Condamné en 1945, par un tribunal de la Libération, Charles Maurras se serait écrié : « C’est la revanche de Dreyfus ! » Peut-être de “vieux républicains” se demandent-ils aujourd’hui si le gaullisme ne représente pas, pour le maître de l’Action française, une sorte de revanche posthume. La Constitution actuelle ressemble à celle que le maréchal Pétain souhaitait, en 1944, léguer à la France et notre pays n’a pas connu, depuis le Premier Empire, un régime plus monarchique que celui de la Ve République.
l'information nationaliste - Page 2728
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Maurrassisme et gaullisme
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Sortie de Réfléchir&agir N° 71 Automne 2021
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Immigration : le référendum que propose Marine Le Pen, par Francis Bergeron
Marine Le Pen a tenu mardi une conférence de presse pour faire le point sur sa campagne et son programme. Le thème essentiel a porté sur le référendum qu’elle entend soumettre aux Français dès son élection acquise. Un référendum qui porterait sur le thème central de la présidentielle : l’immigration.
On peut regretter que les sujets abordés par la candidate du RN, depuis qu’elle a annoncé sa candidature, aient presque exclusivement tourné autour de l’insécurité, de l’immigration, du terrorisme islamiste. D’autant que, sur ces sujets, Darmanin, Bertrand, Pécresse, ont cherché, ces derniers mois – et plus ou moins réussi –, à pratiquer une surenchère. Darmanin en avait fait l’aveu lors de son débat de février dernier, quand il avait brocardé la tiédeur supposée des positions de Marine Le Pen.
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Restrictions sanitaires : plus d’un demi-million de personnes âgées sont « en situation de mort sociale », selon une étude
Une étude réalisée par l’association « Les Petits Frères des pauvres » publiée ce jeudi 30 septembre révèle qu’à travers les restrictions sanitaires, la crise du Covid-19 (NDLR: mais aussi le gouvernement ?) « a précipité les personnes âgées qui avaient un tissu relationnel fragile dans un isolement intense ». Un constat qui fait froid dans le dos.
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Quand le malheur des malades fait le bonheur des comptables de la santé publique.
Le prince de Talleyrand nous l’avait appris à propos des aristocrates émigrés de la période révolutionnaires : » Ils n’ont rien appris ni rien oublié « . Et c’est, hélas, ce que l’on peut dire aujourd’hui des gestionnaires de la santé publique dans notre pays : ils n’ont rien appris de la pandémie virale qui a semé le malheur au cours des derniers mois comme ils n’ont rien oublié de leurs obsessions comptables des décennies passées et qui sont à l’origine de l’effondrement de notre système de soins. Ils mériteraient la corde voire même la lame du bourreau…
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Le nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°22) consacré à Pierre Sidos
Le 4 septembre 2020, il y a un an, disparaissait Pierre Sidos. Homme de convictions et d'engagements, il a occupé pendant plus d'une cinquantaine d'années, une place originale au sein de ce qu'il est convenu d'appeler la "droite nationaliste française".
Avec ses frères François, Jacques et Henri, au tout début des années 1950, il créa la premier mouvement authentiquement nationaliste digne de ce nom après la Seconde Guerre mondiale, à savoir Jeune nation. Puis, après la dissolution de celui-ci, au lendemain de la crise algérienne, il participa au lancement du mouvement Occident et, en 1968, il créa l'Œuvre française (injustement dissoute en 2013).
C'est en hommage à ce combattant courageux, aux positions parfois téméraires, que Synthèse nationale a décidé de publier ce nouveau volume de la collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme". Vous y trouverez, outre les articles de Franck Buleux, directeur de la collection, des contributions de Rémi Tremblay, de Didier Lecerf et de Pierre Vial, ainsi qu'un certain nombre de textes signés Pierre Sidos.
Pierre Sidos, de Jeune nation à l'Œuvre française, cahier réalisé sous la direction de Franck Buleux, 164 pages, 24,00 € (+ 5,00 € de port). Sortie prévue : 5 septembre 2021.
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Robert Redeker : « Les GAFAM ont le projet d’entrer en lutte avec les États pour obtenir le pouvoir » video
Dans son livre intitulé Réseaux sociaux : la guerre des Léviathans, Robert Redeker revient sur le pouvoir grandissant des réseaux sociaux, soulignant notamment le renversement engendré par ces technologies nouvelles.
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Bertrand, Mélenchon, Jadot, Hidalgo : comment ils vont faire gagner Zemmour
Xavier Bertrand, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo vont se confronter dans la course à l’Elysée et, paradoxalement, le jeu de ces quatre candidats pourrait être favorable à la France. Pourquoi ? D’abord parce que deux d’entre eux (Xavier Bertrand et Yannick Jadot), supposés modérés (ou malléables et, donc, mous) prendront des voix à Emmanuel Macron, élu sur l’imposture de sa supposée bienveillance et de sa nouveauté. Xavier Bertrand, lui, prendra des voix sur sa droite. Yannick Jadot est plébiscité par les bobos, ce que ni Wauquiez ni Rousseau, connotés plus durs, n’auraient réussi à faire. De ce fait, Bertrand et Jadot feront des scores honorables, nivelant les résultats de tous les candidats engagés dans la course, ce qui met Emmanuel Macron en danger, y compris celui de ne pas atteindre le second tour. Anne Hidalgo peut sans doute compter, elle, sur sa base parisienne pour amputer celle de Macron. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il profite du cas Hidalgo et de son face-à-face avec Zemmour pour remonter dans les sondages : il est la meilleure police d’assurance pour que la gauche rose/verte/rouge, divisée et à un étiage historiquement faible, soit absente du second tour.
Les patriotes, eux, sont à un étiage élevé : leur potentiel se situe à 50 %. Rares seront ceux qui égareront leurs bulletins sur les trois mousquetaires de la gauche ou sur le très ambigu Bertrand. Encore moins sur Macron : on ne les trompera pas deux fois.
Si on lit les derniers sondages (faut-il y croire ?), Éric Zemmour (encore non-candidat) n’aurait plus que 5 à 7 points de retard sur Marine Le Pen. Ce qui veut dire qu’un transfert de 3,5 % suffirait à le faire passer devant elle pour être présent au second tour ! Entre ces deux personnalités, l’écart se resserre rapidement et l’on sait, par l’expérience, que si leurs courbes d’intention, l’une ascendante l’autre descendante, se croisent un jour prochain, elles ne se recroiseront plus dans l’autre sens.
Qu’est-ce qui provoquerait un tel croisement des courbes ? D’abord, bien sûr, que Zemmour annonce clairement son intention de candidature. Avant ou après le 4 décembre, date de la désignation du candidat LR ? Plutôt avant, pour écraser l’événement. Mais il faudra que cette candidature soit accompagnée de soutiens connus. Jean-Frédéric Poisson vient de faire le pas pour soutenir Zemmour. Mais il faudra que d’autres « petits candidats » à la présidence le fassent aussi : on pense à Asselineau, Lassalle, Martinez, Kuzmanovic, Philippot, et même Dupont-Aignan s’il ne veut pas apparaître comme une « Taubira » qui fit perdre son camp. Cette réserve compte pour 4 à 6 % : c’est énorme pour un premier tour. Zemmour n’ayant pas de parti bénéficiera, sans nul doute, d’un réseau de militants et de futurs députés patriotes issus de ces mouvances : on renouvellera ainsi la classe politique. D’autres personnalités connues pourraient se joindre au mouvement : Marion Maréchal (elle l’a déjà presque fait), les frères Villiers, Ménard, Messiha, Coûteaux. Dès lors, il n’est pas exclu que des personnalités engagées aux LR ou au RN viennent surfer sur la vague. Car les purges au RN vont faire refluer des élus et anciens élus régionaux du RN éjectés ou mis sur la touche sans avoir démérité. Il suffira de leur promettre une nouvelle destinée politique. Quant à la ligne molle au LR (ou si fraîchement durcie), elle déplaira sûrement à des Ciotti, Myard, Morano, Lisnard, Rivière, Aubert, Marleix, etc.
Tout redeviendrait alors possible pour la France.
Henri Temple
https://www.bvoltaire.fr/bertrand-melenchon-jadot-hidalgo-comment-ils-vont-faire-gagner-zemmour/
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EN IMMERSION - avec Queen Sandrine Rousseau
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Sur Marianne, la drôle de passion des médias français pour Angela Merkel.
Comment expliquer la drôle de passion de la presse française (en particulier de gauche) pour la chancelière Merkel ? Comment expliquer une telle absence de regard critique ?