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Samedi 6 avril, de 10 h à 18 h 30, à Paris : 6e colloque de l'Institut Iliade
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Indo-européens. Le point sur les avancées scientifiques avec Nouvelle Ecole
Par Henri Levavasseur ♦ L’existence des Indo-Européens est une évidence depuis des décennies grâce aux travaux de nombreux chercheurs. Et les progrès scientifiques récents sont venus valider définitivement l’existence de ce peuple qui a eu un impact considérable sur la formation du substrat européen. La revue Nouvelle Ecole fait le point sur l’ensemble de ces données dans un numéro spécial.
PolémiaDès 1972, la prestigieuse revue Nouvelle Ecole, fondée en 1968 par Alain de Benoist, consacrait l’un de ses numéros à l’œuvre de Georges Dumézil, contribuant ainsi à susciter l’intérêt du grand public cultivé pour l’œuvre de cet immense savant, spécialiste de la mythologie, de la religion et de la vision du monde des Indo-Européens.
En 1997, la même revue publiait de nouveau un dossier complet sur les Indo-Européens, abordant cette fois l’historiographie, les questions linguistiques et archéologiques, ainsi que la notion de « tradition indo-européenne », développée par le professeur Jean Haudry.
En marge de ces deux dossiers parus à plus de vingt ans d’intervalle, Nouvelle Ecole a par ailleurs accueilli dans la quasi-totalité de ses numéros d’importantes contributions à ce domaine de recherche, tandis que la revue rassemblait dans son comité de patronage d’éminents archéologues, linguistes, anthropologues et historiens (notamment Björn Collinder, François-Xavier Dillmann, Mircea Eliade, Marija Gimbutas, Jean Haudry, Herbert Jankuhn, Lothar Kilian, C. Scott Littleton, Manfred Mayrhofer, Edgard Polomé, Colin Renfrew, Robert Schilling, Rüdiger Schmitt et Jean Varenne).
Toujours à la pointe de l’information scientifique, Nouvelle Ecole publie aujourd’hui un numéro exceptionnel (et richement illustré en couleurs) sur la paléogénétique des Indo-Européens, présentant un bilan extrêmement précis des perspectives totalement inédites offertes par cette nouvelle discipline.
Grâce au séquençage du génome humain et au perfectionnement des techniques d’extraction des données génétiques, il devient en effet possible, en analysant les restes humains exhumés par les archéologues, de reconstituer le processus d’indo-européanisation de l’Europe et d’une bonne partie de l’Asie à partir d’un « dernier habitat commun » situé dans les steppes pontiques (entre le Dniepr et la Volga), au quatrième millénaire avant notre ère. Ce foyer de dispersion se confond plus ou moins avec la culture dite de Yamna, caractérisée par des sépultures individuelles sous tumuli (tradition des « kourganes »), par l’importance centrale du cheval et l’usage des chariots, par une économie de type pastoral ainsi qu’un modèle de société patriarcal et guerrier. Se mêlant progressivement à des populations de chasseurs-cueilleurs et d’agriculteurs, ces conquérants indo-européens imposèrent à la « vieille Europe » du néolithique leurs idiomes, leurs divinités et leur vision du monde.
Rédigé par Patrick Bouts, le premier article de ce nouveau numéro de Nouvelle Ecole, intitulé « Le peuplement de l’Europe. La révolution de la paléogénétique et les Indo-Européens », présente l’état actuel des connaissances sur ce sujet complexe. Cette étude extrêmement fouillée, fondée sur la synthèse de plusieurs dizaines d’études scientifiques très récentes menées par les plus prestigieuses universités (Harvard, MIT, Berkeley, Leipzig), est opportunément complétée par un précieux index technique, de nombreuses cartes et graphiques, ainsi qu’une bibliographie.
Jean-Michel Vivien consacre pour sa part de très belles pages au « cas français », abordant avec érudition et de manière novatrice la question de « L’indo-européanisation du territoire à travers les migrations (proto-) celtiques et leur impact génétique ».
A la suite de ce remarquable dossier sur la paléogénétique figurent également la publication de la correspondance entre Georges Dumézil et Alain de Benoist, ainsi que la traduction d’une étude de mythologie comparée due au grand savant suédois Anders Hultgård, professeur émérite d’histoire des religions de l’université d’Upsal, correspondant étranger de l’Institut (Académie des inscriptions et Belles-lettres) et membre de l’Académie royale Gustave Adolphe. L’article de M. Hultgård expose en particulier trois « études de cas », dans lesquelles l’auteur fait brillamment usage de comparaisons avec les domaines avestiques, grecs et sanscrits pour démontrer le caractère « indo-européen » de formules religieuses et de mythes scandinaves souvent rapprochés à tort de sources chrétiennes plus récentes.
En associant linguistique, histoire des religions, archéologie et paléogénétique, l’ensemble des contributions offre donc un bel aperçu des principales disciplines qui contribuent aujourd’hui à la reconstitution de la langue, de la culture et des origines des Indo-Européens. Ce dossier mérite à ce titre d’être lu, relu et médité par tout honnête homme européen en quête de ses origines ancestrales.
Le sommaire de ce 68e numéro de Nouvelle Ecole, d’une grande richesse, comprend également des articles sur « La théorie de l’institution chez Maurice Hauriou, Santi Romano et Carl Schmitt » (par Paul Matilion), « Louis Aragon et les ambiguïtés du national-communisme » (par Jean-Marie Sanjorge), « Albert Camus ou la pensée de la limite » (par Marc Muller) et « Le nihilisme, une affirmation à l’envers » (par Pierre Le Vigan).
Henri Levavasseur 18/03/2019
En savoir plus : krisisdiffusion.com
https://www.polemia.com/indo-europeens-point-avancees-scientifiques-nouvelle-ecole/
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Yvan Blot et Guillaume Faye : sentinelles aux frontières
Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Jean-Yves Le Gallou revient sur les parcours croisés de deux enfants d’une époque, récemment décédés : Guillaume Faye et Yvan Blot. Deux Européens, éveilleurs des consciences, sentinelles aux frontières.
Rencontre solaire
Yvan Blot et Guillaume Faye sont morts à quelques mois d’intervalles.
Ils s’étaient rencontrés, juste après 1968, au Cercle Pareto, le cercle correspondant du GRECE à Sciences-Po. Ils refaisaient le monde sur la « Péniche », prenaient des pots chez Basile et se retrouvaient le soir, chez Yvan, rue des Canettes pour de mémorables canulars téléphoniques.Mais ils écrivaient aussi des articles et prononçaient des conférences : ils avaient alors à peine plus de 20 ans.
Partis sur une telle lancée ils font preuve d’une grande fécondité intellectuelle dès les années 1970/1985.
Foisonnement intellectuel
Guillaume, devenu permanent du GRECE, multiplie les conférences, notamment lors des universités d’été de la Domus Europa près d’Aix-en-Provence. Il écrit aussi beaucoup de brochures et d’articles de revue. Il publie surtout deux livres majeurs: Le Système à tuer les peuples, livre prémonitoire sur les ravages de la mondialisation et de la société marchande. Et Nouveau discours à la nation européenne, brillant plaidoyer, hélas vain, pour l’Europe puissance.
Yvan Blot publie – à 21 ans – un remarquable numéro de Nouvelle École sur Les théories économiques. Il y oppose les tenants de l’individualisme marchand à ceux qui prennent en compte les phénomènes d’identité et de puissance (List, Perroux, notamment). 50 ans plus tard, le texte n’a pas pris une ride!
Puis, entré à l’ENA, et prenant quelques distances avec le GRECE, Yvan Blot cofonde le club de l’Horloge. Une nouvelle aventure politico-intellectuelle qui le conduit à publier Les Racines de la libertéqui aurait pu s’intituler Pas de démocratie sans le peuple !
Il s’y intéresse longuement – 35 ans avant la popularité du RIC, le référendum d’initiative citoyenne – au modèle suisse et à la démocratie directe.Aventures radiophoniques et politiques
Au tournant des années 1985, et jusqu’à la fin des années 1990, les voies d’Yvan et de Guillaume s’éloignent de la réflexion intellectuelle et vont sacrément… diverger.
Yvan découvre le combat électoral en devenant conseiller général puis député RPR avant de continuer son engagement politique au Front national comme conseiller régional et député européen.
Guillaume se lance dans des expériences médiatiques décalées à la Voix du lézard, à Actuel et à Skyrock où il se fait connaître sous le nom de Skyman. Il réussit à faire de son talent du canular téléphonique… une profession. Chapeau l’artiste !
On se souvient encore des « peoples » affolés lorsqu’un inspecteur de police (imaginaire mais oh combien crédible !) les prévenaient que leur nom était associé à une livraison de drogues. Et de ces députés épanouis d’apprendre qu’on songeait à eux pour un poste de ministre.En 1999 l’aventure électorale de l’un, médiatique de l’autre, s’arrête.
Paradis artificiels et retour sur Terre
Guillaume qui a abusé du tabac, de l’alcool et d’autres paradis artificiels est sur le carreau. Il sera sauvé par deux personnes : Christophe Lespagnon qui lui refait les dents et Gilles Soulas qui le remet au boulot. En l’incitant à écrire et en publiant deux livres majeurs de lui : L’Archéofuturisme et La Colonisation de l’Europe. Sentinelle aux frontières du temps et des idées, le grand Faye est revenu et ne cessera plus d’écrire jusqu’à son dernier souffle.
Yvan ne connaît pas les mêmes épreuves. Sorti du combat électoral après la scission du FN de 1999, il reprend sa carrière à l’Inspection générale de l’administration au ministère de l’Intérieur. Tout en retrouvant toute sa passion pour le combat des idées. Il publie lui aussi des livres majeurs sur L’Oligarchie au pouvoir et La Démocratie directe dont il fut l’infatigable promoteur. Il avait anticipé le mouvement des Gilets Jaunes. Quelle tristesse de savoir qu’il est mort un mois trop tôt pour le voir !
Fidèle aux sources grecques de sa jeunesse, il publie aussi Nous les descendants d’Athéna. Et s’attache comme Faye à la lutte contre l’invasion migratoire avec L’Europe colonisée. La Russie de Poutine sera aussi le titre de l’un de ses ouvrages et sans doute l’une de ses dernières passions intellectuelles.
Le départ de deux Européens
La mort d’Yvan comme celle de Guillaume ne sont pas passés inaperçus à l’étranger (Russie, Italie, Etats-Unis) ni dans les milieux identitaires et conservateurs français. De nombreux hommages accompagnent leur départ.
Une très belle cérémonie catholique, selon le rite romain traditionnel, eut lieu pour Yvan Blot en l’église Saint-Germain l’Auxerrois. Devant une assistance nombreuse : intellectuels, militants, parlementaires, hauts diplomates russe, et anciens collègues du ministère de l’Intérieur, dont Claude Guéant. Yvan repose désormais en paix dans un village de Bourgogne.
Le retour au soleil de Guillaume aura lieu ce mercredi 13 mars dans un petit cimetière du Poitou, au moment même où paraît son dernier livre Guerre civile raciale.
Éveilleurs et sentinelles, que la terre vous soit douce, camarades !
Jean-Yves Le Gallou 12/03/2019
https://www.polemia.com/yvan-blot-guillaume-faye-sentinelles-frontieres/
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« Discriminer ou disparaître ? » : nouvel ouvrage de lutte contre la pensée conforme
L’Institut Iliade publie un nouvel ouvrage de lutte contre la pensée conforme : « Discriminer ou disparaître ? ». « Discriminer ou disparaître » est une alternative douloureuse dans une société où la simple constatation d’une différence nous est interdite sous couvert de lutte contre les discriminations. « Sexisme », « racisme », « transphobie », « grossophobie » : autant d’accusations qui menacent le simple constat d’une différence. Pour les tartufes de la pensée unique, il faut nier la réalité : supprimer les sexes, les races, toute altérité, pour en arriver au métissage global et à la dissolution des individus.
Ce fétichisme de l’anti-discrimination entraîne ainsi la création d’un être indifférencié et interchangeable, sans sexe, sans couleur, sans famille ni histoire. L’individu, alors réduit à sa simple fonction de producteur et de consommateur, devient un objet de commerce qui s’achète et se vend comme au marché aux esclaves, et se retrouve finalement sans aucune défense face au Big Brother étatique et économique.
Comment, dès lors, les hommes, les nations et les peuples pourront-ils continuer à exister dans un monde qui prône l’abolition des frontières ? Comment retrouver conscience de nous-mêmes alors qu’il nous est interdit de distinguer, de choisir, de préférer ? Comment continuer à vivre dans un monde sans limites et sans repères ?
Une fois encore, c’est vers la Grèce antique que nous pourrons nous tourner pour trouver des réponses : Athéna à la borne — sur ce bas-relief du Ve siècle avant notre ère, la protectrice des cités nous montre la frontière. Déesse de la sagesse, elle nous invite à méditer sur la finitude de l’homme, sur ce qui le différencie de tout autre. Car exister, c’est distinguer le Moi de l’Autre, c’est délimiter un dedans et un dehors, inclure et exclure, c’est donc discriminer.
Prenant à rebrousse-poil cette nouvelle idéologie de l’anti-discrimination qui nous contraint de proclamer — contre l’évidence — la parfaite identité de tous les hommes (mais aussi de tous les peuples), l’auteur se propose de revenir sur cette notion de discrimination qui signifie simplement distinguer, choisir, tracer des frontières, définir des limites.
Alors que toute culture, toute religion, toute pensée est fondée sur une différenciation, la discrimination serait finalement un outil nécessaire à la cohérence historique des peuples et à la préservation de la personne humaine. Peut-on vraiment faire abstraction de ce qui nous distingue ?
Cet ouvrage, disponible dans toutes les librairies à compter de ce jour 7 mars 2019, est le troisième publié dans la collection « Iliade » chez Pierre-Guillaume de Roux.
Points forts :
- Un plaidoyer court et accessible pour la défense des peuples, de leur diversité et de leur identité.
- L’exploitation de nombreuses sources philosophiques, juridiques mais aussi sociologiques qui attestent que le recours aux frontières est plus que jamais d’actualité en ces temps où les peuples se battent pour ne pas disparaître.
- Un appel à la notion de limite qui nous rappelle que l’homme est un individu fini dont la volonté ne peut être absolue.
Thibault Mercier est avocat au barreau de Paris. Également engagé dans la Cité, il a cofondé le Cercle Droit & Liberté et est auditeur de l’Institut Iliade, promotion Ernst Jünger (2016–2017). Il sera présent à La Nouvelle Librairie, 11 rue de Médicis, Paris (VIe) le 22 mars 2019 de 18h à 20h pour une séance de rencontre et dédicace. Il interviendra également sur le thème du « Droit des Européens à la frontière » au prochain colloque de l’Institut Iliade le 6 avril 2019 à la Maison de la Chimie (Paris VIIe) — rencontre et dédicace prévues sur place.
Editions Pierre-Guillaume de Roux, pgderoux.fr, ISBN-13 : 978–2363712912, 192 pages, 16 euros.
Contact, demandes d’interviews et renseignements complémentaires : contact@institut-iliade.com
Source : Institut Iliade
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Hijab et préférence de civilisation, par Jean-Yves Le Gallou sur Radio Courtoisie
Le 1er mars 2019, Jean-Yves Le Gallou participait au Libre Journal de l’Identité sur Radio Courtoisie. Il y a notamment évoqué son dernier livre Européen d’abord et la polémique sur le hijab.
Source : Radio Courtoisie
https://www.polemia.com/hijab-preference-civilisation-jean-yves-le-gallou-radio-courtoisie/
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JEUDI 7 MARS, SUR RADIO LIBERTÉS : ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR LA LÉGION ÉTRANGÈRE AVEC PHILIPPE DE PARSEVAL
LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI
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Parmi les rendez-vous de mars :
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Les idées à l’endroit n°22 : René Guénon et la Tradition primordiale
Le métaphysicien René Guénon (1886-1951) est à la fois un auteur célèbre, dont la critique du monde moderne a exercé une influence considérable sur nombre de ses contemporains, et un grand méconnu qu’il était temps de mieux connaître. Quelle place faut-il lui attribuer dans l’histoire des idées ? Quatre spécialistes de sa vie et de son œuvre, Jean-Pierre Laurant, Xavier Accart, David Bisson et Pierre-Marie Sigaud répondent aux questions d’Alain de Benoist.
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Comment peut-on encore être royaliste en 2019 ? Introduction : Quand la République pousse au royalisme...
Comment peut-on encore être royaliste aujourd’hui ? C’est la question que j’ai beaucoup entendu ces dernières semaines, au moment où les Gilets jaunes avaient rouvert la possibilité du débat, comme une faille dans le globalitarisme ambiant, et que, dans les manifestations, dans la rue comme dans les cafés, la parole reprenait, un temps, le pouvoir, avant qu’elle soit à nouveau confisquée par le Pouvoir macronien dans un tourbillon de discours présidentiels et de manipulations médiatiques. Une question à laquelle j’ai toujours volontiers répondu, parfois trop brièvement, et qu’il ne me paraît pas inutile de traiter à nouveau, ne serait-ce que pour dissiper quelques malentendus et avancer quelques arguments en faveur d’une Monarchie royale qui, bien qu’encore trop lointaine, reste une solution institutionnelle possible et, à mon avis, souhaitable.
Il y a évidemment une réponse a contrario à la question posée plus haut : comment peut-on encore être républicain alors que la République, depuis une quarantaine d’années, semble incapable de penser au-delà de l’élection suivante et de définir une politique d’Etat digne de ce nom, susceptible de relever les grands défis contemporains, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux ? Ces quatre dernières décennies sont celles des occasions manquées et des renoncements multiples, et cela s’est traduit par un recul sensible de la position de la France dans le monde, alors même que notre pays a des atouts considérables dans la compétition internationale contemporaine et sur la scène diplomatique mondiale. La France possède le deuxième espace maritime du monde, elle a une métropole et des territoires d’Outre-mer qui lui donnent une grande diversité, autant de milieux que d’humains, et de grandes possibilités, énergétiques, agricoles, touristiques ; elle fait partie des cinq membres du Conseil de sécurité de l’ONU et sa langue reste une des langues majeures de la diplomatie comme de la culture ; elle est une terre d’inventeurs et compte nombre d’écoles et d’universités mondialement reconnues ; etc. Mais la France est en République… C’est bien là le nœud du problème, de ce que l’ancien ministre Alain Peyrefitte nommait « le mal français ».
La simple comparaison historique suffit largement à comprendre aisément en quoi la Monarchie royale, malgré ses nombreux défauts et insuffisances, est plus avantageuse pour notre nation que la République qui, au long de ses cinq déclinaisons et malgré quelques beaux (mais courts) moments, n’a su que consommer, voire consumer, ce que la Monarchie royale avait constitué et épargné. C’est d’ailleurs quand la République imite la Monarchie qu’elle est la plus convaincante et la plus efficace, comme une sorte d’hommage du vice à la vertu !
Mais être royaliste ne signifie pas céder à la nostalgie facile et rassurante d’une ancienne forme institutionnelle qui a fait ses preuves mais a fini par s’évanouir dans la mémoire de nos contemporains et dans la fumée des révolutions françaises. Il convient de raisonner, au-delà de l’histoire, en politique, et démontrer, après mûre réflexion, tout l’intérêt d’une Monarchie royale pour notre pays comme pour ceux qui y vivent : une démonstration qui mérite, le plus tôt possible, le passage aux travaux pratiques…
(à suivre : le refus de la nostalgie et l’actualisation monarchiste)
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Si Marlène Schiappa veut le dialogue, pourquoi refuse-t-elle de rencontrer La Manif Pour Tous ?
La Manif Pour Tous prend acte des excuses de Marlène Schiappa :
La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa a évoqué mercredi dernier dans une interview à Valeurs Actuelles “l’existence d’une convergence idéologique” entre la Manif pour tous et “les terroristes islamistes”. Inqualifiables, ses propos ont suscité une vive émotion et un tollé unanime dans l‘opinion publique.
3 jours après la publication de cette interview, Marlène Schiappa vient de « présenter ses excuses à toutes les personnes qui auraient pu se sentir sincèrement blessées ». Elle indique que son « but en politique n’est jamais de blesser qui que ce soit mais de débattre des idées. »
Ses excuses doivent donc s’accompagner d’une véritable ouverture nouvelle au dialogue. Bien souvent, l‘insulte ou le rejet procèdent de l‘ignorance ou de la méconnaissance. La Manif Pour Tous a toujours tendu la main au dialogue, sollicitant une rencontre avec Marlène Schiappa. Elle renouvelle aujourd’hui cette invitation au dialogue avec la Secrétaire d‘Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes. En acceptant de rencontrer La Manif Pour Tous et de parler en vérité, Marlène Schiappa constaterait combien le mouvement social attaché à la famille n‘a rien à voir avec les caricatures et les faux procès dont il est la cible régulière. La mobilisation et l’engagement de La Manif Pour Tous sont sincères et désintéressés ; ne serait-ce qu’à ce titre, elle mérite la considération du gouvernement.
Si Marlène Schiappa connaissait La Manif Pour Tous et son travail de fond au service des familles, jamais elle n’aurait tenu de tels propos ni provoqué cette indignation unanimement partagée.
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