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tradition - Page 56

  • Pari tenu : on était 300 en Petite Camargue !

    Fête de la Ligue du Midi

    De nombreux prénoms ont été modifiés pour des raisons évidentes.

    8h30– ça fait plus de deux heures que j’ai démarré de chez moi dans la nuit noire, j’avais encore tout le petit matériel à charger… Je passe prendre Jacques à la gare (l’ami Jacques toujours fidèle au poste qui va se charger de faire garer en bon ordre les véhicules, assurer la sécurité et veiller à ce qu’on ne gaspille pas 1m2 de parking. On profite du trajet pour baliser le parcours à l’aide de flèches orange. Pas de temps à perdre, j’aperçois de loin la première voiture de sympathisants qui arrivent avec près d’une heure d’avance.

    On continue la tournée-fléchage sur quelques kilomètres avant d’arriver au Mas. Le service de sécurité (tee-shirts noirs) est déjà en place ; Titi le responsable est très concentré, il gère une équipe de 6 garçons (Kévin, Jacques, Michou, Lala, Benjamin, André) et 2 filles (Anne et Evelyne) ; j’aperçois les extincteurs stockés en bon ordre sous les arbres. (On fait très attention aux incendies – l ’herbe séchée craque sous nos pas).

    Déjà avec ¾ d’heures d’avance une douzaine de pré-inscrits piaffent d’impatience. Damien, au contrôle a un mouvement d’humeur « avant l’heure, c’est pas l’heure !» semble-t-il grogner ! – .  Je me soumets à la fouille comme tout le monde puis au contrôle des billets internet. Déjà la « sécu » organise deux files pour la « fouille » qui se transforme ensuite en deux lignes selon le mode de paiement. Maryvonne, qui pense à tout, est passée chez le boulanger et une odeur de café s’élève du bar. On a pensé aux militants de l’organisation qui sont levés depuis déjà plusieurs heures. J’inspecte tout le dispositif, je serre les mains des militants. Emilien vient à ma rencontre. Je le trouve un peu tendu car c’est lui qui a en charge l’ordonnancement des activités. On se pose sur une table, le café et les croissants sont chauds, on repasse tout le déroulé prévisionnel du matin et de l’après-midi… pas de défection, tout baigne. On dégage la place pour faciliter l’aménagement de la dizaine de stands. Chantal s’occupe du stand de la Ligue avec Rolande chargée des adhésions. Je vois arriver nos amis de Civitas, puis le responsable du stand de la revue « Eléments ». Le bar commence à s’animer. Pour l’instant c’est uniquement un service de café qu’assure Mathieu le responsable du bar.

    Il est 9h35 et ça commence à s’animer et je dois répondre à de nombreuses questions (emplacement du camion-restauration, coin V.I.P…) bien que le gros travail de mise en place ait été effectué dès la veille en fin d’après-midi par une petit groupe de camarades qui aidé par un détachement de « Brigands » ont aménagé tous les espaces : le bar avec ses réfrigérateurs, la grande salle et ses chaises en rang cinéma, les espaces de restauration sous barnums, la sono, l’estrade-orateurs, la scène-concert en à peine un peu plus de deux heures. Avec le soleil tout ça commence à s’animer et prend un petit air de fête à « neuneu ». Il est 10h15, Damien est agacé, nombre d’inscrits augmente « trop lentement », seulement 145 sont passés au contrôle… je rassure notre camarade : on est dimanche et nos amis prennent un peu de temps puisqu’ils savent qu’on ne démarrera pas avant 10h30. Ce laps de temps nous permet d’ajuster l’emplacement de la chaîne de self-service. Il est vrai que cette année, au vu des préinscriptions, nous avons prévu des plateaux- repas à alvéoles afin d’éviter un, encombrement toujours ennuyeux.

    Au détour d’un stand nous saluons François Galvaire, nous discutons un bref instant avec Paule Bouvard de Saint-Gilles ; de loin j’aperçois Vincent Vauclin qui se présente à l’entrée et nous allons à sa rencontre. La foule grossit et se prête avec bonne humeurs aux opérations de fouille. « Quand est ce qu’on commence ? » demande Damien… « Il est 10h35 ! On se regarde 3 secondes… « On commence » dis-je avec entrain.

    Pauline nous rejoint, nous montons sur l’estrade… la salle est au ¾ pleine. C’est parti !

    Emilien annonce les consignes de sécurité -pas de photos, pas de cigarettes en dehors de la zone du bar etc…-. Je vois les bordelais amenés par Thomas se caler au fond de la salle, mon fils Olivier et ses enfants qui me font des coucous… François Jay, Alain de Peretti, Nicole Mina qui prennent place. Je prends le relai, je précise que le thème de la journée est centré sur le « réveil des peuples », je fais une petite blague pour mettre le premier orateur, dont c’est la première prestation devant un public aussi fourni, en confiance. Le bruit de la sono décide les attardés du bar à rejoindre leur place, il y a quelques personnes debout au fond de la salle, maintenant pleine comme un œuf.

    Chantal Jean d’une voix encore mal assurée attaque sur le thème « le sud en première ligne face à l’invasion » …  Je regagne le fond de la salle pour m’assurer que le son est audible puis m’en vais décompresser un peu à l’extérieur. Je tombe sur Patrick Jardin qui a fait près de 1.000 kms pour nous rejoindre. J’adore ce gars quand je sais le calvaire qu’il a enduré et quand je vois l’autorité qu’il a gagné en juste un an depuis la fête en 2018.

    Nous écoutons Chantal : « L’insécurité gagne nos villes, et surtout ici, dans le sud, avec une véritable tiers-mondisation visible de l’espace public.

    Depuis quelques mois, le bilan est catastrophique, des gangs d’albanais terrifient la population de Montpellier, grâce à l’aide d’associations irresponsables et sur-subventionnées, cas classique et généralisé de la légende du fameux cheval de Troie.

    Trafics de stupéfiants globalement tolérés, violences à la sortie des collèges et lycées, vols à l’arraché, souvent sur des personnes âgées, pickpockets dans le tram. De nouvelles pratiques, jusqu’alors méconnus dans nos contrées.

    La crise des gilets jaune est l’indicateur de cette France qui souffre, croulant sous les taxes (…)

    Par cette idéologie galopante et cette immigration grouillante, qui n’a désormais plus de limite à son expansion, (…) Il est temps pour le peuple de retrouver sa fierté, sa dignité, et de relever la tête. Les français doivent reprendre le contrôle de ce pays devenu, malheureusement, une honte.

    Prenons exemple sur Le comte Eudes d’Aquitaine qui en 721 fut le premier européen à réaliser l’union pour bouter les Sarrazins, 11 ans avant Charles Martel à Poitiers ».

    Sa voix commence à trembler, elle est pale comme un linge… elle s’est un peu trop donnée sur la première moitié de son discours. Je reviens sur la scène pour la réconforter. On l’applaudit à maintes reprises. Elle a fait le boulot… bravo Chantal.

    J’ai le droit d’aller boire un café, puisque c’est maintenant au tour d’Olivier1 de prendre la parole et qu’on peut lui faire confiance pour les discours. Le thème qu’il a décidé de traiter est : « De la colère à la reconquête »… En novembre dernier, déployés sur les ronds-points du pays le peuple français est enfin sorti de sa léthargie. Cette révolte en gilet jaune aura mis en évidence la présence sur le territoire de trois peuples aux intérêts antagonistes : une classe dominante de bobos émancipés du réel, une population allogène dont la discrétion rare aura été remarquée et une classe moyenne de souche en lutte contre son reflux imposé.

    François Galvaire2 monte ensuite à la tribune pour traiter du thème « Sortir d’internet pour retrouver le terrain militant ».

    Ensuite nous accueillons alors Patrick Jardin3 qui nous rappellera le cheminement de la France depuis une année au cours de laquelle nous avons remporté une victoire significative en réussissant à interdire le concert de Médine. 

    C’est au tour de Richard Roudier4 de prendre la parole dans une sorte de discours d’orientation qui présente tour à tour les dangers pour notre peuple et les combats à mener pour remporter de petites victoires jusqu’à la victoire finale.

    Il est 12h30, nous avons fait la moitié du programme et nous allons offrir un moment de détente attendu avant de passer aux agapes, grâce au cours de chant. Chacun se souvient de l’apprentissage du « Se Canto »   en septembre 2018. Nous allons réitérer en 2019 par le chant national Provençal qu’est la « Coupo Santo ». En 20 minutes, montre en main, toute la salle debout a appris paroles et prononciation pour finir, a capella, par une interprétation fort réussie.

    Un repas chaud accompagné d’un Côtes du Rhône, précédait un mini concert des Brigandes qui ne comportait pas moins de 7 chansons plus un rappel, en l’occurrence, le fameux « Foutez le camp » qui est tout un programme et dont le refrain fut repris à tue-tête par une salle en délire… Soulignons que la séance de photos avec les Brigandes, le Président de la Ligue et François Galvaire, se poursuivit pendant plusieurs dizaines de minutes pour la plus grande joie du public

    Autre moment fort, mais celui-là précédant le concert, ce fut la photo souvenir de la salle debout agitant drapeaux et bannières de la Ligue (300 personnes qui exultent, ça fait du bruit).

    14h30, l’après Midi reprenait avec le discours très documenté et structuré de Georges Vincent-Tracol5 sur la montée des forces populistes en Europe

    Suivi de l’allocution de Vincent Vauclinde la Dissidence Française.

    L’après-midi tirait à sa fin avec la tenue de trois ateliers géographiquement éclatés sur l’ensemble du mas avec Erick Cavaglia, Stefen Pinault et le duo Nicole Mina / François Jay.

    On terminera ce compte-rendu en donnant lecture (parmi d’autres) des  témoignages de sympathies de 2 personnalités empêchées de se rendre en Occitanie ce jour-là pour cas de force majeure.

    • Christian Piquemal :

    « Mon épouse a fait une mauvaise chute en fin de matinée. Elle souffre beaucoup en attendant des examens complémentaires lundi. En raison de ces circonstances imprévues et contraignantes, je ne peux la laisser seule demain.

    Aussi je ne pourrai être présent à votre fête de la Ligue du Midi et je le regrette beaucoup, croyez le bien. Je me faisais une joie d’être parmi vous dans une belle ambiance avec un programme varié et une participation forte.

    Je serai par la pensée et le cœur avec vous. Tous mes vœux de succès vous accompagnent.

    Transmettez mes salutations cordiales à tous les participants

    Avec encore tous mes regrets.

    Amicalement ».

    • Philippe Milliau (Président de TV Libertés) :

    « Bien chers amis, seul un cas de force majeure, pouvait m’empêcher de venir depuis la Bretagne pour être à vos côtés en cette si belle journée de communauté fraternelle et européenne. Vous avez la chance d’avoir une personnalité comme Richard. Il saura vous transmettre le message que je voulais vous adresser de vive voix : notre si riche civilisation européenne ne se laissera pas abattre par la coalition de la finance internationale et du crasseux gauchiste. Nous ne le voyons pas encore clairement, mais les nappes souterraines et claires de la renaissance sont déjà présentes. Leur irrépressible déferlement est un ouvrage que chacun d’entre vous aura à cœur d’accomplir. Je vois le développement de l’information alternative et de son vaisseau amiral T.V libertés.

    J’ai confiance ».

    NOTES :

    Les discours d’Oivier Roudier, de François Galvaire, de Patrick Jardin, de Richard Roudier, de Georges Feltrin-Tracol et de Vincent Vauclin seront publiés intégralement dans les jours qui suivent ainsi que les ateliers d’Erick Cavaglia, de Stefen Pinault, de Nicole Mina et de François Jay.

  • Six ouvrages sur le paganisme germano-nordique par Thierry DUROLLE

    mannusmal-germains-190x300.jpgLa mythologie nordique et le monde germano-scandinave jouissent d’un intérêt grandissant, et d’une vulgarisation pas toujours heureuse. La série Vikings, plutôt décevante, n’est pas vraiment ce que l’on peut appeler une « série historique réaliste ». D’ailleurs feu Régis Boyer préférait ne pas faire de commentaire à son sujet… Cependant, et d’un point de vue positif, certains ont pu (re)découvrir un imaginaire, une culture, et un univers qui leur ait souvent plus proche qu’il n’y paraît. En bonus, ils auront pu également découvrir l’excellente musique du groupe norvégien Wardruna !

    Les ouvrages sur le Nord et son univers sont pléthore, et pour tout type de publics également. Pour le lecteur uniquement francophone, les livres de Régis Boyer demeurent une référence incontournable. Pour autant ils ne sont pas toujours simple à lire, du moins le niveau ne s’adresse pas à tous… Et c’est tant mieux ! Parmi les éditeurs ayant à cœur de promouvoir l’héritage du paganisme nordique, sans connotations académiques, il faut compter sur la maison d’édition Sesheta Publications, qui propose cinq ouvrages sur le sujet.

    Tout d’abord – et ceux sont les livres les plus récents – on trouve une édition bilingue français – vieux norrois des Hávamál ou Dits du Très-Haut, et de la Völuspa ou les « Prophéties de la Voyante ». Tous deux préfacés par un auteur « maison », le Normand Halfdan Rekkirson, ces versions très peu annotées nous livre les 165 strophes des conseils d’Odhinn dans un langage clair et précis pour le premier ouvrage. Collection de préceptes de bonne tenue, de bon sens, avec aussi un récit centré sur la magie à la fin (y ait relaté l’initiation runique de Odhinn, et les chants magiques), ce texte permettra de mieux comprendre la mentalité de l’époque. Et, du coup, l’on se rend compte que le bon sens de nos ancêtres du Nord fut sensiblement le même que le nôtre. Dans le cas des prophéties de la Voyante, Odhinn tient toujours le rôle principal. Composé de 66 strophes, la Völuspa, un peu à l’instar de la Théogonie d’Hésiode, nous raconte ainsi la naissance des Dieux et du cosmos tout entier, du démembrement d’Ymir au funeste Raganrök. Très court, ce texte est tout simplement un indispensable de la matière nordique.

    Nous parlions d’un auteur « maison » en la personne de Halfdan Rekkirson. Celui-ci compte deux ouvrages à son actif. Le premier s’intitule Calendrier runique Asatru. L’Asatru est une religion néo-païenne qui s’est donnée comme mission de réanimer la vielle foi du Nord. Ce courant, qui se porte bien soit dit en passant, se rencontre principalement en Islande et dans les pays anglo-saxons, États-Unis et Grande-Bretagne en tête. L’ouvrage de Rekkirson témoigne avant toute chose d’un travail sérieux. Élaborer un calendrier n’est pas chose facile ! Le pari est pourtant relevé ! En outre, l’auteur développe certains sujets comme l’interprétation des contes ou l’importance de la Déesse Frigg. C’est un livre roboratif et plaisant à lire.

    Son deuxième ouvrage chez Sesheta Publications est tout aussi passionnant. Mannus. Les origines mythologiques des Germains propose une interprétation mythologique de l’ethnogenèse des Germains continentaux. Se basant surtout sur De Germania de Tacite et sur l’Edda de Snorri, le travail d’Halfdan Rekkirson fait preuve encore une fois de sérieux. Cet ouvrage est peut-être moins accessible au novice car il demande un minimum de connaissance au préalable.

    Enfin, on retrouve deux tomes d’un auteur que les habitués du réseau (pseudo-) social Facebook connaissent peut-être : Hathuwolf Harson. Derrière ce patronyme se trouve le responsable d’une page Facebook consacrée aux symboles et inscriptions nordiques. Son premier ouvrage se nomme Symboles païens germano-nordiques. Simple, précis, riche en informations et en images, l’auteur fait le tour de nombreux symboles comme le marteau de Thor, le Walknut mais aussi divers animaux ou même des armes et des boissons comme l’hydromel. Une fois de plus nous avons affaire à un livre vulgarisateur dans tout ce qui a de plus positif.

    Le deuxième tome quant à lui a pour sujet les runes. Rune par rune – Futhark repasse en revue chaque idéographes de l’ancien Futhark, celui-ci comporte 24 signes. Là encore rien à redire : c’est du très bon travail. Ayant eu l’occasion d’étudier le sujet de près, nous pouvons affirmer que ce livre représente une excellente entrée en matière, même si, évidemment, il devra être compléter par d’autres lectures. Ici, nulles interprétations fantaisistes ou ésotérico-tarabiscotés mais du concret.

    Cinq ouvrages, cinq titres forts intéressants. Cette collection « Païenne » regroupe des titres digne d’intérêt mettant de côté le ton parfois pompeux ou abscons de certains livres d’obédience universitaire. Il reste à espérer que viendront s’ajouter d’autre titres, et pourquoi pas celtes, grecs ou romains ? En tout cas ces ouvrages mettent en valeur de belle manière notre héritage septentrional.

    Thierry Durolle

    • Hávamál. Les dits du Très-Haut, préface de Halfdan Rekkirson, Sesheta Publications, coll. « Païenne », 2019, 68 p., 15 €.

    • Völuspa. Les Prophéties de la Voyantepréface de Halfdan Rekkirson, Sesheta Publications, coll. « Païenne », 2019, 36 p., 10 €.

    • Halfdan Rekkirson, Calendrier runique Asatru, Sesheta Publications, coll. « Païenne », 2018, 202 p., 25 €.

    • Halfdan Rekkirson, Mannus. Les origines mythologiques des GermainsSesheta Publications, coll. « Païenne », 2018, 144 p., 20 €.

    • Hathuwolf Harson, Symboles païens germano-nordiquesSesheta Publications, coll. « Païenne », 2018, 170 p., 22 €.

    • Hathuwolf Harson, Rune par rune – FutharkSesheta Publications, coll. « Païenne », 2018, 230 p., 28 €.

    http://www.europemaxima.com/cinq-ouvrages-sur-le-paganisme-germano-nordique-par-thierry-durolle/

  • Trad’Histoire en vidéo – Henri II

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    Trad’Histoire, site historique à destination des plus jeunes, diffuse le vingt deuxième chapitre de la Petite histoire de France de Jacques Bainville adaptée en vidéo.

    Aujourd’hui: Henri II
     Retrouvez le cours, le quiz et des idées sorties en relation avec cette vidéo sur Tradhistoire.com
  • la 9e Grande Fête médiévale de La Chapelle-d’Angillon les 31 août et 1er septembre 2019

    La 9e Grande Fête médiévale se déroulera les 31 août et 1er septembre 2019 au château de La Chapelle-d’Angillon, dans le Cher. Il s’agit d’une forteresse qui a pour origine un donjon carré construit au XIe siècle. Des bâtiments ont été ajoutés à ce donjon initial pour former un ensemble fortifié de plan trapézoïdal. Ce château abrite un musée consacré à Alain-Fournier (l’auteur du Grand Meaulnes) ainsi qu’une collection sur l’Albanie du XIXe siècle.

    Lors des festivités, des démonstrations de béhourd sont prévues : il s’agit de combats avec armures et armes médiévales, régis par des règles précises d’engagement. Les combats se déroulent en duel ou en équipe. Lors des combats collectifs, une équipe l’emporte quand elle met ses adversaires à terre. Afin d’éviter les blessures, les coups d’estoc ainsi que les coups derrière les genoux, aux pieds et à la nuque sont interdits.

    D’autres divertissements seront présentés : jonglerie, lancer de haches, escrime, tir à l’arc, ainsi que les animaux de la ferme, la fauconnerie et un marché médiéval de 70 échoppes. Un accro-voile à escalader et un atelier blasons sont prévus pour les enfants. Trois buvettes et quelques échoppes proposeront des spécialités médiévales comme l’hypocras et l’hydromel.

    Le samedi soir, un son et lumière exceptionnel est prévu avec un spectacle équestre et un feu d’artifice. Un banquet médiéval (les Ripailles) avec des animations aura lieu le samedi soir dans la cour du château et sous la galerie Renaissance. L’accès aux Ripailles se fait sur réservation car les places sont limitées.

    L’année dernière, un spectacle sur Jeanne d’Arc avait été organisé. Cette année, les bénévoles de l’Association universelle des amis de Jeanne d’Arc distribueront des tracts pour faire connaître leur projet : il s’agit d’ériger une statue de Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg. Le projet est bien avancé : le modèle de la statue est décidé et son emplacement a été validé par les Russes. Une Jeanne d’Arc brandissant un étendard devrait prendre place dans le quartier de l’amirauté à Saint-Pétersbourg en mai 2020.

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    Plus d'info ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La 7e université d’été d’Academia Christiana, sous le signe de l’engagement

    La 7e université d’été d’Academia Christiana, sous le signe de l’engagement

    Communiqué d’Academia Christiana :

    Notre septième Université d’été vient de se clore. Plus de 200 participants ont suivi cette semaine de formation : des conférences variées (littérature, philosophie, économie, politique, culture), des activités sportives, un concert, des visites culturelles et de nombreux moments de convivialité.

    Quarante bénévoles ont permis la réussite de cet événement. Chaque jour, nos équipes de cuisine préparaient entre 200 et 300 repas avec des produits frais achetés à des producteurs locaux.

    Le mot d’ordre de la semaine a été : « engagement ». Sortons des querelles politiques stériles, engageons nous pour le bien commun à l’échelle locale et construisons de petites communautés pour continuer notre oeuvre de transmission des valeurs qui fondent la civilisation européenne.

    Chaque participant a été exhorté à s’impliquer dans une structure locale et à en en créer si celles-ci sont manquantes.

    Comme l’a rappelé un élu local durant cette semaine, l’avenir de notre pays dépend de sa jeunesse. Tous les domaines sont à reconquérir : il faut construire, proposer et se mettre au travail dès maintenant. Thucydide écrivait : « Il faut choisir : se reposer ou être libre. »

    https://www.lesalonbeige.fr/la-7e-universite-dete-dacademia-christiana-sous-le-signe-de-lengagement/

  • Le journal La Provence floute le visage du sénateur RN Stéphane Ravier pendant la procession de la Major

    Ravier.jpgLe sénateur RN de Marseille Stéphane Ravier a protesté après que le quotidien La Provence a publié une photo d'une procession du 15 août, sur laquelle son visage, et uniquement le sien, a été flouté.
    Le sénateur RN de Marseille Stéphane Ravier a protesté après que le quotidien La Provence a publié une photo d'une procession du 15 août, sur laquelle son visage, et uniquement le sien, a été flouté.
    Contacté samedi, le directeur départemental de la Provence, Guilhem Ricavy, a indiqué avoir appris les faits par un collaborateur du sénateur et avoir immédiatement "démarré une enquête" sur ce qui apparaît comme le fait d'un salarié, qui sera convoqué pour s'expliquer lundi.

    [...]
    En savoir plus sur actu.orange.fr

    https://www.peupledefrance.com/2019/08/journal-la-provence-floute-visage-stephane-ravier.html#more

  • La mort des paysans, c’est la fin de la France

    Faut-il encore parler de “paysans” ? On les nomme souvent “agriculteurs”, “producteurs agricoles”, “chefs d’entreprises”. Productivité avant tout !
    Ainsi, les éleveurs ne seraient plus que des producteurs de viande. 
    Moi-même, quand je suis arrivé dans mon hameau, ce dernier était des plus bucoliques. 
    Maintenant, avec les énormes “stabu” qui ont poussé comme des champignons, j’ai l’impression de vivre dans une usine à viande.
    Les “agriculteurs” (donc) sont devenus, en fait, des citadins comme les autres. 
    Enfin, presque… 
    Car, souvent, il leur manque pas mal d’attraits qui caractérisent la vie en ville : les boutiques, l’agitation de la rue, la foule, les “loisirs” de sorties, les vacances… 
    Il est vrai que ces petits patrons travaillent tous les jours de l’année, et parfois jusque dans la nuit. 
    Et souvent, pour un revenu précaire, des dettes grandissantes, une précarité angoissante, des contrôles européens ubuesques – la contre-partie des primes et des prêts bancaires.
    En une génération, non seulement la réalité économique et sociale de la “paysannerie” a été bouleversée, mais les mentalités ont aussi changé, au point qu’il est difficile de distinguer, dans les goûts, un jeune paysan d’un jeune citadin. 
    Car la diffusion exponentielle de la “culture” “jeune”, via la radio, la télé, Internet, etc., a produit le même résultat qu’en ville : la disparition des traditions dites “folkloriques”, de la chanson française traditionnelle, au profit des “musiques” électroniques et de la sous-culture américaine. 
    Les fêtes, les célébrations (baptêmes, mariages, etc.) sont maintenant animées par des DJ, et ressemblent de plus en plus à des virées en boîte (hormis pour les Anciens, de plus en plus nombreux, qui optent pour des soirées “rétro” : les générations, ici comme ailleurs, ne se rencontrent plus). 
    Et ne parlons pas des familles éclatées et recomposées.
    L’abbé du village me faisait remarquer que cette région du Cantal était, dans les années 60, l’une des plus conservatrices, dans le domaine religieux, et les messes drainaient les foules, sans compter les diverses fêtes de saints et les pèlerinages locaux. 
    Maintenant, on a très peu de monde, sauf pour les enterrements.
    Quant à la cuisine, certes, on mange mieux à la campagne, et des mets plus authentiques et variés, ne serait-ce que parce qu’on y possède des jardins potagers et qu’on y pratique la chasse ou la cueillette. Mais la fourgonnette de plats cuisinés et congelés parcourt fréquemment les routes vicinales, les robots culinaires abondent, et les obèses y sont aussi nombreux qu’ailleurs.
    Après la guerre, la paysannerie a été sacrifiée sur l’autel de la modernité économique. 
    Mais c’est toute une civilisation qui a disparu, et, partant, la mémoire multi-millénaire de notre Nation. 
    L’Union européenne a été dominée par des pays libéraux. 
    Ces États n’ont jamais beaucoup aimé la France paysanne. 
    Pour les marchés mondiaux, du reste, et selon la logique de la division planétaire du travail, l’Europe (dont la France, en première ligne), n’a plus vocation à nourrir la population. 
    Les tonnes de viande américaine y suffiront.
    Nous assistons ainsi à la fin d’un univers, celui qui nous a légué une identité, à laquelle, nous, Français, sommes attachés comme par une artère vitale. 
    Claude Bourrinet

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/la-mort-des-paysans-cest-la-fin-de-la.html#more