Retour sur trois articles sur les manifs de dimanche et lundi derniers.
Toulouse : Pourquoi les anti-mariage pour tous ne désarment pas (La Dépêche).
"Sous un beau soleil de printemps, la «Manif pour tous» a fait du bruit, hier à Toulouse, entre le Fer à Cheval et les allées Jean-Jaurès, en passant par Esquirol. Un cortège accompagné de deux énormes podiums musicaux qui crachaient de la musique techno, juchés sur des semi-remorques.
Un déploiement de moyens impressionnant, avec 120 membres de service d'ordre, 50 membres du service accueil, qui a tranché avec la maigre contre-manifestation rassemblée place Esquirol (lire ci-dessous).
6 000 personnes selon la police, 15 000 selon les organisateurs, ont défilé contre le Mariage pour tous. C'est la 6e action à Toulouse, et la 2e manifestation d'ampleur depuis le 17 novembre 2012".
Montpellier : Le succès de la Manif Pour tous était un jeu d'enfants (Tout Montpellier).
"Dans une ville gay-friendly comme Montpellier, les opposants au mariage pour tous ont montré leur conviction dans la défense du modèle familial traditionnel : un père + une mère... et des enfants. Démonstration du propos avec les familles présentes en masse. Ce qui donnait des airs de départ de colonie de vacances aux jardins du Peyrou. A quelques détails près.
Les enfants tiennent des drapeaux ou des pancartes et commencent à entonner des slogans. C'est sans doute en faisant défiler les siens, parfois encore dans leur poussette, que l'on défend les intérêts des enfants".
Hérouville : une élue témoigne sur la répréssion de la manif pour tous (La Manche libre)
"Christine Bonnissent est maire-adjointe d'Hérouville Saint-Clair, en charge de l'éducation et de la petite enfance. Son communiqué de presse consacré à l'attitude de la police lors de la visite de George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative, au collège lycée expérimental d'Hérouville le lundi 6 mai a fait couler beaucoup d'encre et... écrire beaucoup de tweets.
Tendance Ouest a joint Christine Bonnissent par téléphone. Elle raconte ce qu'elle a vu et explique la raison pour laquelle elle a souhaité témoigner de cette "bousculade".