« La vie d’Adèle » une Palme de « plomb » selon des techniciens qui disent avoir été » traités comme des chiens »
Au lendemain du sacre du réalisateur Abdellatif Kechiche qui a obtenu la Palme d’or, à Cannes, ce dernier est accusé d’avoir imposé des conditions de tournages très difficiles durant « La vie d’Adèle ».
Sur la radio France Bleu Nord, un technicien a accepté de témoigner.
Dès lundi, Abdellatif Kechiche qui a obtenu la Palme d’or, à Cannes, est devenu selon des techniciens qui ont participé au film, un réalisateur impitoyable qui imposerait des conditions de tournage très difficiles.
Le terme de « harcèlement moral » est même employé par Le Monde.
« cette palme n’était pas « d’or » mais de « plomb »" ( un technicien)
Des témoignages d’ intermittents du spectacle qui ont participé au tournage ont été recueillis par un membre d’Atocan, l’association des techniciens et ouvriers du cinéma du Pas-de-Calais.
Selon des techniciens cette palme n’était pas « d’or » mais de « plomb » et l’un d’eux confie avoir entendu « une grande détresse » de la part des gens qui travaillaient sur le film La vie d’Adèle.
Selon lui ce film est « le contre-exemple de ce qu’on fait en matière de comportement envers une équipe technique » avec notamment des « horaires de convocations données en pleine nuit ».
Un technicien raconte sur France Bleu Nord, des conditions de tournage pendant cinq mois, de mars à août 2012, du film qui a remporté la Palme d’or 2013.
Le technicien explique avoir du abandonner le tournage du film comme une demi-douzaine de ses collègues selon lui et parle d’ »une pression permanente ».
Il cite notament « une équipe de production qui apprend le matin même qu’elle a 150 figurants à gérer » et qu’ »il est arrivé de faire 13 jours de tournage d’affilés ».
Selon un technicien, « Le réalisateur défend des options d’humanisme, de progrès social mais il fait exactement le contraire en plateau ».
Il admet une grande « fierté » pour cette Palme d’or mais aussi un certain « dégoût » et dit regretter ses heures de travail où il a beaucoup donné de lui pour finalement « se faire traiter comme des chiens, c’est un cynisme abominable ».
« Ce n’est pas une palme d’or, c’est un palme de plomb » estime des membres de l’ association de techniciens.
Le syndicat des professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma, ( Spiac-CGT) dénonce même dans un communiqué des « manquements au Code du travail ».
Pour l’instant, aucune réaction de Caroline Fourest, l’égérie des lesbiennes. Pourtant cette palme d’or, film lesbien IMPLIQUANT UNE MINEURE dans le scénario, n’était-elle pas une pied-de-nez au million de Français réac qui étaient descendus dans la rue le même jour ?