C'est l'idée que souffle un sociologue au président de la République. Le niveau de réflexion laisse songeur, mais le pire, c'est que certains pourraient y apporter du crédit et s'en servir pour initier et entériner une violation des droits innés de l'Homme :
"Permis de conduire, permis d’être parent ? À vous de jouer Monsieur le président Hollande !
L’éducation demeure en partie responsable de l’état de la société actuelle. Elle constitue l’une des activités, voire l’un des métiers à haut domaine de compétences qui influe fortement sur les parcours individuels et collectifs. Pourtant, elle n’est pas enseignée à tous les parents.
Curieux ? Scandaleux ? Inapproprié ? L’intérêt du permis de conduire n’est pas contesté ni à l’assemblée nationale, ni par nos politiques. Or, dans le même temps, le permis pour être parent n’existe pas et n’est même pas discuté.
Savoir conduire serait-il plus important, plus facile que savoir être parent ? Conduire s’apprendrait alors qu’être parent serait inné ? Éduquer serait-il naturel ? Si ce n’est pas naturel, pourquoi n’apprenons-nous pas à devenir parent ? Permis de conduire, permis d’être parent ? (etc.)".
L'idéologie totalitaire qui voudrait que ce soit l'Etat qui choisisse les humains autorisés à être parents relève d'un violent déni de libertés élémentaires de l'Homme. Ce serait accorder au seul politique, le pouvoir de définir les droits (de l'homme) dont pourraient jouir certains et en priver les autres. Ce serait reconnaître à l'Etat une suprématie sur Dieu, maître de la Vie, sur l'Homme, procréateur, et la Création, qu'il n'a pas et qu'il ne peut avoir.
C'est aussi nier toute l'aide que naturellement, la famille, les ami(e)s, les parrains et marraines, les proches, etc. apportent depuis des lustres aux jeunes parents. Non, une fois encore, la Famille, la charité fraternelle et la proximité sociale naturelles n'ont pas attendu un super-Etat envahissant et dictateur pour tendre au Bien !
Ce cauchemar d'un diktat rouge, un autre l'avait imaginé puis évoqué en 2010, avec ses mots, pour n'avoir pas à le vivre un jour :
"Demain, c’est le grand jour : on passe le permis. Si on le rate, on devra avorter, car après on aura dépassé les délais. Il faut que l’on réussisse. Ce système inspiré du permis de conduire paraissait inimaginable en 2010 encore, mais en dix ans les mentalités ont beaucoup bougé. L’école ne suffisant plus à inculquer des valeurs à des gamins en perdition, l’Etat a dû intervenir à la source-même des problèmes, les familles.
Avant, cela aurait pu paraître choquant, aujourd’hui on trouve cela rassurant et normal. Aujourd’hui, c’est la situation d’autrefois qui parait aberrante. Franchement, permettre à tout le monde d’avoir des enfants… Quelle drôle d’idée".
Pour la liberté de l'homme intérieur, là non plus, il ne faut rien lâcher!