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France et politique française - Page 3340

  • Lettre ouverte à Riss : « Attention Charlie, pas d’amalgame !… »

    charlie-em-231x300-4b0ef.jpgTu es content Riss, tu vas tirer à un million d’exemplaire. C’est une belle opération. La une de Charlie Hebdo montre un Dieu que l’on voudrait représentatif de toutes les religions s’enfuyant avec un sourire sardonique, une Kalach à l’épaule avec en titre : « l’assassin court toujours ». On peut comprendre ta rage, Riss, auteur de cette première page et de l’article au vitriol qui l’accompagne, en tant que survivant blessé de la tuerie qui endeuillât le journal et la France entière il y a un an.

    Mais la colère, qui peut être saine, ne doit pas faire perdre la raison ou pire, nourrir des sentiments de haine recuite servant tes années de révolte « alimentaire ». Peut être que tu te souviens d’un dossier publié dans Marianne il y a quelques années où il s’agissait aussi d’expliquer la violence guerrière uniquement par les religions. Pourtant, nous quittons un vingtième siècle où les plus grands conflits, ceux qui firent des morts par millions, ont été motivés par la suprématie raciale ou la dictature matérialiste du prolétariat. Point de religions belliqueuses à l’horizon. Hitler, Staline, Mao, Pol Pot… Qui ont été soutenus en leur temps par les intelligentsias occidentales, étaient tous des athées bouffeurs de curés. Il est dans l’habitude des hommes, quand ils subissent la violence et l’injustice de se tourner vers un Dieu qu’ils ne connaissent pas, pour demander pourquoi et de le rendre responsable de tous nos maux. C’est une grande interrogation humaine que l’on retrouve dans beaucoup d’œuvres littéraires, en particulier dans Camus. Sommes nous victimes d’un Dieu malveillant, où tout au moins indifférent à nos souffrances ? Mais si nous voulions raison garder, nous serions bien inspirés de regarder en face la responsabilité humaine dans ces manifestations de violence. D’abord, il serait injuste de renvoyer dos à dos ceux qui sont qualifiés avec un traitement égal de fanatiques religieux. Les chrétiens du moyen orient qui sont persécutés, assassinés, les femmes violées et éviscérées, les vieillards et les enfants abattus ou décapités ne peuvent être placés sur le même banc des accusés que leurs bourreaux. Car si effectivement, une violence religieuse aujourd’hui se manifeste, c’est d’abord des croyants « non conformes » qui en font les frais. Quelles sont les responsabilités de l’Occident athée, ou pour le moins relativiste, sur la question religieuse, dans les conflits armés qui ont embrasés le moyen Orient et une partie de l’Afrique ? Qui a détruit et plongé dans le chaos, l’Irak, la Lybie, la Syrie ? [...]

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Lettre-ouverte-a-Riss-Attention

  • Iran – Arabie-Saoudite : « la France est perçue comme l’adversaire de l’un et l’obligé de l’autre »

    Éditorial de Jean-Dominique Merchet pour L’Opinion du 6 janvier 2015 :

    Il a fallu trente heures au Quai d’Orsay pour réagir à l’exécution de l’opposant chiite saoudien, le cheikh al-Nimr. Trente longues heures durant lesquelles les diplomates français ont pu mesurer combien l’alliance avec l’Arabie saoudite était tout sauf un chemin pavé de roses. Au final, la France n’a pas condamné, mais simplement « déploré profondément » cette mise à mort qui jette de l’huile sur les nombreux incendies du Moyen-Orient.

    L’Arabie saoudite et l’Iran, les deux grandes puissances régionales, sont au bord de la rupture, alors que leur coopération est indispensable à la résolution des crises – la transition politique en Syrie et la lutte contre Daech au premier chef.  L’espoir d’un début de solution émergeait fin 2015. Aujourd’hui, tout semble à terre.

    Dans ce contexte à nouveau dégradé, la France se retrouve prise au piège de son alliance avec l’Arabie saoudite. Ce choix stratégique de première importance, jamais vraiment débattu, s’est renforcé depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. Cette entente serait, dit-on, le prix à payer pour de mirifiques contrats. Pourquoi pas ? Sauf que ces promesses sont bien souvent comme mirages dans le désert. Les exportations françaises vers l’Arabie saoudite restent dix fois moins importantes que celles vers… la Belgique !

    Que l’Élysée, au nom du réalisme (socialiste ?), passe les droits de l’homme par pertes et profits est une chose. Mais son tropisme anti-iranien et pro-sunnite conduit lentement notre pays à l’impuissance diplomatique. Dans le conflit entre Téhéran et Riyad, la France est perçue comme l’adversaire de l’un et l’obligé de l’autre. Autant dire, hors-jeu.

    http://www.contre-info.com/

  • GPA : comment le sophisme juridique est en train d'installer le marché mondial des esclaves

    Marie-Anne Frison-Roche est professeur d’université, actuellement professeur titulaire à Sciences Po (Paris). Ses travaux portent principalement sur la régulation mais aussi sur la justice et sur la théorie générale du droit. Elle publiait le 29 décembre sur son blog l'article dont voici des extraits ci-dessous, où elle démontre que les sophistes se sont emparés du droit pour le tordre et lui faire admettre la gestation pour autrui (GPA), en employant le discours de la séduction. Le texte est un peu long, mais il est difficile d'en couper des parties sans nuire à l'articulation de l'argumentation. Pour le lire vraiment in extenso, il vaut mieux aller sur le blog de l'auteur.

    [...] "1. La première étape de sophistique juridique a consisté à transformer les auteurs de la violation de la Loi civile et pénale en victimes. Ce ne sont donc pas les agences qui vont saisir les juges mais  des personnes désespérées de n'avoir pas d’enfant alors même qu'elles auraient voulu en avoir, après avoir tout essayé, la voie médicale, puis la voie juridique de l'adoption. Ces demandeurs d'enfants, qui se seront comme "résignées" à faire une maternité de substitution vont saisir le juge "en désespoir de cause". Ces requérants vont apparaître aux yeux des juges, mais aussi aux yeux des médias et de l’opinion publique, non pas comme ceux qui violent la Loi (ce qu’ils font pourtant), non pas même comme des esclavagistes, mais comme des victimes, puisque le cas particulier choisi sera celui d’un couple malheureux ne n’avoir pas d’enfant, frappé d’une infertilité due à une maladie sans espoir de guérison. C’est donc avec le visage de victimes que la demande contrariant la position de la Loi va être faite.

    Qui voudrait les blesser une nouvelle fois en leur reprochant la violation qu’ils font du Droit, alors qu’ils souffrent déjà tant ? Ceux qui voudraient contrarier une telle demande apparaîtront comme des "sans-coeur" à l'égard d'une pauvre épouse, déjà si éprouvée d'être frappée d'une maladie incurable.

    Le thème de la "dureté de coeur" est ainsi introduit pour que le jugement moral s'inverse [...] Grâce à ce premier sophisme juridique, c'est celui qui veut faire obstacle à la convention de GPA qui "manque de cœur" et non plus celui qui y recourt. 

    C’est ainsi que les époux Mennesson obtiennent gain de cause contre la France par l’arrêt CEDH du 26 juin 2014.

    2. La deuxième étape de sophistique juridique a consisté à transformer en allié la principale victime de l’opération. En effet, l’enfant « cédé » est en cela traité comme de la matière première, ce qui est contraire à son droit le plus fondamental, lequel consiste à être toujours traité en « personne ». Retourné comme un gant, l’enfant devient argument et c’est au nom de l’enfant que l’on affirme qu’il a un « droit à » avoir un parent. Faisant toujours parler l’enfant cédé, l’on évoque son innocence et son cas particulier pour obtenir que, malgré le fait qu’il n’a été conçu et mené jusqu’à la naissance que pour cédé à ceux qui l’ont commandé, le lien biologique à l’égard de l’homme qui l’accueille, son père donc, suffit à justifier l’obligation du Droit à reconnaitre la filiation. Qui pourrait reprocher de la malice à un nouveau-né ? En outre, que dire contre la réalité factuelle et première du lien biologique ? C’est la ratio decidendi des 2 arrêts d’Assemblée plénière du 3 juillet 2015.

    3. La troisième étape de sophistique juridique a consisté à faire disparaître la mère de l’enfant. Cette troisième étape est à la fois requise et très délicate pour les promoteurs du marché des femmes et des enfants. En effet, par le contrat les agences ont dès le départ obtenu que les mères consentent à renoncer à leur statut de mère vis-à-vis de l’enfant qu’elles remettront à la naissance à ceux qui en ont demandé la fabrication. Mais dans la stratégie globale, du fait même que la victoire précédente a été obtenue grâce à l’argument du « lien biologique » entre l’homme qui a demandé à la fabrication de l’enfant et celui-ci, comment ne pas subir un effet boomerang et échapper à reconnaître que ce qui vaut pour l’un (le père biologique) vaut pour l’autre (la mère biologique qui a porté l’enfant) ?

    Le contrat qui a pendant quelques années suffi pour prétendre que la mère n’est rien puisqu’elle a consenti à n’être rien, ne peut plus suffire, en raison même de la victoire dans l’étape précédente de cette avancée méthodique. Il faut donc passer à la quatrième étape. Elle est en train d’être franchie.

    4. La quatrième étape de sophistique juridique consiste à faire apparaître le « parent » comme seul acteur, jetant ainsi un voile opaque sur le père et la mère, qui disparaissent. La mère doit disparaître pour de bon, et pas seulement par son consentement. Il faut aller plus vite au but.

    La mère est en effet à la fois celle dont on ne peut se passer pour obtenir l’enfant biologique tant désiré et celle dont on voudrait tant qu’elle n’ait jamais existé, à l’instant où l’enfant parait, en sortant de son corps. Pour cela, il faut convaincre les juges et l’opinion publique que les enfants ne viennent pas au monde d’un père et d’une mère mais de deux « parents » qui ont un « projet commun d’enfant ». De cette « coparentalité » nait l’enfant. La façon « matérielle » dont celui-ci vient relèverait finalement d’une affaire de cuisine, intendance dont les agences vont se charger. C’est si bien présenté : l’enfant venant au monde par la seule force de l’amour des personnes qui désirent sa venue, le lien biologique devient alors secondaire, voire indifférent. La Cour européenne des droits de l’homme récuse certes ce discours magique, mais il vient d’être admis par une ordonnance du juge des référés de Nantes du 3 décembre 2015, qui demande à l’Etat français de transcrire une filiation à l’égard de l’épouse du père biologique, du seul fait qu’elle a eu l’intention d’avoir l’enfant. La mère qui a porté l’enfant n’existe plus, n’a jamais existé. Pour mieux la destituer, puisque le contrat n’y suffit pas, on lui trouve une nouvelle appellation : face aux « parents », elle serait devenue la « porteuse », la « donneuse ». Comme l’expression de « donneuse d’enfant » révèlerait que l’enfant est cédé comme une chose, pour blanchir la cession d’humain, l’invention sophistique de vocabulaire la fait appeler : « donneuse de gestation », le corps de la femme se scindant par la magie des mots. Mais le ministère public a fait appel de l’Ordonnance. Comment faire taire le Ministère public ? Il faut passer à la cinquième étape.

    5. La cinquième étape de sophistique juridique consiste à faire taire le Droit en le constituant comme  « homophobe ».  Le sophiste ne cherche pas la contradiction, il cherche à réduire au silence celui qui contrarie son but.  Alors que les cas choisis pour être portés en justice et attirer la piété sur les demandeurs d’enfants  concernent des couples hétérosexuels frappés par une stérilité médicalement constatée, lorsque des personnes affirment être hostiles à des telles conventions de maternité de substitution, leurs arguments sont discrédités par le discours suivant : les « porteurs de projet d’enfant » sont souvent des couples homosexuels masculins. Du fait de leur type de relations sexuelles, ils sont aussi « comme stériles », puisqu’ils ne peuvent avoir d’enfant. Une fois cela admis, il suffit d’ôter le « comme » : une « stérilité sociale » exercerait la même contrainte que la stérilité physique. C’est alors au titre du principe constitutionnel de « l’égalité », celle entre les couples, que la GPA devrait être envisagée. Toute autre perspective devrait être exclure, car toute autre analyse est … homophobe. En effet, si le Droit contrarie les couples homosexuels masculins dans leur désir d’avoir des enfants, c’est la preuve que le Droit lui-même implicitement mais nécessairement est hostile aux couples homosexuels. Les personnes favorables à l’état actuel du Droit sont elles-mêmes homophobes. L’argument est très puissant car qui voudrait être désigné comme homophobe, agissant pour le maintien d’un principe homophobe ?

    Ainsi, de la première à la cinquième étape, l’efficacité sophistique a réussi à faire oublier qu’il s’agit de la dignité des femmes et des enfants, qu’il s’agit de les défendre eux ; le terrain de la discussion a glissé là où les défenseurs des femmes et des enfants ne peuvent que s’enferrer : l’homophobie et l’égalité entre les hommes et les femmes. Si l’on demande : « êtes-vous pour la GPA, c’est-à-dire contre la dignité de la femme et de l’enfant ?», la réponse ne pourra être que « Non ». Mais désormais la question est : « êtes-vous pour la GPA, c’est-à-dire contre l’homophobie ? », la réponse ne pourra être que « Oui ».Tout est dans l’art de poser la question.

    6. La sixième étape de la sophistique juridique est dans l’argument de la « dérive ». Il s’agit de soutenir que les « usines à bébés », les ventes d’ovocytes et de gamètes pour n’avoir que des enfants correspondant à des vœux eugéniques, la multiplication des agences, sont des « dérives ». Il convient dès lors d’admettre le principe de licéité de la pratique des conventions et de les encadrer, par une législation confiant cette « régulation » à des régulateurs publics, dans un service public ou à des juges, en exigeant des critères éthiques.  Ainsi, les personnes qui demeurent réticentes à abandonner la prohibition des contrats par lesquels les mères cèdent leur enfant lâchent prise : s’il s’agit d’un « don magnifique » qui offre le bonheur à l’enfant et au couple qui le désire tant, sans que l’argent ne vienne salir cette harmonie, pourquoi pas ? Cette sixième étape permet de rendre admissible l’idée même de fabriquer l’enfant à fin d’être cédé. Elle prépare l’industrialisation de l’humain. L’argent viendra après. Le Législateur britannique envisage d’ailleurs de passer à la GPA « commerciale » car l’idée d’un « droit à l’enfant » a été si bien répandue qu’il convient maintenant de susciter l’offre et de transformer la « compensation financière » en prix pur et simple. Mais cela, cela sera la septième étape.

    Voilà comment par une stratégie juridique qui pour l’instant fonctionne, les entreprises, en ne s’appuyant que sur des cas, que sur des juges et sur l’opinion publique, sont en train d’installer le marché mondial des esclaves.

    Que doit-faire le Droit ?

    Le Droit doit faire face au Sophiste. Le Droit doit en premier lieu « dévoiler », c’est-à-dire montrer le plan servi par cette stratégie, lequel révèle le visage du sophiste, ici les entreprises qui construisent le marché du matériel humain. Puis le Droit qui a pour fonction et légitimité de protéger la dignité humaine, doit parler et dire : Non."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’andouille du jour est Nadia Hamour (LR), qui veut remplacer le voile islamique par un bonnet phrygien

    Comme une candidate de télé-réalité, Nadia Hamour semble prête à n’importe quoi pour qu’on parle d’elle. Chargée de l’intégration des Républicains, elle pense qu’il suffira de coiffer les musulmanes d’un bonnet phrygien pour en faire des républicaines.

    Pour Nadia Hamour, secrétaire nationale chargée de l’intégration des Républicains «Les musulmanes peuvent remplacer le voile par un bonnet phrygien. Ça en ferait des républicaines, la République se baladerait partout dans les rues». Oui, enfin, si l’on met des lunettes à un âne, ça n’en fera pas un intellectuel et si l’on coiffe Nadia Hamour d’un lampadaire, ça n’en fera pas une lumière pour autant…

    C.D.

    http://fr.novopress.info/

  • Paris, Cologne, Hambourg, Stuttgart : villes d’entraînement pour le djihad en Europe ?

    Wolfgang Albers, le président de la police, déclare : « Nous sommes entrés dans une nouvelle dimension du crime. »
    2015 fut une année mortelle à mettre sur le compte du djihad à Paris : 145 morts. En 2016, ce sont des villes allemandes qui sont prises d’assaut et transformées en terrains de test pour ce même djihad. Des dizaines de femmes agressées sexuellement, à Cologne, Hambourg, Stuttgart dans la nuit du Nouvel An. Il s’agit de tester les capacités de réplique des autorités de ces deux pays.
    Un millier d’hommes se sont réunis en meute, aux pieds de l’imposante cathédrale de Cologne, pour harceler sexuellement des femmes de passage, seules ou accompagnées, violer, voler, cambrioler, casser, dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Selon le Kölner Stadt-Anzeiger, il s’agit d’hommes de 15 à 35 ans d’origine arabe. La police a procédé à des dizaines d’arrestations. Certains venus d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie auraient fait le voyage exprès, annonce l’ARD, tout en ajoutant qu’à Stuttgart, aussi, des faits similaires se sont déroulés.

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  • Déchéance de nationalité : un projet plus laxiste que la loi actuelle

    Minute a analysé le projet de loi constitutionnel qui fait débat actuellement et tire la sonnette d'alarme :

    6a00e008d99039883401b7c80316e4970b-200wi.png"[...] Le propre de la Constitution est qu’elle s’impose à la loi ordinaire. Aucun texte ne peut être adopté qui irait contre ses principes, sauf à être déclaré inconstitutionnel. Or dans sa forme actuelle, elle est beaucoup moins restrictive : son article 34 se contente d’indiquer que la loi fixe les règles concernant la nationalité. Celles-ci relèvent du Code civil, qui offre des possibilités... qui n’existeront plus demain ! On peut même affirmer que si le projet de loi est adopté par le Congrès, plusieurs articles du Code civil risquent de devenir anticonstitutionnels et de devoir être abrogés !

    Les articles 23-7 et 23-8 du Code civil, qui porte sur la perte de la nationalité, sont concernés au premier chef. La différence entre la « déchéance » et la « perte » résulte du mode d’acquisition ; peut être déchu de sa nationalité celui qui l’a acquise ; peut la perdre (ou se la voir retirée) celui qui est né français. En n’opérant pas cette distinction, le projet de loi constitutionnelle recouvre de facto les deux.

    L’article 23-7 prévoit que « le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français » ; l’article 23-8 prévoit que « perd la nationalité française le Français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours, n’a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l’injonction qui lui en aura été faite par le gouvernement. »

    Or c’est justement cet article 23-8, qui n’exige pas que l’intéressé ait été condamné pour lui retirer la nationalité française, qui aurait dû permettre de déposséder de leur nationalité française, non pas les futurs terroristes mais les centaines ou milliers de Français partis faire le djihad en Syrie, action qui relève sans discussion possible de l’« emploi dans une armée étrangère » ! La mesure aurait un deuxième avantage, non négligeable : la question de leur retour en France ne se poserait pas (à condition bien sûr que les contrôles aux frontières soient efficaces) puisque, étant déchus de la nationalité française, ils pourraient être interdits de retour en France.

    Les juristes que nous avons consultés sont formels : si l’article 23- 7 ne s’applique qu’aux seuls binationaux, l’article 23-8 – qui n’a pas été appliqué une seule fois depuis quarante ans ! – vise, lui, tous les Français, qu’ils possèdent ou non une autre nationalité, et dussent-ils devenir apatrides, ce que la loi française autorise, ainsi que nous l’expliquerons en détail dans notre prochain numéro.

    Dans l’argumentaire que Jean-Christophe Cambadélis a adressé aux cadres du Parti socialiste, le premier secrétaire du PS voit juste : après inscription dans la Constitution que seuls les binationaux responsables d’actes terroristes pourront être déchus de leur nationalité, écrit-il, « aucune loi simple ne pourra étendre les cas de déchéance pour des citoyens nés français ».[...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/01/d%C3%A9ch%C3%A9ance-de-nationalit%C3%A9-un-projet-plus-laxiste-que-la-loi-actuelle.html

  • Chronique de la France asservie et… résistante

    Robert SPIELER

    RIVAROL N° 3216 du 24 décembre 2015 au 6 janvier 2016

    BONNE chance ! Le porte-avions Charles de Gaulle est parti pour la Syrie. Un dixième des militaires sont de confession musulmane. Et alors ? Et alors, on se souvient de la mutinerie qui eut lieu en 1999 à bord du porte-avion Foch, des marins musulmans s’étant insurgés contre les frappes sur le Kossovo islamiste. Ils avaient même pris des officiers en otage et les commandos durent intervenir pour rétablir l’ordre. Autre exemple émouvant : en 2009 des militaires musulmans refusèrent de partir en Afghanistan combattre leurs frères de religion. C’est une vieille histoire qui ne fait que se répéter. En 1990, Jean-Pierre Chevènement avait reçu un rapport sur les Beurs et le service national qui précisait que « les JFOM (jeunes Français d’origine maghrébine) commettent 3,5 fois plus de désertions, 6 fois plus de refus d’obéissance, 6 fois plus d’outrages à supérieurs et 8 fois plus d’insoumission » (source : Centre d’études sur la sélection du personnel de l’armée de terre).

    ESTROSI, UN CLOWN À LA BOTTE DES LOBBYS

    Christian Estrosi (Les Républicains), qui a remporté la région Paca face au FN grâce notamment aux voix de gauche, estime, se démarquant de Nicolas Sarkozy, que « plus on va à droite, plus on fait monter le FN ». L’ex-supposé droitiste qui a certes du talent (quand il pilote une moto) n’est pas, sur le plan politique, à une clownerie près. Ce zozo d’envergure avait déjà tenté de remettre, devant les caméras, le dernier livre de tante Simone Veil à Marion Maréchal-Le Pen, cadeau que cette dernière avait fort justement refusé d’accepter. L’individu que j’évoque (les mots que j’aimerais utiliser tombent sous le coup de la loi, et RIVAROL a suffisamment de procès en cours. Au fait, aidez-nous !) a, avec une puissance de pensée inouïe, précisé « faire une différence entre le Parti socialiste et le Front national, qui est un mouvement sectaire et nauséabond », alors que des élus PS « m’ont, ici, apporté un soutien sans faille et sans contrepartie ». Sans commentaires !

    HITLER « N’EN AVAIT PEUT-ÊTRE PAS TUÉ ASSEZ »

    Gilles Bourdouleix (ex-UDI) est le député-maire de Cholet. Il s’était un tout petit peu lâché lors d’une altercation avec des « gens du voyage », déclarant qu’« Hitler n’en avait peut-être pas tué assez ». Du coup, il avait été condamné à 3 000 euros d’amende, somme relativement modeste si on la compare aux condamnations que subit RIVAROL pour des propos infiniment plus modérés. Bref, la Cour de cassation a annulé la condamnation de Bourdouleix dans la mesure où, selon elle, le délit d’apologie de crime contre l’Humanité ne peut être constitué que si la volonté de leur auteur de rendre publics ses propos est établie, ce qui n’est pas le cas ici. Heureux homme qui a l’avantage de faire partie, il est vrai, du Système.

    LA RÉPRESSION POLITIQUE EN ALLEMAGNE

    Je l’ai souvent exprimé dans ces chroniques. L’Allemagne est sans doute le pays le plus répressif d’Europe à l’encontre du politiquement incorrect. Pire que la France, ce qui n’est pas peu dire. Le journaliste de Die Welt(l’équivalent du Monde) Matthias Matussek avait déclaré, de façon tout à fait inconsidérée, après les attentats du 13 novembre à Paris, que les actes de terreur dans la capitale de la France « vont donner une nouvelle direction au débat sur les frontières ouvertes et le quart de million de jeunes hommes non enregistrés qui circulent librement en Allemagne ». Il était tout simplement devenu fou, le pauvre homme. La réaction ne tarda pas. Le rédacteur en chef de Die Welt avait immédiatement répondu en «prenant ses distances, au nom de Die Welt, un journal qui défend d’autres valeurs, des valeurs de liberté et d’humanisme. » Il ajouta plus loin « …pour le reste, nous en discuterons en interne ». La discussion fut des plus rapides. Matthias Matussek a été licencié, ce qui était la moindre des choses, à défaut d’être traduit devant le tribunal de Nuremberg et pendu haut et court.

    LE FILS DU GRAND VIOLONISTE JUIF YEHUDI MENUHI RÉVISIONNISTE !

    Incroyable. Gerard Menuhin, le fils de Yehudi Menuhin, le grand violoniste, vient de faire paraître un livre dont le titre est « Sag die Wahrheit, auch wenn sie weh tut » ! (dis la vérité, même si elle fait mal). Il y écrit : « L’holocauste est le plus grand mensonge de l’Histoire », ajoutant : « L’Allemagne n’a aucune responsabilité dans la Seconde Guerre mondiale et Adolf Hitler était le seul homme d’Etat au monde qui aurait pu délivrer le monde de la menace ploutocratique et juive. » Que subirait-on si RIVAROL se permettait d’écrire de telles choses !

    HONTEUSE CONDAMNATION D’ÉRIC ZEMMOUR

    L’interview avait été publiée en octobre 2014, dans le journal italienCorriere della Sera (en italien). Zemmour avait déclaré que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran », qu’ils « vivent entre eux, dans les périphéries » si bien que « les Français ont été obligés de s’en aller ». « Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile ». Le jeudi 17 décembre, Eric Zemmour a été condamné à 3 000 euros d’amende pour provocation à la haine raciale. Il avait, il est vrai, fait fort, déclarant «Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile » et répondant avec une insolence inouïe au journaliste qui lui posait la sournoise question : « Mais alors, que suggérez-vous de faire : déporter 5 millions de musulmans français ? », il déclara : « Je sais, c’est irréaliste, mais l’histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 qu’un million de Pieds-Noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d’Algérie pour revenir en France ? » En attendant, Philippe de Villiers et Robert Ménard ont lancé une pétition dénonçant cette décision inique de la justice supposée française. Silence radio du côté du FN mariniste… Au fait, que dit Zemmour des résultats des récentes élections ? « La dédiabolisation a été inutile et vain le parricide. Il ne s’agit même pas de ligne politique. Le social-colbertisme de Philippot, le social-ouvriérisme de Marine ou le libéralisme réac de Marion ont également été balayés ». Et de prôner un grand rassemblement, style RPF. Bof…

    CHRISTINE BOUTIN MARTYRISÉE PAR LA “JUSTICE”

    Christine Boutin vient d’être condamnée le vendredi 18 décembre à 5 000 euros d’amende pour « provocation publique à la haine ou à la violence » envers les homosexuels pour avoir dit que « l’homosexualité est une abomination ». Le tribunal correctionnel a été au-delà des réquisitions du procureur, qui avait réclamé à l’audience fin octobre une amende de 3 000 euros à son encontre. Christine Boutin a également été condamnée à verser 2 000 euros de dommages et intérêts à chacune des deux associations, Mousse et Le Refuge, qui s’étaient constituées parties civiles. A ce rythme-là le jour viendra bientôt où l’on ordonnera de brûler la Bible et le catéchisme pour crimes d’“homophobie” ?

    DES MILITAIRES FRANÇAIS TRAITÉS COMME DES CHIENS

    C’est tout simplement une ignominie dont personne, à droite ou à gauche n’a parlé ni ne parle. Merci à mon camarade rivarolien, le général A.V., de nous avoir transmis cette lettre d’une épouse de militaire adressée au ministre de la Défense et au Premier Ministre. Voici sa lettre, qui ne demande aucun commentaire :

    « Monsieur le Ministre,

    Je suis une épouse de militaire outrée, outragée de constater le mépris que vous portez à notre armée. Ces hommes et ces femmes sont déployés sur le territoire national afin d’assurer la sécurité des Français et de leurs institutions dans le cadre du plan Vigipirate. Nos soldats sont logés, pour la plus grande majorité, dans des conditions honteuses dans nos villes.

    Certains, à Paris, dorment sous des tentes, d’autres sont hébergés dans des bâtiments désaffectés sans rien pour assurer leur confort minimum (hygiène corporelle et vestimentaire). Nos militaires sont obligés de prendre sur leurs deniers personnels pour pallier vos manquements inacceptables.

    Je prends pour exemple la situation des hommes que vous avez déployés à Nice. Ils sont 150 militaires logés dans une ancienne maison de retraite délabrée, ils ont 2 douches et aucun lavabo avec miroir pour pouvoir se raser correctement.

    Monsieur le Ministre, un gouvernement qui se permet de loger, de nourrir, de distribuer des aides à n’en plus finir à des clandestins aux frais des contribuables et qui ne montre aucun respect, aucun honneur envers nos militaires est un gouvernement que je vomis !

    J’en terminerai, Monsieur le Ministre, en vous signifiant que je ne lâcherai rien pour nos militaires, que je suis prête à aller très loin dans mon combat pour nos soldats qui, eux, œuvrent chaque jour, en France ou à l’étranger, pour notre sécurité.

    Vous comprendrez, Monsieur le Ministre, que je ne vous salue point. »

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    Pour lire la chronique dans son intégralité : achetez Rivarol chaque semaine chez votre marchand de journaux ou abonnez-vous. Vous pourrez ainsi lire la chronique complète de Robert Spieler cliquez ici. 

    http://ndpiledefrance.hautetfort.com/

  • Intervention de Sophie Montel au Conseil régional de Bourgogne, Franche-Comté (04/01/15)