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France et politique française - Page 3280

  • Edelman : la défiance dans les médias est plus accentuée en France que dans le reste du monde

    Source : OJIM
    Depuis 2001, l’agence de communication et de gestion des relations publiques Edelman (une des plus grosses du monde) mène une enquête annuelle sur l’état de la confiance de l’opinion publique dans le monde. Les conclusions de son enquête pour 2015 sont à présent disponibles et sont intéressantes autant par les chiffres bruts que par leur évolution sur les dernières années, notamment lorsqu’on s’intéresse à la France. En substance, la population de l’hexagone se montre de plus en plus méfiante vis-à-vis des médias et des politiciens…

    Le premier point que soulève l’enquête réside dans la différence de comportement existant entre le public informé (il s’agit en gros des diplômés de 25 à 65 ans, dans le dernier quartile de revenus, et qui indiquent clairement se tenir informés) et le reste de la population : l’enquête montre que les premiers accordent plus facilement leur confiance aux « vecteurs » d’information (les médias et les politiciens), et cette différence est en France parmi les plus grandes observées. Autrement dit, il y a un décalage important entre le public informé (ou qui se déclare tel) qui conserve un niveau de confiance élevé dans les informations qui lui sont délivrées, et le reste du peuple, qui n’y croit pas.

    Pire : l’enquête montre en plus que cette confiance s’érode nettement d’année en année et que l’écart de comportement observé entre le public informé et le reste de la population s’accroît, plaçant même la France dans les pays où le décalage croît le plus.
    Le constat est sans appel : alors que le reste du monde semble accorder un regard confiant envers ses institutions et ses médias, les Français, au contraire, montrent tous les jours plus de défiance vis-à-vis d’eux. Mais peut-on réellement les blâmer ? …
    La perte de crédibilité des journalistes provient probablement d’un mélange de plusieurs facteurs, qu’on peut analyser comme suit.
    D’une part, à force sans doute de copier-coller de l’AFP qui donnent un aspect unanime aux informations dans tous les organes de presse qui se prétendent concurrents, cette notion même de concurrence et donc de recherche de l’information la plus juste s’est progressivement évanouie. Les Français comprennent confusément qu’il s’agit d’une concurrence de pacotille puisque justement, beaucoup de médias dépendent de subventions (et donc du contribuable pour vivre).
    Les médias actuels sont l’exemple type d’une industrie en économie administrée, même s’ils ne veulent pas l’admettre, ce qui biaise énormément la concurrence. Il devient d’ailleurs difficile de ne pas voir au moins une corrélation entre la baisse de crédibilité et la baisse de lectorat (la bonne question étant de savoir laquelle des deux entraîne l’autre).

    D’autre part, l’aspect « milieu fermé » du journalisme joue beaucoup. Les analyses, les éditos « enflammés », les buzz médiatiques semblent un peu tous formatés sur le même moule. Or, de la même façon que l’ENA a largement contribué à une pensée unique en politique, les écoles de journalisme et Science Po ont certainement concouru à formater le discours médiatique, voire à l’orienter carrément. Par exemple, on ne compte plus les études qui montrent assez clairement le franc biais à gauche du journalisme français. Le traitement francophone du réchauffement climatique est presque caricatural : force est de constater que le discours sceptique a été longtemps et systématiquement tourné en dérision dans les médias français traditionnels, qui ont clairement fait le choix de n’accorder de crédit qu’à la thèse d’un réchauffement climatique anthropique.
    On assiste par exemple à l’habituelle déferlante annuelle d’articles sur « l’année la plus chaude jamais enregistrée », sans aucune remise en perspective des informations fournies : non seulement, l’année 1998 a été plus chaude que l’année 2015, non seulement, le terme « enregistré » est trompeur, mais l’effet El Niño de 2015 est considéré comme plus fort que celui d’alors, pour un résultat moindre ce qui tend à confirmer qu’on est loin de maîtriser réellement les phénomènes derrière les températures mondiales, et, par voie de conséquence, encore moins de pouvoir prétendre les corriger, dans quelque sens que ce soit. Cet exemple du réchauffement n’est évidemment pas le seul, mais illustre assez bien le propos : la concurrence a, pour ainsi dire, disparu.

    En outre, difficile de ne pas factoriser aussi le décalage perçu par les individus entre ce qu’ils découvrent par les réseaux sociaux et ce que les médias leur relatent. Ainsi, le journalisme traditionnel semble toujours en retard sur les informations des réseaux sociaux. Ceci est parfaitement logique, le journalisme ne pouvant s’affranchir de recouper, vérifier et mettre en contexte les informations, ce qui demande du temps dont les réseaux sociaux ne s’embarrassent pas. À ce décalage s’ajoute cependant celui, moins évident à justifier, de l’intérêt porté par les uns à des sujets dont les autres ne s’occupent pas forcément, voire oublient carrément.
    On peut illustrer ceci avec deux faits diamétralement opposés : le premier, ce fut la noyade du petit Aylan dont la médiatisation a été essentiellement obtenue par le journalisme traditionnel, les réseaux sociaux servant très largement d’amplificateur de l’information. Inversement, les attaques à caractères sexuels de Cologne ont été d’abord relatées par ces réseaux sociaux et il a fallu un buzz médiatique sur les principales plateformes pour qu’enfin, les médias traditionnels s’occupent du phénomène, avec un temps de retard très au-delà de ce que l’habituelle vérification et collecte d’informations justifiaient.

    Bref : décalage des traitements, milieu fermé, ersatz de concurrence, ces éléments jouent très naturellement contre le journalisme traditionnel, et en France particulièrement où la remise en question n’a toujours pas eu lieu, même après les événements de plus en plus marquants dans le pays.

    Une presse de plus en plus coupée du peuple, des politiciens qui se nourrissent, à l’ancienne, des analyses de cette presse qu’on sent maintenant bien trop déconnectée… Tout ceci ne peut pas bien se terminer.

    Source h16free in #Médias Alain Vizet

    http://fr.novopress.info/198821/edelman-defiance-les-medias-accentuee-en-france-reste-du-monde/#more-198821

  • Adrien Abauzit sur Radio Courtoisie : Crise migratoire et collaboration de la classe politique

  • Sondage, sondage, dis-moi si Christian Estrosi est le plus beau

    Les « puissants » disposent de plusieurs méthodes pour savoir ce que l’on pense en bien – forcément – d’eux. Tout d’abord, la méthode dite de la marâtre. Il s’agit, pour cela, de se procurer tout simplement, auprès d’une bonne fée, un miroir magique. Ce n’est pas donné mais, au final, c’est assez efficace. Le puissant, chaque matin, après s’être rasé, avoir noué le nœud de sa sempiternelle cravate bleue et ajusté ses poignets mousquetaire comme Fernandel avant de chanter« Un dur, un vrai, un tatoué », interrogera ledit miroir selon la formule consacrée et bien connue des fans de Walt Disney : « Miroir, miroir, dis-moi que je suis le plus beau. » Résultat assuré tant que Blanche-Neige ne vient pas l’embêter. Qu’elle apparaisse, il devient imbuvable et fera tout pour lui empoisonner la vie.

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  • Contrairement à Nicolas Sarkozy, Marion Maréchal-Le Pen n’a pas besoin d’être droitisée

    C'est ainsi que Marion Maréchal-Le Pen explique avec humour qu'elle n'a pas besoin des conseils de Patrick Buisson. Extrait d'un article du Parisien qui lui est consacré :

    "(...) La benjamine de l’Assemblée continue d’élargir ses réseaux au sein de la frange de la droite séduite par son positionnement national-conservateur. Pendant la campagne des régionales, celle qui a fondé sa doctrine sur les lectures d’Ernest Renan, Maurice Barrès et Jacques Bainville — proche de Charles Maurras — a même discrètement rencontré deux figures de la droite conservatrice catholique : Philippe de Villiers et Patrick Buisson. «Dans la jeune génération, la seule qui pourrait fédérer une partie du FN et une partie de la droite, c’est elle », confie Villiers, qui lui a offert un exemplaire dédicacé de son best-seller (…)

    Quant au sulfureux Buisson, ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, l’entrevue a eu lieu de manière plus improvisée, à la sortie d’une émission. « Il l’a reçue dans son bureau de la chaîne Histoire. Et le contact est très bien passé », raconte une connaissance commune. De quoi ont-ils parlé ? «Je n’ai pas besoin des conseils de M. Buisson, répond, tranchante, Marion Maréchal-Le Pen. Car, contrairement à M. Sarkozy, je n’ai pas besoin d’être droitisée ! (…)

    Elle sagace quand on l’interroge sur ses ambitions présidentielles et la possibilité d’une rivalité, un jour, avec sa tante. « C’est de la politique-fiction ! » renvoie systématiquement la jeune femme, qui n’a jusqu’à présent jamais fait défaut à Marine Le Pen. « Marion, c’est comme ma fille », dit d’ailleurs d’elle la présidente du FN.

    Mais l’histoire sera-t-elle la même après l’élection suprême de 2017 ? « Si Marine est battue, ça va remuer dans les brancards. La seule qui pourra maintenir la baraque en état et assurer une nouvelle donne politique avec un courant national-conservateur, c’est Marion, analyse un stratège du parti. Elle n’aura même pas le choix. Elle devra faire face à ses responsabilités. » Au « Carré », siège du FN à Nanterre, on rit à l’idée d’un tel scénario. Et pourtant… « Si Marine perd à nouveau en 2017, je ne vois pas comment elle pourra encore prolonger le désir jusqu’en 2022 auprès de nos électeurs. On n’est plus à l’époque de Georges Marchais et du candidat à vie ! » reconnaît un permanent (...)"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/contrairement-%C3%A0-nicolas-sarkozy-marion-mar%C3%A9chal-le-pen-e-nai-pas-besoin-d%C3%AAtre-droitis%C3%A9e.html

  • Eric Zemmour face à Jean-Christophe Cambadélis

    Un débat vraie droite contre vraie gauche sur BFM TV :

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/eric-zemmour-face-%C3%A0-jean-christophe-cambad%C3%A9lis.html

  • « Immigration : la catastrophe. Que faire ? » de Jean-Yves Le Gallou

    Le Marque Pages

         Immigration

    ♦ On en parle tous les jours mais jamais sur le fond. Avec Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Jean-Yves Le Gallou ne se limite pas à un constat mais revient sur les causes et esquisse des pistes.

    Car pour l’auteur, énarque et inspecteur général de l’Administration, la crise migratoire ne résulte pas de la seule conjecture, mais d’un « projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, facilité par la trahison des élites ».

    Polémique mais documenté et argumenté.

    Jungle de Calais

    Jungle de Calais

    J.-L. T.
    26/02/2016

    Jean-Yves Le Gallou, Immigration : la catastrophe. Que faire ? Editions Via Romana, 482 p., 23 €

    Voir : La boutique, où il peut être commandé

    Source : Fig mag du 26/02/2016

    http://www.polemia.com/immigration-la-catastrophe-que-faire-de-jean-yves-le-gallou/

  • Crise de l’élevage : Intermarché accepte d’acheter plus cher, l’Union européenne refuse !

    « La Commission européenne a ouvert une enquête sur Intermarché, car elle estime que le choix de l’enseigne d’acheter la viande plus cher aux éleveurs français est une entrave à la concurrence étrangère.

    Le groupement de distributeurs indépendants Intermarché (Les Mousquetaires) est sous le coup d’une enquête de la Commission européenne, après s’être accordé l’an dernier avec son concurrent Leclerc pour acheter du porc à un prix plancher, a affirmé vendredi son président Thierry Cotillard.

    « Sur le porc, l’été passé, Intermarché s’était accordé avec Leclerc pour acheter le kilo (de porc) 1,40 euro (…). Mais ça n’a pas tenu. Maintenant, Bruxelles nous tombe dessus et enquête« , a déclaré le patron d’Intermarché, dans un entretien au quotidien Libération mis en ligne vendredi soir.

    Le libre marché avant tout

    « L’Europe considère que cet accord était discriminant vis-à-vis des pays tiers. Donc maintenant, nous sommes très prudents pour trouver des solutions« , poursuit le dirigeant, précisant que son groupe risque une amende potentielle « à hauteur de 5% de notre chiffre d’affaires ».

    Il est urgent d’en finir avec l’Union européenne… Il faudra en finir avec les hypermarchés aussi d’ailleurs !

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Marine Aubry va quitter la direction du PS

    Quelques jours après son réquisitoire assassin contre l'exécutif, l'ex-patronne des socialistes réaffirme dans le "JDD" ses désaccords avec le gouvernement.
    C'est officiel, la rupture est bel et bien entamée. Après sa tribune au vitriol contre le projet de loi El Khomri, Martine Aubry annonce qu'elle va quitter la direction du PS, tout comme certains de ses proches. « Nous allons sortir de la direction du PS, nous souhaitons en discuter avec Jean-Christophe Cambadélis », explique ainsi la maire de Lille dans les colonnes du Journal du dimanche. François Lamy et Jean-Marc Germain, deux élus très proches de Martine Aubry, devraient également partir de la Rue de Solférino.

    Une décision qui vient officialiser un divorce, qui traîne déjà depuis quelque temps. Car la réforme du travail n'est pas le seul point de discorde entre l'ancienne première secrétaire du PS et le gouvernement en place. La déchéance de nationalité avait déjà suscité l'indignation de l'édile, qui n'avait pas manqué de rappeler qu'il s'agissait d'une idée « portée depuis longtemps par le Front national ».

    « Urgent de prendre parti »

    Le discours critique tenu par Manuel Valls en Allemagne sur la politique d'Angela Merkel vis-à-vis des réfugiés n'a pas arrangé les choses. « Qu'un Premier ministre socialiste ne se mette pas du côté de ceux qui agissent, qui accueillent des réfugiés, je ne l'accepterai jamais », soutient la maire de Lille, dans le JDD.

    Quant à sa tribune contre la réforme du travail, elle persiste et signe : selon elle, il était « urgent de prendre parti ». « On n'est pas écouté quand on parle en privé ou à l'Assemblée », regrette-t-elle, tout en assurant « ne rien demander ». Mais, si Martine Aubry abandonne ses fonctions au sein du Parti socialiste, elle entend bien rester à la tête de la mairie de Lille. Participera-t-elle à une éventuelle primaire de la gauche ? Non, assure l'édile dans les colonnes de l'hebdomadaire.
    notes : 6Medias
    source : Le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVyylAFFFXIYyUtyc.shtml