La justice a tranché : 3000€ dont 1500 avec sursis, au lieu de quatre mois de prison dont deux fermes, on revient à des proportions plus raisonnables, même si il reste encore à débattre sur le sens de la sanction.
Elle a encore tranché dans la nuit de mercredi à jeudi pour notre camarade Stanislas, pour lequel le Procureur de la république (de Salo ?) réclamait quatre mois de prison dont deux fermes. Le juge, une fois n’est pas coutume en première instance, et sans doute impressionné par les fortes paroles de l’excellent avocat d’Action française, Maître Trémollet de Villers, a ramené la sanction également à une amende.
Ce qui compte aujourd’hui, c’est que Stanislas soit libre et que Nicolas Buss soit enfin dehors après 19 jours passés à Fleury-Mérogis dans des conditions d’incarcération inacceptables. La jeunesse de France n’oubliera pas ce que ce régime lui aura fait subir. Il faudra retenir les noms de tous les acteurs de cette affaire, ainsi que plus généralement ceux qui se sont laissé emporter par la volupté de la violence. Les policiers en premier lieu qui se sont montrés d’une brutalité disproportionnée avec beaucoup de jeunes dont certains avaient à peine 14 ans. Les procureurs de la République qui ont mis en garde à vue plusieurs dizaines d’heures, de simples manifestants pour délit d’opinion.
Certains juges du tribunal de grande instance qui ont voulu faire un exemple en dépit du droit.
Certains préfets aussi, très empressés de servir les nouveaux maîtres et montrant un zèle exemplaire à l’application des mesures de répression.
Cela pue trop l’idéologie, cela pue trop la police politique.
On ne vous oubliera pas messieurs et viendra le jour ou vous supplierez qu’on vous pardonne votre veule obéissance aux ordres de politiciens devenus fous par l’exercice du pouvoir.
Vous êtes comparables aux forces de l’ordre qui en 1940 obéissaient à Vichy et début 45 avec le même zèle conduisirent l’épuration.
Votre erreur sera de vous en être pris avec une telle sauvagerie à ceux des Français qui au fond vous respectaient le plus. Vous avez mal joué. Croyez-vous que pour autant la racaille va mieux vous considérer, comme ce policier qui a failli être noyé par une vingtaine d’individus sur une plage de Marseille ?
Croyez-vous que l’extrême gauche qui se cache souvent derrière vous, va vous en apprécier d’avantage ?
Non seulement vous êtes flics, vous êtes juges, mais en plus vous avez la haine de l’ordre réel. Les forces de « l’ordre » — mais quel ordre ? — défendent en réalité le Chaos.
Vous êtes finalement les forces du désordre, tombées accidentellement sous la tutelle d’une bande organisée d’irresponsables à qui le pouvoir a échoué fortuitement.
Personne ne vous oubliera et comme ce régime déjà épuisé tombera bientôt, l’occasion viendra plutôt que vous ne l’imaginez, que vous soit, dans le respect du droit, présentée la note.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française