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France et politique française - Page 3336

  • Empathie nationale

    La grosse ficelle émotionnelle, compassionnelle était trop visible, la récupération politique était trop grossière: la cérémonie d’hommage aux victimes des attentats  place de la République dimanche, cornaquée par François Hollande, Anne Hidalgo et Manuel Valls,  a été  un bide. La mairie de Paris tablait sur la présence de 30 000  personnes…quelques centaines de Parisiens seulement ont fait le déplacement et  principalement pour entendre  Johnny Halliday interpréter une de ses chansons. L’explication de Mme Hidalgo pour expliquer cet échec  («les Parisiens ne sont pas toujours du matin ») a beaucoup fait rire sur  les réseaux sociaux,  à défaut de convaincre. Ce qui pour le coup est certain, c’est l’amplification du vote FN, depuis l’élection présidentielle de 2012, chez les salariés de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière), telle qu’elle est repérée par  une enquête du Centre de recherches politiques de Sciences Po, le Cevipof, publiée samedi. «Si l’on ne prend que les actifs certains de voter, le niveau de vote FN grimpe encore chez les fonctionnaires de catégorie C: 39% pour les agents de la fonction publique d’État (FPE), 28,8% pour ceux de la FPT (territoriale) et 44,7% pour ceux de la FPH (hospitalière)», écrit le Cevipof. «Il faut encore souligner que si l’on écarte du calcul les fonctionnaires membres du monde enseignant au sens large (c’est-à-dire les enseignants des premier et second degrés, du supérieur, comme les personnels de direction des établissements), le vote FN atteint 30,5% des suffrages exprimés au sein de la FPE et 15,8% au sein de  la seule catégorie A (cadres)». La plus haute marche du podium est occupée par  les policiers et militaires, dont  les intentions de vote pour le FN  atteignent fin 2015 51,5%, contre environ 30% en 2012.

    Le Cevipof, et cela aussi  en dit long sur le déplacement du centre de gravité politique,enregistre aussi depuis l’élection de François Hollande, une montée du vote FN au sein des enseignants, catégorie traditionnellement acquise à la gauche,  rétive aux idées nationales. Le FN est-il observé, obtient ainsi «des scores appréciables au sein du monde enseignant: 9,4% dans l’ensemble de ce monde, mais également 9,8% chez les instituteurs et professeurs des écoles, 9,2% chez les professeurs du second degré et 8,4% chez ceux du supérieur.»

    Pour autant, cette poussée du vote FN ne «joue pas tant contre la gauche socialiste, qui obtient encore des scores honorables en 2015, ni contre les écologistes, que contre le Front de Gauche et l’extrême-gauche qui s’effondrent»…Ainsi, dans la fonction publique d’État, «le score moyen pour les listes PS est de 36% en 2012 contre 34% en 2015, passe de 2% à 8% pour les listes écologistes mais de 15% pour les listes FDG ou d’extrême gauche à 7%.»

    Certes, le pourcentage obtenu au sein du monde enseignant  par les listes socialo-trotskystes et communistes lors des élections régionales du mois dernier reste très sensiblement au-dessus de la moyenne nationale. Mais le recul du vote d’extrême gauche chez les enseignants, chez qui les idées marxistes, trotskystes, internationalistes,  ont  toujours eu un poids plus important que dans  les autres segments de la société, n’en est pas moins patent.

    Première force politique  défendant les souverainetés nationales, l’Europe des patries charnelles, dénonçant l’ultra libre-échangisme d’essence mondialiste, il est normal dans ce contexte d’effondrement de l’extrême gauche que le FN éveille la curiosité d’intellectuels de l’autre rive. 

    C’est  le cas notamment de l’économiste Jacques Sapir  qui, dans un entretien au Figaro le 21 août dernier,  en appelait à un « front de libération national » contre l’euro, incluant le FN. Le Parisien, indique ainsi  aujourd’hui  que M. Sapir,  qui a  soutenu   un temps  Jean-Luc Mélenchon, a  participé au mois de novembre à un colloque sur l’euro organisé par un  conseiller de Marine Le Pen, Philippe Murer, en présence d’élus du groupe Europe des Nations et des Libertés (ENL).

    L’Humanité s’offusquait le 27 août dernier de cette volonté de  M. Sapir de dialoguer avec tous les opposants à l’Europe de Bruxelles, coupable  de ne pas pointer « les antagonismes » (sic) du FN,  «la négation de la lutte des classes par le FN à la base de sa vision corporatiste de la société,que traduisent ses positions antisociales sur les syndicats, les fonctionnaires, les déficits publics, les impôts, le droit du travail. Cette question de la division de la société en classes qui transcende les divisions nationales est complètement négligée par Jacques Sapir, comme si son objectif de sortie de l’euro avait pris le pas sur tout authentique projet internationaliste dont le FN est un adversaire enragé.»

    Et le quotidien communiste subventionnée par Lagardère de citer Olivier Dartigolles, porte-parole de ce qui reste du Parti communiste: «les masques sont tombés. Sapir sert la soupe à un parti qui se nourrit du chaos en Europe mais qui ne souhaite surtout pas que des solutions soient apportées. Marine Le Pen est du côté de ceux qui maintiennent les verrous que nous voulons faire sauter (…).  Pas une seule fois, on n’a vu le FN aux côtés du peuple grec et des migrants»!

    Cette frousse de l’extrême gauche  est là pour nous rappeler qu’elle  a joué pendant des années le rôle de chien de berger du Système.  Un PC   chargé notamment  de maintenir les catégories populaires sous contrôle et de les faire voter, in fine,  pour des présidents, des exécutifs, des gouvernements socialistes atlanto-bruxellois et immigrationnistes.

    Citons  pour conclure ce qu’en disait  François Marcilhac dans l’AF  en octobre dernier : «Le vrai crime de Michel Onfray, de Jacques Sapir ou encore Christophe Guilluy (…), est précisément de s’apercevoir, contre leur propre tradition idéologique, à la faveur, notamment, mais pas uniquement, d’une réalité migratoire qu’ils se mettent à interroger, que derrière un peuple souverain conceptuel, hors-sol, existe un peuple de chair, qui s’interroge, qui souffre, voire qui refuse sa disparition programmée ».  Une prise de conscience note Bruno Gollnisch, qui peut, qui doitsusciter des rapprochements, des ralliements, qu’ils  viennent de la gauche ou de la droite de l’échiquier politique, voire d’ailleurs,  avec le premier parti de France.

    http://gollnisch.com/2016/01/11/empathie-nationale/

  • Bide pour l’hommage de la mairie de Paris à Charlie Hebdo

    Une cérémonie d’hommage aux victimes des attentats de janvier avait lieu ce dimanche 10 janvier place de la République à Paris.
    Malgré les moyens coûteux mis en œuvre par la mairie, aux frais du contribuable, la foule n’était pas au rendez-vous de cette « messe gaucho-bobo ».

    Devant les caméras de BFMTV, Anne Hidalgo a été contrainte d’expliquer pourquoi la commémoration, que la mairie de Paris a elle-même organisée, était un flop.  Des explications ridicules, et qui rejettent notamment la faute sur… François Hollande :

    D’abord, c’est le matin, et les Parisiens ne sont pas toujours du matin. Donc je pense que, dans l’après-midi, beaucoup d’entre eux seront là. Et puis c’est vrai qu’il y avait un dispositif de sécurité – normal d’ailleurs – compte tenu notamment de la présence du chef de l’Etat.

    http://www.contre-info.com/

  • Le « Printemps français », c’est maintenant !

    L’année 2015 est passée. Chacun comprend bien que nous venons de vivre une de ces années charnières, annonciatrice d’un basculement historique majeur. La réalité stupéfiante a révélé l’incompétence des politiques. Alors, aujourd’hui, du peuple doit jaillir ce cri : « Charlie Hebdo, Hyper Cacher, le Bataclan, plus jamais ça ! »
    La patrie est en danger et ses dirigeants dénient ce réel, transposant pathologiquement leurs peurs sur une menace fasciste fantasmée, révélatrice du mécanisme de défense paranoïaque d’une nomemklatura aux abois, obsédée par la défense de ses intérêts de classe.
    Suite aux attentats, alors qu’on espérait un réflexe gaullien, monsieur Valls conseilla aux Français de s’habituer au terrorisme. Honte à lui ! Le terrorisme n’est point une fatalité, mais le fruit de l’inconséquence politique d’une caste dirigeante soumise aux intérêts d’un mondialisme qui n’est que le visage lifté de l’impérialisme américain.
    Une telle irresponsabilité ne peut se reproduire en 2016 sous peine de faire courir de plus grands drames au pays. Identifier les vrais problèmes, sous l’angle de la perspective historique longue dans laquelle s’écrit le futur, s’impose pour sortir de l’aveuglement idéologique élitaire.
    La responsabilité est d’affronter collectivement les vrais débats sociétaux. Au préalable, un retour à la véritable démocratie, celle des affrontements idéologiques assumés entre une vraie gauche et une vraie droite, s’impose. Alors, seulement, la question devenue fondamentale de la place du religieux dans la société pourra être traitée.
    Pour assurer la paix aux générations futures, un débat sur la sécularisation de l’islam s’impose au moment où les élites mondialisées, aliénées par un suicidaire « syndrome du bunker », pratiquent une fuite en avant, historiquement condamnable, ouvrant les frontières à des millions de jeunes hommes porteurs d’une vision sociétale immature.
    Musulmans et non-musulmans de France ont le devoir mutuel d’ouvrir un débat de fond sur leurs conceptions différentes de la laïcité. Ils contreront ainsi le risque d’un face-à-face mortel qui ne servirait que les intérêts de l’oligarchie internationale qui les manipule peut-être. Mondialistes et islamistes ont un intérêt commun qui n’est point celui des masses populaires aux spiritualités variées.
    Suite aux attentats, un jeune dit à l’auteur de ces lignes : « À quoi ça sert de travailler, puisqu’on va tous mourir à la guerre ? » Ces propos tragiques sont à considérer avec sérieux et il appartient à la base populaire d’œuvrer pour que l’avenir des jeunes générations ne s’écrive un jour en lettres de sang.
    Alors souhaitons que 2016 soit l’année du réveil des peuples et du retour à la responsabilité collective, dans le but de redéfinir les repères sociétaux aujourd’hui brouillés. Seul un « Printemps des peuples » permettra de sortir de l’impasse tragique dans laquelle le pays se trouve. Un véritable vivre ensemble est à ce prix.

    Bruno Riondel

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkVpZlVFwsLCSKMs.shtml

  • « Le clan de la presse » : Bruno Gollnisch était sur Radio Courtoisie

    Martin Peltier recevait Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie, président du Carrefour de l'Horloge, Jeanne Smits et Jérôme Bourbon, journalistes et Bruno Gollnisch, professeur des Universités, député français au Parlement Européen. Thème : “Le clan de la presse”.

    Première partie

     

     

    Seconde partie

     

     

     
  • Républicains : les feuilles mortes se ramassent à l’appel

    Le vide se fait peu à peu autour de lui et il entend les derniers compagnons, les derniers hommes liges murmurer dans son dos. L’hiver est bientôt là.
    Toutes ces fidélités qui frissonnent comme des feuilles quand souffle le vent d’hiver… C’est tremblant. C’est troublant. Tombera ? Tombera pas ? Et de quel côté ? Comme dans un drame shakespearien, chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles, de désertions, de rébellions, de petites et de grandes, de basses et de hautes trahisons au souverain reclus dans son donjon de la rue de Vaugirard.
    Les premiers à lever puis à brandir l’étendard de la révolte auront été, bien entendu, ceux qui avaient si longtemps siégé en son Conseil sans jamais se mettre en travers de ses volontés, de ses foucades, de ses errements : celui-ci pendant cinq ans son principal ministre, celui-là préposé aux Affaires étrangères, cet autre à l’Agriculture, cette autre à l’Écologie et à l’Environnement. L’un après l’autre, ils ont quitté la cour, emmenant avec eux leurs propres vassaux, leur clientèle et leur trésor de guerre avant de se poser ouvertement en rivaux et en prétendants avoués au trône en déshérence.

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  • Islam à la RATP : Ghislaine Dumesnil sur Radio Courtoisie (8 janvier 2016)

  • Si Marine Le Pen est élue, l’État suivra

    Le CEVIPOF, le Centre de recherches de la vie politique française, a révélé les chiffres de sa gigantesque enquête réalisée auprès de 25.000 agents de l’État. Celle-ci révèle que chez les policiers et militaires, les intentions de vote en faveur du Front National atteignent 51,5%, contre 30% environ en 2012. Selon Claude Askolovitch, si le FN passe en 2017, il n’y aura aucun trouble social :

    « Si Marine Le Pen prenait le pouvoir alors l’État suivrait. Les professeurs râleraient (ils sont un peu moins de 10 % à annoncer un vote Front National). Mais dans l’administration, cela passerait (environ un quart des fonctionnaires votent Front National). Et ceux qui tiennent réellement la République (policiers, gendarmes, militaires) seraient d’accord dans leur majorité. Il y aura un assentiment. Ce qui veut dire que Marine Le Pen peut prendre le pouvoir demain. Il ne se passera rien. Le FN, c'est la République. Ce sont ceux qui la défendent qui vous le disent. Et après on peut discuter à l’infini et très sérieusement sur ce qu’est devenue la République. Tous les débats sont libres. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le SIEL interpelle François Baroin

    Communiqué du SIEL suite à une action de ce matin :

    6a00d83451619c69e201bb08a9a06f970d-320wi.jpg"Une délégation d'une trentaine de membres du SIEL, s’appuyant sur la fédération de l’Aube du SIEL, s'est retrouvée à Troyes le samedi 9 janvier 2015 dans la matinée pour interpeller son maire, François Baroin.

    Les militants du SIEL ont distribué des tracts, offert des galettes des rois aux Troyens et ont déployé une banderole devant l'hôtel de ville pour protester contre la laïcité agressive et disproportionnée du Président de l'Association des Maires de France. La discussion a été engagée avec les passants.

    La laïcité hypocrite de François Baroin est une arme de destruction massive de notre identité culturelle

    Le président du SIEL, Karim Ouchikh a pris la parole : « pour dénoncer cette imposture qui consiste au nom de la laïcité à s’attaquer aux traditions chrétiennes de la France au lieu de résister à l’envahissement et au prosélytisme étouffant d’une religion récemment importée, l’islam ». Il a en outre rappelé que François Baroin avait participé à la rupture du jeûne du ramadan dans la mosquée où prêchait le mentor présumé des islamistes du Bataclan.

    Karim Ouchikh a dénoncé l'hypocrisie de François Baroin qui « souhaite restreindre la présence des crèches de Noël dans les mairies alors qu'il plaidait pour un cadre juridique contraignant les communes à construire des mosquées. ».

    Karim Ouchikh a interpellé le Président de l'Association des Maires de France dans ces termes : « Votre municipalité prévoit des menus sans porc pour satisfaire certaines communautés alors même que vous prenez position pour une laïcité agressive qui nie notre identité culturelle. Après les crèches, allez-vous interdire les galettes des rois ? »

    Le SIEL a manifesté à cette occasion son attachement à la défense de la civilisation et de l'identité française ainsi qu’à la sauvegarde de nos traditions populaires."

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    Michel Janva

  • Jamais congédiée du gouvernement, Taubira s’autorise tous les écarts

    La garde des Sceaux se sait invirable du gouvernement. Une position dont elle use pour exercer sa liberté de parole, quitte à provoquer des couacs gouvernementaux. 

    Le 25 août 2014, le boulet est passé près. Au ministère de la Justice de la très chic place Vendôme, les cartons avaient été préparés. Echaudé par les déclarations d’Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon contre le cap économique du gouvernement, le premier ministre remanie son équipe pour le rendre cohérente. Exunt les ministres qui fricotent avec la gauche radicale. Mais au moment où le secrétaire général de l’Elysée s’avance pour annoncer le nouveau gouvernement, surprise, Christiane Taubira est encore là. Invirable, elle est confirmée dans l’équipe de Manuel Valls.

    Elle le sait : Christiane Taubira peut tout se permettre. Sept mois après le remaniement, elle se tourne vers L’Obs pour dire tout le mal qu’elle pense de son patron. « Je suis sensible au débat. La gauche, c’est le débat, ce n’est pas le césarisme, ce n’est pas le bonapartisme. La gauche, c’est la délibération collective. Je ne conçois pas qu’on diabolise ceux qui veulent débattre », dit-elle à l’égard de Manuel Valls tout en claironnant sur ses accointances avec les frondeurs qui conspuent tant l’exécutif. Elle rendra d’ailleurs visite à ces derniers lors de l’université d’été de La Rochelle, quelques jours après le remaniement. Dans une cohue médiatique indescriptible, elle se fait prendre en photographie auprès des plus fervents liquidateurs socialistes de François Hollande. Les réactions de Matignon ou de l’Elysée ? Nulles. Delphine Batho, sèchement virée du gouvernement pendant l’été 2013 pour avoir critiqué le budget de son ministère, appréciera. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jamais-congediee-du-gouvernement