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France et politique française - Page 3253

  • Une association d’adoptés asphyxiée financièrement par la Cour de cassation

    Communiqué de l'Agence européenne des adoptés :

    "La Cour de Cassation a rendu le 16 mars 2016 un arrêt de rejet d’un pourvoi fait par l’AEA sur une déclaration d’irrecevabilité de l’association, prononcée par la Cour d’appel de Versailles dans une affaire d’adoption suite à PMA faite à l’étranger par un couple de femmes.

    Pendant les débats de la loi dite mariage pour tous, le gouvernement avait promis que la PMA ne faisait pas partie des objectifs de la loi et que les « bébés Thalys » étaient hors champ d’application. Force est de constater qu’il n’en est rien. Aujourd’hui, en contournant délibérément la loi française, des couples de femmes vont à l’étranger se faire fabriquer un enfant privé de père. Au retour, la conjointe de la mère biologique demande l’adoption de l’enfant devant les juridictions.

    L AEA vise à protéger les intérêts des enfants adoptés. Comme la loi l’y autorise, elle est intervenue en justice dans des affaires d’adoption pour faire entendre la voix des sans voix. La Cour de Cassation vient d’approuver la décision l’ayant jugée irrecevable, ainsi qu’une autre association, Juristes pour l’enfance, et prononce à leur encontre une condamnation exorbitante au titre de l’article 700, soit 12000 euros.

    Cette décision vise à asphyxier financièrement les défenseurs des enfants et ainsi que l’association soit dissoute.

    Les juges refusent d’entendre la vérité sur l’adoption : l’adoption n’est pas faite pour fabriquer un enfant sans père et le priver de ses origines mais vise à réparer un accident de la vie. Dans ces procédures, les adoptés sont méprisés et écrasés. Aujourd’hui, le but de cette condamnation est que notre association ferme boutique après avoir refusé de l’entendre.

    L’heure est grave : nous comptons donc sur vous pour relayer ces informations auprès du plus grand nombre, sans cela nous devrons procéder au plus vite à la liquidation de notre association. C’est ce qu’attendent ceux à qui nous nous opposons depuis le début ceux qui ont des clients dans ces détournements de l’adoption ceux pour qui l’enfant est un droit.

    Notre sort est entre vos mains.

    Vous pouvez faire un don via notre site."

    Michel Janva

  • Les « rebelles » en plastoc

    Après les événements de La Manif pour Tous et de la loi Taubira, Le Figaron’hésitait pas à écrire un article sur « Cathos et rebelles », montrant une nouvelle génération issue de la contestation « de droite ». Parmi ces personnes figurait Madeleine de Jessey, espérant naïvement reprendre l’espace public afin de mêler le spirituel au temporel et faire avancer les idées des contestataires de La Manif pour Tous au sein de l’UMP. C’est ainsi que Sens commun prit naissance, pour finalement être à l’image du mouvement, suivre le sens commun imposé par la droite libérale républicaine dans laquelle elle a été intégrée et noyée. 
    Ces propos liminaires n’ont pas pour vocation d’attaquer Sens commun gratuitement (« on ne tire pas sur une ambulance »), mais bien de mettre en avant le déficit idéologique de la droite libérale ou « droite d’affaires » qui n’est visible aujourd’hui seulement parce qu’elle a été sauvée par les socialistes lors des élections régionales. Il est quand même fascinant de voir un Premier ministre faire campagne (car ce n’est pas son rôle), et encore plus de le voir appeler expressément à voter pour le camp – supposé – rival afin de faire barrage à un parti qui cumule dès à présent 9 millions d’électeurs à lui tout seul. Ce qui ne fait d’ailleurs qu’entériner le fait que la droite libérale et la gauche dite socialiste ne sont que les deux faces d’une pièce libérale et cosmopolite. 
    Depuis les événements liés à la loi Taubira jusqu’à la tragique soirée du 13 novembre 2015, il a pu être observé, comme à chaque débat de société, un jeu de communication politique entre les gentils bienveillants et manichéens pour un monde meilleur, puis l’opposition politique (qui reprendra le même rôle dans le cadre d’une alternance). Quoi qu’il en soit, quand la déconstruction est à l’œuvre, rien dans l’opposition politique ne permet une politique formelle de contestation constructive ni de proposition alternative. Tout simplement parce que le fossé idéologique qui devrait les séparer n’existe plus, et cela depuis bien des années.Cependant, le « droitard » ou homme de droite censé supposer incarner une « droite forte » y voit bien un jeu d’opposition, en fustigeant le Parti socialiste de l’antichristianisme, du clientélisme envers les musulmans, la lâcheté politique, l’immigration de masse. Certains ont même pu voir dans Laurent Wauquiez, Thierry Solère, Christian Estrosi ou encore Xavier Bertrand des révélations politiques de cette droite opposée aux socialistes, alors qu’ils sont simplement les moins détestés de tout le paysage politique de la droite libérale. Mais qu’ont-ils fait à propos des thèmes précédemment cités ? 
    • Sur l’antichristianisme ? Rien n’a été fait pour prévenir ou réprimer les actes de vandalisme des lieux chrétiens en France, quand un simple graffiti sur un autre lieu de culte fait se déplacer le ministre de l’Intérieur. Pire, c’est bien sous Sarkozy que des jeunes contestant les pièces de théâtre blasphématoire ont été envoyés par cars entiers aux commissariats. 
    • Sur le clientélisme des minorités ? Il ne faut pas oublier que c’est Chirac qui a créé la HALDE ; que c’est avec Sarkozy qu’a été créé le Conseil français du culte musulman (CFCM), tentative utopique de créer un « Islam de France », d’autant plus avec un Conseil piloté en sous-main par les Frères musulmans… 
    • Sur l’immigration de masse ? Chirac a permis le regroupement familial,quand Sarkozy, à travers un discours « droitiste » faisait entrer chaque année 200 000 clandestins (avec l’accord bienveillant des grands cartels et du MEDEF d’ailleurs…) 
    • Sur l’Europe ? Quand la France dit non à la Constitution européenne en 2005, Sarkozy ratifie le traité de Lisbonne (version similaire à 95% de la Constitution européenne) via le Parlement réuni en Congrès. Hollande en sera le continuateur avec le pacte budgétaire. 
    • Sur la lâcheté politique ? Qui désormais chez les Républicains a clairement pris position en faveur de l’abrogation du « mariage pour tous » ? Sens commun ? L’entrisme trotskyste et le désir de places s’est substitué à une position politique de circonstance. Pourquoi d’ailleurs abroger une loi qui était dans les cartons de l’UMP avec leur fameux contrat d’union civile. Lâcheté politique représentée aussi à travers tous les autres pans de la politique actuelle, et notamment sur la question des migrants clandestins, des mesures sécuritaires et liberticides, ou encore de l’Union européenne. 
    Le désir « droitard » de se constituer en opposition politique doit être soit sincère (mais alors pathétique) soit totalement faux (et cynique), mais dans tous les cas, il est veule et lâche dans sa manière d’affronter les problèmes de la Cité. Il est surtout lâche en ce qu’il reprend les termes de son prétendu rival, à savoir à qui mieux mieux reprendra le terme de « républicain » (à la fois vide et sacré comme le constate le professeur Frédéric Rouvillois), et, en rejetant ce qu’il appelle comme « populisme » ce qui n’est que l’aspiration populaire au respect des valeurs communes et logiques dans le bon fonctionnement de la vie en communauté. 
    Allez, tout n’est pas perdu pour le « droitard », il lui reste une solution, celle de devenir rebelle au sens « jüngerien » du terme. Dans « Le traité du Rebelle ou le recours aux forêts » (Der Waldgänger), Ernst JÜNGER dessine une nouvelle de ses figures. Le mot « Waldgänger » désigne le proscrit islandais du Haut Moyen Age scandinave qui se réfugiait dans les forêts. Exclu de la communauté, ce réprouvé pouvait être abattu par tout homme qui le croisait. Pour sa part, JÜNGER définit le Rebelle de la manière suivante : « Nous appelons ainsi celui qui, isolé et privé de sa patrie par la marche de l’univers, se voit enfin livré au néant. Tel pourrait être le destin d’un grand nombre d’hommes, et même de tous – il faut donc qu’un caractère s’y ajoute. C’est que le Rebelle est résolu à la résistance et forme le dessein d’engager la lutte, fût-elle sans espoir. Est Rebelle, par conséquent, quiconque est mis par la loi de sa nature en rapport avec la liberté, relation qui l’entraîne dans le temps à une révolte contre l’automatisme et à un refus d’en admettre la conséquence éthique, le fatalisme. A le prendre ainsi, nous serons aussitôt frappés par la place que tient le recours aux forêts, et dans la pensée, et dans la réalité de nos ans ». 
    Nous ne prétendons pas être des rebelles, ni être mieux que les « droitards », la question n’a pas lieu d’être. Nous prétendons seulement que la véritable politique se fait en accord avec la décence commune chère à Georges Orwell et le « populisme » tel que Christopher Lasch l’a développé, c’est-à-dire que la politique doit se faire dans le respect et dans la même vision que l’attente populaire, fondée sur le respect des valeurs de la communauté, et, n’en déplaisent aux détracteurs, ce populisme ne se transcrit pas politiquement à travers un parti en particulier mais bien par la référence primordiale à la propriété privée, les libertés publiques, la fin de tout processus de déconstruction idéologique, la souveraineté et la protection de notre patrie.

  • Entre LR et le FN, il existe une force politique d’une puissance inouïe

    Dans le dernier numéro de Monde et vie, Karim Ouchikh, président du SIEL, développe son analyse sur le paysage politique de la droite :

    Pourquoi selon vous la droite parlementaire continue à avoir un discours social-démocrate ? Pourquoi n’emboîte-t-elle pas le pas à ses électeurs ? Où est le blocage ?

    Depuis la Révolution française, la gauche exerce sur la droite parlementaire une fascination politique durable, qui ne s’est jamais démentie depuis les débuts de la Ve République. À la différence de Margaret Thatcher, à l’origine de la fameuse révolution conservatrice britannique, aucun dirigeant politique français d’envergure n’a osé véritablement rompre avec ce corset idéologique qui empêche la libre expression sur notre sol des idées authentiquement de droite. À cette première explication s’ajoute le poids de la puissance publique qui, dans ses différentes composantes (État, collectivités locales…), nourrit des clientèles politiques captives (fonctionnaires, syndicats) qui sont autant de relais d’opinion influents qui pèsent considérablement dans le débat politique.

    Sur l’échiquier politique français, occupant un espace singulier entre LR et le FN, il existe pourtant une force politique d’une puissance inouïe, dont on ne mesure pas suffisamment le potentiel électoral. J’ai coutume de désigner cette force sous le vocable de “bloc villiériste", une force qui ne se réduit pas à la seule personne du fondateur du Puy-du-Fou, mais que ce dernier incarne avec un immense talent : souverainiste au plan institutionnel, conservatrice sur les questions de société, oeuvrant pour l’épanouissement des libertés, notamment sur un registre économique, ce bloc politique pèse, selon moi, entre 8 et 15 % du corps électoral français et ne demande qu’à se structurer et se mobiliser, surtout au lendemain des formidables rassemblements de LMPT qui ont donné naissance à toute une génération de femmes et d’hommes désireux de s’engager activement dans l’action publique. La dynamique conservatrice qui s’étend partout en Europe (Grande-Bretagne, Suisse, Hongrie, Pologne…) a vocation, tôt ou tard, à s’enraciner également en France.

    Marine Le Pen va-t-elle pouvoir incarner ce virage à droite de la société française ou risque-t-elle au contraire d’en empêcher la réalisation politique ?

    À l’occasion du séminaire de réflexion du FN des 5, 6 et 7 février, j’ai particulièrement insisté sur la nécessité pour Marine Le Pen d’incorporer à son discours politique les sujets de société qui préoccupent réellement nos compatriotes (notamment ceux qui votent traditionnellement à droite), au premier rang desquels les questions qui concernent notre socle anthropologique d’essence chrétienne (modèle familial classique, loi Taubira, GPA/PMA, fin de vie…).

    Dans une stratégie de second tour, qui nécessite pour le FN de disposer d’une réserve de voix qui lui manque trop souvent, Marine Le Pen doit fidéliser et ‘‘arrimer’’ à sa personne cet électorat conservateur qui fera la différence aux présidentielles. Cette dynamique électorale passera soit par une alliance, ouvertement assumée, avec les forces de la droite conservatrice, appelées elles-mêmes à se structurer, soit par une prise en compte, dans le programme présidentiel de la patronne du FN de propositions politiques authentiquement de droite. Je n’ai pas la prétention de modifier la ligne politique actuelle du FN, mais simplement de la pondérer d’un point de vue idéologique"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/entre-lr-et-le-fn-il-existe-une-force-politique-dune-puissance-inou%C3%AFe-dont-on-ne-mesure-pas-suffisam.html#comments

  • Nouveau délégué général d'Alliance Royale

    Robert de Prévoisin est le nouveau délégué général de l'Alliance Royale :

    "Œuvrant depuis 2006 comme secrétaire général, j’ai participé avec bonheur à l’élaboration et à la mise en place de la doctrine de l’Alliance royale en équipe avec les délégués généraux successifs. C’est dans un esprit de continuité que j’en prends la direction.

    Son Altesse Royale, le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous a fait l’amitié de sa présence à cette occasion et m’a adressé ses félicitations que je considère comme un encouragement, pour nous tous, à poursuivre l’oeuvre initiée depuis 2001.

    Dans ces premiers temps de prise de fonction, plusieurs principes de notre mouvement me reviennent en mémoire. Je souhaite les évoquer avec vous. Notre Alliance royale s’est fixée pour mission une rénovation des institutions de la France, afin de lui rendre sa cohérence politique. J’adhère de tout mon cœur à ce projet, inscrit dans la continuité de l’héritage capétien, dont nous sommes les humbles dépositaires parmi d’autres et auquel j’accorde toute mon attention. Ce à quoi nous sommes attachés, ce n’est pas moins que la réaffirmation de la vocation de la France, fixée par des textes aussi fondateurs que les testaments de saint Rémi, Charlemagne et saint Louis, et incarnée par les actes des règnes de ces quarante souverains qui bâtirent notre nation.

    On l’a compris, la vocation de cette nation, la France, même si elle accueille chacun dans sa différence, est chrétienne. Le discours de l’Alliance royale ambitionne de transcender le matérialisme de notre environnement républicain actuel. L’homme spirituel, demeurant en chacun des Français, doit pouvoir s’exprimer. Cette expression s’accomplit dans le cœur de chacun, mais aussi dans des institutions politiques pacifiées et rendant leur juste place à notre patrimoine et notre culture. C’est l’esprit de la royauté.

    Le Prince Charles-Emmanuel nous a donné plusieurs pistes de réflexion, ce jour de notre assemblée. Celles-ci nous suivrons dans notre action politique, car elles sont éminemment capétiennes. Les Français doivent être fiers d’être des « paysans » qui ont façonné et nourri le Pays dont ils tirent leur fonction. De même les Français doivent être fiers de « l’ouvrier » réalisateur d’une belle œuvre pour l’intérêt de chacun et de tous et qui, à ce titre participe au bien commun, etc. La discrimination subie par les descendants des victimes de la révolution, dont la famille « de France » fut la principale victime, en subissant l’ironie républicaine superfétatoire des « comment ce fait il qu’il en reste ? On ne les a pas tous guillotinés ? » se transforme en un « heureusement il en reste ! » chargé d’espérance. En somme, aimons la France, aimons chacun des Français, bâtissons l’avenir sur la fierté de notre histoire. Pour tout dire, réunifions nos vies !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Entre les mâchoires du loup…

    Il faut croire que nous arrivons à un carrefour dans notre Histoire suite à un emballement frénétique typique de notre société post-moderne. 2015 marque en effet le début de ce qui semble être une nouvelle ère avec le retour en puissance du terrorisme islamique sur le sol européen et ce pour le plus grand malheur de l’irénisme ambiant et de l’hédonisme-matérialiste de l’homo occidentalis. Hélas ! La réponse à la menace terroriste est tout aussi funeste que la menace elle-même : outre le déni de réalité, l’état d’urgence et la société sécuritaire. Nous sommes littéralement dans la gueule du loup.

    Le contexte

    « Nous devons cette vérité à nos peuples: il y a aura d'autres attaques, des attaques d'ampleur, c'est une certitude. Cet hyper-terrorisme est là pour durer. » C’est en ces termes que le premier ministre français, Manuel Valls, décrivit la situation lors la Conférence sur la sécurité de Munich en février dernier. Les uns y verront un langage de vérité, le fameux « parler vrai », tandis que le autres, dont nous faisons partie, y voyons surtout un aveu de faiblesse, soit l’arbre qui cache la forêt déboisée de ce qui fut jadis la souveraineté de l’Etat-nation. Pour Carl Schmitt, « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle », et autant dire qu’en raison des attaques terroristes de 2015 on ne la sent pas vraiment, la souveraineté de l’état.

    La mâchoire supérieure : l'état d'urgence

    En conséquence des attentats du vendredi 13 novembre 2015, François Hollande déclara l’état d’urgence. A première vue rien de vraiment surprenant. Cependant ce dernier en étant prolongé, pour l’instant ad vitam aeternam, et, conjugué avec les nouvelles lois sur le renseignement, esquisse un tout autre dessein : Des militants écologistes l’ont appris à leur dépend lors de la COP21… L’état d’urgence est supposé être effectif jusqu’à la fin de la résolution du problème. Hors un « hyper-terrorisme » qui « est là pour durer » suppose donc un état d’urgence qui est là pour durer également. L’exceptionnel devient donc prétexte à l’instauration de mesures émanant d’un gouvernement se sentant en danger car honnis et contesté par sa base. Cet état d’urgence est, la plupart du temps, à géométrie variable : certaines manifestations sont maintenues malgré des troubles à l’ordre public (manifestations d’antifas mais aussi de lycéens) tandis que d’autres sont arbitrairement interdites (notamment les manifestations de patriotes). La devise du gouvernement « français » ? Dur avec les faibles, faible avec les durs ! Quant à l’efficacité du dit état d’urgence, nous l’avons vu de nos propres yeux lors de l’affaire de la conférence de Bernard Lugan le 3 mars dernier à Clermont-Ferrand. On peut donc, en plein état d’urgence, constituer des groupes armés pour attaquer des étudiants et un hôtel sans que cela pose le moindre problème. Remplacez les militants d'extrême-gauche par des islamistes armés de kalachnikovs et nous vous laissons imaginer le carnage...

    La mâchoire inférieure : le nouveau terrorisme islamique

    C’est un ennemi de l’intérieur organisé en réseau et charpenté par un dogme : l’islam. Tous les musulmans ne sont pas terroristes certes, mais tous les terroristes dont nous parlons sont musulmans et se réclament de l’islam. C’est un fait indiscutable. Dans nos pays d’Europe de l’Ouest, et plus particulièrement en France et en Belgique, des foyers d’infection se sont petit à petit développés avec, à n’en pas douter, un « laisser-faire » de la part de l’Etat. Ce terreau, nous le savons, est constitué avant tout par des délinquants et de criminels ré-islamisés, des« islamoccidentaux », qui empruntent le pire du dogme et du fanatisme islamique et le pire de la société occidentale : d’un point de vue sociologique, nous avons à faire à un cocktail redoutable… Ces créatures hybrides sont donc passées de la vente de drogue aux attentats de masse devenant de facto l’avant-garde violente de l’islamisation de l’Europe. Impossible d’agir en conséquence si les dirigeants et les classes politiques françaises et européennes n’admettent pas l’incompatibilité ontologique entre l’Islam/islam et la société occidentale, mais aussi avec notre Weltanschaaung et notre conception de l’Imperium Européen.

    Les mâchoires se referment

    Le résultat, nous le voyons aujourd’hui avec les attentats sur le sol belge, est la création et l’instauration d’un climat anxiogène. Maintenir la population dans la peur est le but premier mais aussi le point commun entre l’Etat Français et les organisations islamo-terroristes. L’agneau se tourne vers son berger ou se soumet au prédateur, l’un étant souvent le persona (masque) de l’autre. Des années d’intense propagande ethno-masochiste, de repentance et surtout d’irénisme ont transformé ce qui fut il y a bien longtemps l’hoplite de la Grèce antique en festivus festivus pacifiste. Redresser la barre est un défi de taille.

    Ainsi nous devons faire face à deux menaces à la fois : d’une part, un système oligarchique de plus en plus autoritaire qui détourne les pouvoirs étatiques pour arriver à ses fins et se maintenir en place (la mâchoire supérieure) ; d’autre part, une menace politico-religieuse nourrie de la décrépitude de nos sociétés occidentales et de l’impossible assimilation de milliers d’étrangers de culture musulmane sur notre sol (la mâchoire inférieure) et de leur religion conquérante. Les deux veulent instaurer à terme une dictature reposant sur des idéaux universalistes, bien que l’essence de ceux-ci soit envisagée de manière complètement différente par les deux parties (anthropo-centré et individualiste pour le premier, theo-centré et holiste pour le second). Par conséquent nous devons comprendre que nous venons d’entrer dans les années décisives et que nous devons nous préparer individuellement et collectivement. Ensuite, il est évident qu’une troisième voie s’impose : rejeter le choc de civilisation en ne prenant parti ni pour le camp occidental ni pour l’Islam : le dualisme n’est pas une fatalité de l’Histoire mais une fatalité de l’esprit humain.

    Donatien/CNC

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • La PAC en accusation

    À l’heure où les meuglements des vaches ont été couverts, au salon de l’agriculture, par les cris de « Hollande démission », la tension qui s’amplifie entre le monde paysan et le monde politique souligne à quel point le fossé qui se creuse sera difficile à combler.

    Il y a d'un côté la terre, de l'autre idéologie. Bruxelles a cru pouvoir imposer cette dernière à ceux qui vivent sur la terre, en une politique agricole commune : la fameuse PAC. Résultat : les paysans meurent. Mais avant, ils se révoltent...

    Prévue par le traité de Rome du 25 mars 1957, entrée en vigueur le 14 janvier 1962, la politique agricole commune (PAC) est fondée sur Vidée de contrôle des prix et de subventionnement, afin de développer l'agriculture en la modernisant, sous la houlette de Commission européenne.

    Ses objectifs principaux sont d'accroître la productivité de l'agriculture, d'assurer un niveau de vie équitable à la population agricole, de stabiliser les marchés, de garantir la sécurité des approvisionnements, d'assurer des prix raisonnables aux consommateurs.

    Elle dispose dans ce but d'outils tels que le contrôle des prix, les subventions, le protectionnisme , et le contrôle de la production. Dans la pratique, cette politique est donc interventionniste, et vient se substituer à la pratique d'un marché libre, ce qui explique l'opposition qu'elle a rencontrée dans le monde paysan il y a soixante ans.

    L'équation originelle est délicate : augmenter la productivité et rémunérer correctement les producteurs sans ponctionner davantage le consommateur relève du casse-tête. Bruxelles trouvera rapidement la solution, qui consiste à subventionner le monde agricole.

    Le système atteindra très vite sa limite. Subventionné, le paysan deviendra dépendant non seulement d'une politique, mais des subsides que l'Union européenne lui octroiera.

    Dépendance

    À ce prix, il doit accepter de cultiver ce qu'on lui impose - et tout le monde a en mémoire des histoires absurdes de paysans contraints d'arracher ce qu'ils venaient de planter - et aux prix qu'on lui impose. Très vite, en effet, la question d'une productivité accrue pose celle des débouchés. La solution, c'est évidemment la concurrence -déloyale, dénoncent ceux qui la subissent ; solution qui passe bien sûr par une baisse des prix.

    L'engrenage, soixante ans plus tard, est tel que la plupart des agriculteurs français (pour n'évoquer qu'eux) aujourd'hui s'affirment contre la PAC, mais n'envisagent pas de vivre sans elle. De fait, la politique des prix qui leur est imposée les oblige à vivre - quand ils y parviennent -avec les subventions. Bernard Larmes, président de la Coordination rurale, l'expliquait tout dernièrement à notre confrère Minute : les PAC successives ont été catastrophiques, mais comme on ne peut se passer de politique commune, il faut une PAC respectant une préférence communautaire, une « exception agriculturelle ».

    C'est bien ce que, sous la pression des manifestations agricoles récentes, le gouvernement français prétend faire aujourd'hui. Mais ce n'est pas précisément le but que poursuit la Commission européenne.

    Au tournant des années 2010, fêtant le cinquantième anniversaire de cette politique commune, Bruxelles affirmait vouloir rendre la PAC « plus efficace ». C'est-à-dire, principalement, « renforcer la compétitivité ». Et donc pousser le système existant plus loin encore dans sa logique.

    Le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan n'a rien dit d'autre lorsqu'il est venu, à l'occasion du salon de l'agriculture, à la rencontre des agriculteurs. « Je vois et comprends les difficultés », a-t-il affirmé en promettant de « faire de son mieux en fonction des contraintes réglementaires et financières ».

    Une formule qui signifie très clairement que, fondamentalement, rien ne changera. On peut certes promettre d'essayer de prendre certaines mesures susceptibles de donner un bol d'air. Comme, par exemple, la levée de l'embargo avec la Russie.

    Mais, d'une part, cela dépend d'une décision politique, où les questions agricoles ne tiennent pas une grande part.

    Et, d'autre part, cela ne changera rien aux problèmes de fond, et à l'immobilisme sur ce sujet des institutions européennes.

    Peu importe ! Malgré leur colère, les interlocuteurs du commissaire Phil Hogan ont rappelé leur attachement à la construction européenne. Un attachement qui s'explique tout autant par un matraquage idéologique depuis des décennies, que par une difficulté grandissante à boucler les fins de mois.

    En attendant, la Commission européenne peut dormir sur ses deux oreilles...

    Hugues Dalric monde&vie  16 mars 2016

  • « Laissez donc la France à des gens compétents! », répond un caporal-chef de la Légion au socialiste, Jean-Claude Urvoas

    Jean-Jacques Urvoas, actuel successeur de Christiane Taubira à la Justice, avait qualifié un légionnaire de militant d’extrême droite  en raison du tatouage d’une croix celtique qui apparaissait sur la photo du site de la Légion Étrangère qui illustrait la victoire sur un ring de ce légionnaire qui s’apprêtait à reverser la totalité de ses gains aux soldats français blessés en opération. Un autre légionnaire offensé, lui avait répondu sans mâcher ses mots. Ceci donne une idée des sectaires qui détiennent les destinées de la France entre leurs mains. Au moment des faits, Urvoas n’était pas encore ministre d’Etat.

    Le futur successeur de Christiane Taubira au ministère de la Justice écrivait sur son blog:

    « Le légionnaire en question arbore sur son flanc un tatouage représentant une croix celtique. Celle-ci, certes symbole du christianisme éponyme, est aussi et surtout le marqueur fort des mouvements de l’extrême-droite. La présence de cette photo, sur le site officiel de la Légion Étrangère, prend le contre-pied du message de fermeté à l’encontre des groupuscules de l’extrême-droite ».

    Eric Lecointe, Caporal-Chef de la Légion Étrangère, avait tenu à lui mettre les points sur les « i » sur le forum Chemin de mémoire des parachutistes:

    « Bonjour,
    Je viens à mon tour m’indigner suite au commentaire fait par Monsieur Jean-Jacques Urvoas, député socialiste, qui se permet de critiquer un Caporal-Chef de la Légion Étrangère pour un simple tatouage représentant une Croix Celtique.
    Moi-même ancien Légionnaire, et mon collègue ne pouvant se défendre – devoir de réserve oblige -, je ne pouvais rester sans réagir.
    Avant tout, je tiens à rappeler que la croix celtique ou croix nimbée est le symbole du christianisme celtique. Si pour vous elle est le symbole de l’extrême droite, ce n’est pas le cas pour tout le monde. Est-ce que le jour où un militaire apparaîtra avec une rose tatouée sur le bras vous vous indignerez de la sorte ?
    Vous déclenchez une polémique qui étonnement (ou pas) touche encore un fervent défenseur de la France et des valeurs qu’elle incarne. Vous vous attaquez à un Légionnaire et, je suis désolé, mais je ne peux laisser passer ça !

     

  • 2006 - 2016 : le 30 mars prochain, cela fera dix ans que Synthèse nationale vous informe quotidiennement !

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    Chers Lecteurs, Chers Amis,

    Le 30 mars prochain, cela fera dix ans que Synthèse nationale apparaissait sur la toile. Depuis, au moins trois fois par jour, ce blog est alimenté. Il est maintenant quotidiennement consulté par au minimum 3 000 personnes. Parfois, le nombre des connexions dépasse les 25 000.

    En dix ans, nous avons donné la parole à plus de 200 personnalités, responsables politiques ou économiques, écrivains, élus et acteurs se réclamant de notre famille d'idées. Nous avons lancé deux revues, Synthèse nationale et les Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez ici, créé une maison d'édition, Les Bouquins de Synthèse nationale cliquez ici et un service de diffusion cliquez là. Nous avons aussi organisé des dizaines de réunions, colloques et séances de dédicaces tant à Paris qu'en Province, ce à quoi il faut ajouter nos journées nationalistes et identitaires qui rassemblent de plus en plus de monde chaque année, à Lille en avril et à Rungis en octobre.

    Tout cela a été possible grâce à l'engagement d'une poignée de volontaires et au dévouement de l'équipe de contributeurs qui scrute en permanence l'actualité afin de sélectionner l'essentiel à l'attention des militants et sympathisants de la cause nationale et identitaire. 

    La seconde raison de la longévité et du développement de Synthèse nationale est la fidélité et la générosité de ses lecteurs. Beaucoup nous aident en s'abonnant à la revue éponyme cliquez là ou aux Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez là, certains en adhérant à l'Association des Amis de Synthèse nationale cliquez là, d'autres enfin en achetant régulièrement les livres que nous éditons ou proposons. Quoi qu'il en soit, nous tenons à tous vous remercier pour votre fidèle amitié. Sans vous, il y a bien longtemps que ce site aurait disparu.

    Synthèse nationale fait partie de ces môles de résistance qui gênent le Système. Pour s'en convaincre, il suffit de constater la quantité d'endroits, qu'il s'agisse des services de l'Education dite nationale, des chaines d'hôtels internationaux, des entreprises mondialisées, où son accès est interdit. Cela ne nous décourage pas. Bien au contraire, cela nous incite à amplifier notre action.

    Le dimanche 9 octobre prochain, ce sera la dixième journée nationaliste et identitaire à Rungis, ce sera l'occasion de nous retrouver encore plus nombreux pour fêter ce dixième anniversaire. Le monde est en train de changer, l'heure du retour des peuples, des nations, des identités et des traditions européennes approche. Soyons mobilisés, le combat continue.

    Amitié à tous.

    Roland Hélie

    Directeur de Synthèse nationale

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/03/23/2006-2016-le-30-mars-prochain-cela-fera-dix-ans-que-synthese-nationale-vous.html

  • La famille à l'épreuve de l'UE

    Retour sur la conférence ENL qui s'est tenue le 9 mars au Parlement de Strasbourg sur "la famille à l'épreuve de l'Union européenne", avec les interventions des députés européens Mylène Troszczynski, Dominique Martin, Janice Atkinson, Bruno Gollnisch, Jean-Luc Schaffhauser et Marie-Christine Arnautu.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/03/la-famille-%C3%A0-l%C3%A9preuve-de-lue.html