Depuis plusieurs semaines le torchon brûlait entre l’Élysée et Jean-Bernard LEVY, Président d’EDF. Le patron d’EDF avait tiré à boulets rouges sur la gestion déplorable par le gouvernement du parc nucléaire français. Il avait déclaré :
« On manque de bras parce qu’on n’a pas assez d’équipes formées. On n’a pas assez d’équipes formées parce que nous a dit » votre parc nucléaire il va décliner «. Évidemment, on n’a pas embauché des gens pourront en construire 12, on a embauché des gens pour en fermer 12 ».
Allergique à la critique, l’enfant prodige de l’Élysée avait pris la fronde du PDG d’EDF comme un casus belli, une déclaration de guerre. Pour Emmanuel Macron, c’est bien à cause d’EDF que 32 réacteurs sont encore à l’arrêt. C’est à se demander qui est en charge de gérer un sujet aussi sensible que la politique énergétique de l’hexagone ? VIVE LA STARTUP NATION ! Dans tous les cas, le sort de Jean-Bernard LÉVY était définitivement scellé.