France et politique française - Page 925
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Joachim Son Forget, rencontre avec un député
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Marine Le Pen arrive en tête dans 30 départements contre 2 en 2017 et dans 3 régions contre 0
Le score historique pour la camp national, réalisé par la candidate du Rassemblement National lui permet d’arriver en tête dans 30 départements de Métropole et d’outre-mer, mais également dans 3 régions sur 13.
La Corse, les Hauts-de-France et la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur ont placé la députée du Pas-de-Calais en tête dimanche 24 avril, la candidate obtient respectivement 58% en Corse, 52,1% dans les Hauts-de-France et 50,4% en PACA.
L’outre-mer a voté massivement pour Marine Le Pen : la candidate du Rassemblement National réalise des scores spectaculaires dans plusieurs territoires ultramarins.
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“Scrutin après scrutin, la question du poids électoral des retraités devient centrale, car nous sommes dans une société qui vieillit”
De Jérôme Fourquet interrogé par Eugénie Bastié dans Le Figaro :
Le centre de gravité de la vie politique française est-il passé à gauche ?
Pas vraiment. Si on le fait total Zemmour, Le Pen et Dupont-Aignan, cela représente plus de 30 % en faveur de la droite nationale. Parallèlement, Emmanuel Macron avec ses près de 28 %, affiche un positionnement idéologique nettement plus à droite qu’en 2017. Il a d’ailleurs perdu une partie de son électorat de gauche cette année, qui a été plus que remplacé par l’apport d’électeurs de droite. Ainsi, 45 % de l’électorat de Sarkozy du premier tour de 2012 ont voté pour Emmanuel Macron au premier tour cette année. Alors certes, Mélenchon a fait un assez gros score, mais il a été porté par une mécanique de vote utile, qui a quasiment tout siphonné à gauche. Et ce bloc mélenchoniste est aujourd’hui minoritaire face aux deux blocs macroniste et de la droite nationale.
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La recomposition de la droite doit parachever la recomposition politique en cours
La disparition du PS et la déroute de LR font de la présidentielle 2022 un cru exceptionnel, n’en déplaise aux grincheux qui se sont abondamment désolés de la médiocrité de la campagne. Le scrutin, sans réels débats sur les programmes, a permis d’aller à l’essentiel ; chacun, en définitive, a choisi son camp en votant pour un personnage qui incarne sa famille idéologique et non plus pour des illusions de programmes, sans lendemain.
Le vote utile a couronné cette démarche d’appartenance. Les familles idéologiques se sont comptées et le gâteau électoral a été découpé en trois. Ce constat d’une recomposition politique par les centres que nous avons posé déjà depuis longtemps, est une bonne nouvelle.
Par Didier Beauregard, journaliste et essayiste. -
L’insécurité comme problème politique
Mathieu Bock-Côté
Il y a quelques mois à peine, nous avions d’excellentes raisons de croire que la question de l’insécurité jouerait un rôle central dans le cadre de cette élection présidentielle. L’ensauvagement de la société, la multiplication des histoires d’extrême violence, la transformation des gendarmes, des policiers, des enseignants et des pompiers en cibles des voyous et autres « jeunes » qu’il n’est jamais permis de caractériser laissait croire à la venue d’un moment de vérité, annonçant une entreprise de reconquête sécuritaire et civique. Mais ce qui doit arriver arrive rarement, et la présidentielle s’est tournée sur la question du « pouvoir d’achat », qui en est venue à éclipser toutes les autres, même si son emprise absolue sur le débat public n’est pas sans lien avec une manière de sonder l’opinion qui entraîne, consciemment ou inconsciemment, la fragmentation et l’émiettement des sujets que l’on pourrait normalement amalgamer sous la référence à la sécurité et à l’identité.
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Marine en tête partout en Outre Mer
Twitter refuse de transférer avec le l'intitulé ci dessus
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Présidentielle : Le taux d’abstention final estimé à 28% au second tour
« Au-delà du score d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen ce dimanche soir, c’est l’autre indicateur-clé de l’élection présidentielle: l’abstention finale au second tour va atteindre les 28%, selon notre estimation Elabe pour BFMTV et L’Express avec notre partenaire SFR. C’est plus que le niveau du premier tour, où elle avait finalement été de 26,31%. » (BFMTV)
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Macron déteste la France : 5 preuves accablantes !
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Entre deux tours: "Pourquoi je voterai Marine le Pen" par Charles Gave.
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Démocratie : mais où sont donc passés les médias d’opposition à Macron ?
La France est une grande démocratie. En tout cas, c’est ce que l’on entend sur le ton de l’autosatisfaction supérieure dans les médias qui s’autoproclament « de référence ». Une démocratie qui donne des leçons dans le monde entier. Enfin, plus en Russie et chez Orbán qu’en Chine, à Singapour ou dans les Émirats arabes. Question de regard. Revenons en France, où le débat démocratique est équilibré, où la presse est libre. Où les électeurs ont le choix de s’informer en toute indépendance et en toute impartialité.