La semaine dernière, j'ai interrogé la fracture du camp conservateur sur la question russe, en relevant que certains sont particulièrement hostiles au narratif atlantiste, et d'autres très enclins à défendre les intérêts de Zelenski et sa vision du monde. Un autre marqueur pointe le bout du nez dans le monde des souverainistes : la question du Frexit et de ses implications. Beaucoup n'ont que le mot "Frexit" à la bouche, comme s'il constituait une solution miracle. En réalité, le mot implique une réalité à laquelle peu de souverainistes sont prêts à ouvrir les bras. Autant se le dire tout de suite.

Le graphique que je publie ci-dessus est bien connu des initiés. Il me paraît indispensable de le produire en ouverture des lignes qui vont suivre, car il en explique l’essentiel.
Ce graphique représente la part des dépenses publiques dans la richesse nationale, depuis 1970.