
Le XXIe siècle commence aussi mal que le XXe. Car il partage avec lui le même aveuglement sur les causes des maux qui nous menacent : le Progrès refuse de considérer ses erreurs.
Le XXIe siècle commence mal, à dire le moins. Comme d’ailleurs avait mal commencé le XXe.
Ce dernier avait débuté par une situation internationale tendue, puis par une Grande Guerre européenne de près de quatre ans et demi qui se solda par huit millions de morts, des dommages économiques incalculables, un bouleversement de la carte politique de notre continent et une crise de civilisation. Le nôtre a commencé par une épidémie de SRAS (novembre 2002-mai 2004) et continue avec la pandémie mondiale de coronavirus qui multiplie ses victimes, détériore complètement notre économie, aggrave les problèmes sociaux et bouleverse dramatiquement notre vie tant professionnelle que privée.