elle démontre que l’accession à la présidence de la fille de Jean-Marie Le Pen prend de plus en plus de crédit sur la scène internationale, où elle fait naître l’espoir d’un nouvel ordre mondial multipolaire.Le gros médias mainstream aux mains des magnats cosmopolites et apatrides de la presse préfère se focaliser sur les manigances d’une « Justice » aux ordres.

    La candidate à la présidence a fait un discours d’une heure dans lequel elle a fustigé une diplomatie française couchée et soumise à des diktats étrangers, accusant la diplomatie occidentale en générale de se voiler la face face aux réalités, conduite seulement par des idéologie mondialistes.

    Elle a déploré l’invasion de l’Irak et la «dissolution» de son armée comme «une faute» et a pris pour appui le le récent rapport parlementaire britannique consacré aux responsabilités dans l’invasion de ce pays qui «place au premier plan l’ignorance des réalités et la méconnaissance du terrain». De même en ce qui concerne le soutien occidental «aux islamistes supposés modérés en Syrie» qui «a été et demeure une erreur». Faisant le lien avec les mouvements migratoires de masse, elle a jugé«irresponsable de ne pas voir dans ces grands mouvements de populations une problématique géopolitique majeure et même dans certains cas une menace pour la paix et l’équilibre du monde».

    Photo extraite de la vidéo de Russia Today

    «Indépendance et équilibre» et Haute trahison

    Marine Le Pen présidente de la République annonce donc un virage à 180° sur la politique moyen-orientale de la France et fonde son projet international sur deux piliers : «l’indépendance et l’équilibre». Pour donner du poids à cette ambition elle entend que la dissuasion nucléaire «joue tout son rôle» et que le budget de la Défense soit inscrit dans la Constitution et chiffré à 2% du PIB pour atteindre 3% en fin de quinquennat.

    Dans le cadre d’une politique multipolaire, le mot-clef de son orientation, elle veut faire du principe de non-ingérence un des fondements de sa diplomatie. Marine Le Pen a regretté que la France se soit engagée dans «des guerres qui ne sont pas les siennes, pour des intérêts qui ne sont pas les siens et qui sont contraires aux objectifs fixés par les Nations unies». Elle a cité l’exemple de l’agression de la Libye ou de l’agression indirecte de la Syrie. La potentielle présidente s’est montrée très accusatrice envers la diplomatie française du gouvernement de François Hollandepour ses livraisons d’armes aux «rebelles» qui ont bénéficié en partie à l’Etat islamique et qui ont «peut-être tué des Français».

    Celle qui caracole en tête des sondages a trouvé stupide la décision du pouvoir socialiste de couper les relations avec les services de renseignement syriens. «Combien d’attentats auraient pu être évités ?», s’est-elle interrogée. Elle s’est étonnée de l’incompétence des services de renseignement français qui «ont servi des intérêts étrangers ce qui s’appelle de la haute trahison».

    L’Union européenne pointée du doigt

    «En Europe aussi, il est temps d’en finir avec une Union européenne tentée par la fusion qui détruit l’Europe des nations». Elle a jugé que Bruxelles se trouvait «à rebours de l’Histoire, mise en congé du monde» et que «partout la globalisation naïve est battue en brèche, partout c’est le patriotisme économique qui triomphe».  «Il faut en finir avec ce monstre bureaucratique […] L’Union diminue la France, elle la sépare du monde. Je ne me résous pas à voir la France diminuée, dépendante, séparée», ajoutant que l’Union européenne allait rejoindre «le musée des constructions idéologiques sans lendemain». «Que Mme Merkel, M. Schulz ou les autres commissaires le veuillent ou non, nous bâtirons une autre Europe», a-t-elle pronostiqué. La candidate la mieux placée dans les sondages entend «remettre à plat les traités européens et engager résolument la France dans la construction d’une Europe des nations libres».

    Les USA de Donald Trump, un espoir

    Qualifiant les Etats-Unis, d’ «allié» qui s’était comporté en «adversaire». Elle a évoqué une «surchauffe stratégique» et des «dérives dans l’expression de la force»notamment au Moyen-Orient: Irak, Libye, et Syrie avec des «jeux dangereux» avec les groupes terroristes.

    Elle attend donc «un changement de logiciel» avec l’arrivée  de Donald Trump au pouvoir. Changement qui sera «positif pour le monde mais également pour les Etats-Unis». «Je salue son réalisme et sa volonté de changement» a déclaré Marine Le Pen. L’OTAN n’en a pas été quitte, avec sa « structure anchronique« . Elle souhaite que la France quitte son commandement intégré afin de «rétablir l’indépendance» de ses forces.

    «Arrimer la Russie au continent européen»

    Pour Marine Le Pen présidente, la Russie est considérée comme un «élément décisif de l’équilibre des forces qui peut pacifier la mondialisation». Ce pays, selon elle, a été«maltraité par l’Union européenne et une France vassalisée» rappelant notamment l’épisode de l’annulation de la vente des Mistral sous pression américaine dans le sillage de la crise ukrainienne. Interpelant la Russie, elle a rappelé que les Russes n’ont pas oublié le pillage des ressources de leur pays par de jeunes consultants frais et moulus de l’école de Chicago qui l’ont organisé dans les années 90 avec leurs complices oligarques russes qui gravitaient dans l’entourage de Boris Eltsine. «La Russie n’est plus l’URSS» a-t-elle lancé,  le pays a «payé le tribut le plus lourd lors du dernier conflit mondial avec 25 millions de morts». La France de Marine Le Pen entend contribuer  à «arrimer la Russie au continent européen» afin de ne pas la pousser vers l’Asie.

    Des liens particuliers avec l’Afrique

    «Non ingérence ne veut pas dire indifférence» a souligné Marine Le Pen qui a assuré que les pays africains proches de la France par leur histoire trouvent en elle un allié naturel prêt à les aider et, si nécessaire, à intervenir militairement comme c’est le cas aujourd’hui au Mali ou en Centrafrique.

    Réitérant son souhait de mettre un terme à l’immigration de masse, elle a affirmé que les étudiants africains seraient les bienvenus en France tant qu’ils accepteraient de retourner dans leurs patries d’origine une fois leurs cursus terminés. Quant aux Français d’origines africaines, Marine Le Pen assure qu’ils jouiront des mêmes droits que tout citoyen français et bénéficieront de «la priorité nationale» en matières d’emploi et de logement. Dans ce cadre elle souhaite le retour d’un «ministère de la Coopération» dédié en partie aux relations avec l’Afrique.

    emiliedefresne@medias-presse.info

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-presente-sa-politique-internationale-devant-le-corps-diplomatique-de-50-pays/69977/

  • Bayrou se sacrifie pour son prince Macron

    À défaut d’être roi, il se veut faiseur de roi. À défaut de Juppé, il fait de Macron son prince.

    Le 15 janvier, François Bayrou confiait au JDD : « J’ai trois portes devant moi et je n’en ferme aucune : soutenir François Fillon, rejoindre Emmanuel Macron, être candidat. » Depuis, il a fermé la porte Fillon : pas question de soutenir un candidat sali dans le Penelopegate.

    Il ne lui restait donc plus que deux choix : soutenir Macron ou se présenter lui-même pour la quatrième fois. Jean Lassalle, qui le connaît bien, était persuadé qu’il serait candidat : « C’est dans son ADN. Il veut être président de la République, il sera candidat et moi aussi », avait-il déclaré sur i>Télé.

    Ce mercredi, François Bayrou a rompu le suspense. Il a décidé d’offrir une alliance à Emmanuel Macron. Il pose ses conditions : une véritable alternance, une loi de moralisation de la vie publique, une séparation de la politique et de l’argent, une représentation à l’Assemblée de toutes les sensibilités politiques.

    Pourtant, il recevait de nombreuses pressions pour se présenter. Mais devant la gravité de la situation, il estime devoir faire un « geste d’abnégation » qui est aussi « un geste d’espoir ». Il fait passer l’intérêt de la France avant le sien. Il se sacrifie ! Avec Macron, il va pouvoir réaliser par procuration ce dont il rêve depuis tant d’années : « le projet de dépassement des clivages ».

    L’objectif de François Bayrou est donc clair. N’ayant aucune chance d’être lui-même dans le couplé final, il décide de peser sur l’ordre d’arrivée. Il rejoint donc le camp d’Emmanuel Macron où, pense-t-il, il se trouvera en meilleure compagnie qu’à droite.

    Il se met en marche.

    D’aucuns jugeront que, finalement, il manifeste une certaine cohérence. En 2012, il avait appelé à voter François Hollande. Cette attirance pour Macron est cependant récente. En septembre 2016, il l’avait accusé d’être le candidat de la finance : « Il y a la séparation de l’Église et de l’État. Moi, je suis pour la séparation de l’État et de l’argent », lançait-il.

    Mais c’était avant la primaire de la droite et du centre, quand son ami Alain Juppé était le favori des sondages. Aujourd’hui, il a choisi Emmanuel Macron. Il révèle, ainsi, une facette de sa personnalité qui n’est pas la plus sympathique : son opportunisme dissimulé derrière de bonnes intentions. « Voilà un beau fruit de la direction d’intention », pourrait lui dire Pascal, qu’il a certainement lu.

    À défaut d’être roi, il se veut faiseur de roi. À défaut de Juppé, il fait de Macron son prince.

    Le benjamin des candidats n’a pas mis longtemps à accepter cette alliance. Lui qui veut incarner le renouveau, qui revendiquait hier « l’immaturité et la jeunesse politique », reçoit, en l’occurrence, le soutien d’un vieux cheval de retour.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanmichelleost/bayrou-se-sacrifie-prince-macron,315690

  • Un colloque pour « désislamiser l’Europe » le 4 mars chez Robert Ménard

    Un colloque qui a pour thème « Désislamiser l’Europe » se tiendra le 4 mars à Béziers, en présence de Robert Ménard, le maire de la ville. Pourquoi « désislamiser » ? « Parce que, expliquent le collectif Saint-Michel Archange à l’origine de ce symposium, depuis des dizaines d’années, sous couvert d’activités religieuses, des individus et des organisations opérant en Europe, soutenus par des puissances étrangères rassemblées au sein de la première organisation politico-religieuse du monde (l’OCI : Organisation de la Coopération Islamique), ont engagé un processus de subversion visant à transformer l’organisation de nos sociétés selon les règles de la charia. »

    Désislamiser EuropeSont annoncés :

    • Philippe CHANSAY WILMOTTE, avocat au barreau de Bruxelles, président de Valeurs Libérales Citoyennes (VLC), président du Collectif Saint-Michel Archange
    • Odon LAFONTAINE, auteur du Grand secret de l’islam
    • Jean-Yves LE GALLOU, président de la fondation Polémia
    • Général Antoine MARTINEZ, co-fondateur des Volontaires pour la France
    • Jean-Pierre MAUGENDRE, président de Renaissance Catholique
    • Robert MENARD, maire de Béziers
    • Karim OUCHIKH, président de Souveraineté, Identité Et Libertés (SIEL)
    • Alain de PERETTI, président de Vigilance Halal
    • Mireille VALETTE, présidente de l’association suisse Vigilance Islam
    • Alain WAGNER, président de l’UDCC
    • Joachim Veliocas, fondateur de l’Observatoire de l’islamisation, présente cet événement. 

    "Desislamiser l'Europe" les solutions annoncées à le 4 marsPrésentation de l'évènement par Joachim Véliocas https://youtu.be/DlI5hQAtdnE 

  • Question de Campagne : La Laïcité.

    Bientôt dans nos kiosques, dans la catégorie « presse féminine » :  100 conseils pour porter le burkini cet été ! ou Niqab ou Hidjab : 20 questions pour décider ! C’est en tous cas la crainte qui agite une grande partie de nos sphères de connaissances à tous. Nul doute que les différents candidats qui se proposent de présider la république vont aller de leurs petits commentaires pour défendre une laïcité menacée, diront-ils, par les fondamentalismes. Manière pour eux de parler du problème sans toutefois oser prononcer le mot islam, ce qui est d’une rare tartufferie.

    Il est de bon ton, ou du moins est-ce dans les habitudes, chez les légitimistes, de conspuer la Loi de 1905 et d’estimer que celle-ci est une aberration, une négation de l’identité profonde de la France.

    Permettez-moi d’en douter et allez, je vous prie, jusqu’au bout de l’article. Vous pourrez me vouer à la damnation éternelle une fois les présentes lignes achevées.

    Que nous propose la Loi de 1905 ?

    Ni plus ni moins que la garantie du libre exercice et de l’expression du culte par chacun sous réserve que cela ne cause pas de troubles à l’ordre public[1]. La république n’est pas exempte de quelques fulgurances, parfois. Vous pouvez librement prier le chapelet, annoncer l’Evangile, processionner en pleine rue : la Loi de 1905 réaffirme ces droits fondamentaux, demandant seulement que ces activités, si légitimes, ne perturbent point l’ordre. Vous avez même le droit d’essayer de convertir votre voisin de métro.

    Si l’on observe bien, cette loi de 1905 est porteuse d’une vision de la pluralité religieuse. Il s’agit de séparer l’Etat de la religion : à l’Etat on doit obéir indépendamment de son appartenance religieuse. « Rendez à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu » disait le Christ. Les amateurs d’Histoire reconnaitront peut-être dans cette réflexion quelques éléments communs à l’Edit de Nantes d’Avril 1598[2] ! En effet, l’édit de Nantes en permettant aux protestants de pratiquer leur culte dans certaines places du royaume, en ne leur coupant plus l’accès aux offices de manière systématique, évite que les « réformés » soient exclus de l’Etat. Cependant, pour éviter le retour des affrontements religieux, ce qui est un des soucis principaux de l’édit, la pratique religieuse est réglementée dans une forme que le bon sens avait déjà fait exprimer. Il faudrait attendre cependant la « paix d’Alès », texte curieusement oublié, en 1629, pour que les places de sureté -et le risque de sédition- soit aboli tout en préservant l’exercice du culte protestant ET catholique.

    La Laïcité de 1905 s’accompagne dès l’origine d’une félonie : le vol caractérisé du patrimoine ecclésial. Cela prouve-t-il que le principe de laïcité soit mauvais en lui-même ? Cela prouve tout au moins que la république est d’une profonde malignité car se moquant éperdument de la concorde et, si l’on se penche un peu sur la question, ces confiscations témoignent d’un manque de sens politique des catholiques de l’époque qui, faute d’avoir créé les associations cultuelles nécessaires, n’avaient pas les moyens légaux pour défendre le patrimoine ecclésial : ils donnèrent ainsi le bâton qui servit à les battre.
    Tendance malheureusement par trop commune chez les catholiques de tous les temps.

    Enfin le Prince s’est prononcé sur la Laïcité, dernièrement, dans son entrevue pour KTO :

    «[La Laïcité] Au lieu de faire une sorte de respect pour toutes les religions, est devenu une attaque contre la religion. Je pense qu’il faudrait justement respecter le fait que chacun puisse avoir sa religion, et respecter les autres bien sûr ! »

    Dans le fond, cette laïcité qui devient un paravent pour parler de l’Islam et -vieil anticléricalisme oblige !- de catholicisme sans les nommer est une perversion par la république de ses propres principes : on ne peut donc rien confier aux républicains sans qu’il en fasse aussitôt une terrible erreur.

    Si progrès de l’Islam en terre de France il y a, ce n’est pas tant parce que la république est laïque que du fait d’une timidité des chrétiens à convertir et garder la Foi vive chez les français.

    Quand on est catholique il faut se battre pour que le Christ établisse son règne dans les cœurs alentours et, ayant gagné les cœurs, dans le monde. Bien trop souvent on voit des chrétiens qui, confiant dans la Providence jusqu’à l’excès oublient que les principaux outils de cette Providence c’est eux. Ils attendraient presque que de multiples miracles convertissent la France d’un seul coup… Mais comment cela pourrait-il se faire si nous n’annonçons pas publiquement cette Foi ? Or 1905 nous permet d’être prosélyte et de prier en public. Utilisons cette Loi plutôt que ne nous cacher derrière pour expliquer la déchristianisation de la France ! Utilisons les armes de l’adversaire, soyons : « Rusés comme des serpents et purs comme des colombes » (Mt 10-22) plutôt que stupides comme un sanglier blessé et aussi seuls qu’un pangolin.

    La plupart des candidats voudraient qu’on remplace la Laïcité par un laïcisme, c’est-à-dire une négation de la liberté religieuse qui serait alors reléguée à l’espace strictement privé. Cette négation de ce pour quoi nos Rois se battirent est, bien sûr, une menace profonde, inique. Trop souvent nous confondons ce laïcisme néfaste avec une laïcité qui n’est ni plus, ni moins que ce que nous en faisons.

    Réfutons le laïcisme qui voudrait nous priver d’exprimer notre Foi et que certains candidats, prompts à priver les Français de leurs coutumes et traditions, voudraient voir disparaitre et assumons une véritable laïcité qui, si nous nous en donnons les moyens, permettra que la France soit fidèle aux promesses de son baptême !
    Roman Ungern.


  • Banlieues : L’impasse du chaos ethnique

    Les nouvelles émeutes qui ont enflammé les banlieues dites « sensibles », à la suite des blessures subies par un homme rebelle à son interpellation, provoquent divers commentaires qui, tous, se cantonnent à des hypothèses convenues.

    Et pourtant, les décennies passent, l’argent coule à flots (politique de la ville, constructions d’infrastructures culturelles et sportives, subventions aux associations de tout poil), mais rien n’est résolu. Ces hypothèses seraient-elles erronées ?

    Pourquoi y a-t-il des « banlieues sensibles » ?

    Peut-être à cause d’un phénomène que nos criminologues, sociologues, journalistes, politiciens ou simples Français de souche n’osent pas évoquer. J’entends l’hypothèse selon laquelle il est impossible d’établir un ordre public et social stable lorsque l’on s’éloigne trop de l’homogénéité ethnique. Des décennies de gauchisme intellectuel et de décadence américanomorphe ont ruiné la liberté de l’esprit. Au surplus, l’ordre moral subséquent s’est caparaçonné de lois qui rendent l’hypothèse délicate à développer sinon même à énoncer.

    Avant la révolution intellectuelle et morale de 1968, avant la subversion anarchisante des droits de l’homme, le général De Gaulle pouvait dire benoîtement devant Alain Peyrefitte en 1961 :

    C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne.

    (…) Les musulmans vous êtes allés les voir ? (…) Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français (…) Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français.

    De Gaulle définissait ainsi à grands traits le tissu ethnique français.

    La pérennité d’un ordre public et social est-il possible dans le chaos ethnique ?

    La question est bien celle qui doit être posée et pourtant les responsables français de toute sorte n’osent pas même l’évoquer : est-il possible de maintenir un ordre public et social stable sans un minimum d’homogénéité ethnique ? Personne n’en parle ; même une Marine Le Pen ou un Xavier Raufer restent, au mieux, dans le non-dit et l’implicite.

    Cette homogénéité ethnique relative était celle des banlieues des grandes métropoles françaises jusque dans les années soixante du siècle dernier, calmes et ordonnées quoique beaucoup plus pauvres que la Seine-Saint-Denis d’aujourd’hui gavée d’argent public.

    Les banlieues des grandes villes japonaises, par exemple, elles, restent calmes et apaisées. Pourquoi ? Nous connaissions la même urbanité dans la conurbation parisienne de mon enfance…

    Si l’hypothèse soulevée ici se vérifiait, la solution serait, certes, pénible et longue à accomplir (cessation de toute immigration extra-européenne, remigration, répression). Il faudrait de la clairvoyance et du courage…

    Eric Delcroix 14/02/2017

    http://www.polemia.com/banlieues-limpasse-du-chaos-ethnique/

  • C’est la possibilité d’émettre des avis critiques sur l’islam qui pourra être poursuivie

    Suite à la conférence de presse du Collectif des avocats libres, sur la liberté d’expression et la nécessaire abrogation de la loi Pleven, Louis Lorphelin a interrogé Frédéric Pichon dans Présent. Extrait :

    "Jusque-là, la loi Pleven n’était censée réprimer que la provocation à la haine supposée contre les personnes à raison de leur religion ou de leur race. On pouvait en revanche critiquer les religions. Mme Tasin est poursuivie pour avoir critiqué l’islam. On franchit donc un cap dans cette affaire puisque c’est la possibilité même d’émettre des avis critiques sur l’islam qui pourra être poursuivie. Ce qui est particulièrement grave. [...]

    Vous parlez d’un « deux poids deux mesures » dans le processus judiciaire, et d’une collusion entre la justice et certaines associations. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    Il suffit de voir la jurisprudence qui concerne le racisme anti-français et anti-chrétien et la comparer avec les autres types de discrimination pour s’en rendre compte. Quand Jean-Paul Agon ou Anne Lauvergeon se sont vantés d’avoir fait de la discrimination positive, non seulement ils n’ont pas été condamnés, mais la 17e chambre a même condamné l’AGRIF (association qui lutte contre le racisme anti-français et anti-chrétien) pour procédure abusive. A l’inverse, il suffit que la Licra fasse le moindre signalement pour que le Parquet, tel un bon élève, engage immédiatement des poursuites permettant ainsi d’économiser des frais de consignation aux « ligues de vertu ». [...]

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comment la France a tué ses villes

    C'est un livre au titre choc que vient de publier Olivier Razemon, journaliste indépendant dont le travail s’articule principalement autour de l’urbanisme et des transports. Car c’est une réalité que personne ne peut plus ignorer désormais : les villes moyennes françaises vont mal. Entre fermeture des commerces, départ des plus riches et élus locaux fatalistes, c’est un portrait de villes à l’agonie que dresse le journaliste. Interview. Olivier Razemon. 
    - « Que se passe-t-il actuellement dans les villes françaises ? 
    - Seules les très grandes villes, Paris et les métropoles régionales, ainsi que les localités touristiques, se portent bien. Les autres, les villes petites et moyennes, souffrent terriblement. Le premier symptôme de leur maladie réside dans la fermeture des commerces qui, chaque année, prend davantage d’ampleur. Ce phénomène des vitrines vides saute aux yeux partout, que l’on se balade dans le centre de Béziers, Périgueux ou de Soissons. 
    Le nombre de logements vides est un autre symptôme : les villes moyennes présentent un taux de logements vacants dépassant nettement les 10 %, résultat du départ des familles qui en ont les moyens vers la périphérie et ses maisons individuelles. C’est un paradoxe, alors qu’on nous répète en boucle que la France manque de 500 000 logements neufs par an. 
    Le troisième symptôme, c’est l’appauvrissement de ces villes : elles sont devenues plus pauvres que leur environnement immédiat. Enfin, on constate la disparition de commerces de base – boucherie, boulangerie, équipement de la maison – au profit d’enseignes de tatouage, de vapotage, d’achat d’or, de ventes éphémères... Le commerce du superflu a envahi les villes moyennes, le commerce de l’essentiel tend, lui, à disparaître. 
    - Cela fait des années que cette tendance est en marche. Pourquoi cette prise de conscience tardive ? 
    - Il n’y a pas réellement encore eu de prise de conscience ! La plupart des Parisiens ou des Lyonnais, par exemple, ignorent tout du phénomène… Aucun des candidats à l’élection présidentielle n’a évoqué cette question des villes moyennes où vit pourtant un quart de la population. Et puis même si localement, il y a une prise de conscience, les choses continuent comme avant : les autorisations sont accordées pour continuer à construire la ville en dehors de la ville, avec toujours plus de centres commerciaux, de zones d’activités, de rocades, de lotissements, de gares TGV bâties dans le périurbain. 
    Alors, oui, les élus locaux en parlent, mais ils identifient ça soit comme un problème de commerçants, soit comme une fatalité. Beaucoup n’ont pas conscience que c’est comme ça partout ailleurs et pas seulement chez eux. Et la situation risque de s’aggraver : seulement 10% des projets commerciaux en cours verront le jour en ville et donc 90% en périphérie… 
    - De potentiels coupables sont souvent désignés, à tort… Qui sont-ils ? 
    - Une foule de coupables sont désignés : l’e-commerce, les loyers commerciaux trop élevés, la crise, les métropoles… Ces facteurs ont bien un impact mais cela reste un impact limité sur d’autres. Internet ne nuit pas aux boulangeries. Pourtant, ces dernières ferment. 
    La crise n’explique pas tout non plus : quand on regarde les chiffres, les gens sont plus riches qu’avant, car oui, le niveau de vie continue à croitre en France. Ce paradoxe est très visible à Aurillac, Vitré, Rodez : ce sont des villes où le chômage reste plutôt faible mais les commerces ferment quand même… On accuse aussi la métropole voisine. C’est vrai que les villes moyennes ne bénéficient pas des mêmes aides publiques, ni de la présence des intellectuels et cols blancs. Mais la quincaillerie d’Agen ne ferme pas à cause de Bordeaux… 
    - A quoi la crise que traversent les villes moyennes peut-elle être véritablement imputée ? 
    - Pour moi, c’est la méconnaissance autour du sujet qui est véritablement la cause de l’inertie actuelle. Il faut arrêter de croire que la création d’une activité économique crée des emplois nets. C’est sur la base de cet argument de l’emploi que les élus acceptent la construction de centres commerciaux. Or, si des emplois sont bien créés, davantage encore sont détruits dans les centres-villes ! Continuer à construire en périphérie des commerces soi-disant situés « au cœur de l’agglomération », mais uniquement accessibles en voiture, c’est un laisser-faire, une facilité, un manque de responsabilité. 
    Il n’y a pas de grand complot… Il s’agit juste d’une pensée à court terme d’hommes et de femmes élus pour 5 ans, de représentants de la grande distribution mais aussi de nous tous, collectivement. Si tous les Français décidaient d’aller dans les commerces de proximité plutôt que d’aller faire leurs courses uniquement au centre commercial, cela aurait un réel impact positif. La qualité de vie, c’est aussi de pouvoir aller acheter son pain à pied… 
    Les bonnes idées viennent de partout. Le Parti communiste, par exemple, propose de taxer les parkings des hypermarchés pour limiter le développement des grandes surfaces. Une telle taxe, assise sur les surfaces de stationnements des entreprises tertiaires et des commerces de plus de 2 500 m², n’est pas une utopie. Elle existe déjà en Ile-de-France et contribue à financer les transports publics. Dans le même ordre d’idée, on pourrait imaginer de limiter le recours au travail le dimanche aux seuls commerces de proximité et de le bannir, à l’inverse, dans les zones commerciales de périphérie… 
    - Quelles pistes de travail entrevoyez-vous pour les urbanistes et plus globalement, ceux qui fabriquent la ville ? 
    - Il est aujourd’hui indispensable de refaire de la ville un espace public où il est simple et agréable de se déplacer à pied. Remettre la voiture partout dans les villes moyennes n’est pas la solution. Les quelques villes qui l’ont fait juste après les dernières élections – en remettant du stationnement sur des places jusque-là piétonnes par exemple - en reviennent. C’est au niveau de la qualité urbaine que cela peut se jouer : des trottoirs larges, des éléments identitaires… c’est dans un travail de détails et de couture minutieux que les urbanistes ont un grand rôle à jouer. » 
    France : 62% du chiffre d’affaires commercial se fait en périphérie 
    Ailleurs en Europe, Les villes moyennes allemandes ou italiennes continuent à afficher une belle santé. « L’Allemagne et l’Italie ont un rapport à la ville qui n’est pas le même que le nôtre, indique Olivier Razemon. Ce sont deux pays plus urbanisés, dont les villes ont une histoire ancienne et une identité forte, contrairement à nos sous-préfectures françaises, désignées comme telles par la simple volonté de l’Etat. Le nombre élevé de communes françaises a aussi favorisé la multiplication des implantations commerciales : chaque maire a voulu son supermarché. » 
    Une étude réalisée en juillet 2012 par le cabinet Procos montrait qu’en France, « 62% du chiffre d’affaires du commerce se réalise en périphérie, contre 25% en centre-ville et 13% dans les quartiers. En Allemagne, selon le même document, les proportions sont les suivantes : 33% en périphérie, 33% en centre-ville et 33% dans les quartiers. Les différences observées dans les deux pays reflètent exactement la situation des villes. Vivantes et animées en Allemagne, elles sont en déclin et désolées en France. »