A l’approche de l’hiver, Cécile Duflot, le ministre du Logement, exige de l’archevêché de Paris qu’il mette ses bâtiments inoccupés à disposition pour accueillir les sans-abris. Si l’archevêché ne s’exécutait pas, le ministre menace de procéder à des réquisitions d’ici la fin du mois.
Il y a comme un air de déjà vu. 1792, 1905… et maintenant 2012… La confiscation des biens du clergé est un peu une habitude pour la République maçonnique.
Cependant, l’Eglise n’a pas attendu Cécile Duflot pour venir en aide aux déshérités : pour preuve, les nombreuse associations humanitaires catholiques, et l’action des diocèses. Ainsi en Seine-Saint-Denis, l’Eglise, bien avant la sollicitation gouvernementale, a ouvert ses portes aux sans-domicile : six paroisses, sous l’impulsion du Secours catholique, s’apprêtent en effet, pour la première fois, à offrir dans leurs murs le gîte et le couvert à des sans-abri.
Et sinon, Cécile Duflot va -t-elle aussi mettre à profit l’immobilier du gouvernement pour faire de la place aux plus pauvres ? L’Elysée va-t-elle ouvrir ses portes aux sans abris ?