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Le député européen du Groupe Identité et Démocratie au Parlement européen Jordan Bardella, a tout sauf mâché ses mots à l’égard du chef de l’Etat.
A la suite du discours d’Emmanuel Macron à la présidence française du conseil de l’Union européenne, Jordan Bardella a respecté sa promesse, celle de « parler d’immigration » au président.
Il est vêtu d’un costume gris, d’une cravate grise sous ses cheveux gris, d’une chemise bleue et d’un masque bleu. Ce 19 janvier, Vincent Bolloré fait face, seul derrière un bureau nappé de rouge, à une quinzaine de sénateurs, toutes tendances confondues, dans le cadre d’une audition sur la concentration dans les médias. D’autres grands patrons de médias sont convoqués, bien sûr, mais personne ne s’y trompe : c’est bien lui, Vincent Bolloré, le mets de choix. Il est, en particulier, la cible du sénateur PS David Assouline, le rapporteur de cette commission. Un sénateur très préoccupé par un modeste grain de sable de l’empire Bolloré : la petite chaîne CNews, une des quatre chaînes d’information françaises, qui pèse vaillamment 2 % de part d’audience nationale des télévisions en France en 2021.
L’affaire, largement commentée sur les réseaux sociaux mais aussi dans la presse écrite et sur les plateaux de télévision, a même pris une tournure presque « insolite » pourrait-on dire. Là où certains (que les voix du politiquement correct accuseront d’encourager les instincts populistes) y verront surtout une nouvelle confirmation des nombreuses collusions entre certaines figures médiatiques et des responsables politiques de premier plan.
C’est ainsi que le mardi 18 janvier au soir sur la chaîne d’information en continu i24News, les vacances de Jean-Michel Blanquer à Ibiza ont fait l’objet d’un débat animé par Anna Cabana. Qui n’est autre que la compagne du ministre de l’Éducation nationale. En effet, ce dernier est fraîchement marié (en troisièmes noces) avec la journaliste depuis le week-end du 15 janvier.
Le chef de l’Etat tient un discours pour la présidence française au conseil de l’Union européenne. A son arrivée, alors qu’il pose avec la nouvelle présidente du parlement européen Roberta Metsola, plusieurs personnes hostiles au président se font remarquer.
Invité jeudi dernier au 50e anniversaire du congrès de la Conférence des présidents d’universités, Macron a prononcé un discours de clôture qui n’en finit plus de susciter l’inquiétude du monde universitaire et la colère des syndicats étudiants. Et pour cause : en esquissant les grandes lignes de ce que pourrait être un deuxième quinquennat pour l’enseignement supérieur, le président, jugeant inefficace le système d’études « sans aucun prix » pour les étudiants, s’est clairement prononcé en faveur de la fin de la quasi-gratuité des universités.
Quand elle remplit sa déclaration d’intérêts (une obligation au titre de la transparence), Valérie Pécresse écrit « néant » à la ligne réservée aux participations financières depuis 2015 et son arrivée à la tête de la région Ile-de-France.
Validées notamment par la HATVP, ces documents délivrent au citoyen une information tronquée.
Contrairement à ce qu’indiquent ses déclarations de 2016 et 2017, la candidate à la présidentielle détenait un beau paquet d’actions, dont la valeur fait d’elle une multimillionnaire (avec son époux). Pour réussir ce tour de passe-passe, l’ancienne ministre du Budget a eu recours à un montage inédit : une fiducie, l’équivalent des Trust anglo-saxons. Nos révélations.
Le passe vaccinal a donc été voté dimanche. 215 voix pour, 58 contre, 7 absentions. Les deux tiers des LR ont voté pour. Dont acte. Lundi, Valérie Pécresse, candidate à la présidence de la République, était l’invitée de Sonia Mabrouk sur Europe 1. Très intéressant. La présidente de la région Île-de-France y a dénoncé une « une gestion complètement chaotique avec un gouvernement qui a en permanence un train de retard. Il aurait fallu distribuer les auto-tests dans les classes comme JE l’avais demandé dès septembre… »
Le Pen peut dire merci à Zemmour. En la débordant sur son extrême droite, l’ex-plume du «Figaro» a non seulement «recentré» la candidate du Rassemblement national , mais il l’a aussi rendue plus populaire. Elle gagne 8 points et 17 places dans notre tableau de bord des personnalités politiques. Avec 40% de «bonnes opinions», Marine Le Pen n’a jamais été aussi bien placée. L’écart est d’ailleurs de 13 points avec son rival Eric Zemmour (27%, +1). Avec 57% de mauvaises opinions contre 66% pour Zemmour, elle a réussi à lui passer le mistigri du repoussoir. Épargnée par les marcheurs et la gauche, elle progresse chez les jeunes (+14), les personnes âgées (+12), à gauche (+10) et chez les sympathisants LR (+11).
C’est l’autre enseignement de ce baromètre dominé par Philippe (61%, +1): Macron recule de 4 points, Castex de 6, tout comme leurs principaux ministres, Blanquer (– 6), Le Maire (– 6), Bachelot (– 5), Le Drian (– 3)… […]
À droite, Pécresse connaît un coup de mou (– 5), Bertrand (– 4) et Ciotti (– 3) également. La cheffe de file de la droite se consolera avec le soutien record de 92 % des électeurs LR… À gauche, Mélenchon poursuit son opération redresse- ment: +3 points (39%). […]
Nous l’écrivons et nous le disons depuis des années : la collusion entre les Républicains et La République En Marche est avérée. Bien entendu, notre vie politique se résumant à la seule communication, les effets de manches des uns et des autres peuvent laisser imaginer qu’ils s’opposent. Un nouvel exemple, extraordinaire celui-là, montre à quel point ces deux partis marchent la main dans la main.
Valérie Pécresse vient d’être interrogée sur Europe 1, et voici mot à mot, fautes de français comprises, le dialogue invraisemblable qu’elle a mené avec la journaliste :