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religion - Page 252

  • « Mariage » homo et résistance

    pascal-vandon_(copy).jpg[tribune libre]

    Des pasteurs au créneau

    L’engagement quasi-général des évêques de France contre le « mariage » homo est l’élément moteur de la puissante mobilisation face à l’inique projet.

    Alors qu’auparavant on comptait les évêques qui intervenaient publiquement dans le combat des valeurs morales (défense de la vie par ex.), depuis l’été 2012 on compte les évêques qui n’ont pas proclamé leur opposition à la loi Taubira. Que tous ces évêques, et les nombreux prêtres à leur suite, en soient félicités, car ce faisant ils contribuent a réanimer la conscience catholique française, si diverse et imparfaite soit-elle :

    Tractages, manifs, veillées de prière, adorations, jeunes, autant de signes de la vitalité d’une communauté qui n’attend que l’exemple de ses pasteurs pour faire ce que l’Eglise a toujours fait : transfigurer notre pays par l’énergie des âmes, la vaillance des corps, la générosité des cœurs. L’Eglise a donné l’élan, le souffle, revigorant bien des catholiques de France.

    Simplement, les clercs ne peuvent pas tout faire, surtout lorsqu’il s’agit de manifestations et actions de rue. Il faut des meneurs, droits et efficaces, pour conduire sérieusement les troupes qui se constituent.

    L’absence de chefs laïcs catholiques et la trahison des libéraux

    Noter que la personnalité émergente du mouvement anti mariage homo est la nommée Frigide Barjot, en dit long sur la pauvreté de l’encadrement catholique (du moins non traditionnel) et aussi sur l’incapacité des catholiques modérés à discerner les conséquences d’un tel choix et à la refuser.

    Comment la masse catholique a-t-elle pu se résigner à être ainsi représentée ? Voilà une question inquiétante pour l’avenir.
    Comment la masse catholique a-t-elle pu accepter de se placer, dès l’automne 2012, sous l’unique bannière de la lutte contre l’homophobie, quand on sait que la lutte contre l’homophobie, comme la lutte contre le racisme ou le facisme, est un outil dialectique, psychologique, politique et judiciaire fabriqué par le système pour traquer, culpabiliser, condamner, affaiblir les bons ?
    Comment la masse catholique a-t-elle pu accepter de se placer sous le signe de la diabolisation des « bons » (Civitas et autres, exemples de ténacité), autre arme du Système pour circonscrire la résistance dans un cordon sanitaire qui empêche son développement ?
    Comment la masse catholique a-t-elle pu accepter de se placer sous la direction d’une personne favorable à l’homosexualité et préférant exhiber des homos plutôt que des chapelets et des libéraux-socialos (M. Bongibault et Mme Tcheng) plutôt que des drapeaux nationaux ?
    Comment la masse catholique, ayant en mémoire la tromperie de la campagne anti-Pacs de 1999 (récupérée par l’UMP qui trahit ensuite sa promesse d’abolir le Pacs), peut-elle s’étonner que le trio qui les dirige se soit progressivement et traitreusement prononcé pour une « alliance civile », ersatz de mariage homo ?
    Force est de constater que la masse catholique libérale ou libérale-conservatrice, non seulement continue –en affaires morales comme en affaires politiques- « de céder du terrain ou d’invectiver contre ceux qui n’en cèdent pas » [Maurras in La politique religieuse], mais surtout est une masse sans chefs qui préfère se rallier aux complices du Mal alors même qu’ils prétendent le combattre.

    Lors de la grande manifestation anti-Pacs du 31 janvier 1999 à Paris, les libéraux criaient aux membres de Chrétienté-Solidarité qui arboraient leurs belles bannières : « Baissez vos drapeaux ! Baissez vos drapeaux ! » … Tout est là … : la rage des libéraux de voir persister le combat qu’ils ont trahi, leur ténacité à défendre la machine révolutionnaire où paradent leurs élites et leurs idoles, leur servilité à adopter les oukazes du Système, leur point d’honneur à stigmatiser les bons.

    Pistes d’espoir

    - Les catholiques pris dans le tourbillon du libéralisme doivent, dans le cas présent et pour l’avenir, refuser de se soumettre : ils doivent refuser de diaboliser les « bons », ils doivent refuser de se placer sous des mots et concepts faits pour détruire la résistance. On ne demande pas aux catholiques libéraux de devenir d’un coup des nationalistes ou des traditionnels, mais tout simplement des conservateurs dans le premier sens du terme, cad des annemis des libéraux et aussi bien sur des socialistes.

    - Civitas doit continuer de constituer la force de frappe de la résistance catholique nationale, entourée des organisations amies

    - La formation de la jeunesse, à laquelle se dévoue notamment le Renouveau Français, doit s’intensifier pour disposer d’une force solide et à meme de libérer les jeunes de l’emprise dans laquelle le Système les tient.

    - La contre-information, la contre-subversion, à laquelle participe Contre-Info par exemple, doit s’intensifier : il faut sans relache dénoncer les imposteurs et les imposteurs, car ce sont les premiers obstacles au développement de la résistance nationale catholique. Une grande force dévouée à la Patrie et à l’Eglise doit pouvoir se reconstituer et porter le germe de grands espoirs.

    Marcouf de Segons

  • Forum catholique : la liberté est sur Internet

    Depuis plus de dix ans, le Forum catholique a ouvert ses colonnes virtuelles à tous ceux qui, sur Internet, veulent discuter de leur Église en temps réel. Une fois de plus les catholiques traditionalistes sont en avance sur le reste du troupeau. En avance pour la technique, peut-être, pour la liberté surtout, une liberté de parole et de jugement qui oblige l'Institution à de vraies réformes de comportement. Nous avons interrogé le premier protagoniste et le responsable de cette aventure spirituelle unique au monde.

    Monde et Vie : Xavier Arnaud, vous animez depuis 12 ans le Forum catholique, institution internautique unique en son genre qui regroupe pour des discussions libres autour de l’Église et de la Foi tous ceux qui reconnaissent l'enseignement unanime des papes. Ce lieu de Foi et de camaraderie s'est tout récemment vu menacé dans son existence même. Panne, sabotage ? Que s'est-il passé ?
    Xavier Arnaud : À l'heure qu'il est, nous n'avons pas pu identifier les raisons de cette défaillance technique. C'est la troisième fois en six mois que le forum connait une telle mésaventure. Autant les deux premières étaient manifestement la conséquence d'attaques, autant cette fois-ci notre hébergeur reste très évasif sur le sujet. Intervenue le 28 décembre, cette panne du serveur est tombée à un bien mauvais moment, ce qui a justifié une moindre réactivité des services.

    Pour quelles raisons aujourd'hui fréquente-t-on le FC et qu'y trouve-t-on?
    D'un liseur à l'autre, je crois que les motivations sont différentes. Certains viennent y chercher des réponses à des questions d'ordre liturgique ou catéchétique. D'autres font part de leurs
    interrogations face à tels ou tels textes, documents, déclarations, articles. D'autres encore recherchent à échanger tout simplement dans un esprit de camaraderie, comme vous le disiez précédemment. Une chose est certaine : tous sont mus par un amour certain de l’Église, avec toutes les maladresses que peut commettre une âme transie...

    Peut-on dire que vous êtes la mémoire virtuelle des catholiques traditionalistes, la banque de données, l'organe sensoriel mettant en alerte les catholiques français ?
    Il serait orgueilleux de ma part de l'affirmer tel quel. Une chose est sûre : les archives du forum constituent une source d'informations très riche, pour peu que l'on prenne la peine de s'y pencher. On y retrouve l'histoire de la mouvance catholique traditionnelle depuis 2000, et Dieu sait que les événements ont été nombreux depuis lors. Peu d'informations échappent à la sagacité des liseurs, et le FC constitue à l'occasion une caisse de résonance inattendue, parfois gênante pour certains qui préféreraient agir discrètement.
    À titre d'exemple, on se souviendra des événements de fin 2006 à Lyon, lorsque la Fraternité saint Pierre était quasiment mise à la porte du diocèse. La forte mobilisation des fidèles sur la toile a contrarié les projets d'alors qui n'avaient pas anticipé une telle médiatisation. On se souviendra aussi des événements de 2005 lors de l'exclusion de la Fraternité Saint-Pie X de plusieurs prêtres, dont les abbés Laguérie et de Tanoüarn. Les pressions d'alors étaient fortes pour tenter d'empêcher tout débat sur la question sur le forum. À chaque fois, l'argument est le même : il s'agit d'une question interne qui ne regarde que les clercs. Mais les fidèles ont tout de même « voix au chapitre », si vous me permettez ce jeu de mots. Car sans leur aide et leur soutien, telle ou telle Fraternité aurait bien du mal à développer ses apostolats. Peut-on légitimement les museler et exiger d'eux qu'ils se taisent et masquent leurs émotions ? Je ne le crois pas.
    D'ailleurs, au sein de l’Église, les fidèles laïcs ont aussi pris part à son Histoire. On parle systématiquement du combat de Mgr Lefebvre pour la liturgie traditionnelle. Mais on ne saurait oublier les résistances d'un Jean Madiran, d'un Jean Ousset, d'un Marcel Clément ou d'un Michel de Saint Pierre qui ont largement contribué à la formation des laïcs et à cette défense de la messe grégorienne. Bref, les échanges du forum jouent aussi régulièrement, selon moi, ce rôle formateur grâce aux contributions de liseurs chevronnés, qui aident à mieux comprendre telle ou telle situation à un moment donné.

    Quels sont vos projets ?
    Ils sont nombreux, mais nous nous heurtons à des difficultés d'ordre technique, de même que nous manquons de moyens. La technique de mande du temps, dont nous ne disposons pas toujours suffisamment. Aujourd'hui, « l’équipe du forum » n'est constituée que de deux personnes : M. Tabudeux, pour la partie technique, qui fait un formidable travail au vu de ses disponibilités, et moi-même pour l'animation. Parmi les projets, je souhaite reprendre les Rendez-vous du forum, qui permettent le temps d'une soirée un échange avec telle ou telle personnalité, de Yann Moix à Jeanne Barbey en passant par Maurice Dantec ou l'abbé Ribeton et le Père de Blignières. Ce devrait être le cas dès le mois de février
    J'aimerais également lancer un sous-forum consacré aux livres. Ce serait une façon pour lei liseurs de publier des critiques personnelles sui tel ou tel ouvrage et d'échanger autour de cette oeuvre. On pourrait imaginer d'ailleurs invita les auteurs sur le même format que les Rendez vous. Il faudra vraisemblablement plusieurs semaines avant que le projet n'aboutisse. Mais nous y travaillons.
    Avant cela, il nous importe de réparer définitivement le forum, qui a beaucoup souffert de la dernière panne. On peut compter sur notre détermination et notre envie de poursuivre.
    Propos recueilli: par Claire Thomas monde & vie 15 janvier 2013
    Pour aider le FC, rendez-vous à la page www.leforumcatholique.org/soutienFC.php

  • Lettre ouverte du Comité Veritas à François Hollande

    Le retrait de la Légion d’Honneur et de la Valeur Militaire à François Collin pour délit d’opinion commence à faire couler beaucoup d’encre à commencer par les milieux militaires et d’Anciens Combattants (voir les articles du Gaulois des 5 janvier et 22 janvier).
    Parmi ces réactions, celle du Comité Veritas qui vient d’adresser une « Lettre ouverte » à François Hollande, Grand Chancelier de l’Ordre de la Légion d’Honneur en sa « qualité » de Président de la République. Comme le rappelait déjà Marc Noé (voir l’article du Gaulois), « les membres et les faits relatifs à l’OAS ont été amnistiés depuis longtemps ». Or, cette décision inique se fonde sur un prétendu « délit d’opinion » contraire aussi bien à la Constitution Française qu’à la Déclaration des Droits de l’Homme (voir en Annexes). François Hollande est donc bien le seul à avoir commis « un acte contraire à l’Honneur ». Dans cette affaire -ce scandale !-, il est précisément celui à qui il devrait être interdit de porter la Légion d’Honneur.
    Lisez la « Lettre ouverte » du Comité Veritas et diffusez-la le plus largement possible. La vérité doit être connue de tous.
    TEXTE INTÉGRAL
    Monsieur le Président de la République,
    Monsieur le Grand Chancelier,
    Mesdames et Messieurs,
    Probablement sur demande d’un tiers, vous avez pris la regrettable décision de retirer la décoration de chevalier de la Légion d’Honneur attribuée à M. Jean-François Collin à titre militaire en tant que grand mutilé de guerre, ceci au motif d’une prétendue « action contraire à l’honneur ».
    En quoi consisterait cette dite action ? Renseignement pris, il s’agit, non pas d’une action, mais de la déclaration faite par M. Collin, à la remise de sa Croix, à savoir : « Je tiens à ajouter que cette Croix, je la dédie à tous les Combattants de l’Organisation Armée Secrète qui sont morts les armes à la main, ou ont été fusillés par le plus grand traître de l’Histoire de France, le général De Gaulle. Ce sont eux, aujourd’hui, qui devraient être honorés à ma place ! Et pour que les choses soient limpides je vous promets que je ne porterai jamais cette Croix tant qu’il y aura un gaulliste ou un ami du FLN à l’Élysée ! »
    Que M. Collin ait exprimé ce qu’il pensait de Charles De Gaulle, lequel avait publiquement engagé la parole de la France et la sienne, proclamant l’Algérie « Française  organiquement et pour toujours », pour traiter ensuite du sort de ces départements français avec des terroristes abjects ruisselants de sang humain, dont la barbarie n’est plus à démontrer, c’est une opinion que partagent des millions de Français, et pas seulement de Français d’Algérie.
    À ma connaissance, nul ne peut nier que Charles De Gaulle, après avoir été porté au pouvoir par ce serment, entre autres, a trahi tous ses engagements, bafouant autant les droits de l’homme que ceux du citoyen, violant la Constitution française dont il était, le garant, trahissant le peuple qui l’avait votée, et se conduisant en dictateur pour assouvir, même dans le sang de ses compatriotes abandonnés et trahis, ses propres ambitions !
    Je le répète, il ne s’agit que d’une opinion, celle de M. Collin que je partage, mais que vous ne partagez certainement pas parce que tous les successeurs de Charles De Gaulle se sont évertués à cacher au peuple français qu’il n’était plus, à ce moment précis, sous un régime de légalité républicaine, mais bien sous le régime d’une dictature de fait…
    Tous, sauf un, Monsieur le Président de la République, et un des vôtres, précisément, qui a eu la rectitude de reconduire les RESISTANTS de l’Algérie française, dans leurs droits, dans leurs grades, dans leurs décorations, et j’ai nommé là M. François Mitterrand…
    M. Mitterrand étant le seul à avoir échappé à la servilité dont ont fait preuve tous les autres, il n’en demeure pas moins qu’outre cette réhabilitation, tous les courageux RESISTANTS de l’Algérie française ont bénéficié de quatre lois d’amnisties successives et, que je sache, sauf erreur que vous voudrez bien rectifier, le Général Salan, l’homme le plus décoré de France, est mort Grand-Croix de la Légion d’Honneur, et le Général Jouhaud Grand Officier, et il me semble qu’eux aussi considéraient Charles De Gaulle comme le plus grand traître de l’Histoire !
    Alors pourquoi cet outrage envers Monsieur Collin, et depuis quand, en France, émettre une opinion serait devenu un délit, une action contraire à l’honneur, entrainant des sanctions telles que le retrait d’une décoration amplement méritée ? Sommes-nous retournés en dictature, Monsieur le Président de la République, comme aux plus beaux jours du gaullisme ?? A-t-on remis au goût du jour, sous votre présidence, l’agressivité de l’État envers les vrais patriotes, et les méthodes de coercition envers les opposants à une politique fondée sur le mensonge et la violence ???
    Il y a, parmi les droits fondamentaux et universels de l’Homme, un droit imprescriptible : le droit à l’insurrection pour les minorités opprimés, et c’est au nom de ce droit là – il fut un temps où M. Michel Debré le reconnaissait comme le plus sacré des devoirs ! – que je m’insurge contre l’offense brutale et injuste, commise à l’encontre de M. Jean-François Collin par le Grand Chancelier et le Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur, offense contresignée par le Président de la République. L’action « contraire à l’honneur » est pleinement la leur, et non celle de M. Collin !
    Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, Messieurs et Mesdames les membres du Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur, l’expression du respect que je dois à vos hautes fonctions.
    Anne CAZAL
    Journaliste-écrivain
    Déléguée Générale du Comité Veritas
    (Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République, Monsieur le Grand Chancelier, Mesdames et Messieurs les membres du Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur)
    ANNEXES POUR POUR INFORMATION
    Article 11 de la déclaration des Droits de l’Homme de 1789 :
    « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
    Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 :
    « Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »
    Constitution Française 1958 :
    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances... »
    À PARAITRE UN HORS SERIE DE LA LETTRE DE VERITAS
    consacré à la "RESISTANCE FRANCAISE EN ALGERIE"
    Prix 10 € port compris - Tirage limité
    Réservation recommandée à Comité VERITAS
    B.P.21 - 31620 FRONTON

  • La Manif LGBT fait un bide et le PS est devenu un parti officiellement cathophobe

    TELS SONT LES DEUX ENSEIGNEMENTS À TIRER de la manifestation des partisans de la dénaturation du mariage et de la parenté.

    Un bide retentissant, tout d’abord, que les media officiels n’ont même pas cherché à dissimuler.

    Mais également une participation officielle du Parti socialiste à une manifestation ouvertement cathophobe.

      C’est désormais le langage officiel du PS...

    Une manifestation dont les slogans étaient aussi vulgaires, sordides que haineux. Pour Libération : "15H25. La créativité des pancartes bricolées est sans limite. " !

      Un argument décisif pour Hollande ? Il sont beaux les soutiens du Président de la République. Répugnant ! Pardon : "créatif" pour Libération.

    Rien à ajouter, sinon :

    Sont-ce là les soutiens de François Hollande ? Le président passera-t-il en force ? Ayrault réduit-il le peuple de France à cette lie ?

    Nous nous contenterons de référer à deux excellents reportages : celui-ci de NdF et celui-là du Salon Beige.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Une cour égyptienne condamne une famille à 15 ans de prison pour conversion au christianisme

    La peine de prison de 15 ans à une femme et ses sept enfants par un tribunal égyptien pour s’être convertis au christianisme est un signe de mauvais augure, selon les militants des droits de l’homme qui se s’inquiètent et disent que le gouvernement islamiste est une mauvaise nouvelle pour les chrétiens d’Afrique du nord.

    Un tribunal pénal de la ville centrale égyptienne de Beni Souef a infligé cette peine choquante la semaine dernière, selon le journal égyptien en langue arabe Al-Masry Al-Youm.

    Nadia Mohamed Ali, élevée comme chrétienne, s’est converti à l’islam quand elle a épousé Mohamed Abdel-Wahhab Mustafa, un musulman, il ya 23 ans. Plus tard, il est mort, et sa veuve a envisagé de retourner au christianisme en convertissant ses enfants afin d’obtenir un héritage de sa famille.

    La religion étant spécifiée sur la carte d’identité égyptienne. Elle a demandé de nouvelles cartes d’identité entre 2004 et 2006. Lorsque la conversion a été découverte sous le nouveau régime, Nadia, ses enfants ainsi que les employés de bureau qui ont préparé les cartes d’identité ont tous été condamnés à des peines de prison.

    Samuel Tadros, un chargé de recherche au Centre Pour la liberté religieuse de l’Institut de Hudson (Hudson Institute’s Center for Religious Freedom), a dit :

    « ces conversions comme Nadia ont été fréquentes dans le passé, mais la nouvelle constitution égyptienne basée sur la charia est une véritable catastrophe en termes de liberté de religion. »

    « Maintenant que la charia est devenue partie intégrale de la nouvelle Constitution de l’Égypte, les chrétiens de ce pays courent un grand risque » a dit Jordan Sekulow, directeur exécutif du centre américain pour la loi et la justice (American Center for Law and Justice)

    « Les cas augmenteront à l’avenir, » Tadros a dit. « Il sera beaucoup plus difficile pour les personnes de revenir au christianisme. »

    Le président Mohamed Morsi, a été élu en juin dernier et a succédé au règne séculaire de Hosni Mubarak, lequel est maintenant en prison et a imposé la nouvelle constitution l’année dernière.

    Tadros a déclaré que la constitution limite la pratique du christianisme, parce que « la liberté religieuse doit être comprise dans les limites de la charia. » Il a ajouté que la constitution stipule que la plus haute autorité sunnite devrait être considérée un interprète de la clause de la religion contenue dans la Constitution.

    Kabyles.com via http://www.fdesouche.com/

  • Anne-Marie Delcambre démonte l’islam

    Anne-Marie Delcambre n’est jamais invitée sur les plateaux Radios/TV en sa qualité de spécialiste de l’islam. Les médias préfèrent donner la parole à des dhimmis en puissance. Elle est pourtant :

    Ø  Docteur de 3ème cycle de l’Université Paris IV
    Ø  Docteur d’État en droit et agrégée d’arabe classique
    Ø  Professeur d’arabe littéraire
    Ø  Auteur de nombreux livres et articles sur Mahomet et l’islam
    Regardez cette vidéo et vous comprendrez pourquoi les médias l’ignorent…
  • Un texte de La Tour du Pin sur le capitalisme, extrait de Vers un ordre social chrétien :

    À la suite du profond et profondément honnête discours par lequel le comte Albert de Mun a clos l'assemblée générale des délégués venus des assemblées provinciales tenues à l'occasion du centenaire de 1789, l'école classique des économistes s'est émue : les uns ont constaté ironiquement que le langage du « noble comte » ne laissait pas que de ressembler à celui des « pires ennemis de la société » actuelle. Les autres, plus bienveillants, se sont voilé la face.
    Mais; comme il n'y a pas de pire ennemi de la société que celui qui non seulement ne l'avertit pas de la perte à laquelle elle court mais encore l'excite à mépriser les avertissements, je crois à mon tour et très humblement faire acte de bon citoyen en cherchant à me rendre compte et à montrer en quoi le siècle actuel porte la marque de l'Usure et mérite d'en conserver le nom, comme l'a dit mon éminent ami.
    ... J'essaierai de montrer dans une première partie du mémoire les effets du système usuraire, dans une seconde ses remèdes, dans une troisième et dernière l'ensemble du régime économique dont elle serait bannie. Je ne lui ai pas donné de nom, parce qu'on ne baptise les gens qu'après leur naissance. Quant au régime économique de ce siècle qui repose sur l'Usure, il a un nom : le Capitalisme.

    I. - Des effets de l'Usure.

    L'Usure, communément parlant, signifie le prélèvement d'un intérêt excessif à raison du prêt d'un capital. - Scientifiquement parlant, tout intérêt de cette sorte est une Usure, que le taux en soit légal, modéré ou non.
    ... Bien que l'Usure (c'est-à-dire, pour ne plus le répéter, le bénéfice tiré du prêt) ait marqué constamment dans le passé comme un fléau de l'humanité, qu'elle ait été déclarée illicite par les plus hautes autorités morales et qu'elle ait encouru les plus terribles châtiments, dont la destruction cruelle de l'ordre des Templiers n'est qu'un exemple entre mille, il s'est produit de nos jours ce phénomène que le prêt à intérêt n'est communément plus regardé comme entaché d'Usure, qu'il fournit non seulement au budget extraordinaire mais au budget ordinaire des Etats par l'accumulation d'emprunts continuels, et que toute épargne sur la consommation est considérée comme un capital qu'il faut réaliser, c'est-à-dire mobiliser, en le convertissant en argent, puis « faire travailler » en en tirant intérêt, la plupart du temps un intérêt fixe indépendant des profits de l'entreprise, ce qui a partagé le monde civilisé en deux catégories de citoyens, les travailleurs et les "rentiers, tout comme faisait auparavant le prêt de consommation.
    Seulement, maintenant « que l'argent travaille », il produit de quoi faciliter l'épargne du travailleur aussi bien que grossir celle du rentier, et l'on devrait passer aisément de la première dans la deuxième catégorie, et finalement celle-ci irait toujours se grossissant aux dépens de celle-là.
    Telles sont au moins les apparences dans le régime économique qui se caractérise par la substitution du prêt de production au prêt de consommation en généralisant celui-ci. On n'a plus besoin, pour se faire des revenus sans travail, de les tirer de la ruine des nécessiteux, mais au contraire de leur industrie, et l'on enrichit d'autant le pays. - Cette théorie est très séduisante. Est-elle aussi solide ? et les choses peuvent-elles se passer indéfiniment ainsi dans la pratique ? C'est ce que nous allons examiner.

    II. - Des remèdes contre l'Usure.

    En abordant cette seconde partie de la question que je me suis proposé de résoudre, je ne m'en dissimule pas la difficulté, mais je ne la crois pas supérieure à la gravité de la critique par laquelle j'ai commencé. Car, si condamner une pratique universelle est chose facile par le raisonnement, ce n'en est pas moins une chose grave, puisque c'est s'ériger en juge de son siècle.
    ... Dans les questions industrielles la législation est juive (dans le mauvais sens du mot) : elle favorise la spéculation, l'Usure, et opprime l'honnête travailleur.
    C'est très frappant pour moi que toute la législation (famille, impôt, sociétés commerciales, etc.) est organisé contre le travail au profit du jeu ou spéculation. Tout homme qui a les mains calleuses se ruine en travaillant. Les seuls qui profitent sont ceux qui ont les mains blanches, qui ne travaillent pas, qui font les échanges : ce sont les parasites. Le laboureur, l'artisan, l'industriel, sont sur la pente de la ruine, la spéculation fait des razzias incomparables. Notre société H. Frères, si elle se ruine, entraîne la ruine absolue de chacun de nous. A côté, une société anonyme se fonde ; elle prodigue les millions, arrive à un effondrement scandaleux, et pendant que des milliers d'actionnaires sont ruinés, les directeurs, gérants et administrateurs se retirent avec un fort boni.
    La liberté de l'industrie, telle que l'entend notre législation libérale, c'est la liberté des voleurs et l'emprisonnement des honnêtes gens par leur mise à la misère. La désorganisation sociale où nous vivons dans le monde du travail engendre des maux incalculables que nos législateurs ne peuvent soupçonner. Autrefois le 1/100e des populations était dans une situation précaire, maintenant ce sont les 9/100e.
    J'ai été bien frappé de ce que j'ai lu dans Sismond de Sismondi, livre déjà vieux de près de soixante ans : « Le but de la société humaine doit être le progrès des hommes et non celui des choses. La centralisation perfectionne tout dans les choses, il est vrai ; en revanche elle détruit tout dans les hommes. L'indépendance des petits peuples a été absorbée par la centralisation législative ; les droits municipaux, par la centralisation administrative ; les droits des métiers, par la grande industrie ; les droits du commerce, par les grands magasins ; les droits des petits cultivateurs, par les grosses fermes.» Empêcher l'Usure, c'est guérir le chancre de l'économie sociale moderne.
    ... La loi fondamentale de l'économie sociale est la consommation productive : les économistes classiques ont eu tort de distinguer et de traiter successivement des phénomènes de la production, de la circulation, de la distribution et de la consommation des richesses, comme s'ils étaient indépendants : leur série doit figurer une courbe fermée, dont toutes les portions sont fonction l'une de l'autre, et qui possède dès lors un centre où il faut se placer pour découvrir la loi génératrice.
    Cette loi n'est autre que celle qui veut que le grain de blé pourrisse en terre pour se reproduire au décuple, que toute production ne soit qu'une transformation et par conséquent le produit de la consommation d'un objet ou de la consommation d'une force, et que rien ne soit ainsi perdu. C'est la loi du travail, de celui de la nature aussi bien que celui de l'humanité, qui en dispose mais n'en peut changer la loi.
    Il y a là deux ordres de phénomènes, suivant lesquels s'accomplit la loi : celui de la transformation, ou plutôt, comme on disait jadis de la transmutation des objets, dont je viens de citer l'exemple le plus frappant, et celui de la communication des forces, depuis celle qui transforme la chaleur et la lumière en mouvement, selon l'hypothèse scientifique, jusqu'à l'acte vulgaire de la nutrition nécessaire à l'anima-lité pour la rendre capable de travail.
    On conçoit donc très bien que la consommation improductive soit une anomalie, une dérogation à la loi de nature, et qu'elle doive engendrer des désordres dans le développement de la civilisation matérielle, qui ne repose que sur l'excès de la reproduction.
    En effet, lorsqu'un peuple ou un particulier consomme au fur et à mesure tout ce qu'il produit de biens, son état de bien-être reste stationnaire. Lorsqu'il produit moins qu'il n'a consommé pour cela, il tombe dans la misère, et à l'inverse il ne doit la prospérité qu'à la puissance supé¬rieure de reproduction de sa consommation.
    Les consommations les plus productives sont celles qui produisent les biens moraux : le prêtre, l'homme charitable, le savant, consomment généralement peu en proportion de ce dont ils favorisent la production sociale. Un prince par son bon gouvernement, un chef militaire ou un magistrat par la supériorité des services qui leur sont confiés, un ingénieur, un professeur, un médecin, favorisent en général davantage encore la production que ne le font les producteurs directs, cultivateurs, industriels ou ouvriers.
    Au contraire, de mauvaises moeurs, de mauvaises finances, de mauvais services publics, la décadence intellectuelle ou morale des professions libérales, pèsent sur la vitalité des classes directement productrices en ne leur rendant pas l'équivalent des services que les classes dirigeantes en reçoivent, et abaissent par conséquent le niveau de la production et celui de la prospérité publique. Une classe d'oisifs est une classe parasite, et si l'oisiveté devient héréditaire dans certaines familles, ces familles deviennent à charge à la nation.
    Si donc, en passant la revue de chacun de ces chapitres de l'histoire sociale, nous y saisissons la complicité de l'Usure, il faudra y porter la réforme et la poursuivre de branche en branche dans la vie nationale, en la rendant inutile dans toutes, - ce qui est le meilleur moyen de la combattre. Il y a sans doute là un cercle vicieux, car c'est l'usurier qui fait les misérables, aussi bien que ce sont ceux-ci qui suscitent l'usurier. Mais pourtant il y eut un besogneux avant qu'il y eût un usurier, et celui-ci ne naquit qu'à la sollicitation du premier. C'est donc moins à des lois répressives qu'à des dispositions préventives que je demanderais la répression de l'Usure, - c'est-à-dire, répétons-le encore une fois, de l'intérêt prélevé à raison du prêt, et du courtage prélevé par le fait de la spéculation inutile. - J'ai montré dans la première partie de ce mémoire la connexité de ces Usures.
    Je vais maintenant chercher comment on pourrait soustraire à chacune d'elles son domaine propre.
    La rente d'Etat est le prix dont l'Etat paie, sans les rembourser, les avances que lui ont faites les particuliers pour subvenir à des besoins extraordinaires : elles ont bien le caractère d'une consommation improductive, puisque l'emploi qu'a reçu l'emprunt a été fait et son coût soldé depuis longtemps, et que le plus souvent il n'en reste rien que l'intérêt à payer.
    Il y a deux manières de supprimer la rente d'Etat : l'une consiste à brûler le grand livre ; préconisée jadis par les socialistes, elle ne trouve maintenant plus guère d'adeptes, même parmi eux, non seulement parce qu'elle serait un vol, mais parce qu'elle aurait sur l'économie générale des répercussions désastreuses.
    L'autre manière consiste à l'amortir et suppose deux conditions l'une qu'il soit possible de diminuer le budget des dépenses ordinaires, l'autre qu'il soit possible de trouver dans le budget des recettes le fonds d'amortissement.
    Or aucune de ces deux conditions n'est impossible à réaliser en France, où elles l'ont déjà été souvent, entre autres sous la Restauration; et d'où l'on peut encore les observer non pas sur nous-mêmes, hélas ! mais dans l'administration d'un grand pays, - les Etats-Unis d'Amérique. Les moyens pour cela sont, au budget des dépenses, la diminution de l'appareil administratif et celui de l'appareil militaire ; au budget des recettes, l'élévation des impôts de consommation prélevés principalement sur le luxe ou les provenances étrangères.
    La diminution de l'appareil administratif est facile à atteindre par la décentralisation et le régime représentatif, qui favorisent la gratuité de nombre de fonctions publiques. La diminution de l'appareil militaire est à chercher dans la voie du désarmement général par le rétablissement du respect du droit des gens, sous la sauvegarde d'un Tribunal international. On ne traite plus aussi habituellement maintenant ces idées de chimères ; elles font leur chemin, et comme la poursuite du chemin inverse conduirait à la banqueroute, l'Europe prendra bientôt, de gré ou de force, celui que nous indiquons là.
    ... Ce sera la corporation, organe social concret, et non pas la société, conception abstraite à moins qu'on ne la concentre dans l'Etat, qui sera en possession des instruments de travail, et ses frais généraux ne comprendront plus que ceux de la direction, alors que le capital d'établissement aura été amorti et que celui d'exploitation sera fourni à titre gratuit, et non plus usuraire, par la clientèle elle-même de l'établissement, qui y trouvera un avantage dans le meilleur marché des produits.
    L'association de personnes et non de capitaux est donc dans l'avenir qui doit voir l'Usure bannie de l'agriculture et de l'industrie par une législation fondamentalement opposée à l'individualisme et au capitalisme dans l'une comme dans l'autre, sans avoir pour cela rien de socialiste. Mais il faut s'attendre à ce que l'Usure cherchera encore un refuge dans le prêt de consommation, et surtout dans la spéculation.
    Pour ce qui est du premier de ces domaines, elle y rencontrera dans une société bien organisée deux obstacles, la mutualité et la charité.
    En effet, la masse des hommes ayant été ramenée, comme il vient d'être indiqué, à l'accomplissement de la loi générale du travail dans des conditions où ce travail ne sera pas frustré de sa rémunération légitime par l'Usure, et à la pratique de l'association qui est la condition naturelle du travail, leurs besoins seront non seulement satisfaits normalement, mais encore localisés et spécialisés par le fait de l'organisation sociale : il y aura toujours des pauvres, parce qu'il y aura toujours des moments où dans la plupart des existences laborieuses les besoins excéderont les ressources procurées par le travail du jour. Mais si dans l'ensemble et pour la masse ce travail a été rémunérateur, c'est-à-dire si, pour reprendre les termes du théorème initial, la production à laquelle il a contribué a été supérieure à la consommation qu'il a coûtée, une partie de l'excédent aura dû être mise en réserve par l'association, pour parer aux éventualités dans un sain esprit de mutualité.

    ... III. - Considérations générales.

    Dans la première partie de ce mémoire j'ai essayé d'établir la thèse suivante
    Bien que le capital ne soit pas doué d'une productivité propre, les moeurs et les lois actuelles permettent à son possesseur d'en tirer à ce titre spécial un profit normal, en vendant cette productivité fictive sans pour cela aliéner le capital lui-même, et de se créer ainsi des profits sans risques et des rentes sans travail.
    La généralisation de cette pratique, jadis qualifiée d'Usure, a pour effet d'entamer d'autant les forces vouées à la production, de diminuer en conséquence la somme des produits et de fausser leur répartition, puisqu'une partie de ces produits est détournée de profiter à leur auteurs.
    Ou, pour se servir des termes mêmes du mémoire, l'Usure (terme figuré) prélevée en vertu de la productivité du capital détermine une usure (au propre) correspondante dans le mécanisme de la vie sociale, et un trouble croissant dans l'organisme social.
    Par la deuxième partie du mémoire, j'ai essayé de montrer comment on pourrait enrayer le système capitaliste sur les divers terrains de l'ordre économique où il produit les effets susdits ; c'est-à-dire dans les prêts industriels, dans les prêts à l'Etat, dans les prêts fonciers, comme aussi dans son influence sur les locations et les fermages.
    ... Enfin, il est certain qu'à un régime économique - le capitalisme auquel on prétend retirer son principal ressort, il faut en substituer un autre que je n'ai fait qu'indiquer, et qui me reste à exposer plus clairement. Car la vie économique, pas plus que les autres formes de la vie sociale, ne retourne pas en arrière. Il ne s'agit donc pas de revenir par l'extinction de l'Usure aux conditions où l'on travaillait avant qu'elle se fût développée, mais de pressentir les conditions nouvelles où pourrait s'exercer le travail, après que ce facteur négatif en aurait été éliminé. Afin que tous les autres, qui proviennent du développement du machinisme et des conquêtes de la civilisation sur le globe, en atteignent plus complètement leur plein épanouissement. Je vais l'essayer. Et cette fois ce sera la fin.
    ... les valeurs mobilières ne sont plus des fonds d'établissements agricoles ni industriels, mais des fonds de roulement ;
    ... Autrement dit, ... la moitié de la fortune publique consiste en Usures.
    ... Voilà comment l'Usure pose le problème social. Après avoir mesuré l'étendue du phénomène, si l'on veut en mesurer l'intensité, en voici un exemple journalier : vous commandez une paire de bottes chez un ouvrier cordonnier ; n'ayant pas d'approvisionnement de cuir, ni de capital, il faut qu'il emprunte 20 francs à un usurier pour se procurer le nécessaire ; celui-ci lui marque 30 francs (c'est le moins dans une affaire de ce genre) ; l'ouvrier estime à 10 francs sa façon et les bottes lui reviennent ainsi à 40 francs, mais c'est au-dessus du prix courant ; alors il partage entre vous et lui le coût de l'usure, ne garde pour sa peine que 5 francs et vous livre pour 35 francs ce qui en vaut 30. Vous n'êtes pas plus satisfait que lui, mais il y a un tertius gaudens, qui, après trois petites opérations de ce genre, se sera procuré, lui, sa paire de bottes sans diminuer son pécule et sans manier l'alène.
    Tandis que si l'ouvrier eût possédé le fonds, ou bien que vous lui eussiez avancé de quoi se le procurer en même temps que vous lui faisiez la commande, il y eût trouvé son compte et vous aussi. Comme aussi la société, pour qui les 10 francs empochés par l'usurier représentent une consommation improductive.
    C'est pourtant comme ceci que le capitalisme a commencé, tout simplement, tout bonnement, pour arriver par des voies de plus en plus complexes, dans lesquelles il faudrait une vraie science pour le suivre, au développement formidable qui vient d'être indiqué plus haut ; nous avons vu que la moitié du capital français travaille pour qui l'emploie, l'autre moitié pour qui le prête, sans parler du travail de l'argent sur lui-même, du jeu de bourse, également sus-mentionné, par lequel se produit ce qu'on appelle en mécanique un frottement au détriment du travail utile, et en économie une usure au détriment de la production.
    Voilà cette fois, j'espère, l'Usure bien prise sur le vif, et sa caractérisation bien claire.
    Comme il est dans la nature du capital employé à faire l'Usure de se grossir toujours, puisqu'il se reproduit sans se consommer, il est dans sa destinée de se substituer progressivement au capital qui ne se reproduit que par la consommation et qui encourt ainsi tous les risques, tandis que l'autre ne s'expose qu'à bon escient, c'est-à-dire quand il possède un gage ou «une couverture». Le système tend donc à rendre de plus en plus aigu le contraste entre capitalistes et travailleurs, de plus en plus riches ceux-ci et de plus en plus pauvres ceux-là, et à accentuer ainsi par ses deux éléments extrêmes la forme d'un état social où le précepte « que celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger » devienne une contre-vérité.
    Or, comme la vérité et la justice ne se laissent pas impunément tourner en dérision durant toute l'existence d'un peuple, je suis bien obligé de redire dans ce résumé ce que j'ai dit dès l'exposé de la question, à savoir que le système ne peut aboutir qu'à une révolution sociale.
    L'école classique, qui fournit sinon les prêtres de la religion du veau d'or, du moins ses docteurs, a beau chercher à accuser tantôt la bureaucratie, tantôt le christianisme, d'avoir engendré le socialisme elle seule a engendré et devait engendrer la réaction qui l'emportera elle-même, au prix de Dieu sait quelles violences, mais sans y pouvoir substituer rien qui vaille mieux ni même qui en diffère en principe. Car mettre tout le capital aux mains de l'Etat comme le veut le socialisme, ce n'est pas du tout réaliser l'union du travail et du capital. C'est même y tourner le dos.
    Le travailleur a encore aujourd'hui une chance de conserver ou même d'acquérir une partie du capital social, - de plus en plus minime il est vrai. - Mais, sous le régime socialiste, plus la moindre chance de cette espèce : l'Etat est le capitaliste universel et absolu ; le travailleur est purement et simplement un esclave. Ainsi, si l'on considère que le régime de l'Usure conduisait les hommes lente¬ment à l'esclavage, il faut bien reconnaître que le socialisme les y précipite d'un coup. - Singulier remède !
    La véritable solution, nous l'avons indiquée déjà, et il faut y revenir ici, consiste à remettre et à maintenir l'outil aux mains, c'est-à¬dire en la possession de l'ouvrier. Ce n'est pas « la mine au mineur » d'abord parce que la mine n'est pas un outil ensuite parce que le mineur n'est pas tout le corps exploitant, mais c'est la corporation industrielle ou agricole en possession de l'outillage professionnel et exploitant à son compte les forces naturelles.
    C'est la coopération, sans doute par la division du travail combinée avec l'unité de direction mais la coopération organisée conformément à la nature de l'homme, c'est-à-dire à l'ordre hiérarchique sans lequel l'humanité ne serait qu'un troupeau ; conformément aussi à la nature des choses, c'est-à-dire à leur emploi en vue d'une consommation productive. C'est la coopération organisée variés par des procédés infiniment variés et pouvant être très complexes ; c'est la coopération sociale, au lieu de cette absurde conception soi-disant démocratique, loi d'après laquelle tous les individus, étant égaux en droit, n'ont d'autre que celle du nombre et d'autre hiérarchie que celles qu'il crée.
    Non, si l'on conçoit bien l'Etat exploitant, quoique ce ne soit pas sa fonction propre, il n'est pas plus malaisé de concevoir dans l'Etat une foule de petits Etats autonomes reliés entre eux par des organismes de coordination, exploitant chacun pour son compte une branche d'industrie dans un atelier local, sous la protection de l'Etat proprement dit, et dans des conditions garantissant le bien commun. - Dans un tel régime corporatif, il n'y aurait ni Usure ni esclavage, comme lorsque le capital est séparé du travail par sa constitution individualiste ou socialiste, c'est-à-dire par son individualisation pure et simple ou par sa socialisation complète et absolue.
    ... Or il convient essentiellement que des hommes en société aient certains droits en propre, comme chacun d'eux a des besoins et des devoirs reconnus, et aussi certains droits en commun et résultant de l'organisation de la communauté, comme ils ont des besoins et des devoirs communs. Il y a des consommations sociales comme des consommations particulières, des productions sociales et des productions individuelles. Et il est bien naturel que les instruments d'une production soient eux-mêmes possédés à l'état social.
    Comment passer de l'état de possession individuelle de certains capitaux - et non pas de tous - à la forme sociale ? Je crois l'avoir montré : non pas en dépossédant leurs possesseurs, mais en les faisant entrer dans la société qui a besoin de leurs capitaux, et de l'organisation de laquelle ils ont besoin pour les faire valoir.
    ... Il y a en ce moment trois courants internationaux, que l'opinion désigne par les noms d'internationale jaune (ou judaïque), d'inter¬nationale rouge (ou révolutionnaire) et d'internationale noire (ou chrétienne) ; le premier se forme chez les capitalistes, le second dans la classe ouvrière, le troisième n'appartient pas spécialement à une classe, mais tend à la réconciliation des classes divisées par les deux autres courants, en tenant entre leurs prétentions la juste mesure dictée par une saine doctrine sociale.
    ... Si c'est celle dont la spéculation est l'âme aussi bien que le ressort, on verra le monde revenir à l'état social du temps de l'Empire romain, qui connut lui aussi les siècles de l'Usure ; l'esclavage aura pris la forme du prolétariat, la ploutocratie tiendra la place de l'aristocratie, et tout idéal aura disparu avec le culte de la patrie et celui du foyer. Ces deux amours, innés au coeur de l'homme, seront remplacés par celui de l'or.
    Si c'est l'internationale rouge qui réussit à produire une révolution sociale, ce ne sera plus même vers l'Empire romain, mais vers la barbarie que rétrogradera la société, car toutes les conceptions sociales soi-disant scientifiques, c'est-à-dire purement matérialistes, de l'école qui s'intitule démocratique socialiste et révolutionnaire, sont d'une rudesse et d'une grossièreté sans nom. Le culte du ventre, comme s'intitule elle-même la religion nouvelle n'est pas plus digne de l'humanité que celui de l'or, et n'en diffère guère en principe d'ailleurs. Libéralisme et socialisme ne sont, comme on l'a dit souvent, que deux frères ennemis.
    Mais si les passions soulevées par leur lutte fratricide se font de plus en plus jour, et si leurs manifestations acquièrent non seulement une fréquence, mais un développement inquiétant pour l'ordre social, il s'est produit néanmoins dans le cours de ce siècle, comme dans toute la série qui date de l'ère chrétienne, un adoucissement progressif et continu des moeurs, que des explosions de violence ont pu troubler plutôt qu'arrêter, et dans lequel l'observateur impartial ne peut manquer de reconnaître encore l'influence souveraine, quoique parfois latente et en quelque sorte inconsciente du christianisme.
    Cet adoucissement des moeurs, cette piété pour l'humanité, fournissent à l'action sociale de nos trois internationales comme un air ambiant, où la jaune et la rouge se sentent mal à l'aise, l'une dans son égoïsme, l'autre dans sa rudesse, tandis que l'internationale noire s'y trouve dans son élément. On en voit le témoignage dans ses développements : refoulée par tous les gouvernements, monarchiques ou républicains, conservateurs ou progressistes, elle ne se produit pas moins d'année en année dans des manifestations toujours plus complètes."

  • Le gouvernement socialiste complice des djihadistes en Syrie

    La progression des islamistes au Mali a créé un "appel d'air" pour de nombreux candidats au djihad en France, mais les départs se raréfient depuis le début de l'intervention militaire française, déclare le juge anti-terroriste Marc Trévidic.
    Trois à quatre informations judiciaires ont été ouvertes en France au sujet d'individus soupçonnés d'être liés à des cellules combattantes au Mali, dit-il, soulignant que les individus sous surveillance se font plus discrets depuis le début de l'opération "Serval".
    "Il y a eu, sur les huit derniers mois, un appel d'air, parce qu'ils ont entendu dire, sur internet ou dans leurs conversations, 'super, on applique la charia à Tombouctou, il y a une vraie terre d'islam et en plus on nous a dit qu'en septembre, les mécréants allaient attaquer cette terre d'islam", a expliqué Marc Trévidic, en référence au déploiement initialement prévu en septembre d'une force ouest-africaine au Mali sous mandat de l'Onu.
    "On a le djihad absolu", a-t-il ajouté. Mais depuis quelques semaines, "c'est dur de partir et puis surtout, les gens ne bougent pas l'oreille".
    "Le danger, il n'est pas à court terme, il est à moyen terme", conclut le juge d'instruction.
    Deux semaines après le début de l'intervention militaire française, l'armée malienne faisait mouvement vendredi en direction de Gao, bastion des rebelles islamistes qui refluent apparemment des villes qu'ils ont conquises.
    Marc Trévidic fait par ailleurs état d'une cinquantaine de Français actuellement en Syrie et "d'enquêtes dans tous les sens". Une situation particulièrement compliquée puisque des djihadistes se trouvent parmi les opposants au régime de Bachar al Assad, dont la France réclame le départ.
    Ces Français "partent et on ne sait pas ce qui se passe là-bas, parce que s'ils partent simplement pour combattre le régime de Bachar al Assad, il me semble qu'on les soutient et qu'on les arme, alors s'ils sont terroristes à cause de ça, on est complice, littéralement", dit-il.
    La France a apporté un soutien politique et humanitaire à la coalition nationale syrienne mais refuse de donner des armes aux rebelles sur le terrain. Un embargo de l'Union européenne sur la livraison d'armes en Syrie doit être réexaminé fin février.

  • Pourquoi l'archevêque de Denver est devenu pro-vie : il a vu des “IVG”

    Vous trouverez ici cette magnifique lettre de Mgr Samuel J. Aquila, archevêque de Denver, où il explique comment le fait d'avoir vu deux avortements l'a fait devenir pro-vie, puis, peu à peu, retrouver la Foi.

     

     

    Merci à Campagne Vie Québec pour la traduction : j'avais lu ce texte, et regrettais beaucoup de ne pas avoir le temps de la faire…

     

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  • Guerre scolaire ou pas guerre scolaire ?

    La question du mariage homosexuel peut-elle ranimer les vieilles querelles républicaines visant à supprimer l'enseignement libre, querelles qui avaient pris fin en 1984 après deux manifestations monstres, à Versailles et à Paris ? Le problème n'est pas là. La vraie question, c'est : mais comment fonctionne notre démocratie ?
    « Ma responsabilité de ministre, vient de déclarer Vincent Peillon au titre de l'Education nationale, c'est de ne pas importer dans l’École des débats qui doivent avoir lieu dans la société ». Pour lui, manifestement l'Ecole est un sanctuaire. Rien ne doit filtrer de Llextérieur ! L’École (le prof qui prépare son cours) ne doit pas s'intéresser à ce qui fait vivre, à ce qui émeut, à ce qui inquiète les gens autour d'elle...
    Curieuse conception du Service public. Des personnes bien intentionnées décident alors de rafraîchir la mémoire du ministre et l'on ressort la visite dans une classe de Najat Vallot Belkacem, porte parole du gouvernement... C'était dans un collège du Loiret le 15 octobre dernier, une visite durant laquelle la parole de la Porte parole dans le sanctuaire laïc avait été tout sauf neutre : « Pourra-t-on marier des gens qui s'aiment même s'ils sont de même sexe ? » avait-elle demandé le plus sérieusement du monde. Réponse de la ministre de la condition féminine et porte parole du Gouvernement : « Ca va permettre plus d'épanouissement, plus d'égalité, plus de liberté dans la société. C'est une avancée ». Et dans une autre vidéo plus développée, elle expliquait même doctement : « C'est la même chose d'être hétéro et d'être homo. Non ce n'est pas extraordinaire ».
    En France, quand il y a le feu tout s'enflamme
    Rassurez-vous pourtant, ce n'est pas elle qui est visée par la sortie vertueuse de l'agrégé Peillon. C'est un certain Eric de La Barre, secrétaire général de l'enseignement catholique depuis 2007, qui fait les frais de la colère ministérielle. Motif : il a osé appeler les chefs d'établissement de l'enseignement catholique a « organiser des débats » sur ce grave sujet de société qu'est le « mariage pour tous ». Résultat : c'est sa propre circulaire qui « fait débat » au 20 heures. Sans doute, l’État voulait-il « faire un exemple ». Le président François Hollande a été jusqu'à prêté sa voix au ministre de l’Éducation nationale contre Eric de La Barre, malgré la découverte concomitante de l'intervention hautement politique et pas très neutre de Najat Belkacem, sa propre Porte-parole. Bref, comme d'habitude en France quand il y a le feu tout s'enflamme.
    Au jour d'aujourd'hui, il est bien difficile de dire si ces gesticulations diverses auront des conséquences. Eric de La Barre a déclaré en conférence de presse qu'il ne se reconnaissait « même pas une maladresse », car le rôle de l’École est d’encadrer un certain nombre de débats de société. Quand au cardinal Vingt-Trois, il est sortI tout sourire de la cérémonie des vœux à l’Élysée en déclarant que la Guerre scolaire, non vraiment il ne voyait pas. Une fois de plus on pourra dire sans doute : Beaucoup de bruit pour rien. Mais l'anecdote reste révélatrice du fonctionnement, point très démocratique, de notre chère République. C'est en cela qu'elle nous intéresse. Selon que vous vous inscrivez ou non je ne dis pas dans l'expression majoritaire mais dans l'idéologie dominante, vous avez droit ou non à la parole. Le droit qui a été contesté n'est pas celui de madame Belkacem à parler, à propos du mariage homosexuel d'épanouissement de la liberté et de l'égalité. Non : le droit qui a été contesté est celui d'Eric de La Barre a... en appeler au débat. L'appel au débat n'est pas autorisé chez ceux qui n'ont pas la position conforme la devise liberté, égalité... Au fond, de manière plus ou moins consciente de la part de nos élus on retrouve le vieux mot d'ordre révolutionnaire « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » Il ne faut jamais oublier que la République, historiquement, ce n'est pas l'expression d’une majorité électorale de la population. C'est la manifestation, conformément à l'idéologie du Contrat social de Rousseau (1763) de l’unanimité présumée des citoyens en faveur de l'individualisme le plus total possible.
    Joël Prieur monde & vie 15 janvier 2013