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tradition - Page 59

  • Georges Dumézil - La tripartition indo-européenne

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  • Macron, le fossoyeur de la Police ? – Journal du mardi 9 avril 2019

    Macron, le fossoyeur de la Police ?

    Un suicide tous les quatre jours dans la police. Depuis le début de l’année, déjà 31 membres des forces de l’ordre se sont données la mort… La perspective d’une année noire se profile sans qu’aucune décision politique ne soit à l’ordre du jour.

    Retrouvez le Zoom avec Laurent Cassiau « Un commandant de police à visage découvert »

    L’État d’urgence fiscale : la nouvelle boîte à outils ?

    Alors que le Grand Débat National touche à sa fin, le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté les premières conclusions. Pour esquisser une sortie de crise, le chef du gouvernement met le cap sur l’exaspération fiscale. Une parade loin de répondre aux principales revendications des gilets jaunes.

    Retrouver l’émission Politique & Eco avec Philippe Nemo : L’impôt est-il légitime ?

    Institut Iliade : un 6e colloque pour la route

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-le-fossoyeur-de-la-police-journal-du-mardi-9-avril-2019

  • Espagne : la Reconquista avance

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    Alors que Vox, le parti souverainiste qui croît sans cesse, réunit des milliers de gens lors de ses rassemblements (15.000 à Barcelone, presque 9.000 à Leganés, ceinture rouge de Madrid), les partis du Système ne parviennent, en revanche, qu’à en rassembler quelques centaines. Voilà des chiffres qui contredisent ceux que les instituts de sondage donnent pour les élections du 28 avril, où ils ne créditent Vox que de 15 % des suffrages. Il est vrai que, lors des dernières élections andalouses, ils n’accordaient à Vox que 1 ou 2 députés, alors qu’il en a obtenu 12. Si le même pourcentage d’écart devait se répéter maintenant, Vox aurait… la majorité absolue au Parlement !

    Que se passe-t-il, en Espagne ? Il se passe que quelque chose d’énorme vient d’exploser. Et ce quelque chose a un nom : le sentiment national. Appelez-le nationalisme, si vous préférez, mais à la condition de lui enlever toute connotation chauvine : il n’en a aucune. Et lorsque ce qui éclate tient aux sentiments du cœur – à l’identité, à l’être – plutôt qu’à de simples raisons ou intérêts, c’est alors, et alors seulement, que les grandes choses, les grands mouvements historiques peuvent éclore.

    Le succès grandissant de Vox, l’enthousiasme et la ferveur qu’il suscite, tient sur trois grands piliers que Santiago Abascal, le jeune président de Vox, a d’ailleurs clairement expliqués lors de l’interview accordée à François Bousquet dans le dernier numéro de la revue Éléments.

    D’une part, le sentiment national : la lutte sans merci contre tous ceux qui, épris du grand dissolvant mondialiste (Soros, entre autres), voudraient liquider la nation espagnole et la remplacer par un essaim de petites unités chacune pourvue de sa propre cloche du village. Mais il y a plus. Affirmer la nation espagnole comme le fait Vox, cela veut dire en finir, aussi, avec la repentance que les gauches (toutes les gauches) et les libéraux (tous les libéraux) ont imposée à l’égard des deux faits majeurs de l’histoire espagnole : la Reconquista et la découverte et la colonisation de l’Amérique, la plus grande projection de la civilisation européenne jamais entreprise dans le monde.

    Le deuxième grand pilier du succès de Vox, c’est le combat contre toutes les aberrations du politiquement correct : féminisme, animalisme, idéologie du genre… Ajoutez-y la lutte contre le Grand Remplacement et vous aurez, a contrario, tous les grands objectifs de la gauche de Podemos et des socialistes qui, avec l’oligarchie, sont « les grands ennemis de l’Espagne », disait Santiago Abascal lors de son dernier grand meeting, tandis qu’il réservait le terme d’« adversaires » pour les deux partis libéraux (Partido Popular et Ciudadanos), qui se bornent, eux, à suivre lâchement de tels objectifs.

    Et pour le reste ? Le reste est, en quelque sorte, laissé dans une sorte de deuxième plan. Nous sommes dans une situation de véritable émergence nationale et civilisationnelle, une situation qui fait que tout, absolument tout, est axé sur ces trois grands piliers, les plus mobilisateurs, d’ailleurs, qui soient.

    Le fait de ne pas souffler mot sur les ciments de l’économie capitaliste, cela permet-il de considérer que Vox n’est, au fond, qu’un parti libéral ? Si on y tient vraiment, on peut le considérer, certes, pour ce qui est des questions économiques. Reste que le principe dernier du libéralisme n’est pas d’ordre économique. Sa véritable clé de voûte – Alain de Benoist l’a suffisamment expliqué dans ses travaux –, c’est l’individualisme qui pourfend l’identité collective et nie l’enracinement historique : ce grand tout organique qui est supérieur à la somme de ses parties.

    S’il en est ainsi, nul doute alors : aucun parti n’est plus antilibéral – ou disons plutôt illibéral – que Vox.

    Javier Portella

    https://www.bvoltaire.fr/espagne-la-reconquista-avance/

  • Le nouveau numéro de Terre et peuple magazine

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    Le commander cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/07/le-nouveau-numero-de-terre-et-peuple-magazine-6142210.html

  • Georges Dumezil sur les Indo- Européens

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    Les fonctions tripartites indo-européennes, est une thèse formulée par Georges Dumézil à partir de la mythologie comparée.
  • L’Italie rétablit la filiation naturelle dans les formulaires

    L’Italie rétablit la filiation naturelle dans les formulaires

    Le gouvernement populiste italien a rétabli cette semaine les termes de “père” et “mère” sur les formulaires pour les cartes d’identité. Matteo Salvini, vice-Premier ministre et patron de la Ligue, a salué :

    “On retrouve un peu de bon sens”.

    Le lobby LGBT, mais aussi des figures du Mouvement 5 étoiles (M5S), l’allié gouvernemental de M. Salvini, sont rapidement montées au créneau pour dénoncer la mesure.

    Ce matin, Matteo Salvini était à Paris dans le cadre d’une réunion des ministres de l’Intérieur. Il en a profité pour rencontrer Marine Le Pen, avec laquelle il prévoit d’organiser un meeting en commun vers la fin de la campagne des élections européennes.

    https://www.lesalonbeige.fr/litalie-retablit-la-filiation-naturelle-dans-les-formulaires/

  • Trump soutient des cliniques pro-Vie

    Le Congrès américain est dominé de justesse par les démocrates qui s’opposent à la suppression des subventions à Planned Parenthood. Or il existe une rubrique appelée Title X qui dépend de la Présidence. À ce titre, Trump a fait supprimer toute subvention aux organismes qui pratiquent ou font la promotion de l’avortement.
    Bien sûr est visé surtout Planned Parenthood, la plus grande association avorteuse au monde qui perd ainsi 44 millions de dollars par an ; ceci à partir du 1er avril de cette année. Cette somme représente le tiers des aides de l’État à cette agence de mort. Parenthood recevait habituellement environ 1,5 million de patientes par an grâce au Title X.

    L’argent sera attribué en partie à Obria. Il s’agit d’un réseau de cliniques pro-vie dont certaines refusent même de prescrire la contraception. «Beaucoup de femmes veulent avoir la possibilité de se rendre dans un établissement de santé complet et professionnel, et non dans une clinique d’avortement, pour répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Cette subvention leur donnera ce choix » a déclaré  Kathleen Eaton Bravo, fondatrice et PDG du groupe de soins de santé pro-vie.

    Obria gère 21 cliniques de santé et 11 cliniques mobiles dans cinq États et ne pratique ni ne favorise l’avortement. La nouvelle règle intitulée «Protéger la vie» interdit aux entreprises de planification familiale et aux autres entreprises d’avortement de percevoir des subventions à moins qu’elles ne séparent complètement leurs activités d’avortement de leurs services financés par les contribuables.

    L’administration Trump a également réduit de 100 millions de dollars la branche internationale de Planned Parenthood en 2017. Une majorité des Américains s’opposent au financement de l’avortement par les contribuables (54% contre 39%).

    https://www.medias-presse.info/trump-soutient-des-cliniques-pro-vie/106872/

  • L’Institut Iliade débat des frontières physiques et spirituelles de l’Europe ce samedi

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne organise ce samedi 6 avril son colloque annuel sur le thème « Europe : l’heure des frontières ». Le public sera accueilli à partir de 10 heures, à la Maison de la Chimie.

    Pour démarrer la matinée, on se posera la question : « Europe, qui es-tu ? »

    Cette journée dense sera introduite par Philippe Conrad, président de l’institut. Puis, le philosophe Jean-François Gauthier prendra la parole sur « Les frontières, un besoin vital face à la métaphysique de l’illimité ». S’en suivra un entretien sur les frontières européennes avec Jean-Philippe Antoni, professeur de géographie.

    En fin de matinée, le porte-parole de Génération Identitaire Romain Espino parlera de l’action spectaculaire de son mouvement dans les Alpes, réalisée l’an dernier. Enfin, l’Italien Vincenzo Sofo, membre éminent de la Lega et par ailleurs compagnon de Marion Maréchal, terminera par un exposé sur « Les frontières ou les invasions barbares : souveraineté et pouvoir ».

    Après la pause déjeuner, le colloque reprendra à 14h30 pour « Défendre l’Europe et les Européens ! ».

    Nous retrouverons Jean-Yves Le Gallou pour mener « Les grandes batailles des Européens », puis Thibault Mercier plaidera pour « Le droit des Européens à la frontière ». Lionel Rondouin suivra pour expliquer pourquoi il n’y a « Pas de souveraineté sans protection ni puissance ». La parole sera ensuite donnée à l’ancien eurodéputé Belge Koenraad Dillen sur le pacte de Marrakech.

    La deuxième partie de l’après-midi verra Alain de Benoist qui manifestera « Pour une Europe illibérale », une bonne nouvelle car l’intellectuel phare de la nouvelle droite n’était pas intervenu aux colloques de l’Iliade ces dernières années. La journée sera close par le secrétaire général de l’Institut Iliade Benoît Couëtoux.

    En plus des conférences, le public pourra profiter d’une journée de convivialité dans la grande salle de la Maison de la Chimie

    Vous pourrez visiter des comptoirs de diverses associations et d’artisans enracinés et rencontrer des auteurs qui dédicaceront leurs ouvrages. La revue Livr’Arbitres proposera un numéro spécial pour l’occasion. Une buvette sera également ouverte.

    Les réservations peuvent encore être faites sur le site institut-iliade.com, à partir de 10 €. Rendez-vous samedi 6 avril 2019 à partir de 10 heures à la Maison de la Chimie, 28 rue Saint-Dominique, 75007 Paris.

  • Samedi dernier à Rungis : Synthèse nationale à la Fête du Pays réel organisée par Civitas

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    Belle affluence samedi dernier au stand de Synthèse nationale, qui jouxtait celui de Francephi, lors de la Fête du Pays réel organisée par Civitas à Rungis. Parmi les auteurs venus dédicacer leurs livres, on reconnait ici Kakou Ernest Tigori, auteur de "L'Afrique à désintoxiquer"(Éditions Dualpha, cliquez ici).

    Quant à Docteur Merlin, il remporta aussi un franc succès avec son livre "Corneliu Zelea Codreanu, Capitaine de la Garde de fer" (Les Cahiers d'Histoire du nationalismen°16, cliquez ici).

    Merci à Alain Escada et à son équipe pour leur aimable accueil.

  • Une relecture de Nietzsche

    6a00d8341c715453ef0240a49ab164200b-320wi.jpgFace à la consternante sottise contemporaine, deux pensées du XIXe siècle se révèlent salubres et prémonitoires, celles de Nietzsche et de Dostoïevski. Hélas souvent mal comprises, on les aborde en général trop tôt, sous l'influence bien intentionnée d'éducateurs et de conseilleurs imprudents, les ayant lus eux-mêmes dans le désordre. Si l'on se fixe, en effet, sur la Naissance de la tragédie, pour l'un, sur Crime et Châtiment pour l'autre, on passe à côté de l'essentiel du message de leurs auteurs.

    La publication par le Magazine Littéraire[1] d'un dossier consacré à Nietzsche (1844-1900), 23 pages inégales sur une revue de 98 pages, a pu attirer le chaland, y compris parmi les lecteurs de cette chronique. Ils y ont dès lors, éventuellement, trouvé 2 ou 3 articles non-dénués d'intérêt.

    En particulier, malgré une absence regrettable des dates correspondantes, indication essentielle dans toute étude historique, même s'agissant de philosophie, l'amalgame, insupportable mais courant, entre pensée nietzschéenne et national-socialisme[2], est clairement dénoncé.

    Dommage en revanche qu'en 23 pages de revue, le nom de Heidegger (1889-1976) n'apparaisse pas. Il reste pourtant l'auteur de deux volumes, intitulés Nietzsche I et Nietzsche II à partir des 6 séminaires qu'il consacra, entre 1936 à 1942, à la réfutation de l'œuvre nietzschéen au point qu'on a pu le présenter comme son "adversaire le plus intime".[3]

    On pourra apprécier dans cette même livraison un plutôt joli portrait du philosophe dessiné par Edvard Munch. Cette œuvre, crayonnée d'après une photo bien connue, est hélas datée de 1905, alors que notre cher Fritz était mort depuis 5 ans. La couverture de la revue est réalisée, quant à elle, à partir d'une autre photo, cent fois utilisée, qui date de son hospitalisation à Iéna en 1889.

    Ayons la faiblesse, ici, de préférer un Nietzsche dans toute la force de sa jeunesse passionnée et tourmentée.

    Le principal auteur de ce dossier, Dorian Astor connaît assez bien son sujet. Ce qu'il ne dit pas compte donc au moins autant que ses aveux. Rappelons en cette occasion, parmi les innombrables et déroutantes affirmations nietzschéennes, cette idée paradoxale que l'on écrit pour dissimuler sa pensée.

    Venons en donc à une mauvaise action, accomplie avec autant de plaisir que de conviction, par votre chroniqueur préféré, il y a quelque 30 ans de cela. Elle m'a été involontairement suggérée par Georges-Arthur Goldschmitt dans l'inutile avant-propos qu'il insérait en 1977, accolée à l'édition de la belle biographie écrite par Daniel Halévy[4], prohibant d'avance toute réédition de la Volonté de Puissance, idée centrale de l'auteur dont a pu dire qu'elle constitue le péristyle du temple dédié à Zarathoustra. 30 ans après avoir réédité la traduction de Henri Albert : aucun regret. Au contraire : de précieux, amicaux[5] et instructifs souvenirs autour de cette petite bataille.

    On doit savoir en effet qu'Élisabeth Förster, sœur tant soit peu abusive de Nietzsche, n'a joué, en l'occurrence[6], aucun autre rôle que de celui de confier les Fragments posthumes des Archives Nietzsche au musicien Heinrich Köselitz (1854-1918). Également connu sous le surnom de Peter Gast[7], celui-ci que N. considérait comme son seul véritable disciple et partisan de la révolution aristocratique à laquelle il aspirait, classa et regroupa, d'abord 483 aphorismes posthumes, qui furent édités en 1901 sous le titre prévu de "La Volonté de puissance" et les compléta par 584 autres en 1906.

    Ces pages, clairement mises en ordre, éclairent toute la pensée de celui qu'il faut d'abord considérer comme un poète.

    Nietzsche ne se réclame pas du nihilisme, et il explique, au contraire, dans la Volonté de puissance combien il s'oppose au nihilisme européen contemporain. Il ne reprend aucunement à son compte la rumeur de la mort de Dieu, criée dans Zarathoustra par un forcené.

    Les gens qui ne l'ont pas lu[8] devraient cesser de salir ce constructeur en le mettant au service de la destruction.

    N'a-t-il pas écrit, dans la Naissance de la philosophie à l'époque de la tragédie grecque : "C'est de la même source que coulent la lumière éblouissante de la vie et l'ombre de la mort".

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. Magazine Littéraire N°15 daté d'avril 2019.
    [2] Le nom de Nietzsche est à peine cité, une seule fois sauf erreur, et de façon méprisante, par le philosophe officiel du IIIe Reich Alfred Rosenberg, dans son "Mythus des 20. Jahrhunderts". 
    [3] traduits en français, dans la collection Idées chez Gallimard.
    [4] "Nietzsche" par Daniel Halévy, 1977, 726 pages, dans la collection Pluriel, alors chez Grasset, sous la direction de Georges Liébert.
    [5] En particulier celui d'un entretien chez Giorgio Locchi, qui se prolongea tard dans une nuit enneigée de janvier, et dont je sortis convaincu qu'il fallait entreprendre cette réédition.
    [6] Chaque fois qu'elle voulut tirer les idées de son frère vers celles de son défunt mari, Förster, tant Nietzsche que, plus tard son ami Köselitz, s'y opposèrent vigoureusement. "Cette pauvre Lama [surnom que lui donnait son frère] n'a pas la tête philosophique".
    [7] Témoignage de leur amitié et de leur proximité intellectuelle les 278 lettres de Nietzsche à Peter Gast, échelonnées entre le 27 mai 1876 et le 4 janvier 1889 ont été traduites et publiées en français.
    [8] Il est évidemment malheureux que ses traducteurs anglais aient transformé le titre allemand "der Wille zur Macht" en "The will of power", introduisant un contresens total. Les magnifiques traductions françaises de l'Alsacien Henri Albert, lui-même parfait bilingue, sont très supérieures.

    https://www.insolent.fr/