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tradition - Page 222

  • C’était Maurice Rollet par Georges FELTIN-TRACOL

    À la veille de ses 81 ans – il était de la fin de ce mois -, Maurice Rollet est décédé le mardi 21 janvier 2014 à Aix-en-Provence. Très affaibli par la maladie, il avait néanmoins tenu à assister, les 6 et 7 juillet 2013, aux quarante ans de la Domus Europa dont il présidait les destinées.
    Né en 1933, Maurice Rollet fit des études de médecine. Il aurait pu mener une vie tranquille de notable s’il n’avait pas été appelé sous les drapeaux au moment de la guerre d’Algérie. Déjà père de famille nombreuse, il refuse d’effectuer son service militaire en Métropole. Il préfère traverser la Méditerranée et l’exercer dans des unités combattantes.
    Dégagé de ses obligations militaires, cet amoureux de l’Afrique du Nord reste en Algérie. Il officie à l’hôpital de Bône. Dans cette période agitée, une telle passion ne laisse pas neutre ou indifférent. Maurice Rollet se lance vite dans l’activisme pro-Algérie française. Membre de l’O.A.S., il n’hésite pas à cacher des caisses d’armes, de grenades et de munitions sous le berceau de son dernier-né. Arrêté et transféré dans les geôles de Fresnes et de La Santé, il y rencontre certaines personnalités marquantes dont Dominique Venner. Au cours de ces dix-huit mois de détention préventive, il acquiert une culture politique, entame une terrible grève de la faim et se joint à une puissante mutinerie. Libéré, car aucune charge n’a été retenue contre lui, il s’installe à Marseille en tant que médecin généraliste. Pendant son séjour en prison, il s’est mis à écrire de la poésie dont les vers paraissent bientôt signés « François Le Cap », son pseudonyme, grâce aux Éditions Saint-Just, la maison éditrice d’Europe Action.
    L’ancien détenu politique fréquente les jeunes militants de la F.E.N. (Fédération des étudiants nationalistes), soutient l’aventure d’Europe Action et s’investit dans le Mouvement nationaliste de progrès. En 1967, il se présente aux élections législatives dans les quartiers Nord de Marseille sous la bannière du R.E.L. (Rassemblement européen de la liberté). Il y obtient environ 3 % des voix, soit le deuxième meilleur résultat du mouvement en France. Mais l’échec électoral cuisant du R.E.L. entraîne le retrait définitif de l’action politique de Dominique Venner. Maurice Rollet se retrouve propulsé à la présidence du R.E.L. avec la lourde tâche de le dissoudre.
    En novembre 1967, un noyau dur « post-vennerien » délaisse le terrain politique et entérine l’orientation culturelle. Maurice Rollet a relaté cette épisode guère mentionnée dans « Nous étions douze ». « Le 29 janvier 1968 […] Au 35 de la rue Ernest-Rouvier, au premier étage, dans mon appartement au-dessus de mon cabinet médical, à Mazargues, quartier sud de Marseille, nous sommes douze amis réunis, au prétexte de mon anniversaire… (1) » Ainsi se tient-il la première réunion fondatrice de ce qui allait devenir le G.R.E.C.E. (Groupement de recherches et d’études pour la civilisation européenne). Ce membre fondateur suit avec intérêt cette incroyable aventure métapolitique même s’il aime se définir comme un « communautaire » et non comme un « intellectuel » ou un « militant » (les trois principales composantes psychologiques structurantes de cette communauté de pensée et d’action).
    Quelques années plus tard, la nécessité de transmettre des principes essentiels et de les pérenniser l’incite à créer en compagnie de Jean-Claude Valla et de Jean Mabire le mouvement scout Europe Jeunesse. Il accompagne les premiers camps d’été et versifie des pages entières qu’il récite ensuite le soir en veillée autour du feu… moins connu que les dirigeants successifs de la « Nouvelle culture européenne » d’expression française, Maurice Rollet appartient cependant à ses cadres primordiaux. En 1988, son ami Roger Lemoine, premier président du G.R.E.C.E., se décharge de sa fonction de chancelier qui lui revient tout naturellement à Maurice Rollet. Jusqu’à la fin, il assumera cette fonction considérable. il n’est pas anodin que dans les annexes qui suivent le Manifeste pour une renaissance européenne, dans la rubrique consacrée aux responsables fédéraux du G.R.E.C.E. arrive en premier le Chancelier. Celui-ci « est responsable de l’accueil des nouveaux adhérents lors de l’Assemblée générale et de l’animation des fêtes communautaires de l’association (2) ».
    Travaillant dans une clinique de l’Ouest parisien, Maurice Rollet se retrouve médecin personnel de Jean-Marie Le Pen et de ses filles. En outre, sa venue dans la capitale le conduit à entrevoir une seconde carrière complémentaire dans le spectacle et le cinéma. En 1980, il joue dans Le Rebelle, un film de Gérard Blain. En 1987, il composera la musique d’un autre long métrage de ce réalisateur, Pierre et Djemila. C’est par la composition musicale qu’il investit le monde de la variété française, ce qui lui permet de côtoyer quelques vedettes de la chanson hexagonale. Mais ne maîtrisant pas tous les codes et connu pour sa franchise qui déstabilise ses interlocuteurs, il abandonne vite cette ambition et se recentre sur son activité médicale.
    Parfois aux marges de la politique, il aurait pu y retomber en particulier au moment de l’irruption du F.N. Mais populiste, anti-libéral, révolutionnaire et pro-européen, Maurice Rollet s’en détourne vite. Son sens élevé de l’amitié qu’il cultivait en homme libre le fait secourir au milieu des années 1980 un vieil ami atteint d’un cancer, en cavale depuis 1977 : Albert Spaggiari. Sous un nom d’emprunt, Maurice Rollet l’inscrit dans sa clinique et essaye de le soigner. Il rendra publique son soutien à « Bert » à l’occasion d’un long reportage diffusé sur M6, puis au cours d’une invitation à un plateau télévisé de Marc-Olivier Fogiel quand sortit en 2008 le film de Jean-Paul Rouve Sans arme, ni haine, ni violence. En butte à la malfaisance médiatique et fort agacé par la prestation pitoyable de l’animateur et des autres invités, son retour nocturne à Marseille se solda par un grave accident automobile.
    À la fin de la décennie 1980, il quitte la clinique francilienne, se réinstalle à Marseille et redevient médecin généraliste dans les quartiers Nord où sa prestance, son fort tempérament et sa connaissance de l’arabe le font vite respecter de ses patients. Dans le même temps, il prend la présidence de l’association Domus Europa laissée en déshérence depuis la disparition de Jacques Fulaine. lointaine héritière du Cercle européen de Provence des années 1970 qu’animait déjà Maurice Rollet, elle s’occupe du château de Roquefavour, un grand mas de l’arrière-pays aixois.
    Assisté des amis de bonne volonté, Maurice Rollet fait renaître la Domus en y organisant fêtes traditionnelles et réunions fréquentes. Il relance en particulier les universités d’été du G.R.E.C.E. : souvent la dernière semaine d’août riche en conférences, en travaux pratiques, en vie communautaire et en découvertes patrimoniales locales. Très vite, ces universités d’été connaissent un franc succès avec des délégations européennes venues de Flandres, d’Italie, d’Allemagne, du Portugal, d’Autriche, de Grande-Bretagne, de Wallonie, d’Espagne, de Roumanie, de Croatie, du Danemark, soit près de cent trente participants, ce qui posa parfois de graves problèmes d’intendance et de logistique.
    Pendant cette intense semaine, le Chancelier exerçait en outre la redoutable fonction de « prévôt » afin de garantir le bon déroulement de l’intense programme des activités. Il n’hésitait pas, s’il le fallait, à rugir depuis sa chambre surtout après l’extinction des feux à 22 h 00. Il tançait alors les inévitables noctambules qui discutaient encore vivement à minuit dans la nuit fraîche provençale sous ses fenêtres…
    Entre deux universités d’été annuelles, Maurice Rollet déploie une vive activité éditoriale avec L’Âtre, le bulletin du cercle provençal en faveur des « activités de Tradition et de Renaissance européenne » et en parrainant la revue Roquefavour. Il intègre bientôt le comité de rédaction du trimestriel Éléments et est fait membre d’honneur du mouvement Terre et Peuple de son ami Pierre Vial.  Par ailleurs, Maurice Rollet s’affaire en faveur de la reconnaissance des religions ethniques et autochtones d’Europe : le paganisme qu’il préfère nommer « foi native ». En 1991, il publie un recueil de poésie (3) dans lequel on  retrouve cet esprit européen, rebelle et païen qui interpelle immédiatement n’importe quel lecteur sensible. Patrick Peillon, à l’époque patron d’émission à Radio Courtoisie, l’invite une heure et demie durant à exposer cette spiritualité méconnue. Éblouissant et charmeur, Maurice Rollet déclenche néanmoins une bronca d’auditeurs quand il se met à chanter au micro « Louise », son hommage à Louise Michel, une sympathique provocation à l’égard de l’auditorat résolument conservateur de la radio. C’était un anti-bourgeois conséquent.
    Au début des années 2000, des contacts s’établissent entre la Domus et des cercles païens d’Europe (de Lituanie, de Scandinavie et d’Islande). S’organise une coordination païenne européenne qui débouche sur le W.C.E.R. (Congrès mondial des religions ethniques). Païen, cet ami de Robert Dun l’est pleinement. Il se revendique fièrement polythéiste et conçoit sa foi native comme une manifestation écologiste, harmonieuse, esthétique, tolérante, régionale et européenne. Ses poèmes ainsi que les textes qu’il a donnés au Dr Merlin pour qu’il les chante dans Soleil de Pierre (1993), soulignent cette permanence charnelle et enracinée. Son paganisme (il détestait ce terme) explique son régionalisme provençal qui ne coïncidait pas avec l’occitanisme convenu.
    Invité à Radio Courtoisie, le 16 mars 2010, au « Libre-Journal des Enjeux actuels » d’Arnaud Guyot-Jeannin pour une émission consacrée au « Régionalisme a-t-il un avenir vu des régions ? », l’auteur de ces lignes conclut la discussion en récitant peut-être le plus beau poème de Maurice rédigé dans l’urgence pour le n° 4 de Flamme en 1975 et qui fut repris bien plus tard par l’ami P.G.L. à l’occasion du repas de clôture d’une université d’été avec verve et brio, « L’accent » :


    « Un arbre, une forêt, un val, un paysage
    Les odeurs de la terre, mouillée après l’orage
    Et la pente des toits, les lourds troupeaux paissant
    C’est tout cela qu’on voit dans le chant d’un accent.
    Un costume, une coiffe, des brocards, des dentelles
    Des rubans et des robes, dansant avec des vielles
    Bourrée, gavotte et ronde, ou bien hymne puissant
    C’est tout cela qu’on dit dans le chant d’un accent.
    Un drapeau, un emblème, les armes des Provinces
    La légende et l’histoire, les héros et les princes
    Ce que disent les pierres à l’étranger passant
    C’est tout cela qui parle dans le chant d’un accent.
    Des ancêtres connus, des racines antiques
    Une lignée féconde, des noms sur un portique
    Tout l’honneur de nos pères, l’héritage du sang
    C’est tout cela qui vit dans le chant d’un accent. »


    Toujours bienveillant envers ses cadets, Maurice Rollet aimait les stupéfier par de nombreuses anecdotes recueillies au cours d’une vie démultipliée. Il ne souhaitait pas, le moment fatidique venu, de pleurs, ni de chagrins. Plusieurs fois, il insista pour qu’il y ait au contraire de la bonne humeur, des rires et des chants. Désormais, ses cendres gisent sous ce Soleil de Pierre, gardien de la Domus.
    Son président a rallié le vol des oies sauvages et rejoint près de l’Étoile polaire une phalange composée de Dominique Venner, Jean-Claude Valla, Jean Mabire, Roger Lemoine, Jacques Fulaine, Jacques Bruyas, Ferdinand Ferrand, Jean-Claude Jacquard… Maurice Rollet, à l’œil pétillant et malicieux, demeurera à jamais un exemple de maintien dans l’adversité de cet âge sombre. Comme le chantent les derniers mots des Oies sauvages :


    « Murmure-nous si nous tombons
    La dernière prière.  »

    Maurice Rollet cingle maintenant aux mers lointaines…
    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/?p=3604
    Notes
    1 : Maurice Rollet, « Nous étions douze », dans Collectif, Le Mai 68 de la nouvelle droite, Le Labyrinthe, Paris, 1998, p. 136.
    2 : Manifeste pour une renaissance européenne. À la découverte du G.R.E.C.E. Ses idées. Son histoire. Son organisation, G.R.E.C.E., Paris, 2000, p. 97.
    3 : Maurice Rollet et Perig Kerys, Des Rimes et des Runes, Éditions Pyrene, préface d’Alain de Benoist, Saint-Avit Rivière, 1991.

  • Manuel Valls déclare la guerre aux catholiques

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Manuel Valls, ministre de l’Intérieur – et des cultes – a déclaré dans Le Monde du 23 janvier que « les intégristes de l’ultradroite catholique, rejoints par une partie de la droite » sur le discours de l’avortement représentent une des premières menaces pour la République. Dans son discours, les catholiques sont à mettre au même plan que les intégristes islamistes, évoqués par le doux mot de banlieue.

    Être opposé à l’avortement et à sa banalisation suffit désormais pour recevoir l’infamante qualification et être mis dans le même sac que ceux qui veulent imposer la charia en France.

    Les socialistes appliquent le processus qui consiste à pousser hors du débat tout ce qui s’oppose à leur projet sociétal. Ce qui était modéré hier sera donc mécaniquement extrémiste demain. Une pétition a été lancée par l’Observatoire de la christianophobie et demande au président de la République de désavouer les propos de Manuel Valls. Elle a réunis plus de 2.500 signatures.

    http://fr.novopress.info/

  • L’impression que l’on va faire au 20h, on finit par s’en moquer

    Gabrielle Cluzel était en colère hier, elle raconte :

    "Dimanche, de la Bastille aux Invalides, c’était Jour de colère. Alors ils sont tous venus, la carpe et le lapin, de Sarcelles à Versailles, avec leur colère en bandoulière, sous une pluie assortie à leur humeur. 17.000 selon la police, 160.000 selon les organisateurs. Des organisateurs que personne ne connaît. Car aucun parti politique, aucun mouvement d’envergure, ni bonnets rouges ni LMPT, n’a appelé à manifester. Le succès n’en est que plus inattendu, déconcertant, inquiétant… À cette manif un peu foutraque, pas de « tenue correcte », ni de carton d’invitation exigé à l’entrée. On y vient dans son jus, comme on est, avec la pancarte qu’on s’est bricolée sur un coin de table. Suffit d’être en colère. C’est le principe.

    Beaucoup de jeunes, énormément de jeunes. Derrière la banderole « lycéens et étudiants en colère », il y a les Hommen. Une trentaine de jeunes gens marchent symboliquement enchaînés par un homme casqué en scooter… Au-dessus de leur pantalon coloré, ils sont torse nu, certains grelottent, mais ils crient pour se tenir chaud. Dans la foule qui marche, les slogans sont souvent drôles, parfois graveleux, actualité oblige. Hasard de manif, des mères de familles cathos marchent derrière un « Pendant que la France part en c… Hollande promène les siennes ». Si vous croyez que ça dérange les petites dames… La respectabilité, le bon goût, l’impression que l’on va faire au 20 h sur les médias de bon aloi, on finit par s’en battre les roupettes, justement. Parce que quoi qu’on fasse, quoi qu’on dise, on aura toujours tout faux. Parce que même en mettant un tutu rose, en faisant les pointes devant la caméra, en ayant l’air jeune, sympa, sexy et ouvert d’esprit, on sera toujours un facho. Parce que quand la maison brûle, on ne fait pas taire le p’tit gars qui crie « au feu » avec vous, sous prétexte qu’il mettrait ses coudes sur la table ou aurait fait une quenelle au lycée. [...]

    À 18 h, l’ordre de dispersion est lancé. À 18 h 10, les forces de l’ordre bloquent les avenues donnant sur la place et balancent les premiers gaz lacrymogènes. Pour apaiser la colère, sans doute ? Les grands médias, eux, n’ont rien vu, rien entendu. Quelle manif ? Quelle colère ? Préfèrent parler du dîner de gala à Bombay de madame Trierweiler que du jeûne de madame Bourges."

    Michel Janva

  • Manifestation en Allemagne contre la théorie du genre et le système totalitaire qui se met en place

    Allemagne – A Cologne, le samedi 18 janvier 2014, des parents ont organisé une manifestation contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle qui font notamment la promotion de la théorie du genre.

    Dès la maternelle, les enfants y  sont confrontés à un contenu explicite les invitant à tester sur eux des pratiques inconnues à leur âge.

     Besorgte Eltern est le mouvement organisateur de cette manifestation qui a rassemblé plus d’un millier de parents. Les manifestants voulaient dénoncer le contenu immoral, scandaleux et contre-nature de ces cours d’éducation sexuelle mais aussi alarmer l’opinion publique à propos des condamnations infligées aux parents qui refusent que leurs enfants assistent à ces cours.

    Des familles ont reçu une amende pour avoir gardé leur enfant à domicile durant ces cours d’éducation sexuelle. Mais les parents qui ont persévéré ont ensuite subi une condamnation de 40 jours de prison !

    Lors de la manifestation de ce 18 janvier, un couple qui a huit enfants, a pris la parole et expliqué qu’ils devaient aller en prison pour avoir refusé les cours de promotion de la théorie du genre pour leurs enfants. L’association Besorgte Eltern (parents inquiets) dénombre 10 parents qui ont déjà été mis en prison. « Ce sujet concerne tous les parents. Nous ne sommes pas contre les cours d’éducation sexuelle, mais contre ces cours sur le gender qui sont dispensés dans les écoles primaires et dans les maternelles ».

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  • La police de Valls a empêché la dispersion des manifestants

    Un lecteur confirme la souricière qui a été installée par la police de façon à coincer les manifestants et à en embarquer le maximum 

    "Je vous confirme la souricière montée par les forces de l'ordre à l'issu de la manifestation. J'ai quitté immédiatement la manifestation au moment ou elle a été officiellement terminée Les organisateurs venaient de demander de ne pas céder aux multiples provocations policières et effectivement de nombreux policiers en civil étaient là comme d'habitude pour créer des troubles.

    Je me suis dirigé avenue de Tourville pour m'en aller et j'ai vu que tout était bouclé par des armadas de CRS et de gendarmes. N'ayant pas l'habitude de me laisser faire je suis allé directement au contact et j'ai vu qu'ils laissaient passer uniquement à un endroit sur 1 mètre au niveau du trottoir de droite, tout en nous disant de nous dépêcher alors que nous étions dans les premiers et que le gros était encore place Vauban.

    Après être passés nous les avons pris à revers avec une centaine de personnes très calmes et nous leur avons intimé de dégager le passage pour laisser passer les manifestants au lieu de chercher à créer du désordre. En vain ils nous ont fait face et je leur disais qu'ils servaient une dictature en obéissant à des ordres illégaux et illégitimes. Ils n'ont pas ouvert le passage pour autant. Je leur ai fait remarquer qu'on avait les images et que je les filmais, ils ont alors reçu l'ordre d'avancer vers les manifestants et se sont exécutés ne laissant pas les manifestant se disperser. Je leur ai crié à plusieurs reprises qu'ils étaient la honte de l'armée et de la France et qu'ils bafouaient les valeurs militaires et leur honneur, même ceux qui parurent touchés par mes paroles ont continués."

    Détention arbitraire derrière les barbelés de la rue de l'Evangile :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Des milliers de Français en colère demandent la destitution de Hollande

    117 000 manifestants selon la police (soit plus que les chiffres annoncés lors de la Marche pour la vie) 120 000 selon les organisateurs, des milliers de manifestants ont défilé de la place de la Bastille à la place Vauban cet après-midi, dans un assemblage hétéroclite. Des catholiques de Civitas et d'ailleurs, aux bonnets rouges, en passant par les soutiens de Dieudonné, aux Enfants des terreaux, aux organisation régionalistes, ces Français étaient tous en colère avec un seul point commun : Hollande démission !

    Pas de char, pas de ballon, pas d'organisation structurée : les manifestants marchaient derrière l'une des 8 banderoles exprimant leur colère face aux délirs du gouvernement : familles en colère, catholiques en colères (présence du père Argouar'c de Riaumont et de quelques prêtres), salariés en colère etc. Chaque cortège était libre de ses slogans, donnant lieu à un mélange de revendications, pas toujours politiquement correctes, mais qui avaient l'avantage de laisser les participants libres de manifester leur colère.

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    3Les Hommens ont fait une entrée remarquée :

    0A l'issue, place Vauban, après les dicours, François Billot de Lochner a demandé au Parlement de prononcer la destitution de François Hollande. Puis Béatrice Bourges a annoncé « jeûne complet » jusqu’à l’ouverture de la procédure de destitution du Président.

    Communiqué du Jour de Colère :

    Photo"C’est une foule considérable de 160.000 français en colère qui a défilé cet après-midi à Paris. Partis de la Place de la Bastille à 14h, le cortège s’étalait plus de 2, 5 Km à 15h15, heure à laquelle les derniers manifestants ont quitté la Bastille. Outre les provocations de la milice socialiste « Antifa » sur le pont d’Austerlitz et celle des Femens Boulevard Saint Marcel, les manifestants du Jour de Colère ont aussi dû supporter des violences policières dès le début de l’après-midi. Gaz lacrymogènes et tirs de flash-ball ont été utilisés contre des manifestants pacifiques et un passant de 70 ans a été jeté au sol sans raison par des policiers. Place Vauban, ils étaient attendus par des canons à eau et des pelleteuses blindées.

    Manuel Valls a déployé des moyens dignes de l’Ukraine, en attendant peut-être utiliser ceux employés à Damas. Sans s’arrêter ces provocations, les manifestants ont délivré leurs messages de manière résolue et non-violente. La colère fiscale, le ras-le-bol du chômage ou des entraves que subissent les artisans, les commerçants et les paysans ont été les premiers slogans du Jour de Colère. Le cortège massé derrière la banderole « Liberté d’expression » était un des plus importants. Il a rapidement entrainé la totalité des manifestants à reprendre ses slogans : « François, casse-toi ! » ou « Hollande, dictateur ! », soutenus par le chant de la Marseillaise. C’est donc un mouvement de colère inédit qui a explosé aujourd’hui et qui n’arrêtera plus de se répandre. Il ne reste qu’une issue à cette crise : les parlementaires doivent immédiatement prendre les responsabilités que la constitution de la Vème République leur confie. Selon l’article 68 de la constitution, il appartient aux élus des deux assemblés de se constituer, par un vote, en Haute Cour de justice, afin d’engager la procédure de destitution du Président de la République pour « manquement grave » à l’exercice de ses fonctions. La ruine à laquelle il a conduit la France, alors qu’il ne se préoccupe lui-même que de ses turpitudes privées, ne lui permet plus de se parer du titre de Président de la République. Le Jour de Colère exige solennellement des députés et des sénateurs qu’ils engagent cette procédure de destitution immédiatement. Le peuple, souverain de notre démocratie, leur adresse cet ultimatum et saura le leur rappeler dans les semaines qui viennent.

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mesures d'urgences : l'UMP "oublie" la famille

    Le conseil national de l’UMP doit arrêter aujourd'hui les grandes mesures d’urgence pour l’alternance. Or, pas une seule ne concerne la famille. Hervé Mariton explique

    "J’ai proposé que nous fassions état de nos propositions sur la famille, de notre vision du modèle familial. Mais je me suis incliné devant le sentiment majoritaire : l’UMP a considéré qu’il ne fallait pas cliver trop fort, trop tôt, que la question n’était pas suffisamment stabilisée pour que nous l’abordions dès ce conseil national. Mais nous y reviendrons, je m’y engage. Les sujets liés aux valeurs sont centraux dans le débat politique. L’UMP est trop prudente sur ces questions : j’assume par exemple le mot «abrogation»de la loi Taubira. Je manifesterai le 2 février avec «La manif pour tous», car plus François Hollande donnera le sentiment d’être aimable à l’égard des entreprises, plus, en contrepartie, il offrira sur les questions sociétales des gages à EELV, à la gauche du PS et à l’ultragauche."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Gender : l'Education nationale s'inquiète de la contre-offensive

    Suite à l'action nationale lancée par Farida Belghoul, proposant de retirer les enfants des écoles durant une journée, pour protester contre l'enseignement de l'idéologie du gender, différentes académies ont réagi. Par exemple, voici celle de Versailles :

    "Nous sommes alertés par l’activisme du mouvement  « journée de retrait de l’école » (le 24 janvier voire le 27) porté notamment par Farida Belghoul dans plusieurs communes du département : Bagneux, Asnières, Nanterre, Gennevilliers et Villeneuve-la-Garenne. Des parents reçoivent un texto qui met en cause l’Education nationale au motif qu’elle promeut la théorie du genre. [...]

    Nous vous recommandons de signaler ce type de démarche, notamment lorsqu’elle survient sur la voie publique, à votre correspondant de la police nationale. Il serait utile d’informer les directeurs d’école de ces manœuvres dans la mesure où des familles peuvent s’inquiéter de ce qui est effectivement enseigné par l’école.

    Je vous remercie de bien vouloir nous transmettre toutes informations relatives aux agissements de ce mouvement et de leurs incidences sur le fonctionnement des écoles."

    On ne lâche rien.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Les députés écologistes obtiennent la suppression de l'expression "en bon père de famille" notamment dans le Code civil

    La survivance de l'expression "en bon père de famille" dans le code civil, le code de la consommation ou encore le code de l'urbanisme représente une "expression désuète qui remonte au système patriarcal". 
    C'est ainsi que les 17 députés écologistes ont expliqué dans un amendement leur volonté de supprimer cette formule. Et ont obtenu gain de cause le 21 janvier au soir, lors de la suite de l'examen du projet de loi sur l'égalité entre les femmes et les hommes. 
    Désormais, "en bon père de famille" sera remplacé par "raisonnablement", soit la traduction d'une expression datant de 1804. Concrètement, quinze parties des codes en vigueur doivent être modifiées.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-deputes-ecologistes-obtiennent-la.html