Chers amis,
Depuis quelques jours et suite à la circulation de sms entre parents d’élèves, le ministère de l’Éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disante rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école.
Si le contenu de certains sms, notamment ceux relatés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère, que rien n’est vrai.Les parents ont malheureusement plusieurs raisons de se montrer vigilants.
En prétendant que la théorie du genre n’existe pas, le gouvernement ment
Depuis presque un an, l’Observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ».
On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux Droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.
Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :
•Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.
•L’expérimentation de crèches neutres, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.
•La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.
•La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et de l’identité de genre, en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !
•La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçon.
•Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres « non-genrés » comme « Papa porte une robe ».
Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.
Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques.
Dans ces conditions, l’Observatoire de la théorie du genre appelle les parents à la vigilance et à poursuivre la mobilisation.
Nous devons nous remobiliser
Le ministère de l’Education nationale a annoncé qu’il comptait généraliser dès la rentrée 2014, le dispositif « ABCD égalité » à l’ensemble du territoire, après un simulacre d’évaluation.
Ensemble, nous pouvons faire reculer Vincent Peillon. Je vous invite à signer et à faire signer la pétition adressée à Vincent Peillon pour demander la fin de l’expérimentation du programme « ABCD égalité ».
La grande manifestation nationale du 2 février à Paris et à Lyon contre la politique « famillophobe » doit être également l’occasion de faire entendre notre refus de l’enseignement de la théorie du genre à l’école.
Nous devons remobiliser autour de nous. Pour cela, nous avons besoin de votre aide. Diffusez notre pétition à vos amis.
Par ailleurs, si vous le pouvez, merci également de nous adresser un don, même modeste, pour nous aider à financer l’impression des pétitions, des affiches, ainsi que l’organisation de conférences d’information.
http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-pervers-veulent-pervertir-les-enfants-des-leur-plus-jeune-age_98186.html#more-98186