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tradition - Page 223

  • Tiré du Monde : " Les nostalgiques de la monarchie ont célébré la mort de Louis XVI. "

    Retour de la monarchie en France, mardi 21 janvier : dans de nombreuses villes, des messes ont été données, pour commémorer la mort de Louis XVI, guillotiné le 21 janvier 1793. Elles ont souvent été suivies, comme à Lyon, de réunions condamnant un "système républicain à bout de souffle" et le mariage pour tous.

    Messe célébrée le 21 janvier en l’église Saint-Denis-de-la-Croix-Rousse à Lyon pour commémorer la mort de Louis XVI. Photo : Alban Méry de Montigny.

    Dans le 4e arrondissement de Lyon, de nombreux royalistes se sont rassemblés, au soir du mardi 21 janvier, en l’église Saint-Denis-de-la-Croix-Rousse. Dans le recueillement et la solennité. L’organiste commence à jouer, l’abbé rejoint l’autel, les quelques retardataires font une rapide génuflexion et vont s’asseoir discrètement. « Tous ensemble, nous sommes réunis aujourd’hui, pour prier pour la famille royale ainsi que pour toutes les victimes de la Révolution », dit le prêtre, habillé d’une chasuble couleur moutarde. L’assistance - familles, couples, jeunes et moins jeunes -, écoute religieusement. Le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme qui, aux yeux de certains royalistes, devrait accéder au trône en cas de restauration, est assis au premier rang. La messe se conclut sur une lecture du testament qu’a écrit Louis XVI, lorsqu’il était emprisonné à la Tour du Temple, le 25 décembre 1792.

    Les royalistes sont très minoritaires en France, et il est difficile d’estimer leur nombre. Mais certaines de leurs idées sont partagées par nombre de citoyens : selon un sondage de l’institut BVA paru en mars 2007, 20 % des Français pourraient voter pour des candidats royalistes au premier tour d’une élection présidentielle, contre 79 % qui ne le feraient en aucun cas. Entre les orléanistes qui soutiennent Henri d’Orléans et son fils Jean d’Orléans, et les légitimistes qui appuient Louis de Bourbon (dit Louis XX), les querelles persistent. Mais tous s’accordent sur un point : le système républicain ne fonctionne pas, seule la monarchie est viable. [...]

    La suite sur Le Monde

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Tire-du-Monde-Les-nostalgiques-de

  • Ernst Jünger, déchiffreur et mémorialiste

    L'œuvre d'Ernst Jünger s'étend sur une période exceptionnellement longue. Entre les premiers écrits tels qu’Orages d'Acier, ou Le Cœur aventureux, « version 1929 », jusqu'aux ultimes, ce sont plus de sept décennies d'écriture, de lectures, de voyages, de contemplations, de rêves qui s'offrent à notre regard panoramique. Par exception, la formule consacrée peut être utilisée à bon-escient: l'œuvre de Jünger « domine le siècle ». Elle le domine non seulement par sa hauteur, et les critiques ne manquèrent point de lui reprocher d'être hautaine, elle le domine aussi, et le plus simplement du monde par sa durée et par la profondeur que l'expérience du temps suscite dans l'entendement de l'auteur. Ernst Jünger fut, comme presque tous les grands écrivains du siècle, hanté par la question du temps.
    L'expérience du temps retentit dans la profondeur du mythe. L'œuvre de Jünger poursuit, par ses propres voies, ce récitatif de l'expérience du temps. La réminiscence dans l’œuvre de Marcel Proust, la dilatation temporelle aux dimensions odysséennes d'une seule journée qu’opère James Joyce dans Ulysses, ou encore la récapitulation du monde à la fois joyeuse et apocalyptique des Cantos d’Ezra Pound ravivent dans la littérature moderne ce questionnement immémorial. Comme ceux-là, Jünger n'a cessé d'éprouver la nécessité d'aller au cœur de l'être et du temps et de trouver son propre lieu et sa propre formule pour déchiffrer le monde. Plus que d'autres, Jünger s'est tourné vers le monde pour en déchiffrer les énigmes intérieures.
    Si Jünger fut dandy, comme certains persistent à l'en accuser, il faut bien reconnaître que son œuvre est la moins narcissique qui soit. Chaque page de Jünger nous apporte, comme les poèmes de Cendrars, des « nouvelles du monde ». Les paysages les plus grandioses et les aventures les plus extrêmes comme les détails les plus infimes et les circonstances en apparence les moins décisives sont portés à notre attention avec la même déférence, pour peu qu'ils soient les instruments d'une connaissance qualitative, sensible, propice aux aventures de la pensée.
    Ruskin définit le véritable artiste à la fois comme « déchiffreur, chanteur et mémorialiste ». Si la part à proprement parler « lyrique » de l'œuvre de Jünger est plus sous-jacente qu'apparente (mais le lyrisme alors n'en touche que les cordes plus profondes, comme dans les dernières pages de Visite à Godenholm,) l'appellation de « déchiffreur » non moins que celle de « mémorialiste » donne immédiatement l'idée la plus juste du propos et du style de ses livres, qui paraissent, par ailleurs, échapper à tous les genres ainsi qu'à toutes les certitudes thématiques ou idéologiques.
    Etre à fois déchiffreur et mémorialiste, c'est comprendre que l'œuvre saisit dans les nuances du devenir l'éclat de l'être. Le mémorialiste suit le cours du temps, la nuance du jour, la beauté et la tristesse passagère des instants livrés à l'oubli. Le mémorialiste, servant humble et déférent de Mnémosyme, recueille cette « matière première », au sens alchimique, dont le déchiffreur lui, se saisira avec cet esprit d'aventure qui caractérise les métaphysiciens et les hommes de cœur. Le mémorialiste investit le devenir de la puissance d'être de la mémoire, de la transmission, alors que le déchiffreur redonnera à la chose transmise, recueillie, sa chance de refleurir en d'autres contrées, plus subtiles et plus lumineuses. En d'autres termes, on pourrait dire que le mémorialiste construit un édifice de pensées, de réflexions, de savoirs qui permettront au déchiffreur de préfigurer le temple intérieur de la connaissance, que nous nommerons la « gnose poétique » et dont nous approchons par une connaissance de plus en plus précise, et précise jusqu'à l'éblouissement, de l'interdépendance universelle.
    De livres en livres, Jünger poursuit cette œuvre de déchiffreur et de mémorialiste car loin de se soumettre à la lettre morte de ceux qui ne croient qu'au « travail du texte », sa pensée, toujours à la pointe de « l'esprit qui vivifie », cherche en toute chose, selon la formule de Nietzsche, « l'éternelle vivacité ». A celui qui voudra rendre justice à la pensée, toujours en mouvement, mais toujours exactement orientée, d'Ernst Jünger, l'occasion se présentera souvent de citer en une même phrase des auteurs, des théories, des méthodes que notre esprit compartimenteur, hérité d'une méconnaissance et d'une idolâtrie de la philosophie cartésienne, répugne à associer. Ainsi le Nouveau Testament et les « évangiles » subversifs du Solitaire d'Engadine, ou encore les références aux mondes bibliques ou païens, les méthodes scientifiques et les songeries hermétiques, la poésie et la guerre, l'aventure et l'immobilité contemplative.
    Les historiographes de l'œuvre jüngérienne insistent, par exemple, sur les ruptures ou les revirements d'ordre idéologique ou politique. Certes, le nationalisme exacerbé et martial du jeune collaborateur d'Arminius cédera la place au Contemplateur solitaire, l'apologiste du Travailleur, accomplissant sa « Figure » par la technique, deviendra le critique avisé du monde moderne et l'inventeur de l'Anarque. Certes, l'intérêt pour les anciennes traditions païennes de l'Europe précède une méditation biblique. Mais aussitôt l'intelligence se dégage-t-elle de l'histoire proprement dite qu'elle voit dans ces diverses configurations se dessiner un paysage intérieur dont la cohérence et l'harmonie sont bien davantage la marque que le discord ou le chaos.
    L'œuvre de Jünger, disions-nous, est l'une des moins narcissiques du vingtième siècle. Rarement tournée vers le « moi », elle est une invitation à découvrir le monde, « ce vaisseau cosmique » à bord duquel nous traversons le temps. L'aventure sociale ou psychologique tient une place infime dans cette œuvre qui est sans doute la première du vingtième siècle, au sens hiérarchique autant que chronologique, à s'être radicalement dégagée des méthodes et des théories du Naturalisme du dix-neuvième siècle, si abondamment relayé par la littérature des sciences humaines. Les groupes sociaux, la psychologie individuelle ou collective n'intéressent guère l'auteur des Falaises de Marbre ou d'Eumeswil. Bien davantage son attention est-elle requise par les rêves lorsque les rêves révèlent la nature héraldique et sacrée du monde.
    Maintes fois mis en accusation, Jünger n'a jamais cherché aucune caution de « bonne moralité » politique, son œuvre se situant résolument, dans sa part la plus importante, du côté de l'intemporel. On risque fort de ne rien comprendre à son Journal si l'on ne voit pas que le temps, son temps, est toujours considéré du point de vue de l'intemporel. L'observation exacte prend place dans une vue-du-monde qui dénie au hasard et à la nécessité l'empire que la pensée moderne leur accorde.
    « L'existence des choses, écrit Jünger, est donc préfigurée comme dans un sceau dont la figure imprimée dans la cire apparaît plus ou moins distinctement. » Il ne semble pas que, sur ce point, la pensée de Jünger ait varié. On songe irrésistiblement au début fameux des Disciples à Saïs de Novalis: « Les hommes marchent par des chemins divers. Qui les suit et les compare verra naître d'étranges figures; figures qui semblent appartenir à cette grande écriture chiffrée qu'on rencontre partout: sur les ailes, sur la coque des oeufs, dans les nuages, dans la neige, dans les cristaux, dans les formes des rocs, sur les eaux congelées, à l'intérieur et à l'extérieur des montagnes, des plantes, des animaux, des hommes, dans les clartés du ciel, sur les disques de verre et de poix lorsqu'on les frotte et lorsqu'on les attouche: dans les limailles qui entourent l'aimant, et dans les étranges conjonctures du hasard.. »
    Les Figures, les Types, les Formes témoignent d'une pensée pour laquelle la création littéraire est un moyen de connaissance, une gnose. L'engagement héroïque des premiers temps n'est point contraire à l'engagement, plus radical encore, de l'Anarque et du Contemplateur, si l'on comprend, comme l'enseigne la Bhagavât-Gîta que la contemplation est une forme supérieure de l'action. La forme supérieure ne renie point la forme dépassée, elle la couronne, tout comme l'ontologie dont nous parle Heidegger couronne la métaphysique qu'elle dépasse. Bien plus que des ruptures, le lecteur qui entrevoit dans l'œuvre de Jünger un moyen de connaissance, sera enclin à voir des changements d'états, comme dans les « œuvres » des Alchimistes. Car si l'œuvre de Jünger est éloignée du Naturalisme de Zola, elle est, en revanche, fort proche des « philosophes de la nature » tels que Franz von Baader, qui eurent une influence non négligeable sur les Romantiques allemands d'Iéna.
    Alchimistes et théosophes dans la lignée de Paracelse et de Jacob Böhme, les philosophes de la nature s'avancent dans la connaissance comme sur un chemin où se lèvent les intersignes, légers comme des cicindèles. A chaque signe, le voyageur est convié à un changement d'état de conscience qui renvoie à un changement d'état d'être. Les Figures du monde visible sont l'empreinte d'un sceau invisible et les circonstances de notre existence, en ce qu'elles ont de resplendissant, témoignent, elles aussi, de cette concordance entre les mondes qui justifie l'existence des symboles.
    Dans un monde où les symboles accomplissent leur fonction pontificale, ni le hasard ni le déterminisme n'ont cours; le monde s'ordonne selon des principes qui, pour être hors d'atteinte de l'entendement humain, n'en sont pas moins à l'origine des plus pertinentes interprétations humaines. Alors que le déterministe explique l'homme et le monde comme des mécanismes, obéissant ainsi, plus ou moins à son insu, à une morale utilitaire, Jünger appartient à la tradition, largement menacée mais cependant persistante, du romantisme « roman » de Novalis qui s'adonne à l'interprétation infinie, au « buisson ardent » de l'herméneutique permanente. Dans la vue du monde esthétique et métaphysique de Jünger, le monde n'étant point soumis à l'utilité, sa valeur ne dépendant point de son usage, de même que selon une éthique chevaleresque, la fin ne justifie jamais les moyens, la finalité n'est jamais que dans le cœur secret des êtres et des choses, dans cette plus incandescente limpidité que nous laissent deviner les approches et les dialogues avec l'invisible.
    La danse de la cicindèle est l'idéogramme clair de la pure présence de l'être à lui-même. Tel est le sacré, le numineux, pour reprendre le mot de Walter Otto, dont l'approche exige la plus grande délicatesse. La connaissance du monde, la gnose poétique, est avant tout une philocalie. Le sacré, le divin se révèlent dans la beauté car la beauté est l'approche du sens. Là où les choses prennent sens, la beauté transparaît. L'accusation d'esthétisme contre l'œuvre de Jünger traduit la courte vue de ceux qui la portent car la beauté est toujours, dans l'œuvre de Jünger, le signe d'une présence, d'une profondeur métaphysique, d'un autre monde, principe de profusion et de splendeur. Le monde des dieux, comme celui des fleurs et des papillons, est un monde dispendieux et imprévisible. L'homme de connaissance qui succède, dans la chronologie jüngérienne, à l'homme de puissance, s'avance dans l'assentiment à la beauté du monde comme « sceau héraldique » et dans le non moindre consentement à l'imprévisible. L'homme de connaissance est chasseur subtil. A l'affût sur l'orée, le chasseur subtil reçoit les signes qui, dans le visible, sont la marque de l'invisible, et ses rêves ont leur part, qui n'est rien moins que négligeable, dans la connaissance effective du monde.
    La rupture inaugurale avec le monde bourgeois va d'emblée orienter l'œuvre de Jünger vers des régions extrêmes qui échappent à la fois à l'attention et au contrôle du monde moderne. L'exploration du monde intérieur n'est pas, chez Jünger, la complaisance narcissique de la subjectivité pour elle-même mais une traversée aussi exacte et impersonnelle qu'un voyage entomologique dans le monde extérieur. La psychologie jüngérienne ne relève pas de la « psyché » profane, larvaire, mais de la « psyché », en tant qu'âme, au sens néoplatonicien. Notre âme, dans la gnose jüngérienne, n'est pas disjointe de l'Ame du monde. L'Ame du monde et ses symboles augustes transparaissent dans l'âme humaine, sous la forme des songes, des visions, des pressentiments. Le poète est familier de l'augure qui surprend sa pensée dans l'exercice de la plus grande exactitude. La gnose jüngérienne s'exerce avec une virtuosité rare, aussi bien sur le mode de l'ampleur: les mythes, les légendes, les vastes herméneutiques de l'histoire humaine et des textes sacrés, que dans celui de l'intensité: la minuscule mais exaltante trouvaille du chasseur de papillons qui concentre dans l'infime toutes les énergies explosives de sa quête.
    Dans le célèbre tableau de Caspar David Friedrich Les Falaises de Rügen, l'immensité du site, sa solennité, donnent au mode de l'ampleur l'une de ses représentations picturales les plus achevées, parce que devant la vastitude, le vide, l'espace qui s'encastrent avec violence dans le paysage, un personnage vu de dos paraît ignorer l'infini de l'ampleur qui s'offre à lui pour s'attacher à l'infini de l'intensité de sa recherche d'herboriste ou de chasseur d'insecte. L'ampleur du vaste prend sa mesure par l'intensité de l'infime. La science des lettres, la science naturaliste ou historique devient métaphysique aussitôt qu'elle parvient à unir en elle le mode d'intensité et le mode d'ampleur, la dimension horizontale et la dimension verticale, l'empreinte, dont les marques sont plus ou moins visibles, et le sceau.
    La logique de la gnose est différente de la logique de la science profane, en ce qu'elle ignore la finalité effective, utile, quantifiable. La gnose est à elle-même sa propre finalité, et le monde dont elle traite est un monde de qualités. La gnose ne dénombre pas seulement le réel, elle s'avance dans le déchiffrement. Déchiffrer le monde, c'est traverser le temps dans le vaisseau cosmique, et c'est œuvrer à la révélation du sens à travers les apparitions successives du monde. Le déterminisme philosophique, autant que la théorie du hasard, détournent notre entendement de la beauté et du mystère, de telle sorte à faire de nous les dociles serviteurs du monde moderne, et de ses morales utilitaires et puritaines. La gnose poétique de Jünger est la reconquête de la puissance et de l'immortalité dont la société, placée sous le signe de l'uniformité, nous dépossède. La gnose suppose une « transvaluation de toutes les valeurs », pour reprendre la formule Nietzsche que l'on pourrait aussi caractériser comme une subversion de la subversion établie par le tiers-état, dans la mesure où la reconquête de la « vie magnifique », de la puissance est le propre de la Figure, telle que la conçoit Jünger.
    Jünger distingue deux conceptions de l'individu, par les mots allemands, Einzelne et individuum. Le mot individuum désignant l'individu à la fois égocentrique et interchangeable des sociétés de masse, alors que le mot Einzelne se rapporte à l'individu en tant que singularité et originalité irréductible, en tant que Figure. A l'individu perdu dans la masse et, par cela même farouchement attaché à ce qu'il croit être ses « biens » correspond une science calculante (pour reprendre le mot de Heidegger), alors que pour l'individu en tant que Figure, la science est méditative, et, par cela, accroissement de puissance. Pour Jünger, la connaissance accroît la Figure dans sa distinction et son intensité. Les lignes deviennent plus précises et les couleurs plus rayonnantes. La gnose est poétique, au sens de l'étymologie grecque, du « faire » qui laisse l'empreinte la plus précise possible. Par la gnose jüngérienne, nous entrons dans une perspective hiérarchique, où la logique de cause et d'effet, et avec elle toutes les formes de progressisme, de déterminisme ou d'évolutionnisme sont dépassées: « L'ordre hiérarchique dans le domaine de la Figure ne résulte pas de la loi de cause à effet mais d'une loi tout à fait autre, celle du sceau et de l'empreinte ». Dans cette logique, nouvelle par rapport aux deux siècles précédents mais, nous y reviendrons, dans un sens plus profond, traditionnelle, ce qui importe n'est pas seulement ce qui nous précède et ce qui s'annonce mais, plus décisivement, ce qui nous surplombe, le sceau dont nous sommes l'empreinte.
    Cette logique gnostique, et héraldique, pour célébratrice qu'elle soit de la splendeur du monde, pour approbatrice qu'elle soit de la puissance, et du rayonnement de la Figure, n'en témoigne pas moins d'une forme d'humilité essentielle. Le moderne, qui affiche partout sa modestie et son profil bas, tient pourtant farouchement à être le producteur de tout, et à cette fin, il renie Dieu et les dieux, les Muses et les messagers célestes, de sorte à n'être qu'à lui-même redevable de ses « travaux ». Cette étrange démesure, au sens exact outrecuidante, enferme l'individu en lui-même et laisse ses œuvres comme les objets aléatoires de son narcissisme navrant. Le nihilisme moderne n'est autre que la considération pathétique de cette impuissance vaniteuse à connaître le monde. Dans la perspective métaphysique propre à la théorie des signatures et des empreintes dont nous constatons la fécondité dans l'œuvre de Jünger, l'humilité consiste à reconnaître que nos idées et nos visions ne nous appartiennent pas en propre, qu'elles proviennent de l'intemporel, auquel nous donnent accès notre grandeur d'âme et notre acuité intellectuelle. La gnose poétique considère dans le singulier et dans le multiple les Figures d'éternité dont ils procèdent. Elle est dépassement du nihilisme car elle est recouvrance de la possibilité magnifique qui nous fut donnée in illo tempore, puis ôtée, d'atteindre poétiquement à la connaissance, non par projection ou reflet, mais par des actes de puissance et de beauté tels qu'ils adviennent dans Virgile, dans l'ivresse du songe de la « race d'or ». Dépasser le nihilisme, c'est aller, au pas qui ré-enchante les apparences, vers les contrées éclatantes où l'individu s'accorde à la Figure, où les pressentiments s'accomplissent, dans des œuvres qui seront la preuve de notre humilité.
    Alors que le moderne se veut sans Dieu ni Maître, proclame la relativité du Vrai et du Beau non sans faire de sa médiocrité la mesure universelle, jugeant toute création superflue et toute connaissance impossible, la Figure trouve sa mesure par la création et sa connaissance par l'oubli de l'individualité, au sens quantitatif et profane. Aussitôt qu'il est question de connaissance et de poésie, il faut s'interroger sur la provenance et le destinataire de cette poésie et de cette connaissance. Tout ne s'adresse pas à n'importe qui. L'angle d'approche détermine la destination du message diplomatique, car toute métaphysique est diplomatie et les auteurs, au sens latin et étymologique, d'auctor qui se réfère à l'auctoritas, - la « vertu qui accroît », comme le rappelle Philippe Barthelet, - sont ambassadeurs entre les suavités immanentes des corolles et des parfums du jardin sous la pluie d'été au crépuscule et les contrées transcendantes où les dieux apparaissent.
    Le grief le plus persistant que les modernes cultivent à l'égard de la gnose est d'être « élitiste », de ne s'adresser, selon la formule stendhalienne, qu'aux « rares heureux », de dédaigner les laborieuses et méritantes majorités. Grief inepte car il n'est rien de plus généreux, de plus disponible, de plus accueillant que le livre qui s'offre à chacun, sans jamais prétendre à contraindre le plus grand nombre. La gnose requiert des dispositions particulières, ou, disons, une orientation de l'Intellect, mais elle confère cette orientation autant qu'elle l'exige. Alors que la société, aussi « démocratique » qu'elle se veuille ne cesse de nous imposer des limites et des conditions auxquelles nous ne pouvons-nous soustraire, la gnose, et surtout la gnose dont l'humilité consiste à se traduire en œuvres, offre à qui le désire avec ardeur, l'aventure du Sans-Limite, c'est-à-dire la traversée odysséenne de la Figure à travers les ordres du monde jusqu'à sa perception la plus lumineuse, éclat d'éternité sur la surface des eaux.
    La gnose, dans son exercice le plus accompli, est un privilège mais c'est un privilège offert à qui voudra bien s'en saisir, alors que nous vivons dans un monde constitué d'avantages qui sont la récompense de la cupidité et de la vilenie. Il n'est pas impossible, et nous y reviendrons, qu'il y eût aussi quelque rapport entre la gnose poétique et la philosophie politique. Les Figures du Travailleur, du Rebelle et de l'Anarque, qui se succèdent dans l'œuvre de Jünger, approfondissent, si l'on prend la peine de les considérer en perspective, une méditation sur le siècle mais aussi une méditation sur l'art de vivre, non plus de l'individu de l'ère bourgeoise mais de l'individu (Einzelne) qui cherche à conserver sa Figure au sein du monde de la technique qui, loin de s'affirmer comme l'expression de la puissance, au sens nietzschéen, comme on pouvait encore le croire au début du siècle, paraît au contraire avoir pour objectif le contrôle et l'annihilation de toute puissance libre.
    Face à la technique d'une « mondialisation » dont chacun sait bien qu'elle n'est qu'une américanisation cybernétique, l'œuvre de Jünger, dans son exigence poétique et gnostique peut se lire comme un traité de résistance au nihilisme. Le Travailleur oeuvrait à vaincre le mal par le mal, selon le principe de Paracelse, et à porter contre le nihilisme les armes les mieux trempées du nihilisme lui-même. Il « travaillait » ainsi selon les périlleuses procédures de l'oeuvre-au-noir, à l'implosion d'une situation intenable, et à ouvrir la voie de la contemplation. Les sentes forestières qu'ouvrent les audaces du Rebelle et de l'Anarque seront, elles, l'initiation à d'autres couleurs. Au « noir et blanc » de l'intensité expressionniste des premières œuvres, si mal comprises, succédera le versicolore armorial des Songes et des Visions des Falaises de Marbre et de Visite à Godenholm. Le combat par le fer et le feu du guerrier cède la place aux guerres plus subtiles dont les conquêtes sont des états de conscience. L'intensité, et telle est bien la clef de voûte de la gnose poétique d'Ernst Jünger, s'accroît d'œuvre et œuvre comme une réalisation, au sens initiatique, d'une exactitude herméneutique qui perçoit, à l'apogée de la vitesse et du mouvement, le grand silence et la grande immobilité.

    Luc-Olivier d’Algange

    Extrait de Fin mars. Les hirondelles, éditions Arma Artis

    www.arma-artis.com

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFApuFyluAisJAIYFQ.shtml

  • En toute hypothèse et en toutes circonstances, le devoir d'un résistant est de faire de la résistance.

    Et oui, le verdict est tombé tel un couperet. Enfin. Pour la première fois, un homme a été condamné pour racisme anti-Blanc. Les faits remontent à septembre 2010 : un jeune homme franco-français (entendons Blanc et supposément athée ou chrétien) avait été battu comme plâtre par deux individus dont l’un, toujours insaisissable, a proféré des insultes racistes du type « Sale blanc, sale Français ». La scène a eu lieu sur un quai de RER situé gare du Nord. Cette histoire, quoique fort triste, aurait été cependant typique de certains endroits peu sécuritaires dont le RER fait partie depuis des lustres, si ce n’était son côté aussi paradoxal que significatif : les agresseurs étaient tout deux Français, sans autre origine, soulignons-le, que française.

    Ces deux jeunes énergumènes « alcoolisés » par-dessus le marché, présentaient-ils en plus une pathologie masochiste en s’insultant eux-mêmes tout en se défoulant de leurs complexes sur un tiers sans défense ? D’après les dires d’Arnaud Djender, seul prévenu d’une affaire qui a piétiné pendant près de trois ans ( ! ), les propos racistes de son complice tiendraient au conditionnement sous-jacent qu’il aurait subi sa vie durant en tant que banlieusard, c’est-à-dire ressortissant d’une zone en principe hostile aux Français et, plus largement, aux Européens. Ce n’est donc pas lui mais son subconscient qui s’était exprimé en cette sombre journée d’automne, éructant une haine quasi-bestiale à l’égard du Blanc qu’il est sans vouloir l’être.

    S’il y a une chose qui dérange dans cet étrange ramassis de faits, qui dérange comme une démangeaison au cerveau, c’est le sens du mot « Blanc ». Techniquement, un Maghrébin est blanc. Or, les cités sont majoritairement composées de Maghrébins. Les espèces de petits caïds qui donnent la chaire de poule à ce qui reste de « Gaulois » dans les quartiers chauds sont donc parfaitement blancs, le teint hâlé étant également caractéristique des peuples méditerranéens. Si je vous livre ce bouquet de lapalissades, c’est bien pour attirer votre attention sur la fiole à venin qui se cache entre pétales et épines. Le mot « Blanc » est pratique dans la mesure où il permet d’occulter le vrai sens du terme : un Blanc est quelqu’un qui était jusqu’alors maître chez lui, quelqu’un qui de par sa culture, son mode de vie, sa pensée, représente la nation française. Souvenez-vous de ce vieux film de Gérard Lauzier, Le plus beau métier du monde, où Depardieu a si bien interprété le rôle de l’instit « gaulois », habitué des bons lycées parisiens mais qui, suite à un adultère lourd de conséquences, demande à être muté dans un établissement de Saint-Denis pour être plus près de ses enfants. Pour rappel, le film a été tourné en 1996, soit, il y a environ 18 ans. S’il s’agit d’un film comportant des éléments de propagande en faveur d’un multiculturalisme au bout du compte triomphant, le happy end tranchant le nœud gordien de l’intrigue ne gomme en rien le fond de la problématique, c’est-à-dire l’insupportable existence d’un professeur franco-français au cœur d’une cité régie par ses propres lois.

    Il suffit d’égrener quelques pages indépendantes du net consacrées à la question de l’identité nationale pour retrouver une foultitude d’histoires analogues, à la seule différence que jamais jusqu’à présent elles n’ont eu de véritables échos dans la grande presse. Tel est le cas de Marie-Neige Sardin, libraire dans le 93. Les commentaires qu’elle poste sur facebook font davantage penser à des chroniques de guerre qu’à des comptes rendus classiques que beaucoup d’entre nous ont tendance à mettre en ligne sur leurs comptes. Tel est le cas de cette jeune prof que Le Point a baptisé aléatoirement de Sophie dans un article publié le 11 décembre 2013 et intitulé Journal d’un prof débutant (épisode 18) : « Sale Française » ! Non mais, franchement, depuis quand l’école est-elle devenue un champ de bataille sans pitié ni merci où la transmission des connaissances ne peut plus être une priorité ? L’accentuation croissante de cette tendance reflète autant l’échec total des politiques d’intégration mises en place sous François Mitterrand que l’éclatement progressif de la France en plusieurs communautés dont certaines sont plus aguerries, plus viables que d’autres, tandis que la communauté jusqu’ici logiquement prédominante – française de souche – est en passe de perdre sa prédominance quantitative et qualitative, ce dernier épithète faisant allusion à la veulerie des élites politiques françaises qui ne savent plus ou ne veulent plus défendre les intérêts de la nation.

    Conceptualisons.

    La sentence prononcée contre Arnaud Djender – quatre ans de prison dont trois ans ferme – répond à trois exigences incontournables.

    La première découle des préoccupations de la LICRA ou d’organisations du même type qui en l’occurrence n’ont pas tort de rapprocher antisémitisme et rejet de ce qui est authentiquement Français. Non pas que Juif et Français soient synonymes, la France étant un pays primordialement chrétien. Simplement, le trait d’union Juif-Français (Français chrétien, athée ou même bouddhiste) est un amalgame assez commode puisqu’il est plus « correct » de harceler un individu en se référant à des considérations religieuses plutôt qu’à un ressentiment bien plus vague et complexe visant l’ensemble d’une nation, ici, la nation française. On se demande si la cour d’appel de Reims aurait réagi s’il n’y avait pas eu cette secousse de la part des organisations juives inquiètes du lien qui s’est crée entre antisémitisme et racisme anti-blanc. C’est d’ailleurs en quelque sorte la portée du message véhiculé par Jean-Loup Amselle, anthropologue ayant publié la veille une analyse digne d’intérêt dans le journal Le Monde, un quotidien pourtant porté à se vautrer dans le déni de ce genre de réalités. Le traitement quasi-nul, voire inexistant des actes christianophobes perpétrés sur le territoire français confortent la thèse de M. Amselle puisque la christianophobie en acte, historiquement parlant, est davantage synonyme de racisme anti-blanc que l’antisémitisme.

    La deuxième exigence semble relative au critère d’exemplarité. En administrant une peine de quatre ans à un givré imbibé d’alcool et d’ « idéaux » banlieusards, on pense stopper l’avancée de l’anti-France du bas (l’anti-France du haut étant actuellement au pouvoir). On peut rêver tant qu’on veut, ce n’est pas en se défaisant d’un symptôme mineur tiré de la liste de millions d’autres symptômes qu’on changera quoi que ce soit au diagnostic.

    Enfin, il conviendrait de mentionner la remontée en puissance des deux droites, UMP et FN, la première, malgré certains points de convergence à l’intérieur du parti, se montrant de plus en plus sensible à la problématique du racisme à l’envers. D’ailleurs, selon un sondage réalisé tout récemment par l’IFOP, près de la moitié de la population française estime que « le racisme anti-Blanc est un phénomène assez répandu ». Si l’on tient compte du fait assez paradoxal que 44 % des électeurs mélenchonistes reconnaissent l’existence d’un racisme anti-Blanc un peu partout en France alors que M. Mélenchon lui-même s’obstine à prouver le contraire, on peut supposer que les résultats publiés par l’IFOP devraient être en réalité être supérieurs aux 47 % de « oui » obtenus . Tout dépend de l’échantillon (supposé) représentatif choisi. Il n’est donc pas exclu que la gauche (et l’article publié in Le Monde en est une confirmation indirecte) pousse la justice à sévir à l’égard de ce nouveau type de racisme.

    De toute façon, condamnation ou pas, on pouvait s’attendre à ce retour de manivelle longtemps masqué par les injonctions sacralisées du politiquement correct. Malheureusement, il n’est pas certain que le travail de la justice puisse dès lors stopper un processus avoisinant de plus en plus un climat de guerre civile latente déjà flagrant dans bien des quartiers. L’irruption du racisme anti-Blanc est le résultat d’une politique déconnectée des réalités les plus élémentaires appliquée à la lettre pendant trente ans. Maintenant que cela sent le grillé, il serait temps d’oublier les droits de l’homme. Osera-t-on les oublier ? Voici la question du jour.

  • « Banquet patriotique » à Paris

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  • Bompard : la loi abandonne l'enfant à naître à un infanticide prénatal banalisé

    Communiqué de Jacques Bompard relatif au projet de loi visant à l'égalité entre les femmes et les hommes
    "Jacques Bompard fait part de sa consternation devant le projet de loi dit d'égalité entre les femmes et les hommes actuellement en débat à l'assemblée nationale. Ce texte résume à lui seule la politique attentatoire à la dignité humaine et à la différence des sexes qui mène l'ensemble des réformes antisociales promues par le gouvernement.

    L'article 5 de la loi supprime le terme de détresse de la femme qui prévalait encore dans la loi Veil, n'instaurant qu'une dérogation au crime d'avortement. En supprimant ces termes, la loi abandonne l'enfant à naître à un infanticide prénatal banalisé qui est une blessure profonde pour la mère pour l'ensemble de la société. Les femmes, réduites à des consommatrices déterminées par les choix économiques, ne sont plus accompagnées, voire simplement livrées à ceux qui font de l'avortement une idéologie.

    Alors que 220.000 enfant à naître sont supprimés chaque année, cette nouvelle incitation est un drame pour notre société. Par ailleurs, le durcissement du délit d'entrave interdisant toute information véritable au sujet des méthodes d'avortement et des alternatives à la suppression des enfants à naître prouve encore les méthodes totalitaires du gouvernement dans les problématiques éthiques. Dorénavant, diffuser les études des plus prestigieuses universités américaines sur les conséquences de l’avortement sur la santé psychologique et physique des femmes sera passible de 2 ans de prison et de 30.000 euros d’amende. Dire la vérité serait désormais punie de prison.

    Mais ce projet de loi ne se résume pas à la démultiplication des avortements, il comprend aussi des mesures abérrantes issues de l'idéologie de la parité et de la théorie du genre. Le gouvernement cherche ainsi à féminiser de force les fédérations sportives, les médias ou encore les conseils d'administration. Jacques Bompard rappelle que la seule discrimination valable devant l'emploi est celle de la compétence et que c'est une insulte faite aux femmes que de forcer ainsi la main de leurs employeurs. Il regrette par ailleurs qu'on mélange dans le même texte la protection des femmes battues et le harcèlement en faveur de l'avortement.

    C'est fort de la conviction que le projet de loi dit d'égalité entre les femmes et les hommes est un poison au coeur de notre Cité que Jacques Bompard a déposé 32 amendements à un projet qui n'a même pas fait l'objet de motion de procédure de la part de l'UMP. Jacques Bompard continuera de défendre la vie, la dignité de la personne de sa création jusqu'à son terme naturel et ce malgré le dictature da la pensée unique sur ces sujets. Quand 40 000 personnes défilent dans Paris pour choisir la vie, c'est le devoir des élus de la Nation de s'investir sans détours pour dénoncer ceux qui voudraient mettre à bas les principes fondamentaux de la civilisation et pour défendre les libertés d'expression et de pensée."

    Vous pouvez soutenir Jacques Bompard en lui écrivant : jbompard@assemblee-nationale.fr

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le CFM appelle à la mobilisation pour le Jour de Colère

    Grégoire Boucher, président du Collectif Famille Mariage, communique :

    "Jour de colère.

    J-5 : l’heure est à la mobilisation

    Nous vivons une période difficile mais ô combien exaltante ! Et pour rien au monde je ne voudrais vivre à une autre époque qu’aujourd’hui ! Oui, exaltante, car si les motifs de découragement et de dégoût sont légion, il nous est néanmoins donné de « ne pas subir », de ne plus attendre et d’agir. Il nous est donné, ni plus ni moins, d’être responsable, devant nos enfants et devant nos anciens, de l’Histoire de notre Patrie, et il nous est donné, humblement, mais avec détermination et courage, avec l’audace et la force de notre jeunesse, de participer à la renaissance de notre civilisation.

    Depuis un an, un vent de révolte souffle sur la France. Cette divine surprise de 2013 va devenir une sainte colère en 2014 !

    Dimanche prochain, 26 janvier, vous êtes tous attendus à Paris pour exprimer votre juste colère à ce gouvernement d’idéologues grotesques, qui ridiculisent la France chaque jour devant l’œil ahuri des médias du monde entier, et qui bafouent chaque jour un peu plus nos libertés sous l’œil scandaleusement complaisant des médias français.

    La France plonge dangereusement dans la dictature, comme le rappelait encore récemment Eric Zemmour. Nous ne laisserons pas ces incompétents mondialistes ruiner notre pays et piétiner nos libertés avec l’arrogance de leur impunité. C’est notre devoir. C’est votre devoir.

    Le combat est inégal, et c’est pour cela que nous allons gagner.

    Mobilisez-vous ! Mobilisez autour de vous ! Aucun de nous ne doit manquer à l’appel. En ce 21 janvier 2014, l’heure est grave et nous avons besoin de vous.

    Ce jour de colère est le jour de votre colère. Venez faire entendre votre voix afin que le gouvernement vous entende et vous écoute, ou qu’il s’en aille, loin et définitivement.

    Pour que le 26 janvier 2014 soit le succès que la France entière attend, les organisateurs ont besoin de vous pour que vous les aidiez, même modestement mais massivement, à financer cette manifestation historique.

    Participez tous,à la hauteur de vos moyens. Chaque euro compte :

    Collectif Famille Mariage
    Tour CIT
    3, rue de l'Arrivé
    75015 Paris

    Les organisateurs nous ont demandé de lancer cet appel de mobilisation générale et de les aider à récolter les fonds nécessaires. Ce que nous faisons bien volontiers et nous savons que nous pouvons compter sur vous.

    Sans votre aide, il sera difficile de donner à cette manifestation une ampleur nationale et internationale. Et pourtant tout est possible, avec vous.

    J-5 : nous ferons un point avec vous jeudi pour vous tenir informés de cette appel qui, nous le savons, sera relayé.

    L’Espagne vient de nous montrer qu’il ne fallait jamais désespérer. Montrons-leur et montrons au monde entier que la fille aînée de l’Eglise est toujours guidée par la petite fille Espérance, immortelle !

    Haut les cœurs !"

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  • 19/01/2014 : Les Hommen arrêtés, mais vite relâchés!

  • Avortement : pour changer l'opinion, il faut lui montrer la réalité

     

    Présent à la Marche pour la vie, Ignacio Arsuaga, le président de HazteOir, une « plateforme citoyenne » d’action en faveur de la vie, répond à Présent :

     

    Le slogan de HazteOir est « Avortement zéro ! » Etes-vous content, êtes-vous satisfait de l’avant-projet de loi repénalisant l’avortement qui a été déposé par le gouvernement espagnol ?

    Je ne suis pas satisfait, mais je suis content. Car c’est un pas dans la bonne direction, du point de vue juridique et conceptuel on passe de la situation de la loi de 2010, qui a posé le principe du « droit » à l’avortement, à celle où l’on parle de la protection de l’enfant conçu, et à celui-ci on reconnaît le droit à la vie.

    Il est vrai que, dans le nouveau texte, ce droit n’est pas protégé dans tous les cas ; il établit des exceptions. C’est pourquoi nous continuerons de travailler jusqu’à ce que soit obtenu le respect de la vie de tous les êtres humains, sans aucune exception, quelles que soient les circonstances et quelle que soit leur taille. [...]

    En France il me semble qu’à l’heure actuelle il est encore difficile d’obtenir que l’opinion publique soit favorable à la vie. Comment avez-vous fait pour que les choses changent en Espagne ?

    La première chose à faire, c’est de montrer la dure réalité de l’avortement. Les gens doivent prendre conscience de ce que cela signifie : mettre fin à la vie d’un être humain innocent de manière cruelle et violente. Il faut aussi montrer que la femme est elle-même victime de l’avortement : la première victime est l’enfant, mais la deuxième, c’est bien elle. Il faut aussi montrer ce qu’est le business de l’avortement.

    A cela doit s’ajouter une importante mobilisation sociale et beaucoup de communication afin de créer un débat social.

    Pour nous, il y a eu un autre facteur important : la décision du gouvernement Zapatero de mettre en place l’avortement libre. C’est lui qui a déclenché le débat. En France, vous avez maintenant la même chose avec les nouvelles dispositions proposées par le gouvernement Hollande. Si nous, les pro-vie, nous sommes présents, et que nous faisons entendre notre message, au moyen d’une communication moderne que les gens puissent comprendre, l’opinion peut basculer en faveur de la vie, et contre l’avortement. [...]"

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  • Les Français dans la rue, le PS et Frédéric Haziza en « état de détresse » (?)

    Avorter est-il un acte médical comme les autres, une intervention anodine comme l’ablation de l’appendicite ? Oui explique en substance le ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui se félicite de l’amendement socialiste dans le projet de loi sur l’égalité homme-femme dont l’examen débute aujourd’hui à l’Assemblée. Celui-ci a pour objet de supprimer la mention de «l’état de détresse», spécifiée dans la loi Veil de 1975 sur l’IVG, comme condition pour avorter. Cette référence à l’état de détresse est «obsolète» a réaffirmé Mme Vallaud-Belkacem dans un entretien accordé au quotidien gratuit Direct-Matin. «Cela peut paraître symbolique, mais c’est un message fort: les femmes doivent pouvoir choisir de poursuivre ou non une grossesse sans avoir à se justifier. Faisons-leur confiance ».

    Le ministre a beau botter en touche, la confiance n’a rien à voir avec ce qui est en jeu ici, confiance dont pour le coup nous sommes totalement dépourvus vis-à-vis de ce gouvernement. A fortiori à la lecture de certaines des recommandations du rapport Pisani-Ferry visant à lutter contre les stéréotypes filles-garçons. Remis à Najat Vallaud-Belkacem le 15 janvier, ledit rapport expose des mesures louables, mais entend surtout, dés le plus jeune âge, éradiquer du crâne de nos chères têtes blondes tous les repères fondés sur l’altérité sexuelle et la traditionnelle complémentarité homme-femme.

    Comme exemple de ce délire orwellien, il est ainsi prévu une énième modification des manuels scolaires pour en expurger les représentations homme-femme jugées stéréotypées par les progressistes et autres défenseurs de la théorie du genre (gender). Mais aussi la mise en place de supports d’éducation pour enseigner aux parents que leurs pratiques éducatives peuvent entraîner à leur insu, des risques sanitaires pour leurs enfants( !). Ou encore la nécessité d’imposer, comme l’a déclaré Jean-Marc Ayrault le 6 janvier, la mixité dans les métiers de la petite enfance (assistantes maternelles, personnel de crèches), pour ne pas véhiculer le stéréotype que les femmes sont plus à même de garder les enfants que les hommes

    Alors même que la France est confrontée à une crise démographique majeure, son taux de natalité positif ne résultant que de l’immigration de peuplement, rappelons aussi que le Premier ministre a également exprimé sa volonté de mettre tous les moyens en œuvre pour que les femmes travaillent autant que les hommes…Chacun aura compris que ce vœu là n’est pas, de loin, celui de toutes les femmes dont beaucoup travaillent par nécessité, lesquelles seraient ravies a contrario que le salaire maternel préconisé par le programme du FN devienne réalité!

    Bref, ce souhait de M. Ayrault n’est pas plus de nature à soutenir notre démographie que les 200 000 IVG pratiquées chaque année, chiffre correspondant d’ailleurs aux entrées annuelles d’immigrés non européens sur notre sol.

    Le refus justement de la banalisation de l’IVG et de l’extension du délit d’entrave à l’avortement - comme si celui-ci était menacé en France…-, mais aussi la dénonciation de la négation par l’UMP hier, et le PS aujourd’hui, de la réalité du drame de l’avortement, étaient les thèmes centraux de La marche pour la vie organisée hier à Paris.

    Celle-ci a connu un record de mobilisation, avec officiellement près de 45 000 personnes dans les rues de la capitale pour demander notamment la mise en place d’une véritable politique d’aide aux femmes enceintes en difficulté qui souhaitent poursuivre leur grossesse.

    Un succès populaire qui a surpris et/ou inquiété les médias, cortège qui réunissait aussi de nombreuses personnalités et délégations venues de toute l’Europe. La présence de Bruno Gollnisch à cette manifestation, qui y a reçu beaucoup de chaleureux témoignages de soutien et de sympathie, n’a pas été du goût de Frédéric Haziza, journaliste sur LCP et Radio J.

    Surmené (?) par l’écriture de son dernier opus, Vol au dessus d’un nid de fachos, que nousn’avons pas lu, éprouvé certainement par les critiques, les insultes aussi qui l’assaillent depuis de longs mois sur la toile et les réseaux sociaux, M. Haziza a récidivé dans le tweet bête et méchant .

    Il y a quelques mois, Bruno Gollnisch invitait à la décence le socialiste Edouardo Rihan-Cypel qui faisait la leçon aux Français. Cela avait heurté M. Haziza qui avait vu dans les remarques de Bruno sur cet apparatchik du PS la preuve qu’il était marqué du signe de la Bête. En l’occurrence le député FN était décrit comme l’incarnation de « la peste brune en action », le symbole de la « France rance et pétainiste. »

    Dans un nouveau tweet publié hier, Frédéric Haziza a dénoncé la participation de l’ex ministre et ancienne présidente du PCD, Christine Boutin, à La marche pour la vie aux côtés notamment de Bruno Gollnisch : « Boutin a choisi son camp celui des fachos. »

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