PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) - Au terme d’une journée de négociations marathon, les vingt-sept pays de l’Union européenne ont réussi in extremis à trouver un compromis quant au renouvellement des sanctions imposées à la Syrie.
Qu’a‑t‑il été décidé ?
Le Royaume‑Uni et la France militaient pour une levée de l’embargo sur les armes afin de pouvoir armer la rébellion, pourtant de plus en plus composée de djihadistes internationaux. En face, l’Allemagne, les Pays‑Bas, l’Autriche, la Tchéquie ou encore la Roumanie souhaitaient un renouvellement des sanctions pour tout le monde. Finalement, l’accord maintient toutes les sanctions économiques et financières, mais soustrait de cette réglementation européenne la possibilité de livrer des armes à la rébellion islamiste.
Mais que se passe‑t‑il sur le terrain ?
L’armée arabe syrienne, l’armée gouvernementale, a enregistré des succès notables ces dernières semaines en reprenant des bases militaires occupées par les rebelles, ou des postes‑frontières. Peut‑être le retour sur le devant de la scène des fameuses armes chimiques n’est‑il pas anodin. Deux journalistes du Monde ont ainsi ramassé des échantillons qu’ils auraient trouvés par terre. Ces échantillons vont être étudiés par la police afin de tenter de prouver la présence d’armes de destruction massive en Syrie.
Cela peut‑il apaiser la situation ?
Certes non, car en représailles la Russie a livré des missiles sol‑air S300 au gouvernement syrien afin de lui permettre de répondre aux attaques étrangères, comme par exemple celle faite par Israël contre un dépôt d’armes sans aucune somation. Moscou et les puissances occidentales proposent désormais l’organisation d’une conférence Genève 2 pour réunir autour de la table les différents protagonistes.
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