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France et politique française - Page 3219

  • La bave jubilatoire des journalistes

    Ex: http://www.lesobservateurs.ch

    Le monde ne fonctionne pas et ça fait baver de plaisir les journalistes. Ils se voient déjà dénoncer les défauts de ce fonctionnement et s’ils bavent, c’est parce que cette dénonciation n’a pas de terme. Ils vont avoir du travail pour les siècles des siècles. Il fallait voir la journaliste Arianne Dayer à l’émission de la RTS Infrarouge mercredi soir. Il est vrai qu’elle ne bavait pas. Elle est une jolie femme et devait savoir que baver est inconvenant. Mais ses yeux brillaient d’excitation lorsqu’elle parlait des Panama Papers qui révèlent de tels dysfonctionnements dans le système financier international qu’ils blanchissent des monstres vendant des petites filles comme esclaves sexuelles. Arianne Dayer ne fait pas dans la dentelle. C’est aussi pour ça qu’elle ne bave pas.

    Comme chacun sait, il n’y a pas que le système financier international qui ne fonctionne pas. Il y a aussi l’Église pleine de pédophiles, l’éducation nationale pleine elle aussi de pédophiles, la FIFA pleine de margoulins, sans compter les ripoux, les arnaqueurs au quotidien, et puis, ne l’oublions pas, les abominables braconniers africains qui tuent et mutilent des éléphants. Bref les méchants  sont partout. La tâche est immense et pour lutter contre les méchants, il faudra des moyens, immenses eux aussi. Ainsi se mettent en place des plateformes de dénonciation des actes de corruption comme en Suisse (et en ligne s’il vous plaît), une nouvelle législation destinée à protéger les lanceurs d’alerte, des séminaires de recherche avec d’assidus chercheurs (comme il se doit), des séminaires interdisciplinaires avec experts évidemment renommés et internationaux. Un coup d’œil sur les conférences du Global Studies Institute à Genève en dit long sur les efforts accomplis dans le monde académique pour rejoindre les journalistes qui auront ainsi de puissants alliés. Un immense contrôle de tout et de tous risque de se mettre en place sur la planète entière. Le député libéral Christian Lüscher l’a bien relevé lors de l’émission Infrarouge dont je parlais plus haut. Avec ironie, il a lancé à Carlo Sommaruga, croisé de la pureté, qu’il se réjouissait de le voir en gendarme du monde.

    Certains estiment que la croisade mondiale pour la pureté ou la transparence est menée par les Américains. Si au moins ! Car alors on pourrait couper la tête du monstre ! Or ce monstre est cette hydre de Lerne qu’Hercule voulait tuer. Mais à chaque fois qu’il coupait une tête, une autre repoussait.

    Cette dynamique de la dénonciation a sa source dans une religion, celle du bien, la pire de toutes. On dénonce volontiers le prosélytisme des chrétiens, mais que dire de cette religion du bien ? Son développement est tentaculaire et global. Elle fait efficacement concurrence à l’Église catholique. Les nouveaux croisés de la pureté, dignes héritiers des gnostiques d’autrefois, dénoncent tout ce qui va mal dans le monde. Il s’agit, pour eux, de procéder à de multiples épurations. Mais elles pourraient bien, un jour, ces épurations, paraître relativement bénignes en regard d’une purification mondialisée au nom de la transparence. En ce domaine, nous avons d’ailleurs un maître, Robespierre, l’incorruptible, ancêtre des épurateurs. Il n’y allait pas par quatre chemins. Au moindre soupçon, hop, la guillotine !

    Nous n’en sommes pas encore là, c’est vrai, mais ne nous réjouissons pas trop vite. Le vingtième siècle a abondé en purifications et épurations. Qui les a vues venir ? Celui qui, à la belle époque, aurait parlé de la Shoah et du Goulag aurait été envoyé en asile psychiatrique. Aujourd’hui, tout est prêt, dans le langage employé, pour exterminer les méchants comme de la vermine. Il ne s’agit pas, en effet, de s’adresser à eux comme à des êtres humains, mais de les éliminer par des mesures appropriées.

    On prend presque les journalistes en pitié tant ils auront du pain sur la planche. Parce qu’après la dénonciation du mal, il faudra mettre en place des contrôleurs qui repéreront les méchants comme nos radars repèrent les mauvais conducteurs. Et ces contrôleurs, il faudra les contrôler. Eux aussi vont faillir et il faudra les poursuivre médiatiquement et pénalement. Les budgets vont enfler et les contribuables vont devoir sortir leur portemonnaie. A chasser le mal (Satan comme on disait autrefois), on se lance dans une poursuite qui ne s’achève jamais. Les journalistes se sont engagés dans une chasse qui va les faire s’enfoncer dans une jungle si épaisse que nous les perdrons de vue. Qui les pleurera ?

    Jan Marejko, 15 avril 2016

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Le Front national salue la large victoire du candidat du FPÖ en Autriche

    « Mes plus sincères félicitations à nos amis du FPÖ pour ce résultat magnifique. Bravo au peuple autrichien », s’est réjouie Marine Le Pen, après que Norbert Hofer, le candidat du FPÖ, est arrivé largement en tête de l’élection présidentielle en Autriche. Selon les estimations, Norbert Hofer, qui était crédité de 18 à 22 % des suffrages par les sondages, a obtenu 35,5 % des voix ! Il affrontera au second tour de cette élection présidentielle au suffrage universel direct, comme en France (il est prévu pour le 22 mai seulement), l’écologiste Alexander Van der Bellen, arrivé loin derrière avec 21 %. Comme en France, seuls les deux premiers sont qualifiés pour le second tour.

    Autre coup de tonnerre : les candidats des deux partis se partageant le pouvoir depuis l’après-guerre, le social-démocrate Rudolf Hundstorfer (SPÖ) et le conservateur Andreas Khol (ÖVP) sont éliminés avec seulement 11 % des voix chacun. C’est la candidate indépendante Irmgard Griss qui se classe troisième avec 19 % des suffrages.

    Le FPÖ (Freiheitliche Partei Österreichs) est l’allié du Front national au Parlement européen au sein du groupe ENL, Europe des nations et des libertés.

    http://fr.novopress.info/

  • Nuire debout : une doctrine militante dénommée « le spontanéisme », qui puise ses sources dans le gauchisme et l’anarchisme

    Alors que de nouvelles violences ont émaillé le rassemblement de Nuire Debout cette nuit à Paris (1 voiture de police incendiée, affrontements et 12 interpellations - le régime est bien complaisant), Joël Hautebert analyse pour L'Homme nouveau :

    "[...] ne nous y trompons pas, les méthodes que nous voyons appliquées en ce moment place de la République et ailleurs ont été précédemment conceptualisées. Elles s’inspirent d’une tradition militante identifiée. Autant dire qu’elles n’ont rien de spontané dans leur naissance et leur conduite. Il s’agit d’une véritable doctrine militante effectivement dénommée « le spontanéisme », appliquée par exemple par les altermondialistes, qui puise ses sources dans le gauchisme et l’anarchisme. Les ouvrages publiés sur ce sujet abondent. Citons à titre d’exemples celui de Sébastien Porte et de Cyril Cavalié (Un nouvel art de militer, Éditions Alternatives, 2009), celui de Xavier Renou (Petit manuel de désobéissance civile : à l’usage de ceux qui veulent vraiment changer le monde, Syllepse, 2009), celui de Laurent Jeanneau et Sébastien Lernould, (Les nouveaux militants, Les petits matins, 2008) ainsi que de nombreux sites Internet (voir par exemple ici ou ). On y trouve toute la panoplie lexicale et idéologique du parfait activiste (spontanéité, horizontalité, subversion, transgression, désobéissance civile, non-violence, mobilité, mouvement insaisissable, etc.) et la signification déconstructiviste des gestes, des postures etc. (voir surtout le livre de Xavier Renou).

    De nouvelles méthodes

    L’ouvrage de Sébastien Porte et Cyril Cavalié (Un nouvel art de militer) explique avec une grande clarté l’évolution des méthodes de la gauche révolutionnaire. Les grèves, les grandes manifestations, l’engagement dans les syndicats et le parti ne constituent plus l’archétype du militantisme. Ces moyens classiques d’agir sont devenus routiniers et comportent tout compte fait des défauts intrinsèques du strict point de vue idéologique. De nouvelles méthodes permettent de s’adapter aux évolutions techniques et sociales ainsi et surtout qu’aux mutations internes à la gauche marxiste.

    En quoi consistent ces mutations ? Pendant des décennies le militantisme dominant visait la conquête du pouvoir politique (le grand soir !), permettant ainsi la transformation de la société par la loi en vue de la réalisation ultérieure du communisme. L’action révolutionnaire était donc finalisée. En marge de ce modèle dominant, le « gauchisme » refusait toute idée de prise du pouvoir, au nom du rejet pur et simple de ce dernier. L’anarchisme s’est toujours caractérisé par la condamnation radicale de l’autorité. Le modèle militant classique s’est progressivement étiolé depuis mai 68, avec une forte accélération consécutive à la disparition du monde soviétique. Le modèle anarchiste, quant à lui, fut réadapté aux temps postmodernes. [...]

    L’activisme révolutionnaire se définit dorénavant par la conjonction des luttes, entendue de manière purement horizontale, c’est-à-dire sans but politique dans le sens où il ne s’agit plus de prendre le pouvoir mais seulement de déconstruire toute forme d’autorité et de revendiquer la désobéissance civile, locution très à la mode, tout sauf idéologiquement neutre. Il n’est donc pas surprenant de percevoir une réelle cacophonie dans « Nuit debout », d’y constater une sorte de foire aux actions subversives, puisqu’il s’agit justement d’un conglomérat anarchique de luttes variées. [...]

    Pourtant, il n’y a pas de cité sans autorité, c’est-à-dire sans principe directeur, au même titre qu’il n’y a pas de famille sans autorité parentale. Nier cette réalité première, fondamentale, c’est nier le politique, la cité, la nature même de l’homme animal politique. La condamnation radicale et nécessaire d’un gouvernement injuste, éventuellement d’un système politique et économique, ne justifie nullement le rejet du pouvoir politique en tant que tel, puisque c’est lui qu’il faut viser, fût-ce à très long terme. Toute action est une tension vers un but. C’est bien connu, ce qui est premier dans l’ordre de l’intention est dernier dans l’ordre de l’action. Notre engagement ici et maintenant s’enracine dans l’objectif final, le rétablissement de l’ordre en toutes choses et de l’autorité politique au service du bien commun. Sans cesse présent à l’esprit, cet objectif, même lointain, anime notre manière d’agir qui doit donner une idée de ce que nous sommes et de ce que nous souhaitons. Le chaos ne peut être un objectif politique."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/04/nuire-debout-une-doctrine-militante-d%C3%A9nomm%C3%A9e-le-spontan%C3%A9isme-qui-puise-ses-sources-dans-le-gauchisme.html

  • La révolution culturelle politique annoncée par Sens commun n’a pas encore commencé

    Extrait de la tribune de Pascal Gannat, président du groupe FN au conseil régional des Pays de Loire :

    "Au lendemain des élections, Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens commun, se félicitait d’avoir appuyé Bruno Retailleau, présenté comme un homme de convictions, attaché à l’identité nationale, ainsi qu’à la famille traditionnelle.

    Or, Bruno Retailleau avait préféré favoriser sur sa liste les candidatures UDI et MoDem, les mêmes qui appelaient à voter PS en 2012, plutôt que des candidats Sens commun. Sur 54 candidats éligibles, seulement 3 places pour Sens commun, contre 19 pour les centristes, une seule pour le PCD (...)
    À la suite du premier vote du budget primitif, un constat s’impose : reconduction à 100 % des politiques culturelles et sociales de la gauche. Financements maintenus ET votés par Sens commun pour :
    AIDES, associations LGBT communautariste,
    – l’AFEV, association gauchiste étudiante anti-FN, gavée de subventions régionales, 
    le Planning familial du tout-IVG et politisé,
    le Pass contraception, qui délivre des pilules abortives aux mineures hors autorité parentale.

    En bref, tout l’édifice culturel, des « solidarités » et du « social » le plus politisé et communautariste, ou idéologisé et artificiel. Aucune mesure en faveur des familles et des femmes qui travaillent en éduquant leurs enfants, aucune proposition culturelle rompant avec le mainstream de la gauche…

    Sébastien Pilard, fondateur de Sens commun, Roch Brancour et Maxence de Rugy, élus Sens commun des Pays de la Loire, doivent l’admettre : la révolution culturelle politique tant annoncée par Sens commun n’a pas encore commencé. Aucun d’entre eux n’ayant, d’ailleurs, osé s’exprimer contre la théorie du gender lors du débat obligatoire sur l’égalité homme-femme, tandis qu’une élue centriste se réjouissait dans l’hémicycle de ce que la politique de la gauche, surtout en faveur de « toutes les formes de famille », ait été reconduite.
    Le mouvement Sens commun éditorialise dans Le Figaro pour expliquer qu’il incarne une droite décomplexée qui « ne lâche rien », puis passe des compromis qui deviennent abandons, que ce soit en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes ou dans les Pays de la Loire (...)"

    Philippe Carhon

  • Liberté pour la dissidence !

    Boris Le Lay, animateur du site Breizatao.com, vient d’être condamné par la justice à deux années de prison ferme pour incitation à la haine raciale, pour un article visant le vice-procureur du tribunal de Quimper.
    Un mandat d’arrêt a été émis à son encontre et fait suite à une condamnation, l’an passé, à 6 mois de prison ferme pour avoir écrit qu’il n’existait pas de « Celtes noirs ».
    Boris Le Lay a été jugé en son absence, sans même pouvoir être représenté par un avocat. Il est, en effet, exilé à l’étranger afin de fuir la répression politique qui s’abat sur lui.
    Quelle que soit la teneur des propos tenus par ce blogueur important de la dissidence, cette décision d’enfermer, deux années durant, un homme pour des écrits est ahurissante .
    Le pire étant, bien entendu, le silence de toutes les belles âmes qui se proclamaient Charlie, crayon ou autre Bataclan et qui se répandaient en donneurs de leçons garants de la liberté d’expression.
    Certains d’entre eux se félicitent même. On pense à l’élue d’extrême gauche brestoise, Julie Le Goïc, qui se fend sur Twitter d’un « Oh Yeaahh » à l’annonce des deux ans ferme.
    Étonnantes réactions, venant d’une gauche qui a passé ces dernières années à tout faire pour que les délinquants de droit commun échappent le plus possible aux lourdes peines de prison.
    Étonnant message que celui de la justice adressé aux Français, une justice qui relâche un violeur récidiviste pour une erreur administrative ou une faute de frappe dans une procédure, mais qui veut enfermer un blogueur pour un écrit dissident.
    Car en condamnant Boris Le Lay à deux années de prison ferme avec mandat d’arrêt, le message est clair : cassez, volez, agressez, violez, tuez même. Si vous n’êtes pas dissident, si vous n’êtes pas suspecté du crime ultime de pensée raciste (c’est-à-dire, en réalité, de défense des siens avant les autres), la justice française trouvera toujours le moyen de vous faire sortir rapidement de prison, et nos belles âmes vous trouveront toutes les excuses et les possibilités de réinsertion possibles .
    Si, en revanche, il vous venait à l’esprit d’être dissident, d’écrire, de mobiliser, de militer contre ce régime autoritaire qui s’est installé en France, alors préparez-vous aux foudres impitoyables de la justice, au lynchage médiatique, et n’attendez aucune rédemption possible.
    Qu’on partage ou pas les analyses de Boris Le Lay, la dissidence se doit de le soutenir. Car demain, à moins de rentrer dans le rang, ça sera moi et ça sera vous, ce seront tous les dissidents politiques qui seront embastillés pour avoir simplement dénoncé les fléaux qui ravagent la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
    Liberté pour Boris Le Lay ! Et que crève cette dictature de la pensée unique !

    Yann Vallerie Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuyEuZVZuuqaPXYdVe.shtml

  • Le coût de l’accueil des réfugiés : les vrais chiffres

    Le coût de l’accueil des réfugiés est littéralement astronomique.

    Vous vous souvenez, à l’été 2015, ceux qui osaient parler du coût de l’accueil d’une nouvelle vague de réfugiés étaient systématiquement rabroués, et pour cause : en Europe, et singulièrement dans les médias français, qu’on se le dise, l’immigration est une chance.

    Mais demandez combien rapporte un immigré ? Vous ne le saurez jamais. Combien coûte-t-il, alors ? Vous ne le saurez pas plus… en France, du moins. Heureusement, dans d’autres pays européens, on a encore le souci de dire (parfois) la vérité aux électeurs ; c’est justement le cas en Suède.

    À l’automne dernier, lors du débat budgétaire, le gouvernement (centre gauche) avait prévu une enveloppe de 15 milliards de couronnes (environ 1,6 milliard d’euros) à renouveler chaque année jusqu’en 2020.

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  • Que peut-on attendre du Rendez-Vous de Béziers organisé par Robert Ménard ?

    Que peut-on attendre de la grande réunion de la « droite hors les murs » organisée fin mai à Béziers par Robert Ménard ? Le site Atlantico a posé la question à Bruno Larebière, journaliste et conseiller en communication, qui prépare un ouvrage sur les droites françaises. Extraits.

    Atlantico : A un peu moins d’un an de la présidentielle, Robert Ménard organise fin mai à Béziers un grand colloque de la droite “hors les murs”, cette droite qui se veut moins “centriste” que Les Républicains sur les questions de société, mais qui prône un libéralisme économique, contrairement au Front national. Que peut-on attendre de cette réunion ? Quelles figures devraient être présentes ?

    Bruno Larebière : « La spécificité de cette “droite hors les murs“, ainsi appelée parce qu’elle ne reconnaît dans aucun parti, ne se limite pas à quelques singularités sur les questions de société, ni même à des positions économiques différentes du “national étatisme“ du Front national. Si cette droite est “hors les murs“, c’est justement parce qu’aucun parti ne porte ce qu’elle estime être le cœur du combat, à savoir la défense de notre civilisation, qui est, selon elle, menacée de l’extérieur par les vagues migratoires et, de l’intérieur, par l’adoption de textes comme celui du “mariage pour tous“ qui va bien au-delà de la réforme sociétale ainsi que l’avait expliqué Christiane Taubira elle-même en revendiquant une “réforme de civilisation“.

    « Le Rendez-Vous de Béziers, comme l’a baptisé Robert Ménard, est surtitré : “Pour ne pas attendre 2022 !“ Cette phrase exclamative se veut une invite à l’électorat de droite, qui ne se reconnaît dans aucun des candidats annoncés pour la présidentielle de 2017, à agir sur les présidentiables pour ne pas être contraints de faire l’impasse sur 2017 en se projetant déjà sur une éventuellement recomposition post-présidentielle qui dégagerait un candidat pour 2022.

    « Robert Ménard a très bien compris que la tentation du vote blanc est grande dans cet électorat de droite qui partage les constats formulés par Eric Zemmour dans son dernier livre, Le Suicide français, et le dégoût comme l’espérance de Philippe de Villiers dans Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, mais se désole de ne pas voir d’incarnation politique pour le représenter.

    « Robert Ménard croit, ou se force à croire, qu’il est encore possible d’influencer lesdits candidats et c’est tout le sens de ces journées, qui doivent déboucher sur la présentation de “50 mesures patriotes pour ne pas se tromper de droite“, également appelées “programme minimum de salut public“. Ces mesures seront issues de travaux organisés sous forme de tables rondes et elles seront présentées aux candidats déclarés, pour approbation, totale ou partielle, ou rejet…

    […]

    « On peut déjà être certain que les débats et les productions seront de qualitéet on peut aussi attendre de ces journées un succès populaire tant l’attente est grande, dans tous les réseaux de cette droite “hors les murs“, à l’égard de cette initiative et, au-delà, à l’égard d’une tentative de structuration, même informelle, de tous les courants qui seront représentés.

    « Cela ne veut pas dire pour autant que les travaux de Béziers vont trouver leur traduction électorale. La politique étant affaire de rapport de forces, l’attention qui sera portée par les candidats aux “50 mesures patriotes“ qui leur seront soumises dépendra, elle, de la présence ou non de “poids lourds“ de la politique, c’est-à-dire de personnalités de la droite française pouvant influer sur une part non négligeable de l’électorat. Or là, c’est l’inconnue.

    « Pour l’heure, seuls Marion Maréchal–Le Pen et Louis Aliot, deux figures du Front national donc, ont confirmé leur présence. Il est évident que la présence de Philippe de Villiers ou de Nicolas Dupont-Aignan, voire celle d’Eric Zemmour qui est un prescripteur important, donnerait à ce Rendez-Vous un poids politique tel qu’il ne pourrait être ignoré par les prétendants à la présidence de la République […] »

    http://fr.novopress.info/

  • Le pouvoir part à la dérive

    L’Élysée et Matignon multiplient les plans pour acheter la paix dans leur camp. En vain. La gauche ne cesse de décrocher.

    La distribution des lots s’accélère avec de l’argent que le gouvernement n’a pas. Quelle importance ? L’annonce, c’est maintenant, la facture, c’est pour plus tard. Le plus bel exemple en a été fourni lundi à Matignon. Après avoir passé en revue le système devenu absurde des revenus des minima sociaux, le premier ministre déclarait qu’il fallait simplifier tous ces dispositifs (ce qui est justifié) mais il ajoutait qu’il en profiterait pour généraliser un revenu minimal unique étendu « aux jeunes précaires » à partir de 18 ans au lieu de 25 (quelle incitation à l’apprentissage et à chercher du travail !), sans même avoir chiffré la mesure… Il précisait alors que la mise en oeuvre rapide de cette décision prendrait tout de même de dix-huit mois à deux ans. C’est-à-dire après les élections de 2017… Voilà ce que M. Hollande veut dire quand il prétend vouloir « réformer jusqu’au terme de son mandat ».

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  • Aidez les femmes enceintes en vous connectant sur IVG.net

    Les lecteurs de notre blog sont invités à se connecter régulièrement (si possible une fois par jour pendant au moins trois minutes) sur le site ivg.net en simulant  systématiquement une recherche Google sur le mot clé “ivg” afin de maintenir ce site N°1  sur ce moteur de recherche et avant celui du gouvernement.

    N'hésitez pas à le faire savoir autour de vous et à visionner à nouveau cette excellente vidéo.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html