Proposition de confinement pour Paris, rétropédalage, refus d’un confinement le week-end jugé inhumain… A plus de 400 jours de l’élection présidentielle la crise sanitaire devient plus que jamais un terrain de braconnage politique.
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Proposition de confinement pour Paris, rétropédalage, refus d’un confinement le week-end jugé inhumain… A plus de 400 jours de l’élection présidentielle la crise sanitaire devient plus que jamais un terrain de braconnage politique.
Extrait d’une tribune de Jean-Loup Bonnamy dans le dernier numéro de la Nef (intégrale ici). La partie que nous reproduisons reflète assez bien la situation :
« 73ème.
Telle est notre exécrable position dans le classement des pays au regard de leur gestion de la crise du Covid-19 publié par l’institut australien Lowy. Triste contre-performance pour la sixième puissance mondiale. Et le journal allemand Die Zeit qualifiait la France confinée « d’Absurdistan ». L’erreur de la France a été d’axer toute sa stratégie sur une approche punitive et restrictive (confinement, couvre-feu, fermeture des bars et restaurants…) destinée à faire baisser la circulation du virus.
Le vaccin AstraZeneca a été suspendu dans onze pays : le Danemark, l’Islande, la Norvège, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, l’Autriche, la Bulgarie, le Luxembourg, l’Italie et l’Afrique du Sud. Des décès par thrombose ont été constatés chez des personnes qui avaient été vaccinées.
Maître Clarisse Sand a introduit un recours devant le Conseil d’Etat pour illégalité des avis du Comité scientifique qui conseille le gouvernement français dans la gestion du dossier Covid.
Il n’existe en effet aucun document rendant compte des travaux de ce Comité scientifique.
Et la raison leur revient !
Une maison alsacienne typique, aux colombages noirs et aux volets verts, que Franck Eisele indique d’un mouvement de main. « C’est celle de mes grands-parents. Je voudrais m’y installer un jour. » A 17 ans, le garçon n’imagine son avenir qu’« ici », dans ce village de 450 habitants de l’Alsace rurale, à 60 kilomètres de Strasbourg, où il a grandi. Comme six générations avant lui. Les commerces du bourg ont hélas fermé un à un au fil des ans. « Il ne reste plus qu’un coiffeur, décrit Franck. Mais c’est chez moi, je ne partirais pour rien au monde. Ce sont mes champs, ma nature. »
Les générations successives de familles d’antibiotiques ont toutes engendré des formes nouvelles d’antibiorésistance. On assiste même aujourd'hui à l’émergence de bactéries dites « hautement résistantes ». Lesquelles sont de redoutables tueuses. Pas moins de 10 millions de morts annuelles à l’horizon 2050. Passée un certain seuil critique, la médecine nuit à la santé, disait Ivan Illich. Il appelait cela la contre-productivité. La preuve par les antibiotiques ?
Les voies du salut sanitaire ne sont pas pénétrable. Elles sont seulement mortelles. C’est la leçon des antibiothérapies. Les morticoles s’agitent. Un cas chinois publié en décembre 2015, et un cas américain publié en mai 2016, ont montré que les résistances bactériennes aux antibiotiques ont évolué. Jusqu’alors, la plupart des résistances relevaient d’une mutation chromosomique dans une bactérie, laquelle bactérie transmettait à ses descendantes son caractère muté, ce qui permettait le développement d’une nouvelle souche antibiorésistante.
Certes, Gilles Martin-Chauffier, l’un des patrons de Paris Match, n’est pas Jean Cau, l’un de ses plus illustres devanciers. Sa plume est moins acérée et il a sûrement dû avaler plus de couleuvres politiquement correctes que l’ami Cau. Il est vrai que l’époque n’est plus aux mêmes élégances humanistes et que nous avons changé de siècle. Il n’empêche que notre homme commence à la trouver saumâtre, s’insurgeant dans une récente tribune sur ce thème : « La délation est-elle une nouvelle mode ? »
Dans un style direct et sans faux-semblant, une infirmière, urgentiste à Paris, nous a livré son témoignage sur la manière dont elle a ressenti le choc qu'a constitué le déferlement de l'épidémie sur l'hôpital. Pour d’évidentes raisons, cette infirmière a souhaité conserver l’anonymat.
Propos recueillis par Maxime Briand, de l’ISSEP
Chaque année les syndicats et personnels hospitaliers organisent des manifestations pour mettre en garde contre les conséquences de la suppression de postes et de la diminution du budget et du nombre de lits. Comment l’hôpital public a-t-il fait face au Covid avec ces conditions alarmantes ?
Nous avons effectivement dû faire face à une pénurie de matériel de protection. Durant la « première vague » de mars/avril, nous avons manqué de solutions hydro-alcooliques et de sur-blouses pour nous protéger. Nous devions alors garder la même blouse durant toute la nuit en notant notre nom dessus.
Deux rapports publiés la semaine dernière documentent la disparité considérablement croissante entre les personnes les plus riches du monde et le nombre croissant de familles vivant dans la pauvreté en raison des politiques gouvernementales COVID-19.
Un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) des Nations Unies a révélé que «8,8% des heures de travail dans le monde ont été perdues par rapport au quatrième trimestre de 2019, ce qui équivaut à 255 millions d’emplois à temps plein». Cela équivaut à une perte d’emploi «environ quatre fois plus importante que lors de la crise financière mondiale en 2009.»