
« Je suis quelqu’un de bien. » Ahmed Khalef, Algérien de 35 ans, le dit, le répète et le jure depuis son box. Jugé depuis ce lundi 24 avril par la cour d’assises de la Gironde pour viol sous la menace d’une arme et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, il assure ne « rien comprendre. Je suis choqué de me retrouver là et en prison depuis vingt-six mois alors que je suis venu en France pour construire un avenir. » « Là », il encourt vingt ans de réclusion criminelle.