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France : Analyse d’une mort programmée

 

Je suis né en 1976, dans une banlieue maintenant totalement sinistrée, la dorénavant tristement célèbre Seine-Saint-Denis. Voilà maintenant quinze ans que j’assiste à la submersion de la Mère-Patrie par l’immigration islamique. Voilà plusieurs années que je me documente, que j’essaie de lire, que j’essaie de comprendre le monde qui m’entoure, que j’essaie de saisir les mécanismes de la société dans laquelle je gravite depuis ma naissance, cette société qui est en train de muter à une vitesse incroyable, et hélas dans un sens qui m’apparaît, et qui apparaît je pense catastrophique à beaucoup de Français.

 

On utilise souvent l’appellation de « guerre civile », pour parler de l’Apocalypse ethnico-religieuse qui nous attend, mais elle est en fin de compte inexacte. La Guerre de Sécession, par exemple, était une guerre civile (et c’est d’ailleurs le nom que les Américains lui ont toujours donné), opposant de part et d’autre des gens qui se disaient américains et qui l’étaient : même langue, même religion, même origine ethnique. Mais personne n’a jamais considéré comme une guerre civile le conflit armé opposant les « Tuniques bleues » aux Peaux-Rouges. Les Indiens ne se considéraient pas plus comme des Américains que les Américains ne s’estimaient indiens, même s’ils vivaient sur les mêmes terres.

 

Ce qui va se passer en France dans les vingt ou trente ans maximum, à moins d’un changement politique extraordinaire, sera une guerre de civilisations, la fin de l’Empire romain à la puissance dix. Au IVe siècle, les hordes germaniques et hunniques ont déferlé sur l’empire, et l’État romain, qui est l’ancêtre de nos États modernes, n’a pas pu les arrêter. Tout s’est effondré : les institutions, l’armée, la police, l’administration, les lois, en gros le cadre légal qui définit l’existence d’une nation, au sens contemporain du terme, et dont Rome a été l’inventeur en Europe.

 

Comme nos ancêtres gallo-romains, nous avons, en acquérant un État, pris l’habitude de tout attendre de lui. Une autorité désincarnée, impersonnelle, abstraite même, qui règne sur des millions d’âmes, et qui doit résoudre tous les problèmes.

 

Cet État a fonctionné vaille que vaille pendant des siècles, aussi bien en France qu’en Gaule romaine, mais les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les Germains qui ont déferlé dans l’Empire n’ont rencontré à peu près aucune résistance, l’État étant à l’agonie et la population civile ayant perdu, après des siècles d’occupation romaine, tout réflexe d’autodéfense, contrairement aux tribus venues d’outre-Rhin, pour qui l’État centralisé était une notion complètement étrangère. On retrouve la même situation aujourd’hui. Le Français de souche, ou d’origine étrangère mais assimilé, dort sur ses deux oreilles en pensant que l’État, que le cadre légal dans lequel il évolue est éternel. Et pourtant il va s’effondrer, sous les coups de peuplades dont les schémas mentaux sont avant tout ethno-tribaux.

 

Ce qui nous arrive va être beaucoup plus grave que ce qui est arrivé à nos antiques ancêtres. D’abord, les Germains et les Huns n’ont jamais représenté plus de 5 % de la population autochtone de la Gaule. Nos envahisseurs à nous, c’est-à-dire les peuplades musulmanes, sont – je pense – 15 % de la population française, et en constante augmentation.

 

Ensuite, les Huns sont repartis comme ils étaient venus et les Germains qui se sont installés et ont pris le pouvoir en Gaule, c’est-à-dire les Francs, l’ont fait en se référant constamment à la légitimité romaine, comme l’atteste la conversion de Clovis au catholicisme romain, acte politique majeur. Les Germains admiraient la culture, l’image, la grandeur de Rome. Les musulmans considèrent nos institutions, notre histoire, notre culture, comme méprisables.

 

Il y a eu fusion, métissage si l’on veut, entre les Germains et les Gaulois latinisés. Mais la culture germanique a presque disparu, dissoute dans la culture majoritaire. Hors, l’islam ne se dissoudra pas, ça vous pouvez en être sûr. D’ores et déjà, on peut considérer que l’assimilation de certains musulmans dans la culture française est dépassée par l’islamisation des Européens, des Antillais ou des Africains chrétiens qui se trouvent dans les zones de peuplement islamique.

 

Il peut arriver, à titre individuel, que des membres de la communauté islamique quittent leur civilisation et rejoignent la nôtre. Ce sont le plus souvent des femmes qui prennent pour mari un non-musulman, et qui dans les faits abandonnent l’islam, même si parfois elles continuent à se dire musulmanes, par respect pour des valeurs ancestrales. Mais leur enfant ne sera pas musulman. Et elles coupent tout contact avec leur communauté d’origine.

 

Mais assimiler les musulmans de France, un peuple entier, non. Partons du principe que c’est impossible puisque personne n’est jamais arrivé à le faire, à commencer par nous en Algérie, malgré plus d’un siècle de colonisation.

 

Nous n’allons pas assister à une guerre civile « classique », mais à un choc de civilisations sur la Terre de France.

 

On ne peut exclure, toutefois, la possibilité qu’il n’y ait pas de guerre, faute de combattants. Les dirigeants et le peuple français semblent suffisamment châtrés pour subir sans moufter, sans l’ombre d’une révolte (ou alors quelques rares rebelles qui seront châtiés impitoyablement – voire l’épisode de la soupe au lard) l’islamisation complète de la France et la « coptisation », c’est-à-dire la marginalisation des autochtones, prélude à leur disparition.

 

Quant aux solutions politiques, Il ne suffit pas qu’une mouvance déterminée à régler le problème arrive au pouvoir, encore faut-il ensuite qu’elle puisse mettre en application les idées pour lesquelles elle aura été élue par le peuple. Les élections de 2007 sont la dernière chance d’éviter la disparition de la France. Si rien ne se passe – hypothèse la plus probable – mes derniers doutes se dissiperont, et j’aurais acquis définitivement cette intime conviction : le fonctionnement de la société française étant basé, depuis 1789, sur des principes philosophiques rousseauistes érigés en dogme, le Système ne peut pas être réformé, il ne changera pas, il s’effondrera sur lui-même, il préférera se suicider plutôt que d’accepter la démonstration de la fausseté des principes sur lesquels il repose dans son entier.

 

Je me propose d’exposer les trois éléments qui porteront la responsabilité de la disparition de la France.

 

La cause : la culpabilisation collective des Européens de l’Ouest par rapport à la Shoah (et, par extension, à la colonisation, l’esclavage, le « racisme », la Guerre d’Algérie, etc.), culpabilisation opérée par le biais des médias, mais rendue possible par les schémas mentaux hérités du christianisme.

 

Le vecteur : l’accaparement, par une gauche héritière de la caste bourgeoise méta-chrétienne qui prit le pouvoir en 1789, de la quasi-totalité des médias, à commencer par la télévision, source d’information presque exclusive de la population française, accaparement qui permet cette culpabilisation de masse.

 

Le moyen par lequel les Européens de l’Ouest et notamment les Français se délestent de cet insupportable sentiment de culpabilité en recourant – toujours dans une optique correspondant à des schémas mentaux qui sont restés, malgré l’agnosticisme de surface, fondamentalement chrétiens – à un processus d’expiation prenant la forme d’un suicide collectif par le biais de l’invasion, voulue et organisée par les envahis eux-même, de millions et de millions de musulmans qui chasseront, convertiront, massacreront ou réduiront en dhimmitude les autochtones et les immigrés non-musulmans.

 

Passée la dernière chance de 2007, la partie sera définitivement perdue. Maintenant, après l’apocalypse, quelque chose d’autre apparaîtra. Et c’est là que nous entrons dans l’incertitude la plus totale.

 

André Waroch http://www.europemaxima.com

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