France et politique française - Page 3252
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Manuel Valls, un flop en librairie
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En France, à 20 voix contre 7, on supprime l'égalité du temps de parole des candidats à la présidentielle
C'est ça leur démocratie ! De Nicolas Dupont-Aignan :
"Cet après-midi j’ai eu honte pour notre démocratie. L’hémicycle de l’Assemblée nationale était vide.
Nous n’étions qu’une poignée de Députés pour examiner le texte qui supprime l’égalité du temps de parole des candidats à l’élection présidentielle. Par 20 voix contre 7, l’article 4, de la loi organique prétendant « moderniser » l’élection présidentielle, a été adopté.
J’ai combattu jusqu’au bout avec les Centristes et les Ecologistes cette loi scélérate, ce tripatouillage électoral qui vise à imposer le tripartisme politique et à réduire l’expression médiatique des autres candidats. En un mot, des dispositions qui ont pour objectif de vider de son sens le 1er tour de l’élection présidentielle, le plus précieux héritage que nous ont légué la Ve République et le Général de Gaulle lui-même...
5 semaines d’égalité de temps de parole sur les 260 qu'en compte un quinquennat, c’est encore trop pour un système politique à bout de souffle, qui ne sait plus comment casser le thermomètre faute de regarder en face la fièvre. Dans un pays qui compte 20 millions d’abstentionnistes, 5 millions de Français en âge de voter qui ne sont même pas inscrits sur les listes électorales et plus d’1 million de votants aux dernières élections départementales qui ont mis dans l’urne un bulletin blanc ou nul, on était en droit d'attendre un tout autre « sursaut » démocratique !
Le pouvoir socialiste avec la complicité lâche des Républicains qui se sont abstenus, vont faire taire les voix libres de gauche, de droite et d’ailleurs.
L’égalité, critère impartial et incontestable, est remplacé par la fameuse équité. Une notion juridique des plus subjectives, impossible à mesurer sans une part d'arbitraire.
Pire, c’est au CSA, autorité qui n’est pas élue et sans la possibilité d’un moindre appel, qui est tenu d’interpréter le respect de cette notion floue. Les candidats des partis dominants qui sont déjà surreprésentés dans les médias monopoliseront la campagne présidentielle, dénaturant la dernière élection, l'élection-reine, à laquelle les Français s’intéressaient" (suite).
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Marion Marechal-Le Pen Intervention contre le projet de loi organique
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La justice responsable des attentats de Paris et de Bruxelles
Chaque jour apporte de nouvelles révélations sur les terroristes de l’Etat islamique qui ont frappé à Paris et à Bruxelles. Notamment sur leur passé judiciaire, qui révèle l’invraisemblable aveuglement de la justice. Sous le titre « A Paris comme à Bruxelles, des multirécidivistes radicaux fichés frappent librement », l’Observatoire de l’islamisation fait le point sur le passé pénal de plusieurs de ces crapules islamistes. Nous le publions ci-dessous.
Passée l’émotion, il va falloir que les autorités françaises et belges fassent une sérieuse autocritique de leur gestion des bandits et/ou islamistes déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine décidées par des juges teintés d’idéologie. Voici la liste des terroristes de Paris et de Bruxelles, dont l’identité n’a pas surpris les policiers qui les connaissaient déjà :
Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
Samy Amimour : Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : “c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité”. Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour “devait” pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la “vigilance” des policiers chargés de le suivre.
Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
Abdelhamid Abaoud : Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad : Le premier a été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
Javad Bendaoud : Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
Fabien Clain : Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.
http://fr.novopress.info/ -
La justice responsable des attentats de Paris et de Bruxelles
Chaque jour apporte de nouvelles révélations sur les terroristes de l’Etat islamique qui ont frappé à Paris et à Bruxelles. Notamment sur leur passé judiciaire, qui révèle l’invraisemblable aveuglement de la justice. Sous le titre « A Paris comme à Bruxelles, des multirécidivistes radicaux fichés frappent librement », l’Observatoire de l’islamisation fait le point sur le passé pénal de plusieurs de ces crapules islamistes. Nous le publions ci-dessous.
Passée l’émotion, il va falloir que les autorités françaises et belges fassent une sérieuse autocritique de leur gestion des bandits et/ou islamistes déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine décidées par des juges teintés d’idéologie. Voici la liste des terroristes de Paris et de Bruxelles, dont l’identité n’a pas surpris les policiers qui les connaissaient déjà :
Les frères El Bakraoui : En octobre 2010, Ibrahim avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Avec un complice, Ibrahim commet alors un braquage chez un agent de change. Ibrahim reste dans la voiture et fait le guet. Une fois le braquage commis, les auteurs s’en vont, à trois, dans la voiture. La police tente de les intercepter mais Ibrahim El Bakraoui fait feu à plusieurs reprises sur les agents et blesse l’un d’entre eux de trois projectiles. Ibrahim avait été reconnu coupable et condamné à une peine de 9 ans de prison. En février 2011 cette fois, c’est Khalid El Bakraoui qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à 5 ans de prison sans sursis pour des car-jackings. Lors de son arrestation à l’époque, il détenait des kalachnikovs avec ses complices. Pourquoi les deux frères sont libres en mars 2016 pour commettre leur massacre ?
Samy Amimour : Le Figaro du 23 novembre dernier notait à son endroit : “c’est le symbole de l’inertie judiciaire et administrative qui confine à la cécité”. Ce tueur du Bataclan a été inculpé en 2012 pour un projet de départ au Yémen, base arrière bien connue d’Al Qaida. Son passeport et sa carte d’identité lui sont retirés. Mais il a suffit à un de ses complices de déclarer la perte de ses papiers à sa place, et on lui a réédité des originaux. Aussi, Amimour “devait” pointer au commissariat chaque semaine, chose qu’il ne faisait plus depuis septembre dernier. Ce qui n’a pas interpellé la “vigilance” des policiers chargés de le suivre.
Omar Ismael Mostefai : Il fait partie des terroristes du Bataclan. Condamné 8 fois pour des délits de droit commun entre 2004 et 2010, sans jamais être incarcéré! Fiché S pour radicalisation depuis 2010, sa fiche fut renouvelée un mois avant les attentats de Paris ! C’est la Turquie qui a prévenu la France en septembre 2013, qu’il serait en Syrie probablement. La police savait qu’il avait coupé les ponts avec son entourage, qu’il priait dans les mosquées tablighi de Lucé et Chartres. Mais laissé sans surveillance…
Abdelhamid Abaoud : Dès 2014 , ce belgo-marocain est repéré dans un vol Cologne-Istanbul, les policiers le soupçonnent d’aller faire le djihad. En janvier 2015, il échappe au démantèlement de la cellule terroriste de Verviers, la police belge est certaine qu’il en fait partie. Il a traversé les frontières européennes depuis la Syrie, en passant par Athènes où son portable est géolocalisé, pour revenir tranquillement dans sa ville natale de Molenbeek. A cause du refus idéologique de contrôler les frontières par les gouvernements eurofédéralistes, il peut aller à Paris et en revenir après avoir tué des dizaines de parisiens, victime du sans-frontiérisme.
Mohammad Al Mahmod et Ahmad Al-Mohammad : Le premier a été contrôlé en Grèce le 3 octobre 2015 sur l’ile de Léros. Autorisé à entrer en Europe comme des centaines de milliers d’hommes seuls en provenance de Syrie, d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Alors que l’Etat Islamique se vante d’infiltrer les migrants, il est entré dans l’espace Schengen de manière formelle tout comme son comparse Ahmad Al-Mohammad, lui aussi Syrien.
Javad Bendaoud : Condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué au hachoir un adolescent de 16 ans, il sort déjà en septembre 2013 pour reprendre son activité de caïd.
Fabien Clain : Condamné en 2009 pour être le chef d’un groupe de djihadistes voulant se rendre en Irak, il est condamné à 5 ans de prison mais ressort déjà en 2012. Il s’envole aussitôt pour la Syrie où il dirige la communication francophone de l’Etat islamique.
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La FNSEA, un syndicat dans le système
Le syndicat majoritaire dans le secteur agricole est co-responsable, avec l’État , des difficultés qu’affrontent les paysans.
Beulin n'est pas Dorgères et la FNSEA, premier syndicat d'agriculteurs aux élections professionnelles, n'a pas grand-chose de commun avec les chemises vertes des années 30, en dépit de l'exaspération de ses « troupes ». On l'a bien vu après la bruyante réception que les paysans présents au salon de l'Agriculture ont réservée le 27 février à François Hollande, copieusement conspué. Dès le lendemain, le « patron » de la FNSEA présentait « des excuses pour les noms qui ont été prononcés à l'égard du président »...
Au reste, la FNSEA elle-même n'est pas innocente de la situation actuelle. Les choix qu'elle a faits depuis les années 1960, et sa collusion avec le pouvoir politique, n'ont pas été sans conséquence sur le sort des paysans. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles était une composante de la Confédération Générale de l'Agriculture (CGA), structure fondée par le gouvernement provisoire de la République française et dominée par la gauche socialiste, radicale et communiste. La majorité des dirigeants de la FNSEA, au contraire, étaient issus de la Corporation paysanne créée par le gouvernement de Vichy, et guère portée à gauche.
Par ailleurs, en 1954 la FNSEA se dota d'une structure « jeunes » qui donna naissance au Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA), animée par des cadres de la Jeunesse agricole catholique (JAC), qui militaient pour la modernisation des petites structures agricoles et s'opposaient à la politique de soutien des prix (défendue par les « vieux » de la FNSEA), au motif qu'elle favorisait les exploitations importantes au détriment des petites.
Le double jeu du CNJA
Jusqu'alors, la FNSEA s'était méfiée des immiscions de l'Etat dans les affaires agricoles. Mais, au début des années 1960, le CNJA travaille en entente avec le gouvernement gaulliste et le Commissariat au Plan pour casser les « féodalités » rurales et moderniser l'agriculture française, notamment en favorisant l'agrandissement des exploitations, par absorption des petites - il est vrai que beaucoup avaient une taille insuffisante pour assurer de quoi vivre au paysan et à sa famille. Le gouvernement, en quête de main d'œuvre pour son programme d'industrialisation (on fait appel à la même époque à l'immigration maghrébine), appuie ces transformations et prépare avec les dirigeants du CNJA les lois sur l'agriculture de 1960 et 1962. En juin 1964, Michel Debatisse, l’une des figures du mouvement « jeunes », devient secrétaire général adjoint de la FNSEA, avant d'accéder à sa présidence en 1971. Dorénavant, le syndicat adopte une conception productiviste de l'agriculture et cogère les structures chargées de mettre en œuvre la restructuration de l'agriculture française (Safer et Cnasea). L'heure est à la spécialisation sur les cultures à hauts rendements. La FNSEA participe aussi avec l'Etat aux négociations sur la PAC, dont les subventions vont en majorité aux plus grosses exploitations... Signe de cette entente avec l'Etat, Michel Debatisse devient en 1979 Secrétaire d'Etat aux Industries agricoles et alimentaires. En 1986, un autre ancien président de la FNSEA, François Guillaume, sera nommé ministre de l'Agriculture dans le gouvernement de Jacques Chirac.
Résultat, entre 1970 et 2010, la surface moyenne des exploitations agricoles a augmenté de 21 à 55 hectares ; mais le nombre des exploitations est tombé de 1,6 million à 490 000 et la part de la paysannerie dans la population active a chuté de 32,4 % en 1950 à environ 3 % aujourd'hui. Par ailleurs, ces changements ont eu et continuent d'engendrer un coût humain considérable. Selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVs), 485 agriculteurs se sont suicidés entre 2007 et 2009, ce qui fait du suicide la troisième cause de mortalité dans cette profession. La situation se dégrade d'autant plus que la politique productiviste s'est heurtée à partir des années 1990 à un problème de surproduction, le marché européen étant devenu excédentaire. Lors de son congrès de 1995, la FNSEA a d'ailleurs convenu qu'il fallait désormais « sortir de la culture quantitative ». Mais pour de nombreux agriculteurs, lourdement endettés (comme les élevages industriels de porcs), il ne sera pas facile de sortir du système.
Yves Kerhuon monde&vie 16 mars 2016
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JT du Jeudi 24 Mars 2016 : Attentat / L’UE, première complice du terrorisme
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Terrorisme, tiers-mondisation: une autre voie est possible
Le lendemain de l’arrestation vendredi dernier à Bruxelles de Salah Abdeslam, un des artisans principaux des sanglants attentats de novembre à Paris, Bernard Cazeneuve proclamait que cette capture était « un coup important porté à l’organisation terroriste Daech en Europe. » La réponse sanglante à l’optimisme un brin triomphaliste du ministre Français de l’Intérieur a éclaté hier avec les deux terribles attentats qui ont plongé la capitale belge dans la terreur. « Nous sommes en guerre », a affirmé hier le Premier ministre Manuel Valls devant des journalistes. « Nous resterons mobilisés et déterminés face aux terroristes. » Au moins ne sommes nous plus prêts d’entendre un membre de ce gouvernement se féliciter de ce que des terroristes djihadistes « font du bon boulot » dans leur lutte contre un Etat laïque…
Depuis l’arrestation d’Abdeslam, les médias expliquaient que c’était désormais le Belge de papierNajim Laachraoui, alias Soufiane Kayal, 25 ans, peut être l’artificier des attentats du 13 novembre, qui était considéré comme le nouvel ennemi public numéro un. Combien existe-t-il de cellules dormantes des soldats du califat, comme celle qui est passée à l’action hier? Elles ont trouvé au sein du bruxellistan, accueil et couverture en se fondant dans la masse des populations musulmanes présentes en nombre.
Redisons-le, si tous les terroristes sont musulmans, tous les musulmans ne sont pas terroristes. Comme le notait Bruno Gollnisch, « il n’existe peut être pas d’islam modéré, mais il existe des musulmans modérés », un « islam du juste milieu » dont se revendique, dans nos contrées comme ailleurs, une large fraction des 1,6 milliard de musulmans… qui seront 2,8 milliards en 2050 selon les statistiques du Pew Research Center. En l’espèce 30% de l’humanité dans trente cinq ans, 10% des habitants de l’UE, ce même institut comptabilisant actuellement 4,7 millions de mahométans en France (hypothèse très basse selon certains) contre 7,5 millions en 2050.
Pour autant les craintes des Européens, des Belges (Mohammed est le premier prénom donné aux nouveaux-nés masculins dans l’agglomération de Bruxelles depuis maintenant des années) , des Français sont fondés.
Ils s’inquiètent à juste titre de la babélisation de zones entières, des nombreux candidats au djihad, présents dans nos villes, nos banlieues, nos quartiers et non encore repérés. Ou quand ils le sont, pas toujours étroitement surveillés faute de moyens et d’effectifs adéquats. Quitte à mener une guerre, comme le dit M. Valls, il faut aussi se donner les moyens de la gagner plutôt que de dépenser des dizaines de millions d’euros en vaines et hémiplégiques campagnes antiracistes - voir notre article en date d’hier.
Il faut aussi arrêter de faire de faux procès, bien démagogiques au FN qui lui ne s’est pas trompé et a joué pleinement son rôle de lanceur d’alerte. Il est de bon ton depuis les attentats du 13 novembre de conspuer le FN qui, au parlement européen, s’oppose au projet de fichier de renseignements sur les passagers aériens le PNR (Passenger Name Record), en l’espèce le stockage des données personnelles du passager comme l’identité, le moyen de paiement, les détails du vol, le numéro de siège… Le vote de ce PNR au parlement européen vient encore d’être repoussé et il devra de toute façon être ensuite transposé dans tous les pays membres de l’UE.
Un PNR, dont l’efficacité laisse de nombreux spécialistes très dubitatifs, mais qui est vu par certains politiciens comme la recette miracle pour identifier des personnes non fichées pouvant être liées à la criminalité au terrorisme, notamment tous les djihadistes prenant l’avion pour aller se battre en Syrie ou en revenant, souvent via la Turquie.
L’avocat libéral Thibaut de Montbrial, qui souhaite un durcissement de la législation contre lesdjihadistes « français », cofondateur du Centre d’analyse du terrorisme puis du Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure, a ainsi fustigé hier sur RTL un FN qui serait gravement irresponsable en s’opposant au PNR.
C’est faire preuve, pour le moins de méconnaissance du problème -ce qui serait étonnant au vu des activités de M. de Montbrial- ou de partialité que de l’affirmer. Bruno Gollnisch l’a dit dans l’hémicycle du parlement européen en décembre dernier, « certaines mesures sont plus dangereuses pour les libertés qu’efficaces pour la sécurité. Je pense à l’exploitation systématique, centralisée, informatisée, des données passagers qu’on finira bien sûr par brader, sur demande, à des pays tiers cherchant de tous autres intérêts. »
De plus le PNR « est une mesure dérisoire, les vrais terroristes ne voyagent pas sous leur véritable identité et les compagnies aériennes conservent de toute façon les registres de leurs passagers. » Il convient encore de rappeler que « tous les protagonistes des attentats du 13 novembre étaient fichés. » Ce n’est donc pas tant d’un déficit d’information dont nous souffrons que d’un manque de volonté d’agir. Ce sont ceux qui ont choisi d’accueillir des millions d’étrangers non européens, hétérogènes à notre culture, dont certains, certes, souhaitent s’assimiler, qui sont les premiers responsables du chaos et des menaces actuelles.
Autrement dit, « le terreau sur lequel le terrorisme prospère est à l’intérieur de l’Union européenne et c’est elle qui a contribué à l’y installer, sans consulter les citoyens. »
N’en déplaisent aux Tartuffe incapables d’admettre les résultats de leurs erreurs, de leurs analyses tronquées, le FN avait vu juste. La veille des attentats qui ont frappé la Belgique, sur RTL, le politologue Alain Duhamel, qui depuis trente ans multiplie les fausses prédictions et qui s’est à peu près trompé sur tout, attaquait Marion Maréchal-Le Pen. Elle se serait rendue coupable à ses yeux d’une « déclaration imbécile ».
Invitée de BFM TV dimanche Marion a ainsi déclaré qu’avec le FN au pouvoir la France serait plus à l’abri du terrorisme et que le 13 novembre aurait pu être évité, sachant a-t-elle dit que « trois des terroristes qui ont frappé ont emprunté la voie des migrants », qu’avec un gouvernement national « la plupart de ceux qui ont frappé la France (…) auraient été derrière les barreaux ». « L’immigration en France est devenue un vivier de radicalisation, c’est là qu’on va chercher les petits soldats du djihadisme. »
Et bien oui ! Marion a raison, la sécurité des Français sera mieux assurée pour peu qu’un FN au pouvoir applique son programme -ce qui est bien son intention ! Notamment en matière de sécurité, de justice, au vu de notre souhait de réformes, dont celle de notre code de la nationalité, de réarmer moralement et matériellement la France, de rétablir nos frontières, d’expulser les étrangers indésirables, d’en finir avec l’immigration sauvage…
La babélisation tiersmondisation violente, définitive de notre pays, à grand pas (PS) ou à marche peut être un peu moins rapide (LR juppéo-sarkozyste) n’est pas (encore) une fatalité. Une autre voie est possible affirme Bruno Gollnisch et la France, comme souvent dans sa longue Histoire, peut éclairer le chemin à suivre. Le FN au pouvoir ne doutons pas que ce sont tous les Européens qui en seraient bénéficiaires, par le poids que nous mettrions dans la balance en faveur d’une renaissance d’une Europe des patries, de la puissance retrouvée, d’une Europe des peuples libres et enracinés.
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Après deux ans aujourd'hui, présence de Jean-François Mattéi
Jean-François Mattéi chez Charles Maurras parle du Chemin de ParadisJean-François Mattéi nous a quittés le 24 mars 2014. Deux années ont passé.Grand philosophe, d'une culture immense mais d'une simplicité et d'une urbanité rares, Jean-François Mattéi connaissait bien Lafautearousseau, il l'appréciait, le lisait, et y écrivit volontiers.C'est le mardi 23 mai 2013 que lafautearousseau publia le premier article que lui donna Jean-François Mattéi, traitant d'un sujet qu'il connaissait bien et qui lui tenait à coeur, la théorie du genre... On pourra s'y reporter. [Le Père Goriot et la Mère Vauquer]. D'autres textes suivirent, dont un intéressant échange avec Pierre de Meuse sur le statut de l'universel. Et Jean-François Mattei est intervenu à maintes reprises dans nos cafés politiques à Marseille et Aix en Provence et en de multiples autres occasions : colloques à Paris, aux Baux de Provence, soirées du 21 janvier à Marseille, hommage à Maurras à Martigues, etc. On en trouvera de nombreuses traces dans nos vidéos. De même dans nos grands textes* qui ont publié de larges extraits [25 au total] de son important ouvrage Le regard vide - Essai sur l'épuisement de la Culture européenne.Le 4 février 2014, à peine plus d'un mois avant de nous quitter, Jean-François Mattei avait donné au Café actualité d'Aix en Provence, une conférence qui fut sans-doute l'une de ses dernières interventions publiques en même temps que l'une des plus brillantes où, à travers son diagnostic sur la crise des fondements de notre civilisation, se trouve remarquablement exposée sa conception de l'ordre des cités, des sociétés et de la civilisation en général. On l'écoutera avec profit et, pour ceux qui ont connu Jean-François Mattei, avec émotion. •
* Grands Textes et Le regard vide, par Jean-François Mattei
Voir aussi l'éphéméride de ce jour
et
Décès de Jean-François Mattéi : par dessus tout, une perte pour la pensée française
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Intervention de Gilles-William Goldnadel sur les clips anti-racistes