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Racket des automobilistes : Hollande poursuit la politique de Sarkozy

Le périphérique parisien se dote de huit nouveaux radars

Les associations d’automobilistes s’indignent de ces implantations, qu’elles estiment injustifiées.

Une surprise attend les automobilistes franciliens cet été. Huit nouveaux radars vont être installés sur le périphérique parisien, doublant le dispositif mis en service en 2004. Ingrid Attal, avocate de l’association 40 millions d’automobilistes, s’indigne : « ce double parc de radars est inutile, le taux d’accidents sur le périphérique n’a jamais été aussi bas ». En effet celui-ci a baissé considérablement ces dernières années. Selon les chiffres de la préfecture de police (PP), 2012 a vu le nombre d’accidents diminuer de 8% et celui des blessés de plus de 9%. Une tendance qui se confirme sur les cinq premiers mois de l’année 2013 : les accidents reculent en effet de 14.8% et le taux de blessés de 10.6%.

D’après la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT) ce sont justement les radars qui ont contribué fortement à inverser la tendance car « ce genre de mesure est assez forte symboliquement pour obliger les automobilistes à ralentir » estime Fabrice Michel, un porte-parole de l’association. C’est aussi l’avis de la Préfecture qui annonce une mesure « pour poursuivre la bonne tendance enregistrée ces derniers mois ». Cependant, avec quasiment un radar installé à chaque porte du périphérique, Ingrid Attal se demande si « le véritable but est vraiment d’améliorer l’aspect sécurité ». Même interrogation de Maître de Caumont, avocat en droit de l’automobile, qui dans des termes plus virulents dénonce une « pompe à fric destinée à renflouer les caisses de l’état ». Sans compter que de plus en plus de petits excès de vitesse sont flashés alors qu’ils ne sont pas à l’origine de gros accidents », insiste Ingrid Attal.

Mais davantage que le double parc de radars en lui-même, c’est plutôt l’orientation de ceux-ci qui provoque des interrogations. « Ils flashent de dos », nous explique Maître de Caumont, « ce qui rend plus difficile la contestation de l’infraction. Ces radars sont donc bien un piège à fric et non un outil mis au service de la sécurité routière. » En 2012, les 4047 radars fixes déployés sur le territoire ont généré 750 millions d’euros de recette. Une centaine d’engins supplémentaires doivent être mis en service d’ici la fin de l’année.

Le Figaro   http://www.actionfrancaise.net

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