Iris Bridier
L’hystérisation du débat commence à prendre des proportions chez certains de nos confrères qui ne vont guère améliorer la confiance des Français vis-à-vis de la profession. « Merdias », « journaleux » : les mots sont souvent cruels pour désigner celui qui a pour vocation d’informer. Parfois, et souvent ces derniers temps, certains journalistes soucieux de bien faire leur travail ne font que répéter à longueur d’onde, d’antenne ou d’édito jusqu’à saturation l’incitation à la vaccination. Et l’on peine à distinguer la communication gouvernementale de la véritable et objective information.