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France et politique française - Page 3217

  • François Hollande et l’impossible reconquête

    Lundi, le dernier carré des hollandais a donc décidé de lancer l’opération « reconquête » ou, dans une appellation plus belliqueuse, la « contre-offensive »du président sortant qui ne veut pas être sorti. On avait pourtant cru comprendre que celle-là était déjà effective depuis quinze jours puisque, selon les mêmes thuriféraires, son émission sur France 2 « Dialogues citoyens » en était la première phase. Cette offensive télévisuelle qui devait faire des éclats a fini en pétard mouillé et, loin de lui obtenir un retour de flamme, sa cote de popularité a encore baissé après sa prestation. Il est vrai que rien de tel que son « la France va mieux » pour obtenir un effet contre-productif.

    Il y a fort à parier que les autres opérations connaîtront le même sort, car ce que le chef de l’Etat doit reconquérir, c’est moins la faveur que l’oreille des Français. Il peut parler, plus personne ne l’écoute, ses plus sublimes arguments se perdent dans la mer d’indifférence qui l’entoure désormais. Sa parole ne pèse que le poids d’un souffle. Nos concitoyens n’espèrent plus rien de lui, ils attendent que ça se passe en espérant que, d’ici à 2017, à défaut de s’améliorer, la situation ne se dégradera pas davantage à cause d’un président aussi impuissant que bavard.

    Et comme la communication élyséenne n’en rate jamais une, c’est dans un amphithéâtre de la Faculté de médecine que pas moins de 21 ministres ont été réunis lundi pour chanter les louanges du président. On voit toutes les plaisanteries qui courent déjà sur Hollande, grand corps malade en réanimation, sous perfusion et soins palliatifs, etc.

    Il y a un absent remarqué et remarquable dans la cour ministérielle, Emmanuel Macron, coqueluche des médias et star des sondages mais qui n’a pas été invité à la Faculté de médecine. C’est vrai qu’entre lui et eux, il y a une différence : ses collègues croient, ou feignent de croire, que l’on peut encore éviter le naufrage du Titanic, tandis que lui a déjà pris un canot de sauvetage et navigue pour son compte. La « contre-offensive » est plus contre lui que contre la droite !

    Emmanuel Macron s’enhardit chaque jour davantage, défie le président dont il dit qu’il n’est pas « l’obligé ». Il affirme que son projet concerne la présidentielle, il va quêter des fonds en Grande-Bretagne et assure que la gauche, telle qu’elle est, ne lui plaît pas, c’est pourtant celle du chef de l’Etat. Ses amis pressent le président de faire preuve d’autorité et de le congédier. Mais d’autorité, c’est le drame de ce quinquennat à l’agonie, le président n’en a plus. Même s’il tapait sur la table, on n’entendrait qu’un léger « pfft… » S’il n’est même plus capable de convaincre son ministre des Finances, comment pourrait-il reconquérir l’opinion ? C’est l’impossible reconquête.

    En réalité, cette énième opération de « la dernière chance » vise moins une impossible victoire en 2017 qu’à remonter le moral des troupes socialistes – ce qu’il reste de l’armée en déroute – afin que la défaite soit la moins humiliante possible. Mais cela ne concerne plus les Français, qui sont passés à autre chose. Laissons donc la poignée de vieux-croyants du hollandisme prêcher dans le désert de l’indifférence !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8595 daté du 26 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • François Hollande et l’impossible reconquête

    Lundi, le dernier carré des hollandais a donc décidé de lancer l’opération « reconquête » ou, dans une appellation plus belliqueuse, la « contre-offensive »du président sortant qui ne veut pas être sorti. On avait pourtant cru comprendre que celle-là était déjà effective depuis quinze jours puisque, selon les mêmes thuriféraires, son émission sur France 2 « Dialogues citoyens » en était la première phase. Cette offensive télévisuelle qui devait faire des éclats a fini en pétard mouillé et, loin de lui obtenir un retour de flamme, sa cote de popularité a encore baissé après sa prestation. Il est vrai que rien de tel que son « la France va mieux » pour obtenir un effet contre-productif.

    Il y a fort à parier que les autres opérations connaîtront le même sort, car ce que le chef de l’Etat doit reconquérir, c’est moins la faveur que l’oreille des Français. Il peut parler, plus personne ne l’écoute, ses plus sublimes arguments se perdent dans la mer d’indifférence qui l’entoure désormais. Sa parole ne pèse que le poids d’un souffle. Nos concitoyens n’espèrent plus rien de lui, ils attendent que ça se passe en espérant que, d’ici à 2017, à défaut de s’améliorer, la situation ne se dégradera pas davantage à cause d’un président aussi impuissant que bavard.

    Et comme la communication élyséenne n’en rate jamais une, c’est dans un amphithéâtre de la Faculté de médecine que pas moins de 21 ministres ont été réunis lundi pour chanter les louanges du président. On voit toutes les plaisanteries qui courent déjà sur Hollande, grand corps malade en réanimation, sous perfusion et soins palliatifs, etc.

    Il y a un absent remarqué et remarquable dans la cour ministérielle, Emmanuel Macron, coqueluche des médias et star des sondages mais qui n’a pas été invité à la Faculté de médecine. C’est vrai qu’entre lui et eux, il y a une différence : ses collègues croient, ou feignent de croire, que l’on peut encore éviter le naufrage du Titanic, tandis que lui a déjà pris un canot de sauvetage et navigue pour son compte. La « contre-offensive » est plus contre lui que contre la droite !

    Emmanuel Macron s’enhardit chaque jour davantage, défie le président dont il dit qu’il n’est pas « l’obligé ». Il affirme que son projet concerne la présidentielle, il va quêter des fonds en Grande-Bretagne et assure que la gauche, telle qu’elle est, ne lui plaît pas, c’est pourtant celle du chef de l’Etat. Ses amis pressent le président de faire preuve d’autorité et de le congédier. Mais d’autorité, c’est le drame de ce quinquennat à l’agonie, le président n’en a plus. Même s’il tapait sur la table, on n’entendrait qu’un léger « pfft… » S’il n’est même plus capable de convaincre son ministre des Finances, comment pourrait-il reconquérir l’opinion ? C’est l’impossible reconquête.

    En réalité, cette énième opération de « la dernière chance » vise moins une impossible victoire en 2017 qu’à remonter le moral des troupes socialistes – ce qu’il reste de l’armée en déroute – afin que la défaite soit la moins humiliante possible. Mais cela ne concerne plus les Français, qui sont passés à autre chose. Laissons donc la poignée de vieux-croyants du hollandisme prêcher dans le désert de l’indifférence !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent n° 8595 daté du 26 avril 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Samedi 7 mai, ce sera le 3e Congrès du Parti de la France : Carl Lang nous en parle

    Il y aura un stand de Synthèse nationale

    au 3e congrès du Parti de la France

    lille5.jpg

    Carl Lang et les militants du PdF lors de la réunion de Synthèse nationale à Nieppe, près de Lille, dimanche dernier

     
  • Au secours, Macron veut kidnapper Jeanne d’Arc !

    Le 8 mai prochain, c’est Emmanuel Macron qui présidera à Orléans les fêtes johanniques. Il y a été invité par le maire LR de la ville, selon lequel Macron incarne « le changement de génération dans les affaires politiques ». La presse souligne que, depuis dix ans, aucun ministre en exercice n’y avait joué ce rôle.

    Sollicité, le cabinet d’Emmanuel Macron répond à son tour : « Si Emmanuel Macron est convié à cette fête, c’est pour redonner du sens à notre histoire. Il ne faut pas laisser Jeanne d’Arc au Front national. Il pourra, lors de ces fêtes, s’exprimer sur notre histoire et ses racines. »

    Emmanuel Macron est comme ça. Il ne recule devant rien. « Dieu avec nous », signifie déjà son prénom ambitieux. Mais cela ne lui suffit pas, il veut encore la pucelle d’Orléans. Peut-être parce qu’il entend aussi des voix. Se sent appelé à un grand destin national. Parce que surtout, plus finaud que ses comparses, il réfléchit. C’est sans doute à cette qualité-là que le maire d’Orléans fait allusion quand il parle de« changement de génération ». Si les imprécations, les excommunications, les gousses d’ail et les exorcismes en rafale ne suffisent pas à chasser le Front national du grand corps malade qu’est la France, c’est que ce parti possède un philtre, une potion, une formule magique. Qu’il suffit de lui piquer, n’est-ce pas ? Et qui a nom « Jeanne d’Arc ».

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  • Au secours, Macron veut kidnapper Jeanne d’Arc !

    Le 8 mai prochain, c’est Emmanuel Macron qui présidera à Orléans les fêtes johanniques. Il y a été invité par le maire LR de la ville, selon lequel Macron incarne « le changement de génération dans les affaires politiques ». La presse souligne que, depuis dix ans, aucun ministre en exercice n’y avait joué ce rôle.

    Sollicité, le cabinet d’Emmanuel Macron répond à son tour : « Si Emmanuel Macron est convié à cette fête, c’est pour redonner du sens à notre histoire. Il ne faut pas laisser Jeanne d’Arc au Front national. Il pourra, lors de ces fêtes, s’exprimer sur notre histoire et ses racines. »

    Emmanuel Macron est comme ça. Il ne recule devant rien. « Dieu avec nous », signifie déjà son prénom ambitieux. Mais cela ne lui suffit pas, il veut encore la pucelle d’Orléans. Peut-être parce qu’il entend aussi des voix. Se sent appelé à un grand destin national. Parce que surtout, plus finaud que ses comparses, il réfléchit. C’est sans doute à cette qualité-là que le maire d’Orléans fait allusion quand il parle de« changement de génération ». Si les imprécations, les excommunications, les gousses d’ail et les exorcismes en rafale ne suffisent pas à chasser le Front national du grand corps malade qu’est la France, c’est que ce parti possède un philtre, une potion, une formule magique. Qu’il suffit de lui piquer, n’est-ce pas ? Et qui a nom « Jeanne d’Arc ».

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  • Les 4 vérités - Marine Le Pen : "Il y a une très forte poussée des mouvements patriotes en Europe"

    La présidente du Front national était l'invitée des 4 vérités ce lundi 25 avril.


    Marine Le Pen : "Il y a une très forte poussée des mouvements patriotes en Europe"

    Roland Sicard recevait en plateau ce lundi 25 avril Marine Le Pen. La présidente du Front national (FN) est revenue sur le 1er tour de l'élection présidentielle en Autriche qui a vu le candidat du parti d'extrême droite terminer en tête avec plus de 35% des voix. Les partis traditionnels, eux, ont été éliminés. "Il y a une très forte poussée des mouvements patriotes en Europe (...)., il y a clairement une prise de conscience des peuples européens. L'Union européenne est en réalité une structure de soumission, antidémocratique, qui n'a respecté aucune de ses promesses", a estimé Marine Le Pen.

    Marine Le Pen, persona non grata au Royaume-Uni

    En Grande-Bretagne, la coprésidente de la campagne pour la sortie de l'Union européenne, Gisela Stuart, veut interdire à Marine Le Pen l'entrée dans son pays. "Je lui pardonne", a plaisanté la présidente du FN. "Elle reste une socialiste et les socialistes ont toujours eu un léger problème avec la démocratie", a-t-elle estimé.

    Francetvinfo :: lien
  • Civitas se mue en parti politique

    Déclaration faite à la sous-préfecture d'Argenteuil le 30 mars 2016. L'association de financement du groupement politique CIVITAS   a pour objet de recueillir les fonds destinés au seul financement du groupement politique CIVITAS.

    Civitas avait connu quelques problèmes financiers récemment. En février, l’administration fiscale avait décidé de priver Civitas de la possibilité d’émettre des reçus fiscaux permettant à ses donateurs une déduction partielle de leurs impôts. 

    Michel Janva

  • Ces « tweets » que François Hollande aurait pu effacer

    A quoi sont payés les communicants de François Hollande ?

    Alors que ce dernier a le culot de vouloir se présenter à la prochaine élection présidentielle, on se rend en effet compte que certains des messages qu’il avait posté sur le réseau social tweeter à l’époque où il affrontait le président sortant Sarközy, se retournent maintenant contre lui savoureusement…

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  • Journal du Lundi 25 Avril 2016 : Politique / “Hé oh la gauche !”, le dernier souffle du PS

  • Livre libre : Gilbert Collard / J.Y. Le Gallou : immigration la catastrophe