
Désormais, il est possible et crédible de le dire : la rentrée sociale n’a pas eu lieu, comme si la contestation de l’an dernier avait épuisé les possibilités de manifestations des travailleurs et les capacités de réactions de ces derniers, ceux-ci attendant plus, en vain peut-être, des élections à venir que des démonstrations de rue déjà lointaines. De plus, l’erreur, voire la faute de certains syndicats s’investissant sans compter dans la dénonciation des bombardements à Gaza, a détourné nombre de manifestants du printemps 2023 de structures militantes qui avaient, pourtant, retrouvée une certaine ardeur à l’occasion de la contestation de la réforme des retraites : « Qui trop étreint, mal embrasse », pourrait-on rappeler ici. D’autant plus que ce ne sont pas les occasions de dénoncer les nouvelles et nombreuses fermetures d’entreprises qui manquent, d’un bout à l’autre du pays !
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