Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

France et politique française - Page 3284

  • Programme économique du FN : la mauvaise foi de la droite des valeurs

    Si, sur un plan stratégique, c’est bien à droite que Marine Le Pen a sa plus grande réserve de voix dans la perspective d’une présidentielle, et qu’il est souhaitable que le « ni droite ni gauche » ne devienne pas un « ni droite ni droite », les griefs formulés par les ténors de la prétendue droite des valeurs, qui n’est que trop souvent le cache-sexe de la droite affairiste, sont d’une infinie mauvaise foi et reposent sur ce postulat : le programme économique du Front national serait mélenchoniste. Ne pouvant dépasser le Front national sur sa droite en termes d’identité, de souveraineté ou de sécurité, on l’attaque donc sur l’aspect économique en le rendant anxiogène chez les retraités et petits patrons.

    Or, le Front national n’a jamais remis en cause l’économie de marché mais en critique légitimement ses dérives. Le terme de libéralisme étant fourre-tout et recouvrant des philosophies aussi différentes que celle d’un Tocqueville, Bastiat, Hayek, Adam Smith ou Milton Friedman, il peut dire tout et son contraire. C’est donc bien à dessein que Marine Le Pen ne critique pas le libéralisme mais bien l’ultralibéralisme, à l’instar de Chantal Delsol.
    Or, c’est une lapalissade de rappeler que les grandes entreprises multinationales ne sont mues par aucun sentiment philanthropique de recherche du bien commun mais par la volonté de réaliser un maximum de profit au bénéfice de ses actionnaires, quitte à délocaliser, licencier à tour de bras en mettant sur le carreau des dizaines de milliers de familles. Cela n’est pas très moral, convenons-en honnêtement, ni très catholique, Monsieur de Kerdrel.
    Elles sont la forme moderne des antiques féodalités du Moyen Âge que la royauté a dû combattre pour préserver l’unité du royaume ainsi que les plus petits. Sauf que dans un contexte de mondialisation, ces multinationales ont des capacités largement supérieures aux anciennes baronnies féodales.
    Promouvoir l’État stratège dans un tel contexte, c’est ni plus ni moins rappeler le principe de primat du politique sur l’économique cher à Carl Schmitt et à toute une pensée de droite.
    C’est rappeler, à l’instar de Lacordaire à l’époque du développement du capitalisme sans foi ni loi du 19e siècle, « qu’entre les riches et les pauvres, c’est la loi qui protège et la liberté qui opprime », comme aussi toute la pensée sociale catholique, à des années-lumière de la droite affairiste et louis-philipparde, qui faisait sienne la formule de Guizot : « Enrichissez-vous, enrichissez-vous ». Faut-il rappeler que toute la tradition de la vraie droite, qu’elle soit contre-révolutionnaire ou bonapartiste, a été de combattre le capitalisme financier, autrement dit le primat de la finance sur le travail ?
    Aujourd’hui, ce sont ces mêmes multinationales qui font la promotion de l’immigration de masse pour réduire les coûts salariaux, à l’image du patronat allemand qui y voit une main-d’œuvre fraîche et bon marché, et ce, alors que le taux de pauvreté a augmenté de 48 % depuis 2006.
    Ce sont également elles qui soutiennent massivement les lobbys LGBT afin de promouvoir toutes les prétendues réformes sociétales à l’instar de Microsoft, Apple, Amazon, Starbucks ou encore Nike.
    En réalité, ce capitalisme libéral, mondialisé, fait au moins autant pour la destruction des peuples, des familles et des esprits que madame Najat Vallaud-Belkacem et, avant elle, Vincent Peillon, dans leurs programmes scolaires. Ce sont les frères jumeaux, les deux faces d’une même médaille libérale-libertaire, l’union des soixante-huitards et des traders, le « cœur » à gauche et le « portefeuille » à droite.
    Droite des valeurs, vous avez dit ? Non, droite des voleurs !

    Me Frédéric Pichon

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVyVpVVlZDLzukgVu.shtml

  • Retour à Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... »

    L’hospitalité 

    Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…) Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain. 

    Charles Maurras  

    L’Action française, 6 juillet 1912

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/02/25/retour-a-maurras-ce-pays-ci-n-est-pas-un-terrain-vague-5765301.html

  • LES 7 MARTYRS DE LA RÉSISTANCE CALAISIENNE (par « Calais Idéoscope »)

    Ci-dessous : compte-rendu de l’arrestation à Loon-Plage (Nord) ce lundi 15 février à 00:30 des membres du groupe de Résistants CALAIS IDÉOSCOPE. L’interpellation s’est déroulée de façon très violente par la police locale aux ordres discrétionnaires du pouvoir central.
    Les 7 inculpés ont été condamnés à leur maintien en détention après avoir été entendus par le Juge d’Instruction, le Juge des Libertés et de la Détention entendu (correction par rapport au texte initial), condamnation qui ne peut excéder 4 mois d’emprisonnement, aucune ITT (Incapacité de Travail Temporaire) n’ayant été relevée sur les prétendues victimes ou présentées comme telles.
    Sur cette simple déclaration d’un migrant devant un groupe de Calaisiens : « J’ai eu peur ! » (tout simplement) nos 7 Patriotes ont été violemment frappés et embastillés.
    Pour la plupart, leurs avocats ont fait appel de cette décision inique qui sera réexaminée par la Cour de Douai le mercredi 24 février. Public non admis.(correction par rapport au texte initial)
    Nous vous tiendrons informés.


    Exemple (parmi tant d’autres) de l’ambiance qui règne aujourd’hui dans la région de Calais :

    Il y a une quinzaine de jours, 4 jeunes femmes se rendaient au cinéma « Le Varlin » avenue du Général de Gaulle à Grande Synthe (Nord). Trouvant leur sortie incongrue, une patrouille de police les a… “interpellées” également. Non, elles n’ont été ni frappées ni placées en GAV (Garde À Vue) quand même ! Mais les policiers ont estimé qu’elles n’avaient pas à sortir, tout simplement… Ça n’est pas tout ! Sommées de vider leurs sacs, les petites bombes lacrymogènes qu’elles avaient emportées eu égard au climat d’insécurité hallucinant qui règne dans la région, leur ont été confisquées !
    Il faut savoir que Grande Synthe était déjà surnommée « Alger » par les habitants du cru, bien avant qu’un nouveau camp de migrants n’y ait été installé… Je ne vous dirai pas pourquoi ! (Je voulais poser un smiley, mais je n’en n’ai pas le cœur.)

    LS
    luc.sommeyre@minurne.org

    http://www.minurne.org/?p=6578

  • Pierre Moscovici demande la création d’une nouvelle taxe pour financer les « réfugiés » !

    La folie immigrationniste semble ne pas avoir de limite ! Pierre Moscovici, nullissime premier ministre de l’économie et des finances du président Hollande et actuel commissaire européen à l’économie, a fait part dans l’émission Cpolitique du 21 février 2016 de son souhait de voir créer à l’échelle européenne une nouvelle taxe visant à financer l’arrivée massive des pseudo réfugiés !

    Il est vrai que la générosité du socialiste ne devrait pas affecter son revenu qui grimpe tout de même à 24.000 € par mois, sans compter les petits à côtés…

    http://www.medias-presse.info/pierre-moscovici-demande-la-creation-dune-nouvelle-taxe-pour-financer-les-refugies/49752

     

  • Brexit et sommet de l’UE, Amnesty International, Calais, Mgr Aillet, Gollnisch et la Trumpmania…

    L’actualité vue par Bruno Gollnisch

    • Sommet de l’UE des 18 et 19 février : David Cameron grand gagnant ?
    • Amnesty International étrille « l’Europe » sur le dossier des migrants et la France dans sa lutte contre le terrorisme : les droits de l’homme et nos libertés sont-ils menacés ?
    • Calais : l’affaire des généraux Piquemal, Gausserès et Bachelet…
    • La gauche (du PS) tire à boulets rouges sur le couple Valls-Hollande : implosion socialiste à 14 mois de la présidentielle ?
    • L’effigie de Mgr Aillet brûlée à Bayonne : pourquoi tant de haine ?
    • Au pays de Mickey,
  • Retourner les faux

    On dit souvent que le Français est très majoritairement issu de souches paysannes. C'est sans doute pourquoi il a une passion particulière pour la cause agricole et des idées pour la défendre. C'est le but de ce billet, le piéton du roi étant, lui, greffé sur la souche viticole. Je lis souvent les analyses bretonnantes de Jean-Philippe Chauvin et partage toutes ses conclusions* mais, historien plus qu'économiste, il ne perce pas suffisamment la dictature des filières. Les paysans qui barrent les routes pour le lait ou le cochon sont victimes d'un modèle économique centré sur la liberté de l'offre, liberté régulée par la punition ciblée des subsides à éclipse qu'ils reçoivent. Sans faire un cours de Génie rural, on peut distinguer deux agricultures pour demain et on va voir que les filières porcines et laitières actuelles n'y sont pas.

    (*) Son dernier article sur Nouvelle Chouannerie : Des agriculteurs abandonnés par la République (clic)
    L'agriculture sympa est la ferme en polyculture**

    ... sur laquelle subsiste une famille qui peut être nombreuse et qui sert le marché local en produits frais et contrôlables. Il y a de l'avenir sur cet axe, pour la simple raison que c'est le seul modèle anticapitaliste, et que l'argent vagabond n'y viendra pas. La demande de produits propres augmentera sans arrêt. Les prix aussi ; mais l'hypocondrie latente du mangeur lui fera accepter un surprix "qualité" qui le sauvera du cancer. Dans cette agriculture, on peut ranger toutes les niches techniques à commencer par la viticulture et les laiteries, mais aussi le maraîchage, la production fruitière artisanale et la salaison.
    Ces activités ne rendent pas riches, mais permettent d'élever une famille très convenablement dans un cadre naturel. Le contact direct avec le consommateur indique les déviations à prendre pour bien continuer. C'est le vieux modèle français qui malgré tout ne peut plus nourrir les villes.
    (**) Il est intéressant de s'abonner au mensuel Country qui revisite à sa façon la série "Green Acres" : CLIC !
    La seconde agriculture est celle des filières.

    C'est un modèle adapté à la consommation de masse, d'autant plus pertinent pour accompagner la métropolisation de l'espace qui est en train de s'imposer. Ce que produit l'agriculture des filières et une matière première qui doit franchir un ou plusieurs stades de transformation pour atteindre le consommateur. Or les manifestations que nous voyons tous les jours nous indiquent qu'elle fonctionne en régime d'offre. J'allais dire bêtement. Les producteurs font tourner leurs exploitations et se présentent sur le marché pour écouler les matières premières. A partir de là tout leur échappe. C'est le plus mauvais modèle et pourtant le plus ancien, quasiment médiéval. Mais curieusement, c'est celui qui dès l'après-guerre fut poussé par le Génie rural, adossé au Crédit agricole qui suppléait au défaut de capital par des prêts gagés sur le travail. La seule pompe qui fonctionne au bénéfice de tous sur une filière agricole est la pompe aspirante. Le transformateur au contact du marché de consommation organise les productions intermédiaire et primaire, la filière n'ayant qu'un seul patron : le client final. Dans ce modèle, le transformateur passe des contrats d'approvisionnement (un peu comme dans le raffinage pétrolier). Certes, en période de surproduction il est plus avantageux pour lui de venir sur le marché spot, mais on peut le contraindre de diverses façons comme en compliquant les marchés spot ou en y raréfiant l'offre. Le Cadran de Pleven fut le boulevard d'accès des transformateurs à la mise en coupe réglée des producteurs porcins ! Si le transformateur n'a plus de place de marché global où agir hors-contrat, cela devient très difficile pour lui de gérer les approvisionnements qui lui sont indispensables à faire tourner l'usine. Renverser le modèle prendra du temps, mais l'impulsion est déjà donnée dans certains segments comme la volaille.
    Cowgirl

    Si on veut être complet (j'ose), il existe une troisième agriculture, mais qui n'impacte pas vraiment la crise agricole, motif de ce billet : c'est l'agriculture commerciale internationale qui fournit le marché mondial en denrées de base. Celle-ci n'a besoin ni des soins de l'Etat, ni même de la surveillance de Bruxelles même si elle en accepte les subsides. Elle est réglée par un cadran spécial commun à tous, chaque spécialité a le sien, qu'il soit à Paris, Londres ou Chicago (voir la carte). Les productions tropicales sont mieux connues (café, cacao, soja) mais nous y sommes aussi pour les blés meuniers, l'orge, le maïs-grain, le houblon, le colza etc... que nous appelons les "grandes cultures". Cette agriculture est forcément capitalistique, elle est organisée en groupements puissants capables de faire plier des Etats ; elle livre par bateaux complets et contribue plus à nos exportations que la filière automobile ! Les ministres qui se succèdent à Paris n'en comprennent pas toujours les tenants et aboutissants. C'est un métier relativement fermé, un peu comme le bitume, l'urée ou les pistaches.


    Terminons du côté obscur de la force.
    Les acteurs de marché pointent souvent du doigt la "grande distribution" et ils ont bien raison. La grande distribution dont la centrale d'achat la plus emblématique du secteur est celle des Leclerc, manœuvre toujours à la limite de la rupture de ses ressources. Pour avoir le prix final le plus bas possible, il faut acheter le plus bas possible, mais pour conserver de la ressource - i.e les couillons qui se lèvent tôt - il suffit de payer le "juste prix" un poil plus haut que le prix auquel on se suicide. Et si les paysans sentent bien cette politique délibérée contre leurs intérêts, les ministres qui se pavanent sur les foires ne s'en occupent pas. C'est au choix : ou bien ils sont bêtes, ou bien ils sont complices. Ne donnons pas de mauvaises idées, mais parfois, faire passer la justice de Laguiole résout bien des conflits. Une agriculture de filière renversée en "pompe aspirante" devra passer en force sur la grande distribution en clouant ses chauves-souris sur la porte des granges.
    En résumé (?!), l'indice de bonheur brut du paysan est dans la ferme de proximité ; mais il peut aussi se réaliser comme maillon premier d'une filière de produits transformés qu'il intégrera complètement. Le paysan du Crédit agricole est foutu. Quand on fera les comptes, on y réintégrera le prix de la sueur avant de tirer les soldes. Après, on pourra parler de tout ça à Bruxelles. Si la conséquence première est de diminuer d'inutiles subventions : on y fera de l'audimat.
  • Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.

     
    • Beaucoup de bruit pour rien. Un remaniement sans intérêt à un an et demi de la présidentielle. 38 ministres et secrétaires d’état contre 32 dans le précédent gouvernement Vals, ce doit être la nouvelle méthode de M. Bricolage, pour inverser la courbe du chômage, avant 2017.

    • Politique française. Des primaires à droite, comme à gauche, qui se font attendre. Un séminaire au FN mariniste pour remettre la ligne du parti sur le cap Philippot. A défaut d’un programme ou d’un idéal pour la France, quel que soit le parti politique, la guerre des égos est belle et bien engagée.

    • Burkina Faso. Les produits OGM, la nouvelle arme contre la souveraineté des états nations, mettent en péril l’économique du pays. Les acteurs de la filière du coton burkinabé partent en guerre contre Monsento.

    • Le retour de la guerre froide.  En imposant au Européens, une présence avancée de l’Otan aux frontières de la Russie, les USA relance la guerre froide. La Russie, par la voix de son premier ministre, tend une nouvelle foi, une main vers l’Europe.

    Et pour finir, l’actualité du parti de la France avec la garde à vue de Thomas Joly et les prochains rendez-vous du mouvement.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/reinfo-journal-dinformation-bimensuel-du-parti-de-la-france-presente-par-sylvie-collet_154319.html

  • « La lettre de Jean-Marie Le Pen à la présidente du FN : une volonté de réconciliation et d’unité »

    Entretien avec

    Marie Le Pen adressée à Marine Le Pen, présidente du Front national, Bruno Gollnisch, député européen, a répondu en exclusivité pour Boulevard Voltaire aux questions de Charlotte d’Ornellas.

    http://www.bvoltaire.fr/brunogollnisch/lettre-de-jean-marie-pen-a-presidente-fn-volonte-de-reconciliation-dunite,240599

  • Le remaniement a coûté 250 000 euros rien qu’en frais de déménagement

    Le Canard enchaîné affirme, dans son édition du mercredi 24 février, que les différents déménagements liés au remaniement ministériel ont coûté environ 250 000 euros. Une estimation communiquée par le Secrétariat général du gouvernement, précise l’hebdomadaire satirique.

    Plusieurs ministres ont été contraints de changer de locaux à la suite de l’annonce du nouvel exécutif. L’Opinion avait déjà expliqué que Jean-Michel Baylet, ministre de l’aménagement du territoire, avait réussi à déloger Emmanuelle Cosse, la nouvelle ministre du Logement, du cossu hôtel de Castries (7e arrondissement).

    Deux déménagements en deux mois pour Matthias Fekl

    Le Canard enchaîné indique aussi que la ministre de la Santé Marisol Touraine, après avoir perdu ses attributions liées aux droits des femmes et vexée de ne pas avoir été nommée à la Défense, a « fait savoir à la nouvelle secrétaire d’Etat Laurence Rossignol qu’elle ne pouvait demeurer au 17 avenue Duquesne [7e arrondissement]« . Laurence Rossignol, nouvelle ministre de la Famille, de l’enfance et des Droits des femmes, s’est alors installée à l’hôtel Le Play, boulevard Saint-Germain (7e arrondissement).

    Problème : Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur et du Tourisme, y était installé depuis décembre. Il a donc dû refaire ses cartons, une seconde fois en seulement deux mois, pour prendre ses quartiers à Convention, précise Le Canard enchaîné. Effet domino : les bureaux étaient déjà occupés par 150 personnes, « une partie de l’Inspection générale du Quai d’Orsay, la Direction générale de la mondialisation et une poignée ‘d’ambassadeurs thématiques' », détaille l’hebdomadaire. Autant de personnes qui ont dû trouver un autre lieu de travail.

    Source : Francetvinfo

    http://www.contre-info.com/le-remaniement-a-coute-250-000-euros-rien-quen-frais-de-demenagement#more-41097