La France n'a jamais été aussi proche d'un 3e #confinement. L'impensable se profile pour le monde de la restauration, de la culture. Didier Maïsto journaliste, craint le pire pour ces secteurs et dénonce une déconnection avec l'économie réelle.
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La France n'a jamais été aussi proche d'un 3e #confinement. L'impensable se profile pour le monde de la restauration, de la culture. Didier Maïsto journaliste, craint le pire pour ces secteurs et dénonce une déconnection avec l'économie réelle.
Pieter Kerstens
Un an après le début de l’épidémie de Covid 19, certains pays européens ferment enfin leurs frontières aux voyageurs, afin de limiter la propagation du virus, alors que cette disposition évidente avait été prise dès le début par la plupart des pays asiatiques.
Pour enrayer cette épidémie, l’Asie a retenu les leçons du passé en imposant des mesures de bon sens, tel le port d’un masque, le dépistage des personnes contagieuses, l’isolement des malades en des lieux fermés (lazarets) et l’accueil des cas graves dans des hôpitaux équipés d’appareils respiratoires en nombre suffisant.
Les restaurateurs surpris à ouvrir leur établissement, même pour une seule occasion, pourront voir leur accès au fonds de solidarité « suspendu pendant un mois », et définitivement en cas de récidive, a annoncé ce lundi 1er février le ministre de l’Économie Bruno Le Maire sur RTL.
Mille-feuilles administratif étouffant, normes kafkaïennes, rigueur budgétaire insupportable : les maux de l’hôpital, qui s’étaient paradoxalement atténués au plus fort de l’épidémie de Covid-19, repartent de plus belle. en France, la santé est décidément bien malade.
« En trois jours [après la fin du confinement, ndlr], ce sont à nouveau les administratifs qui ont repris la main ? » « En trois jours, tout est redevenu plus compliqué. » Interrogé fin mai, le professeur Juvin, patron des urgences de l’hôpital Pompidou (Paris), a tout dit. La bureaucratie étouffe l’hôpital. Au plus fort de la pandémie de Covid-19 les gratte-papiers, dépassés par l’ampleur de la crise, avaient laissé - un peu - la bride sur le cou des soignants. Tout est relatif, car en avril dernier le même Philippe Juvin se plaignait du poids de la bureaucratie : « L’empilement des strates administratives, des sous-chefs et des petits chefs, des ordres et des contre-ordres, nuit à la lutte contre le virus. »
Une étude parue le 5 janvier dans « European Journal of Clinical Investigation », une revue scientifique de notoriété moyenne, signée du Pr John Ioannidis, un ponte de l’épidémiologie à Stanford, dont les travaux font autorité (il est même l’un des scientifiques les plus cités au monde), suggère que le confinement et la fermeture des entreprises et commerces n’apportent rien de plus, en termes de baisse du nombre de cas de contaminations, que les simples mesures barrières du type port du masque, lavage des mains et distanciation sociale.
Professeur émérite a la Sorbonne, Membre de I’Institut universitaire de France
« Voilà fort longtemps qu’avec quelques autres, tout en subissant les foudres d’une intelligentsia apeurée, je pointe, souligne, analyse la décadence de la modernité ». C’est ainsi que Michel Maffelosi se présente lui-même à nous. Il montre comment l’épidémie de coronavirus est un signe fort de cette décadence, annonciatrice d’un nouvel être-ensemble, enraciné et spirituel, où comme il aime dire « le lieu fait lien ».
Au-delà de nos humeurs, craintes, convictions, réactions. consentements, toutes choses étant de l’ordre de l’opinion, il convient d’aller à l’essentiel. C’est-à-dire, qu’au-delà des apparences, ce que le poète nomme bellement « le clapotis des causes secondes », revenir à l’être des choses. En-deca des « médiations », de ces évidences déversées ad nauseam par l’intelligentsia, revenir à ce qui est immédiatement évident. Ce que la sagesse populaire a su formuler d'une manière lapidaire tout passe, tout casse, tout lasse in la matière fin d’une Modernité en bout de course. Saturation d un ensemble de valeurs de plus en plus désuètes.
Philippe Rossi avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Philippe David et Hélène Degryse, une Française aux Pays-Bas.
Une étude comparative signée par un épidémiologiste de renom affirme que les confinements «durs» n’apportent pas d’avantages significatifs dans la lutte contre la propagation du Covid-19.
Ceux-ci pourraient même faciliter la transmission. Le 5 janvier 2021, une étude parue dans le European Journal of Clinical Investigation indique que les mesures strictes de confinement – comme celles mises en place en France en mars et octobre 2020 – n’apportent «pas d’avantages significatifs» dans la lutte contre la transmission du Covid-19. Le confinement pourrait même faciliter cette transmission, rendue plus aisée dans les espaces fermés.
VA – Vendredi 29 janvier, Jean Castex annonçait la fermeture des frontières françaises avec les pays extérieurs à l’Union Européenne. Une décision bien tardive, pour les cadres du Rassemblement National, qui militent pour cette mesure depuis un an.
Discussion sur la « désobéissance civile » et les bons moyens de la mettre en application de façon efficace, entre Jérémie Mercier et Louis Fouché, à l’occasion de la journée de réouverture des restaurants et autres lieux « non essentiels » le lundi 1er février.