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France et politique française - Page 3285

  • La Sécu, forme étatique de contrôle et de déresponsabilisation, est « un des fromages » des syndicats

    Eric Verhaeghe a été administrateur de l’ACOSS (la caisse nationale des Urssaf), de la CNAV (les retraites), de l’UNEDIC (l’assurance chômage), de Pôle Emploi, de l’AGIRC (les retraites complémentaires), de l’ARRCO (les retraites des cadres), et président de l’APEC (association de conseil de cadres)… Il déclare à Samuel Martin dans Présent :

    "[...] Les organisations syndicales détiennent des milliers de mandats dans les innombrables conseils d’administration de la sécurité sociale. Ce sont autant de raisons de vivre pour des délégués qui n’ont absolument pas envie de retourner à l’usine. Pour les syndicats, le détricotage de la sécurité sociale présente donc un risque de déstabilisation interne. C’est d’ailleurs pourquoi les syndicats s’opposent à la fiscalisation de l’assurance-maladie : du jour où la santé n’est plus financée par des cotisations, mais où elle est financée par l’impôt, la gouvernance paritaire de la branche maladie ne se justifie plus. Toutes les organisations syndicales se battent donc pour conserver une forme paritaire à la Sécu et éviter une fiscalisation de ses ressources, même si celle-ci serait plus juste en étant financée par l’impôt plutôt que par les cotisations sur le travail.

    On nous assure que la France a « le meilleur système » de protection du monde. Lieu commun ou gros mensonge ?

    La France a le système le plus assisté du monde, mais ses performances sont médiocres par rapport à son coût. Pour le maintenir à flot, le gouvernement est obligé de diminuer sans cesse ses remboursements tout en augmentant ses recettes. Regardez ce que la Sécurité sociale rembourse sur les lunettes et les soins dentaires et vous aurez la réponse à cette affirmation. Les Français auraient une meilleure vue et une plus belle dentition pour moins cher si la Sécu ne s’occupait plus de ces sujets. [...]

    Une des clés de sortie du système est le revenu universel, selon vous, afin d’équilibrer la liberté de chacun et la solidarité de tous. Quels seraient, en quelques mots, les avantages de ce revenu universel ?

    Le revenu universel a deux avantages majeurs. D’abord, celui de la simplicité : toutes les allocations si compliquées seraient remplacées par une allocation unique, d’un montant uniforme, qui permettrait à chacun de s’assurer tout au long de sa vie contre les risques sociaux. On remplacerait donc la Sécu par un système qui ressemble à l’assurance auto (sauf pour les maladies graves, bien entendu, qui continueraient à être prises en charge par la société) : on est obligé de s’assurer, on reçoit une somme mensuelle pour ce faire, mais on choisit librement son assureur et son niveau de couverture. C’est ici le deuxième avantage du revenu universel : il est extrêmement égalitaire, solidaire et responsable. Il est versé à tout le monde de la même façon. Il n’y a donc pas ceux qui reçoivent et qui ont intérêt à ne pas travailler, et ceux qui ne reçoivent pas et qui sont lésés. Notez que ce système ne désincite pas à travailler : les sommes versées au titre du revenu universel doivent être utilisées pour s’assurer contre les risques. Ceux-ci peuvent être élargis. On pourrait utiliser le revenu pour financer les études des enfants, ou pour acquérir des biens de ce type. Dans tous les cas, il serait versé quelle que soit la condition des bénéficiaires."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • JT du Mercredi 24 février 2016 : Immigration / Calais inquiète la Belgique

  • L'Etat aidera seulement les communes qui acceuillent des immigrés

    Lu dans Minute :

    6a00d83451619c69e201b7c8192894970b-250wi.jpg"Le 15 janvier [...], Manuel Valls a écrit aux préfets pour annoncer une rallonge de 800 millions d’euros à destination des communes. L’objectif est de « conforter les initiatives des collectivités qui, en assurant une part prépondérante de l’investissement public, contribuent à doter la France d’équipements structurants nécessaires à son attractivité et à son développement ». [...]

    Mais ce fonds de soutien à l’investissement public local est également destiné à des projets « de développement d’infrastructures en faveur de la mobilité ou de l’accueil de populations nouvelles, notamment en matière de construction de logements et d’équipements publics rendus nécessaires par l’accroissement du nombre d’habitants ». Les villes dont la population augmente vont donc pouvoir faire face aux nouveaux besoins, croit-on. Grossière erreur!

    L’annexe qui accompagne le courrier du premier ministre est précise et restrictive. Tout le monde n’y a pas droit! « Dans le cadre de l’accueil de 24000 migrants annoncé par le président de la République le 7 septembre 2015, le fonds a vocation à être mobilisé afin d’accompagner les collectivités locales sur le territoire desquelles seront accueillis ces nouveaux réfugiés »! En bref, si tu veux une subvention pour agrandir ta maison de retraite ou agrandir ta crèche parce que de nouvelles familles se sont installées dans un lotissement de ton village, tu peux toujours aller chercher ailleurs. En revanche, si tu agrandis ton école pour accueillir des immigrés, l’Etat te signe un chèque! [...]"

    Michel Janva

  • L’enseignement de l’arabe en primaire fait polémique à Perpignan

    Depuis le mois de septembre, Jean-Marc Pujol, maire UMP de Perpignan, s’oppose à la tenue de cours spécifiques de langue arabe dans les écoles primaires publiques de la ville.
    Il vise le dispositif du ministère de l’Éducation ELCO datant de 1977 qui permet aux enfants d’immigrés de garder un lien linguistique avec leur pays d’origine. Ces enfants ont donc des cours dans leur langue maternelle, dispensés par des enseignants rémunérés par les pays d’origine des familles.
    Selon le gouvernement, ce programme rentre dans le cadre d’une directive européenne demandant aux États membres de coordonner, avec l’enseignement normal, un enseignement de la langue maternelle des enfants.

    Si la directive d’origine est européenne, les pays concernés ne font pas tous membres de l’Union européenne. En effet, en profite l’Algérie, la Tunisie ou la Turquie. Pour le maire de Perpignan, «

    C’est le contraire qu’il faut faire en renforçant les enseignements du français. Car on constate dans les quartiers difficiles, après le retour de vacances, que les élèves régressent en français. Dans le même temps, un article du Monde critique cette mesure en évoquant une atteinte à la laïcité ».

    http://fr.novopress.info/198581/lenseignement-larabe-en-primaire-fait-polemique-perpignan/

  • Et pendant ce temps… une loi immigrationniste plus permissive que jamais

    Que penser de ces quelques députés présents, cette semaine, qui ont voté en catimini la nouvelle loi sur les droits des étrangers ?
    La lecture des nouvelles est atterrante. Et toutes celles concernant l’immigration ou l’islamisme procèdent du même effet : le laissez-faire ou, pire encore, la répression dès lors qu’une critique vient s’opposer à ce qui est devenu les plaies de notre quotidien.
    Chaque semaine, ce sont des pages que l’on pourrait remplir avec ces plaies. Thomas Joly, secrétaire général du Parti de la France, a été arrêté avec six heures de garde à vue pour avoir, dit-il, « utilisé deux photos pour illustrer des articles de mon blog consacrés aux atrocités commises par Daech et au meurtre par décapitation commis par l’islamiste Yassin Salhi en juin 2015, sur le territoire français ». Ce jeune homme a ainsi découvert l’existence de ce mystérieux office gouvernemental au nom barbare de OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication), cet office caché chargé de surveiller tous nos écrits numériques. Et de conclure, avec raison : « Pendant que le terrorisme islamique prospère en France et en Europe, la police politique de Manuel Valls veille à traquer ceux qui entendent alerter les Français et résister à ce fléau. Le gouvernement socialiste et la justice française semblent avoir leurs priorités… ».

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  • La République si peu sociale...

    Certains semblent découvrir que la République, même gouvernée par la Gauche, n'est guère sociale ni soucieuse du sort des travailleurs : en fait, pour qui s'est penché sur l'histoire de notre pays, ce n'est pas vraiment une surprise. Je ne méconnais pas pour autant la bonne foi de nombre de militants socialistes ou communistes pour qui la République n'est vraiment grande que quand elle associe les ouvriers et les employés à son destin et à son honneur : mais la réalité effective ne correspond pas vraiment à ce rêve d'une « République sociale », et encore moins aujourd'hui qu'hier... Le projet de Mme El Khomri prouve à l'envi ce malentendu entre l'illusion et la réalité gouvernementale, et la vigueur des réactions syndicales est surtout la démonstration d'une rancœur et d'une impuissance face à la victoire apparente (au moins pour un temps) du libéralisme en France.
    Faut-il, pour autant, s'en prendre à tous les patrons comme s'ils étaient responsables du cynisme du gouvernement, et brandir le drapeau de la lutte des classes ? Je n'en suis pas certain, loin de là. Bien sûr, il y a bien une forme de lutte des classes mais sans classes nettement définies et délimitées : il s'agit plutôt d'un rapport de forces défavorable aux différentes catégories de travailleurs de l'industrie, des services et de la terre, face aux détenteurs, non pas seulement des moyens de production, mais des capitaux nécessaires, en ce monde financiarisé, à les faire fonctionner et fructifier. S'il y a lutte, c'est bien parce que les hommes d'argent n'ont plus le sens des valeurs de partage et de solidarité qui devraient prévaloir dans une société ordonnée et corporée : le triomphe des idées frankliniennes (celles de Benjamin Franklin, véritable père fondateur et théoricien du capitalisme « chronométré ») n'est pas illogique dans une société qui ne jure plus que par l'avoir et par l'individu (non la personne, désormais niée par cette société, de la GPA à la « robolution »), et qui n'a que des banques comme cathédrales, comme le dénonçait Pierre Boutang il y a déjà quelques décennies. 
    Dans l'urgence, il faut sans doute recréer un rapport de forces plus équilibré et établir des règles de sécurité pour les salariés mais aussi pour les entrepreneurs indépendants, les artisans, les producteurs agricoles, face à cette nouvelle Féodalité qui se veut « mondialisation et gouvernance », et face à une administration parfois kafkaïenne qui ne sert plus que les intérêts d'une classe fonctionnariale détachée des réalités du monde du travail. Mais dans le temps plus long, il apparaît nécessaire de redonner au Travail toute sa place et de diminuer le rôle des puissances d'argent, voire de restreindre leurs champs d'application et d'intervention. Cela n'est possible que si l’État politique reprend la main et ce qu'il a, par faiblesse ou par paresse, laissé filer entre d'autres mains, moins politiques mais plus contraignantes encore.
    Puisque la République n'est plus rien d'autre que l'obligée des forces économiques et qu'elle oublie de protéger les classes travailleuses, il faudra bien, rapidement, poser la question des institutions susceptibles de remettre les choses à l'endroit, dans le respect de la justice sociale et le refus de la démesure (financière ou étatique, d'ailleurs). Si la Monarchie apparaît bien oubliée aujourd'hui par l'opinion publique de notre pays, elle n'en reste pas moins l'alternative éminemment sociale par politique même à une République qui, elle, a oublié ses devoirs d’État à l'égard de ceux qu'elle prétendait représenter et défendre...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Quel candidat pour la droite française ?

    6a00d83451619c69e201b7c8196bab970b-250wi.jpgInterrogé dans Monde et Vie, Bruno Larebière estime qu'il y a un boulevard électoral à droite mais qu'il n'y a pas le candidat correspondant :

    "[...] Le « boulevard à droite » est celui qu’avait emprunté Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007, lorsqu’il avait mené une campagne de rupture marquée notamment par sa volonté d’en finir avec l’idéologie de Mai 68. Malheureusement pour lui, il a été élu et ses engagements n’ont pas été tenus. Dix ans plus tard, le « boulevard à droite » est sur une ligne nationale, conservatrice et libérale : affirmation de l’autorité de l’État français, défense des valeurs traditionnelles, restauration des libertés économiques. Or si Marine Le Pen cherche à incarner le premier point, elle est pour le moins timorée sur le deuxième et à l’opposé sur le troisième. [...]

    Comment voyez-vous une recomposition de la droite d’ici à 2017 ?

    Je n’en vois aucun signe. Dans le système français, une éventuelle recomposition ne peut survenir qu’après un échec électoral cuisant : ce pourrait être l’absence de tout candidat « de la droite et du centre » du deuxième tour de la présidentielle, ce pourrait être aussi une défaite de Marine Le Pen dès le premier tour. Après 2017, le champ des possibles s’agrandit. Jusque-là, tout est bloqué. En tout cas, si des événements non prévus se produisent à droite, ils n’auront pas une ampleur telle que l’on puisse parler de recomposition avant le lendemain de la présidentielle."

    Et concernant le FN, il explique :

    "Le "national étatisme" du Front National est exprimé jusqu’à la caricature dans son programme économique, basé, je le cite avec les majuscules d’origine, sur la « mise en place d'une Planification Statégique de la Réindustrialisation directement rattachée au Premier ministre, associant établissements universitaires et grandes écoles, filières industrielles et représentants de l’État ». Dans le cadre de cette « planification stratégique » seront créés des « fonds d’ investissement stratégiques » qui seront financés par une contribution des "50 plus fortes capitalisations boursières, fleurons des entreprises françaises", qui devront y affecter « 15 % de leurs résultats nets ».

    [...] Dans le même esprit, lors de son passage sur TF1 le 8 février dernier dont on n’a retenu que sa déclaration de candidature pour l’élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen a expliqué que la France devait retrouver sa souveraineté dans tous les domaines, car, en l’état actuel, alors qu’elle souhaite que les PME et les TPE disposent de financements bancaires, « l’Union européenne [...] m’interdit de donner des ordres aux banques ». Je ne suis pas sûr que cette volonté de « donner des ordres aux banques » soit favorablement accueillie par l’électorat de droite qui, sans être forcément ultra-libéral, n’a pas pour autant envie de voir notre économie franchir un palier supplémentaire dans l’étatisation...[...] La « ligne Marine », c’est donc la « ligne Philippot », un national étatisme triomphant. Il n’est tempéré, de façon cosmétique et circonstancielle, que par la nécessité de devoir attirer les électeurs de droite, qui sont évidemment rebutés par un tel interventionnisme de l’État."
  • Marine Le Pen ouvre son blog pour marquer une pause

    Elle explique :

    "[...] Le rythme imposé par les campagnes, les médias, ou le caractère trop éphémère de l’information sans analyse fragmente tout, nous démunit plus qu’il ne nous renforce et finalement use l’ensemble des Français, y compris moi. Aussi ce blog est là pour marquer une pause, ce genre de pause nécessaire pour discuter longuement avec ceux qu’on aime. Pour réfléchir à l’avenir du pays et nourrir un projet.

    Ce blog relatera ces pauses avec les Français, mes rêves, mes déceptions et surtout mes raisons de croire en l’avenir. Il rassemblera mes carnets d’espérances pour mes compatriotes. Voilà pourquoi je lui ai donné ce nom : carnets d’espérances.

    J’espère qu’à sa lecture on y décèlera la beauté immense de notre pays. Je me bats chaque jour pour la France, comme femme, mère, élue et présidente de mouvement pour lui écrire un avenir. Un avenir que je n’imagine pas autrement que libre, sûr et prospère, loin des images terrifiantes des attentats, loin des ignominies subies par les femmes de Cologne, loin des courbes de croissance en berne et des courbes de suicides d’agriculteurs en hausse…

    Amoureuse de la France, de ses paysages, de son outre-mer, de son peuple, de sa gastronomie, de sa culture, de son histoire, je veux qu’ici se conjuguent l’amour de la patrie, ma vision de son avenir et la défense des Français. [...]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/02/marie-le-pen-ouvre-son-blog-pour-marquer-une-pause.html

  • CRS et gendarmes mobiles débordés ! Cazeneuve tente de limiter les dégâts

    Les unités des Forces Mobiles (CRS et gendarmes mobiles) sont tellement débordées que Cazeneuve est obligé de centraliser leur gestion pour sacrifier certaines de leurs missions.

    C’est une information passée totalement inaperçue dans la presse généraliste , mais qui est pourtant d’une importance capitale : les unités de Forces Mobiles (Compagnies républicaines de sécurité et escadrons de gendarmerie mobile) cessent d’être gérées au niveau zonal et passent directement « sous l’autorité du ministre de l’Intérieur », via une unité de coordination au sein du cabinet du Directeur général de la Police nationale.
    Cette évolution fait suite à une étude soulignant que « l’augmentation croissante des missions de maintien de l’ordre » ne permettait plus de répondre aux besoins.

    Concrètement, cela veut dire que les forces mobiles de police et de gendarmerie, saignées à blanc par la sécurisation de Calais, par les missions Vigipirate et par les innombrables troubles à l’ordre public, ne sont pas assez nombreuses pour répondre aux besoins. Le ministère de l’Intérieur se trouve donc contraint de rationaliser au maximum leur emploi, sacrifiant certaines missions.
    Dorénavant, les directives sont claires : dans une note adressée aux préfets, Bernard Cazeneuve demande « d’appliquer le principe de stricte suffisance des moyens engagés, de prioriser objectivement les demandes de renforts et d’évaluer […] la pertinence des dispositifs mis en œuvre ».

    Débordé par la masse de désordres touchant la France, le ministère de l’Intérieur n’est plus capable de maintenir l’ordre et doit choisir quelles missions sont sacrifiables sans que ça ne se voie trop.
    Ce qui appelle, au vu de l’augmentation des tensions, à une interrogation primordiale : quand est-ce que les tensions seront telles que l’État ne pourra plus répondre, même aux missions prioritaires ?

    http://fr.novopress.info/