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France et politique française - Page 3143

  • La loi Debré : une dépendance obsolète ?

    La loi Debré de 1959 est aujourd’hui le symbole de l’intégration pacifiée et routinière de l’enseignement privé dans le système public. Elle introduit une étroite dépendance que les directeurs supportent de moins en moins bien depuis la réforme des collèges.

    En 1959, la loi Debré est adoptée au terme d'une vive polémique. Dix millions de Français ont même pétitionné contre cette loi. Mais pour le nouveau pouvoir gaulliste - on est encore dans une phase de mise en place de la Ve République -, il s'agit de prendre en compte l'explosion démographique et de mettre fin à une question scolaire, qui avait empoisonné la IVe République. En outre, une majorité de Français apparaissait alors comme étant de plus en plus favorables au financement de l'enseignement catholique. La loi Debré apparaît donc à un tournant qui n'a pu être que favorable à la prise en compte de l'école catholique. Quant au Général de Gaulle, ancien élève des jésuites et catholique pratiquant, il veut mettre fin à une querelle qui a divisé la France pendant 150 ans. Au regard de tous ces éléments, un substantiel rapprochement de l'enseignement privé au système de l'Éducation nationale va avoir lieu.

    Un dispositif de rapprochement

    La loi Debré constitue un pas supplémentaire dans le rapprochement de l'enseignement privé vis-à-vis du système public. Mais à la différence de la loi Falloux qui prévoyait une aide des collectivités locales, le soutien est conditionné à un certain rapprochement à l'égard de l'enseignement public. On est cette fois-ci dans une perspective d'intégration. Ainsi, le dispositif- aujourd'hui intégré dans le Code de l'éducation - prévoit un système de contrats entre l'État et les établissements qui le souhaitent. L'expression « sous contrat » est une conséquence sémantique de ce dispositif. En échange d'une aide de l'État, les programmes doivent être identiques à ceux de l'enseignement public. Les enfants, quels qu'ils soient, doivent être acceptés. Quant au personnel enseignant, il est rémunéré par l'État selon les mêmes grilles indiciaires. Cependant, ce ne sont pas des fonctionnaires de l'Éducation nationale. Les maîtres, comme on le disait encore à l'époque, relèvent du droit privé. Ainsi, pour la retraite, les enseignants dépendent du régime général et de caisses de retraites complémentaires. En raison de cotisations plus fortes, la rémunération est donc plus faible. Les retraites sont également moins élevées. C'est déjà le début d'une certaine normalisation, qui ne peut que se traduire par une pédagogie moins originale, alignée sur celle que l'on retrouve dans les autres établissements publics. La logique du moule uniformisateur et indifférenciateur semble prévaloir. Écoles privées et écoles publiques, cela devient l'Enseignement, avec un grand "e"...

    On peut se demander qu'est-ce qui peut distinguer une école privée d'une école publique. Certes, les programmes sont les mêmes. On doit cependant noter un meilleur souci d'efficacité. Le privé est moins rattrapé par les crises de la société (violence, absentéisme...). Le suivi des élèves est meilleur et pour les parents - de gauche comme de droite - l'enseignement privé, même sous contrat, reste une garantie qui ne s'est toujours pas démentie. On ne peut que s'en réjouir. C'est normal, dira-t-on, car dans le privé, on fait plus attention aux sous et les parents attendent - forcément - un retour sur investissement... Les enseignant du privé vont même considérer leurs collègues du public, comme des... privilégiés !

    La crise est dans l'Église

    En réalité, si la loi Debré a conduit à une certaine normalisation, il serait injuste de lui imputer exclusivement cette situation. Un autre aspect a joué : la crise de l'Église, qui apparaît dans les années 1960, dont la concomitance avec la loi Debré, explique la configuration actuelle de l'enseignement catholique. L'enseignement catholique connaît une véritable crise d'identité, à tel point que l'on s'interroge sur ce qui différencie une école publique d'une école privée. Pourtant, en 1959, lors de la négociation de la loi Debré, la commission épiscopale de l'enseignement avait été ferme sur le caractère spécifique des écoles catholiques en refusant la laïcisation de l'enseignement et de l'éducation. À l'époque, pas question de lâcher sur la foi ! La volonté de « s'ouvrir » au monde, mais aussi l'affaiblissement des congrégations enseignantes ont abouti à une véritable sécularisation de l'enseignement catholique. Le personnel recruté l'est pour des raisons strictement éducatives, indépendamment d'autres considérations. Les dérives sont même fortes dans certaines écoles privées. Ainsi, en Seine-Saint-Denis , on a vu tel prof de CM2 donner un cours d'informatique en arabe aux élèves... On imagine le scandale si cela avait eu lieu dans le public ! La transmission de la foi est parfois à peine concevable de la part des écoles catholiques... La dimension religieuse et spirituelle est souvent absente, parfois volontairement passée sous silence. Les évêques, souvent interpellés, demeurent silencieux sur certaines dérives. Pourtant, l'école catholique reste un instrument disponible dans l’évangélisation et la conservation de la foi. Il suffit de vouloir s’en servir.

    François Hoffman monde&vie 1er juillet 2016

  • Le Bloc Identitaire devient Les Identitaires

    Communiqué officiel

    Chers amis, chers camarades,

    Le réel change à chaque instant. Imperceptiblement apparaissent de nouvelles réalités. Face à cette évolution, il est plusieurs attitudes. La première, assez répandue dans l’espèce humaine, et nous pouvons le constater chaque jour chez nombre de gens de gauche, est de dénier au réel toute réalité, de le doubler, d’une réalité factice mais plus agréable à supporter. C’est, par exemple, le fameux : « oui, il y a peut-être beaucoup de femmes voilées, mais n’oublions pas que beaucoup d’immigrés sont médecins ou scientifiques et tout ce qu’ils nous apportent ».

    Dans le domaine de l’action politique, le réel impose sa loi : la suivre, c’est être en mouvement. Là est la seule condition de l’efficacité.

    Cette condition, le mouvement identitaire s’est attachée à la remplir depuis 2002. D’abord avec les Jeunesses identitaires, puis avec le Bloc Identitaire, venu en renfort, ce même Bloc que nous avons transformé en parti politique en 2009, puis sont venues L’Autre Jeunesse et Génération Identitaire. A chaque fois, les mues répondaient à un impératif de développement dans un contexte différent.

    Depuis quelques années, nous avons cessé toute confrontation électorale avec le Front National. Nous n’avons pas persisté dans une concurrence sans issue. Nous avons taché de nous inscrire dans une complémentarité. Partout, nos militants ont agi là où les militants du FN ne le pouvaient. Du reste, partout, souvent, nous avons agi là où aucun mouvement patriote n’agissait.

    Nous avons imposé nos méthodes, nos slogans, nos combats, dans le paysage médiatique. Nous ne nous sommes jamais contentés de vouloir, toujours nous avons poussé au plus loin notre capacité d’action. Rappelez-vous ! Pour ses seules récentes années, de l’occupation de la mosquée de Poitiers au blocage des ponts de Calais, de la marche des cochons de Lyon aux Assises pour la remigration, partout les Identitaires ont mis le poids de leur courage physique et de leur volonté politique au service de la France et de l’Europe.

    Europe ! Là n’est pas le moindre de nos succès. En Italie, en Suisse, en Autriche, en Tchéquie, en Allemagne, nous avons transmis notre ligne politique, nos méthodes d’actions, créant ainsi des mouvements identitaires locaux.

    Fort de ces succès, à un an d’une échéance présidentielle capitale qui verra peut-être de profonds bouleversements politiques, le mouvement identitaire a décidé de se recomposer.

    Génération Identitaire continuera sa route sous son nom. Fort de ses 2 000 adhérents et de ses 113 000 partisans sur Facebook, il est un des plus importants mouvement de jeunesse de France. Et ce, sans un centime de subventions publiques contrairement à toutes les organisations de jeunesse des grands partis.

    Le Bloc Identitaire est devenu au 1er juillet le mouvement associatif Les Identitaires.

    Les Identitaires sera une centrale d’agitation et de formation. Seule habilitée à décerner un label identitaire, elle sera la rampe de lancement des principales offensives identitaires, qu’elles relèvent de l’agit-prop ou de la pénétration de nos idées dans la société française, les deux étant d’ailleurs intimement liées, l’action de terrain n’étant que la projection d’une pensée, la traduction d’une formule.

    Les Identitaires sera dirigé par 2 directeurs nationaux :

    Jean-David Cattin, 31 ans, économiste d’entreprise, directeur national à la formation.

    Fabrice Robert, 44 ans, chef d’entreprise, directeur national à l’action.

    Né avec le siècle, le mouvement identitaire a changé, change et changera encore. Une seule chose restera immuable. La volonté de ses chefs et de ses militants de mener le combat pour la France et l’Europe quoiqu’il en coûte. Car l’identité est la liberté d’un peuple, et parce que nul ne peut vivre une vie d’homme sans liberté, aucun patriote, aucun identitaire, ne marchera jamais seul tant que nous serons là.

    Vous pouvez compter sur nous. Nous comptons sur vous.

    Les Identitaires

    PS : Tous les adhérents du Bloc Identitaire recevront une carte d’adhérent Les Identitaires avec la même date de validité.

    http://fr.novopress.info/202573/bloc-identitaire-devient-identitaires/

  • Prorogation de l'état d'urgence : les politiques font payer à la nation quarante ans de démission

    L'Assemblée nationale a voté ce matin la prolongation de 6 mois de l'état d'urgence. Le Figarovox interroge le professeur Guillaume Drago, professeur de Droit public à l'Université Panthéon-Assas (Paris II) et directeur du Centre d'études constitutionnelles et politiques, qui estime que nous possédons un arsenal juridique suffisant, mais qu'il manque la volonté de l'appliquer :

    "Derrière le paradoxe de l'état d'urgence, se pose la question de la volonté politique. Les politiques font payer à la nation quarante ans de démission, à la fois éducative et sociale à l'échelle nationale. Ils font également payer à la nation une diplomatie hésitante, qui a conduit la France à des actions erratiques, notamment au Moyen-Orient, et qui a produit les effets en chaîne que nous subissons aujourd'hui. Cet ensemble d'abandons et d'égarements dépasse complètement le paradoxe de l'état d'urgence, qui n'est somme toute qu'une méthodologie primaire. La réponse concrète doit passer par une réponse pénale, qui existe déjà.[...]

    La réponse, ce n'est pas la loi, mais l'action, la détermination et la définition d'une doctrine d'action. Disons-le clairement: tout existe déjà dans le dispositif législatif, comme on l'a vu d'ailleurs avec le dispositif sur la déchéance de nationalité ou l'état d'urgence. Ceux-ci n'avaient pas besoin d'être constitutionnalisés. Mais aujourd'hui, la volonté politique est manifestement faible, elle l'est même intrinsèquement parce qu'elle n'est pas soutenue par une doctrine et qu'elle est affaiblie par un certain nombre de dogmes idéologiques."[...]

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marion Maréchal-Le Pen : Pour lutter contre l’islamisme « ils mettent en place des N°verts et des clips contre le racisme »

    Très énergique contre l’islamisme, Marion Maréchal Le Pen réagit suite à la colère des Niçois contre le pouvoir, « des huées très spontanées, massives, très en colère. »  » Prétendre que ces huées auraient été fomentées par le FN c’est ce voiler la face et ne pas prendre la mesure de la terrible colère des Français. »  » Je comprends qu’Emmanuel Valls ne les ait pas apprécier, mais je les trouve légitimes. » « L’état d’urgence c’est une mesure d’appoint, y aura-t-il des mesures plus globales ? Qu’en est-il de « la politique migratoire, carcérale, pénale ? » « suspension de l’espace Schengen » « fermeture des mosquées radicales, plus d’une centaine en France ? » « La réponse en Syrie est bancale, il faudrait que l’objectif de cette opération soit bien défini. » Elle restera inefficace  » si nous ne travaillons pas avec Bachar el-Assad et avec les Russes et si on arrête de financer l’islamisme. » Cela est « à l’origine de la déstabilisation du Moyen-Orient. » « Le vol c’est grave » « Le Marocain qui a frappé dans les Hautes-Alpes aurait du être expulsé depuis longtemps. « Le risque zéro n’existe pas, mais on peut prendre des mesures préventives comme la restriction du droit d’asile. » « Folle politique migratoire d’Angela Merkel. » « Nous avons un véritable prosélytisme islamiste »

    http://www.medias-presse.info/marion-marechal-le-pen-pour-lutter-contre-lislamisme-ils-mettent-en-place-des-nverts-et-des-clips-contre-le-racisme/58271

  • Jean-Marie Le Pen 1988 : "Il a dit la vérité, il doit être exécuté".

  • Centre islamique : le Maire de Lyon veut faire taire Génération Identitaire

    Vous pouvez témoigner votre sympathie à l’égard de ces militants en faisant poliment part de votre colère par téléphone ou par mail.
    Depuis 2009, un projet de construction d’un gigantesque complexe islamique subventionné fait scandale. En juin dernier, les choses s’accélèrent avec notamment le déblocage d’une subvention d’État d’1 million d’euros et le vote de deux subventions identiques par la Mairie et la Métropole de Lyon.

    Ces dernières semaines, les militants de Génération identitaire ont donc mené campagne pour informer les Lyonnais de ce que les socialistes lyonnais comptaient faire avec leurs impôts grâce à la diffusion d’un tract dans toute la ville et en menant des happenings vidéos.

    Le 4 juillet dernier, ils interpellent directement Gérard Collomb à la sortie du conseil municipal, après que celui-ci ait fait voter une subvention d’1 million d’euros.

    Une semaine plus tard, les jeunes militants récidivent en interrompant bruyamment le conseil de la Métropole du Grand Lyon avec une banderole déployée dans le public et en jetant des tracts dans l’hémicycle. Mais ils n’ont pas pu empêcher le vote de la deuxième subvention, d’un même montant.

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  • Le massacre des innocents.

    C’était le 14 juillet au soir, et, comme de nombreux curieux, je contemplais à la télévision les beaux éclats du feu d’artifice de la Tour Eiffel. Et puis, il y a ce bandeau jaune « alerte info » qui défile soudain et qui annonce ce qui n’est encore qu’un « incident », un camion qui a renversé des passants à Nice lors des festivités de la tombée de la nuit. Quelques minutes plus tard et durant toutes les heures qui suivent, ce sont les images de panique d’une foule en course pour éviter le pire, celles d’un camion blanc qui s’engage sur la promenade des Anglais et ce bilan « évolutif » passé de quelques victimes à 74 à deux heures du matin, puis 84 à l’aube : encore, encore le terrorisme, les morts, les larmes !

    Depuis janvier 2015, le même scénario se répète à intervalles de quelques mois, et les mêmes discours et les mêmes coups de menton, les mêmes cérémonies funèbres, les « Je suis… » qui se suivent et, malheureusement, se ressemblent malgré la variété des noms accolés à ce début de phrase. Et, chaque fois un peu plus, les poings qui se serrent…

    Ce 15 juillet au matin, la télévision montrait, sur la route du malheur provoqué par celui dont je ne prononcerai pas le nom pour ne pas lui accorder la moindre célébrité, l’image d’une poupée sur le bitume, seule, abandonnée, couchée… Quelques minutes après, sur les réseaux sociaux, je retrouvais la même poupée, mais en des circonstances bien différentes : elle était bien là, à même le sol, comme renversée, mais, à côté d’elle, à la toucher, sous la lumière « bleu cruel » des gyrophares, il y avait une couverture dont dépassait une sorte de bonnet ou de casquette, une couverture qui couvrait une forme, un corps, un visage… Un enfant, dont la poupée semblait veiller le corps désormais sans vie.

    Cette fois-ci, mon café du matin avait un goût de cendres, une amertume violente : la mort d’enfants nous choquent plus encore que d’autres, il faut bien l’avouer ! Les innocents, pense-t-on, comme si les autres victimes l’étaient moins parce qu’elles avaient vécu plus longtemps : bien sûr, ce sentiment n’est pas forcément « juste » mais il est commun, croit-on, à toute l’humanité. Qu’y a-t-il de plus cruel, de plus injuste que la mort, quelle qu’en soit la forme, d’un enfant ? Dans une famille, c’est « l’absence » la plus douloureuse… 

    Mais les islamistes et leurs alliés s’en moquent, et leur « cause » semble justifier tous les moyens, tous les crimes. Les paroles glaçantes du terroriste Carlos, ce fameux « Il n’y a pas de victimes innocentes », doivent nous permettre de comprendre, non pour excuser mais pour combattre, l’esprit de la Terreuraujourd’hui incarné par les troupes formelles et informelles de L’Etat Islamique. Avons-nous oublié le « massacre des innocents » provoqué, selon le Nouveau Testament, par Hérode ; les enfants de Vendée « écrasés sous les pieds de nos chevaux », selon le général Westermann, au nom de la République en 1793 ; ceux d’Oradour-sur-Glane brûlés comme les adultes dans l’église du village et ceux exterminés pour être nés juifs durant la guerre mondiale de 1939-45 ; les enfants de Beslan, retenus en otage et exécutés en septembre 2004 par des rebelles tchétchènes ; les trois enfants assassinés froidement devant et dans leur école à Toulouse par l’islamiste M. en mars 2012, simplement parce qu’ils étaient juifs ?

    Les enfants sont des cibles doublement symboliques parce qu’elles sont à la fois la suite des générations précédentes et leur avenir, et que les frapper, c’est chercher à trancher ce fil de la transmission, ces racines qui permettent à une  nation, démographiquement comme spirituellement, de s’épanouir encore et toujours. Ils ne sont pas visés par hasard, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Et puis, l’assassinat d’enfants, s’il horrifie les populations, les terrifie aussi, ce qui est un moyen pour ces terroristes d’espérer désarmer ou, du moins, de paralyser, par « sidération », les sociétés visées, surtout dans des démocraties parfois plus sensibles à l’émotion qu’à la raison. 

    Il y a aussi le risque de voir (ou de laisser) fracturer l’unité d’un pays, non celle qui peut s’exprimer à travers les jeux parlementaires ou politiques pour le bien commun du pays, mais celle, plus profonde, qui lie les communautés, les particularités et les personnalités entre elles, non dans ce « vivre l’un à côté de l’autre » (formule de l’individualisme, qu’il soit personnel ou communautaire) mais « vivre l’un avec l’autre », non dans la confusion mais dans la reconnaissance de traits communs issus de l’histoire (et, parfois, de ses confrontations), de ces héritages dont, certes, nous pouvons vouloir nous détacher ou que nous pouvons contester (« la vraie tradition est critique », disait avec grande raison Charles Maurras), mais qui sont aussi le terreau de la nation vivante.

    Ne donnons aucune joie ni aucune paix aux terroristes du moment : l’unité de la France ne doit pas être une argutie politicienne et ne peut être confondue avec les manœuvres d’un gouvernement aux abois ou d’une opposition exaspérée, elle doit être une réalité vécue, forte, puissante. Ce n’est pas l’uniformité ou l’indivisibilité mais la reconnaissance d’une « particularité française », historique, politique comme géopolitique, et, sans doute, civilisationnelle ; c’est la reconnaissance d’une « diversité ordonnée », de cette « nation plurielle» qui est la France et qui n’est pareille à aucune autre.

    L’unité de la France, c’est un « équilibre » au sens fort du terme, équilibre parfois mis à mal par l’histoire et par le Pouvoir lui-même quand il oublie ses fonctions régaliennes et ses devoirs de Bien commun, mais équilibre qu’il faut conserver si l’on veut que perdure ce que « nous » sommes, et que nous puissions vivre, tout simplement et librement, notre destin de Français, nés ici ou adoptés, au sens le plus fort et noble du terme…

    Pour que les enfants de France vivent, mais aussi tous les enfants, en France, d’ici ou de passage…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1328:le-massacre-des-innocents&catid=50:2016&Itemid=61

  • Le gouvernement a-t-il passé sous silence des actes de torture au Bataclan ?

    C'est le Daily Mail qui ouvre le bal, s'appuyant sur les rapports de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale présidée par Georges Fenech sur les actes de terrorisme en France depuis le 7 janvier 2015 (Charlie Hebdo). Les rapports se suivent et ne se ressemblent pas tout-à-fait : alors que le Procureur de la République François Mollins le nie totalement et parle de "rumeurs" (lire ici),des fonctionnaires de la BAC de nuit du Val-de-Marne parlent d'actes de torture à l'étage du Bataclan : décapitations, égorgements, énucléations, émasculations, éviscérations et tortures en tout genre ont été décrits, au point de faire vomir les policiers qui ont découvert la scène (lire ici).

    On trouvera une traduction de l'article du Daily Mail, ainsi qu'une synthèse des divers témoignages de la Commission d'enquête dans cet article de Fdesouche.

    Ces divergences dans les témoignages ne peuvent que nous alerter : pourquoi vouloir cacher ces actes de torture commis par des islamistes ? Le président Georges Fenech dit qu'il a eu connaissance de vidéos qui auraient été postées au profit de la propagande de Daech. Il n'a pas l'air de mettre en doute les déclarations des policiers de la BAC, qui témoignaient sous serment. Et pourtant, le Préfet de Police de Paris, le directeur de la Police judiciaire à Paris et le Procureur de la République disent qu'ils n'ont pas eu connaissance de tels actes de torture. Si ces actes étaient connus du grand public, ne peut-on imaginer que le scénario soigneusement élaboré par les gouvernements successifs d'un "islam de France" respectueux des "valeurs républicaines" volerait en éclat ?

    Marie Bethanie

  • La démagogie érigée en moyen de gouvernement

    Chers amis,

    Notre gouvernement a frappé fort, ces dernières semaines, dans le domaine de la démagogie. Rien de nouveau, me direz-vous. Mais tout de même ! Cette fois, il me semble que nous avons atteint des sommets inédits, cette démagogie devenue l'art du mensonge allant jusqu'à travestir les intérêts fondamentaux de l’État.

    Trois événements ont retenu mon attention ce mois-ci et leur traitement par notre gouvernement m'a  sidéré.

    Le premier d'entre eux, vous vous en doutez, est le Brexit. Je ne reviendrai pas sur l'analyse du vote ou ses conséquences économiques et politiques. D'autres l'ont déjà amplement fait. Nul ne s'est encore penché, cependant, sur la nullité des commentaires de notre Président de la république et des membres de son gouvernement. Il est vrai qu'analyser la médiocrité est toujours un exercice déprimant. Pourtant, ces réactions ne sont pas inintéressantes. Le Président Hollande, depuis le Brexit, a tenu un double discours permanent. Celui adressé au gouvernement de sa majesté britannique, consistait à dire que les négociations ne seraient pas rompues et qu'un statut privilégié serait trouvé pour conserver des liens étroits avec le Royaume-Uni, malgré sa sortie de l'Union européenne. Dans le cadre européen, par contre, le même Hollande se faisait plus ferme et appelait à une sortie la plus rapide possible du Royaume-Uni hors de l'Union européenne. Enfin, en France, avec un discours infantile destiné avant tout aux Français, le même homme n'a cessé de juger la politique britannique à la petite semaine en déclarant, en substance que si des millions d'Anglais regrettaient déjà leur choix, il fallait bien s'y attendre, car après tout, on tire tout de même quelques avantages de l'Europe, et on est mieux dedans que dehors, mais maintenant il est trop tard…

    Quelle vulgarité ! Ce discours limité au « on vous l'avait bien dit. Bisque ! Bisque rage ! » est pour le moins atterrant, non seulement dans la bouche d'un chef de l’État, mais surtout lorsqu'il porte un jugement sur la politique intérieure et les choix internationaux d'une nation amie, au mépris de toute réserve et de tout respect pour la souveraineté de celle-ci.

    En vérité, il n'y a aucune réflexion chez Monsieur Hollande ici, mais simplement un discours de l'instant visant à plaire à tous et à envoyer des signaux politiques en vue de sa réélection, la seule cause qui l'intéresse vraiment.

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