Les Français ne se sont pas relâchés lors de la quatrième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, samedi 11 février, qui a réuni 963 000 manifestants à travers la France, selon le ministère de l'Intérieur, et "plus de 2,5 millions" de personnes d'après la CGT. Rien qu'à Paris, les autorités ont recensé 93 000 personnes, contre 500 000 selon le syndicat. Au niveau national également, les chiffres sont supérieurs à ceux du 7 février. Ce jour-là, 757 000 personnes avaient manifesté contre la réforme des retraites selon le ministère de l'Intérieur, deux millions d'après les organisateurs.
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Mobilisation contre la réforme des retraites en augmentation, avec 963 000 manifestants en France selon le ministère de l'Intérieur, "plus de 2,5 millions" selon la CGT
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ÉLECTRICITÉ : NOS BOULANGERS OTAGES DE LA FINANCE (ET DE L’UE…)
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Retraites : si on parlait de la capitalisation dans la fonction publique et au Sénat…
Élisabeth Borne, en présentant le 10 janvier dernier les buts de sa réforme, a déclaré qu’il s’agit de « préserver notre système par répartition », qui est « un choix politique essentiel », « l’un des fondements de notre modèle social » et même, a ajouté le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, « un symbole de la nation ». Pas moins.
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Au-delà de la contestation actuelle, penser le lendemain.
La question sociale en France ne se limite pas au débat sur le report de l’âge de départ à la retraite, et elle nécessite une réflexion plus large et, sans doute, plus politique encore qu’économique, avec la complication certaine de la dépolitisation contemporaine, témoin de l’individualisation (de la parcellisation ?) des comportements dans la société. En effet, une société d’individus qui se réfugient dans l’individualisme n’est plus une société en tant que telle : elle n’est plus alors que la cohabitation, plus ou moins paisible, d’individus imbus d’eux-mêmes et soucieux de leur intérêt particulier qui, trop souvent, néglige le bien commun, ou « bien public », et il n’est pas interdit de parler, à la suite de Marcel de Corte, de « dissociété ».
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L’automobile française continue de plonger avec un nouveau record de 20 milliards de déficit de sa balance commerciale l’an dernier, de nombreuses pertes d’emplois à venir chez les équipementiers
L’auto “made in France” fout le camp. Le déficit de la balance commerciale française automobile a frisé le gouffre abyssal de 20 milliards d’euros l’an dernier, selon les chiffres trimestriels publiés par les douanes ce mardi. A -19,9 milliards, il bat tous les records, dont -15,6 milliards pour les véhicules et -4,3 milliards pour les équipements ! Le déficit a même représenté près de 6 milliards d’euros sur le seul dernier trimestre de 2022. En comparaison, le déficit automobile annuel représente la presque totalité de l’excédent aéronautique (+23,5 milliards) !
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Opération escargot pour 2000 agriculteurs à Paris
2000 agriculteurs manifestent dans les rues de Paris
A l'appel de la FNSEA, (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles), près de 2000 agriculteurs se sont donnés rendez-vous à 7 heures ce mercredi 8 février porte de Versailles à Paris pour manifester contre les « contraintes » pesant sur l'agriculture, en particulier les restrictions d'usage des pesticides. Suivant une décision de la Cour de justice de l'Union européenne, le gouvernement français a décidé le 23 janvier d'interdire les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière. Pour Damien Greffin, président de la FNSEA Grand Bassin parisien et agriculteur dans l'Essonne, l’interdiction des produits phytosanitaire comme l'insecticide Phosmet pour la culture de cerises ou le désherbant pour les endives, quand on pas d’autres solutions, condamne tout simplement l'agriculture française à la disparition.
*Source HuffPost
https://tvl.fr/actus/operation-escargot-pour-2000-agriculteurs-a-paris
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Pour une meilleure répartition des retraites
Dans une république monarchique comme la nôtre, la disparité du montant des retraites entre ceux qui sont au sommet de la pyramide sociale et ceux qui sont en bas est énorme.
En commençant par le chef de l’Etat, tous les élus, les ministres, les membres du Conseil constitutionnel, du Conseil d’Etat, du Sénat, les députés (trop nombreux) et tous les hauts fonctionnaires.
Selon le mensuel « Contribuables Associés » et, à titre d’exemple, les membres du Conseil constitutionnel touchent sans trop d’efforts 16 000 €uros par mois avec retraite cumulable. Un sénateur avec deux mandats de plus de 6 ans touchera environ une retraite de 3 700 €uros mensuel. Mais par contre, il peut cumuler jusqu’à 5 retraites et travailler en touchant sa ou ses retraites. Ils peuvent aussi conserver une retraite par capitalisation. Et la liste est loin d’être exhaustive.
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Les idiots utiles de la technocratie
La discussion du projet gouvernemental de rafistolage des retraites d'État, dites par répartition, a donc commencé à l'Assemblée nationale ce 6 février. La date vit trembler le régime, il y a près d'un siècle de cela, en 1934. Cette évocation symboliquement désuète résume à elle seule les limites de l'épure, comme un hommage rétrospectif à la nostalgie des ligues antiparlementaires de la troisième république.
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L’INSEE montre que les Français sont encore plus angoissés qu’en 2009 !
Et si la réaction virulente au projet de réforme des retraites s’expliquait d’abord et avant tout (outre l’aversion au monopole jacobin et à la préférence très française pour l’émiettement girondin que nous avons beaucoup commenté) par une détresse profonde du pays réel vis-à-vis de la dégradation de ses conditions de vie ? L’INSEE vient en tout cas de publier une note de conjoncture qui en dit long sur le malaise qui étreint les Français, au jour le jour, sur la peur du lendemain qui est probablement devenue une donnée première de l’opinion, que la caste n’a pas identifié, malgré la pléthore d’études d’opinion qu’elle commande chaque jour à des officines grassement rétribuées.
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Michel Gay : « Aucune raison technique ne justifie aujourd’hui l’explosion du coût de l’électricité en France » [Interview]